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    -L'Eglise d'Origny sur Seine


    Le château Marmont en carte postale
    (il est interdit de prendre des photos, c'est une propriété privée)


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  • Autre entrée du château


    Ce château joua un autre rôle dans l'histoire, car c'est ici que le maréchal Joffre séjourna du 6 au 25 septembre 1914 et qu'il rédigea le célèbre ordre du jour du 6 septembre. C'est cet événement que rappellent les deux plaques commémoratives de part et d'autre de la grille.

    Le musée de Châtillon-sur-Seine possède dans ses collections deux bâtons de maréchal de Marmont, un de l'Empire et un de la Restauration.

    Une salle dédiée à Marmont a été créée au nouveau Musée du Pays Châtillonnais, trésor de Vix, on y trouve en particulier son bureau et ses décorations .(voir le chapitre sur le Musée du Châtillonnais-trésor de Vix)


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  • Son tombeau au cimetière Saint Vorles


    Le maréchal Marmont décédé à Venise en 1852, et est enterré au cimetière St-Vorles à Châtillon-sur-Seine.


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  • Sur le côté de sa tombe:ses armoiries...


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  • Lettre de Marmont



    La plus grande partie de ses dernières années furent consacrées à la rédaction de ses Mémoires, qui doivent être lues comme une défense personnelle et non objective. Elles montrent Marmont comme un homme aigri qui estimait ses services comme insuffisamment récompensés et surtout un homme qui s'aimait trop plutôt qu'un ami véritable ou un fidèle serviteur. Sa stratégie tendait en vérité à être de la virtuosité pure, et ses tactiques, bien que claires, apparaissent frigides et anciennes en contraste avec celles des meneurs instinctifs, les généraux combattants comme Lannes et Davout, que les théoriciens méprisent.
    Il écrivit aussi Voyage en Hongrie, etc. (4 volumes, 1837); Voyage en Sicile (1838); Esprit des institutions militaires (1845); Cesar; Xenophon; et Mémoires (8 volumes, publiés après sa mort 1856).

    (Source : http://users.skynet.be/Empire/Napoleon1er/index.htm)

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  • d'autres textes...

    « La conduite du duc de Raguse dans les plaines de Salamanque mérite le blâme le plus sévère, et offre un exemple mémorable des conséquences que peut entraîner la confiance présomptueuse d'un général d'armée. L'ambition du duc de Raguse était de combattre seul lord Wellington, il n'attendit pas l'armée du centre, et une partie de l'armée du Nord qui s'avançait pour le soutenir. L'Empereur, irrité des pertes de l'armée de Portugal, ordonna au ministre de la guerre de poser des questions à Marmont, qui répondit en effet au duc de Feltre. Néanmoins, soit que l'Empereur ne fût pas complètement convaincu de la gravité des torts reprochés au maréchal, soit qu'il fût porté d'indulgence envers celui qu'il considérait comme son enfant, il lui confia, au mois d'avril 1813, le commandement du 6e corps de la grande armée, fort de 12 000 combattants. »


    Napoléon, qui espérait toujours léguer la couronne à son fils, est prostré, et dit avec une tristesse plus profonde que violente ces mots : « Marmont me porte le dernier coup »

    Le 30 mars, il se trouvait sous les murs de Paris, partout on se défendait encore avec succès ; tôt ou tard, sans doute, il aurait fallu céder au nombre, mais, à la vue de quelques obus qui tombaient sur Paris, il cessa tout effort de résistance. Il oublia l'ordre qu'avait dicté l'Empereur, de s'ensevelir au besoin sous les ruines de la capitale et, sans s'inquiéter si son collègue Mortier tenait ou non tête à l'ennemi, il usa de l'autorisation que Joseph lui avait envoyée : il expédia son aide-de-camp au généralissime des troupes alliées, obtint un armistice de deux heures, puis traita de l'évacuation de Paris, et alla s'établir à l'Essonne avec son corps d'armée. En confiant au duc de Raguse le commandement de l'Essonne et de Corbeil, Napoléon en avait senti toute l'importance : « C'est là que s'adresseront toutes les intrigues, toutes les trahisons de Paris, il faut que j'aie à ce poste un homme comme Marmont, mon enfant, élevé dans ma tente ».


    Napoléon, en apprenant cette défection, refusa d'abord d'y ajouter foi, et parut livré aux idées les plus sombres lorsque le doute devint impossible. Puis il s'écria : « Un fait pareil de Marmont ! un homme avec lequel j'ai partagé mon pain… que j'ai fait lire de l'obscurité !… l'ingrat ! il sera plus malheureux que moi. — Sans la trahison de Raguse, ajouta-t-il, les alliés étaient perdus. J'étais maître de leurs derrières et de toutes leurs ressources de guerre, pas un seul ne se serait échappé; eux aussi, ils auraient eu leur 20e bulletin ».


    « Jamais défection n'avait été plus avouée, ni plus funeste; elle se trouve dans le Moniteur, et de sa propre main ; elle a été la cause immédiate de nos malheurs, le tombeau de notre puissance, le nuage de notre gloire. Et pourtant, disait Napoléon avec une espèce de ressouvenir d'affection, je le répète, parce que je le pense, ses sentiments vaudront mieux que sa conduite; et lui-même ne semble-t-il pas penser ainsi ? Les papiers nous disent qu'en sollicitant vainement pour Lavalette, il répond avec effusion aux difficultés du monarque en lui disant : « Mais sire, moi, je vous ai donné plus que la vie. » « D'autres nous ont livrés aussi, ajoutait Napoléon, et d'une manière bien autrement vilaine ; mais leur acte du moins n'est pas consacré par des preuves officielles. » « La vanité avait perdu Marmont : la postérité flétrira sa vie; pourtant son cœur vaudra mieux que sa mémoire ». (Mémorial de Las Cases)

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