• Les rues de Châtillon sur Seine:l'impasse des Capucins...

    Les frères mineurs Capucins, d'abord installés en face des Cordeliers, s'établirent en 1639 dans un couvent tout neuf, dont on peut voir encore de nombreux vestiges.

    Cette impasse,appelée "impasse des Capucins" commençait rue des Ponts (aujourd'hui rue maréchal De Lattre).

    Les destructions de 1940, la reconstruction, puis la percée de la rue maréchal Leclerc, l'ont réduite à quelques dizaines de mètres.


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  • Les rues de Châtillon sur Seine:la rue Dr Regnault....

    Né en 1828 et mort à Châtillon le 5 avril 1877, le docteur Regnault fut un des bienfaiteurs de la ville puisqu'il légua sa fortune en 1878, pour faire installer l'eau potable.

    La rue qui porte son nom fut appelée la rue des Verdières à cause des oiseaux qui logeaient dans ses murailles, les anciens remparts.


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  • Une place de Châtillon sur Seine :la place Marmont

    Marmont..c'est sans doute le plus connu et le plus controversé des Châtillonnais et il faudrait des pages et des pages pour retracer sa vie mouvementée.

    Né à Châtillon le 20 juillet 1774, il est mort en exil à Venise le 3 mars 1852.

    Général à 24 ans, commandant d'armée à 30 ans, maréchal de France à 35 ans, il fut le plus jeune des maréchaux de l'Empire.

    Gouverneur des Provinces Illyriennes, duc de Raguse, il fut accusé d'avoir trahi Napoléon en 1814. Rallié aux Bourbons, il dut s'exiler à la Révolution de 1830.

    (voir le chapitre que je lui ai consacré)

    Cependant, les Châtillonnais ne doivent pas oublier qu'une grande partie de sa vie fut consacrée à développer sous toutes ses formes, l'activité industrielle et agricole de la région.

    Ses forges de Sainte-Colombe furent un temps les premières de France et son élevage de moutons était sans rival.

    Bon urbaniste à ses heures, c'est lui qui dessina ce quartier neuf au début du XIX° siècle.

    Après sa mort, les Châtillonnais avaient projeté d'élever sa statue au centre de cette place, qui s'appelait place du Quartier Neuf, et la maquette existe encore au Musée.

    Le Second Empire n'étant pas favorable au "traître", le projet fut abandonné.

    A la fin de 1878, la ville acheta pour 600 f à la ville de Dijon la fontaine qui ornait la place Darcy, fontaine qui venait elle-même de Paris.

    On voit à droite un immeuble datant de l'époque de Marmont.

    A gauche par contre,l'immeuble est neuf,l'ancien ayant été détruit suite à une explosion de gaz.


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  • Les rues de Châtillon sur Seine : la rue du Sonsois...

    Rafraîchissante,cette rue du Sonsois !

    Partant du Bourg, elle longeait les murs forts pour aboutir au Sonsois.

    Pour expliquer le sens de Sonsois, il faut bien se représenter ce qu'était jadis l'espace compris entre les deux bras de la Seine : terrain bas, marécageux, assez inégal, sans constructions.

    Des saules en abondances croissaient librement sur les rives.

    Très nombreux en France sont les noms de lieux : Saussoy, Saulsoys, Saussaye, Saulsaye, désignant les lieux où les saules abondent.

    Notre Sonsois a donc été primitivement un Saussoy qui s'orthographiait avant la Révolution : Sonssoye.

    Elle devint rue Dienay, soldat tué à la baille de Maubeuge le 11 juin 1792.

    Elle devint définitivement Sonsois sous l'Empire.


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  • (un ouvrage de Jean Lagorgette)

     Louis-Jules Jean-Baptiste Lagorgette, dit Jean, est né le 24 juin 1881 à Châtillon au n° 41 de la rue du Bourg.

    Il fit ses études secondaires au collège de Châtillon, puis à la Faculté de Droit de Dijon, d'où il sortit licencié en 1901.

    En 1906, il est docteur en droit, en 1907 docteur en sciences politiques et économiques.

    Ses études universitaires stoppées par la maladie, il s'installa à Châtillon comme agent d'assurances en 1910.

    En dehors de sa profession, il participa très activement à la vie du pays et fut conservateur adjoint, puis conservateur du musée de 1919 à 1942 et bibliothécaire adjoint, puis bibliothécaire de 1924 à 1942.

    Véritable encyclopédie vivante, il accorda ses prédilections à la botanique et à la géologie, puis à l'archéologie et l'histoire, locale plus particulièrement.

    Prévoyant l'avenir de l'aviation, il fonda en 1910 ce qui deviendra l'Aéro-Club du Châtillonnais.

    En 1912, il fut élu conseiller municipal et premier adjoint.

    Il fut président du Syndicat d'initiative et de la Société Archéologique du Châtillonnais.

    Il fut membre de la Société géologique de France, de la Société Bourguignonne d'Histoire de Dijon de la Commission des Monuments Historiques, de la Commission des Antiquités de la Côte d'Or et de l'Académie des Sciences, Arts et Belles Lettres de Dijon.

    Il a laissé de très nombreux ouvrages, citons en quelques-uns : "Le rôle de la guerre" - "Les inondations de 1910 dans le Châtillonnais" - "Louis XIII à Châtillon" - "Passage de Louis XIV à Châtillon" - "Une station du premier âge du fer dans le Châtillonnais" - "Fouilles de la station hallstattienne de Vix", etc..

    En tant que botaniste il fit d'intéressantes communications aux Congrès des sociétés savantes de 1924 à 1939.

    Bien que réformé, il s'engagea en 1914 dans l'aviation naissante, qu'il jugeait l'arme de l'avenir.

    L'armée lui est redevable de travaux sur le repérage des avions "Silhouettes d'avions" (1916) - "Silhouettes d'avions alliés et ennemis" (1917), ces ouvrages étant tirés à 220.000 exemplaires.

    (documentation:Michel Diey)

    Pour perpétuer le souvenir de Jean Lagorgette, un Cahier du Châtillonnais, le n°161, est intitulé Les écrits de Jean Lagorgette.

    Edité par l'association des Amis du Châtillonnais, ce cahier, patiemment constitué par Michel Diey et ses amis, reprend les nombreux articles publiés par M. Lagorgette.

    Outre une biographie, on y découvrira tous les thèmes abordés par ce puits de science : l'archéologie, l'aviation, les biographies et les biographes, l'histoire locale et régionale, la philosophie et la politique, les sciences (géographie, géologie, botanique, météo) et la reconstruction de Châtillon, sans oublier Jean Lagorgette vu par les autres.


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  • (Jacques Senelet)

    Châtillon sur Seine a la très grande chance de posséder une troupe de théâtre exceptionnelle : La Compagnie des Gens"...

    Cette troupe a été créée il y a vingt ans par Jacques Senelet un comédien-auteur -metteur en scène,passionné par le théâtre..

    Avec un charisme sans pareil ,il a su réunir autour de lui des comédiens amateurs à qui il a insuflé l'amour de la scène....

    Cette troupe magnifique ravit les Châtillonnais qui attendent chaque année,avec impatience, le nouveau spectacle de la "Compagnie des Gens",car chaque fois Jacques Senelet les surprend par son inventivité,ses surprises !

    Cette année ne faillira pas à la coutume,des surprises il y en aura....

    La Compagnie des Gens a son site,le voici:

    http://www.compagniedesgens.fr/

    En construction,mais déjà si intéressant !


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