• La fontaine Boussambre


    A l'origine, ce lavoir se limitait à un simple bassin non couvert : le 8 frimaire an VII (1798) eut lieu l'adjudication des travaux de construction d'une halle destinée à couvrir la fontaine de Boussambre, unique lavoir du quartier de Chaumont (devis estimatif établi le 22 fructidor an VI par Antoine Mary et Flajollet Corot entrepreneurs) .

    Les adjudicataires étaient le charpentier André Voizoit (ou Voijot) , le maçon Jean-Baptiste Mary, et le couvreur Charles Lamousse, tous trois de Châtillon-sur-Seine : ce premier lavoir, ouvert à l'est et à l'ouest, était constitué d'une charpente à deux fermes portée par quatre poteaux sur patins de pierre.

    Une inscription gravée sur une pierre du piédroit de la porte sud est encore partiellement lisible : " EE le 6 gal... Par JB NNE... T agent municipal de Châtillon S. S. ".

    Au début du 3e quart du 19e siècle, la commune fit exécuter des travaux destinés à agrandir le lavoir (au nord) , et à augmenter le volume d'eau du bassin grâce à deux sources voisines : les plans et devis avaient été établis le 2 novembre 1852 par Simon Tridon, géomètre architecte à Châtillon-sur-Seine.

    Cette nouvelle construction, plus large que la partie ancienne, est entièrement ouverte à l'ouest, tandis qu'une porte est aménagée dans le mur opposé et une cheminée dans l'angle nord-est.

    Ultérieurement, à une époque indéterminée, la partie ancienne du lavoir fut remaniée : construction d'un mur aveugle pour fermer l'élévation est, et percement d'une baie à encadrement de brique dans le pignon du mur sud. Les toits initialement couverts en pierre (devis) sont actuellement couverts en tuile mécanique portant la marque des établissements Perrusson à Ecuisses (Saône et Loire) .

    Merci à Régine et Jean-Marie qui m'ont permis de le trouver !

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  • Il est des Châtillonnais qui vont chercher de l'eau de cette source très pure pour leur consommation personnelle.....

    Son eau vient grossir la Seine que l'on voit au premier plan.

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  • Auguste-Frédéric Viesse de Marmont


    Militaire
    France
    Décédé à l'âge de 77 ans
    Né le 20 juillet 1774
    Décédé le 3 mars 1852

    Signe astrologique : Cancer

    Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont, duc de Raguse, né le 20 juillet 1774 à Châtillon-sur-Seine et mort le 22 mars 1852 à Venise, fut maréchal d'Empire (1809).

    Marmont sera un des trois maréchaux de la campagne d'Autriche de 1809 (celui nommé "par l'amitié").


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  • Armoiries de Marmont

    Pendant l'ancien régime :

    Fils d'un officier membre de la petite noblesse, il adopte les principes de la Révolution française. Il apprend les mathématiques à Dijon avant d'entrer à l'école d'artillerie où il rencontre Napoléon Bonaparte.

    Marmont était le neveu, dit l'Empereur, d'un de mes camarades de Brienne et au régiment de La Fère, qui me le recommanda en partant pour l'émigration ; cette circonstance m'avait mis dans le cas de lui servir d'oncle et de père, ce que j'avais réellement accompli ; j'y pris un véritable intérêt, et j'avais de bonne heure fait sa fortune. Son père était chevalier de Saint-Louis, propriétaire de forges en Bourgogne, et jouissait d'une fortune considérable. (Mémorial de Las Cases.)


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  • Quoique fort occupé de l'organisation de l'armée d'Égypte, Bonaparte songea à la fortune du jeune officier qu'il aimait, il alla trouver le célèbre banquier, M. Perrégaux.

    « Je viens, lui dit-il, vous demander la main de votre fille. — Si c'est pour vous, général, oui ; pour tout autre, non. — Je suis marié, ainsi ce ne peut être pour moi. Je vous la demande pour un de mes aides-de-camp, jeune colonel, que j'aime comme mon enfant, et qui est digne de toute mon affection.

    Et il plaida avec tant de chaleur la cause du jeune Marmont, qu'il parvint à décider M. Perrégaux. — Mais, dit ce dernier, il faudrait qu'il apportât au moins le déjeuner. — De combien serait le dîner? — D'un million. — Il l'apportera. » Il l'apporta ; le général, quoiqu'il ne possédât que 110 000 francs, quoiqu'il eût à pourvoir aux besoins de sa mère, de ses quatre frères et de ses sœurs, donna 300 000 francs, et le mariage se fit.

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  • La Révolution française

    Sous-lieutenant d'infanterie à 15 ans, sous-lieutenant d'artillerie en 1792, capitaine à l'armée de Mayence, commandant l'artillerie de l'avant-garde Desaix. Il collabore à Toulon avec Bonaparte. La connaissance se transforme en intimité. Marmont devient l'aide-de-camp du général Bonaparte, reste avec lui pendant sa disgrâce et l'accompagne en Italie et en Égypte.

    Il lui fut remis un sabre d'honneur pour son rôle à la bataille du pont de Lodi. Chef de brigade en l'an V, commandant de la 4e demi-brigade en Égypte, ramené en France par le général en chef.

    En 1799, il retourne en Europe avec son chef. Il est nommé conseiller d'État après le 18 brumaire auquel il participe et, quelques mois plus tard, il est promu au commandement en chef de l'artillerie de l'armée de réserve. Il déploie les ressources les plus ingénieuses pour transporter le matériel au delà du col du Grand-Saint-Bernard. Il organise l'artillerie pour l'expédition en Italie, qu'il commande avec efficacité à la bataille de Marengo.


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