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Michel Diey,infatigable et extraordinaire mémoire de Châtillon sur Seine et du Châtillonnais me raconta l'histoire tragique de Léon Vigneron,la voici:
Léon Vigneron était meunier à Marac en Haute-Marne.
Il fut arrêté le 11 Décembre 1870 pour avoir tiré deux fois sur un chasseur Prussien.
Il faut dire qu'à cette époque,après la défaite de Sedan, toute la région était occupée par les "casques à pointe" qui opéraient pillages,incendies,réquisitions..
Léon Vigneron fut amené par les Prussiens à Châtillon sur Seine et enfermé dans la prison.
Il fut condamné à être fusillé.On lui donna dix minutes pour écrire quelques lignes d'adieu à sa jeune épouse et pour se confier à un prêtre.
Malgré les supplications des autorités de la ville qui demandaient sa grâce ,il subit son supplice à six heures et demie du matin,le 19 Décembre 1870,sur la promenade le long du cimetière Saint Vorles.
C'est à cet endroit que s'élève le monument que j'ai vu l'autre jour.
on peut y lire:
A LÉON VIGNERON
GARDE NATIONAL
PRISONNIER A MARAC LE 11 DÉCEMBRE 1870
FUSILLÉ ICI PAR LES PRUSSIENS
IL EST MORT EN CHRÉTIEN ET POUR LA PATRIE
QUE DIEU PRÉSERVE A JAMAIS LA FRANCE
DE FRAPPER LE VAINCU DÉSARMÉ
ET DE PUNIR LE PATRIOTISME COMME UN CRIME.
Michel Diey m'apprit que son corps fut enterré au cimetière Saint Jean.J'irai cet après-midi repérer sa tombe et en faire une photo,si je la trouve !
Un complément détaillé sur l'exécution de Léon Vigneron a été publié sur ce blog, à lire cidessous :3 commentaires
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Par Christaldesaintmarc dans -Une collection particulière de cartes postales le 8 Juillet 2008 à 00:00
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Par Christaldesaintmarc dans -Une collection particulière de cartes postales le 8 Juillet 2008 à 00:00
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Par Christaldesaintmarc dans -Une collection particulière de cartes postales le 8 Juillet 2008 à 00:00
La propriété Normier..
Dernièrement,passant par la rue de la Libération,sur la droite du cours l'Abbé,j'ai aperçu è travers des grilles rouillées un joli étang que je n'avais jamais vu ...
Un étang en pleine ville ?
(Il faut dire que je parcours rarement cette partie de Châtillon sur Seine à pied !)
C'est par la vue de cette ancienne carte postale que j'ai pu savoir à qui appartenait autrefois cette belle propriété !1 commentaire
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(le cloître de Fontenay)
Les calcaires du Châtillonnais sont connus depuis le 13ème siècle,autant pour la construction que pour la sculpture.
De Vezelay à Tournus en passant par l'Abbaye de Fontenay, la Pierre de Bourgogne a toujours exalté ses qualités pour accomplir des chefs-d'œuvre.
Aujourd'hui, l'utilisation de la pierre du Châtillonnais est très vaste, des revêtements de façades aux blocs à sculptures en passant par le dallage d'immeubles et éléments de voiries sans oublier la restauration de monuments avec notamment l'usage de la lave en couverture de bâtiment ou construction de murs.
Parmi quelques références prestigieuses, citons le Louvre grâce à l'architecte contemporain PEI (murs d'entrée, escalier de la grande pyramide…), la restauration de l'abbaye de Citeaux, le parement et dallage d'immeubles de nombreux sièges sociaux en Europe, aux Etats-Unis et dans le monde.
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Je vais citer tout particulièrement les carrières d’Étrochey ,parce qu’elles sont près de Châtillon sur Seine,j’aurais pu étudier celles de Chamesson,Nod ou encore Saint Marc….simple question de proximité !
Situées près de Châtillon-sur-Seine, les Carrières d’Etrochey sont devenues en quelques décennies une référence dans le domaine de l’extraction et le façonnage de la pierre de Bourgogne.
Elles proposent aux professionnels et aux particuliers du dallage de façade, du carrelage, des trottoirs à l’ancienne et de la pierre de sculpture.
On retrouve ainsi cette magnifique pierre en région, mais également sur de superbes édifices parisiens et dans de nombreux pays étrangers, comme par exemple aux Etats-Unis sur des façades de buildings
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L'usine de la Société des Carrières d'Etrochey est implantée sur le terrain d'une des plus anciennes carrières du Chatillonnais.
La pierre d'Etrochey a été utilisée sur place dès le 12ème siècle pour la construction de l'église Saint Marcel sur le Mont Lassois ainsi que pour la construction à Etrochey du pont sur la Seine, dit "Pont des Romains".
Actuellement l'usine d'Etrochey compte 80 personnes.
On y scie et façonne annuellement 13000 m3 de blocs bruts, en provenance de divers gisements situés à Etrochey et dans un rayon de 40 km environ, à Saint Marc, Beaunotte, Montmoyen, Buffon et Coulmier
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Cette notoriété a valu à la pierre d'Etrochey d'être recherchée pendant des siècles pour les travaux de génie civil, elle figure sur la mercuriale des pierres agréées par les services techniques des Ponts et Chaussées, Navigation de la Seine, SNCF (Ponts d'écluses et perrés du canal St Martin à PARIS) et voirie (Ville de Troyes) et d'obtenir la
Médaille d'Or à l'exposition universelle de 1900.
Cette carrière a été exploitée par divers propriétaires jusqu'en 1953.
Depuis cette date, la carrière est gérée par une société de nature essentiellement familiale qui en a entrepris la modernisation et le développement.
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(dalles en pierre des carrières d'Etrochey)
L'Usine de la Société des Carrières d'Étrochey est installée sur un site de cinq hectares avec une surface couverte de 5770 m2.
Elle emploie 80 personnes et dispose d'un parc machines très important, comportant notamment : quatre châssis diamantés Carl Meyer, Gaspari Menoti, Arbès, Grégory (deux à 60 lames et deux à 50 lames) ; un monolame BM, une débiteuse à grand disque Zambon Ø 2 m ; un taille blocs Laiti Petronilli Ø 1300 mm.
Ce dernier alimente une ligne complète de fabrication de carreaux (largeur maximum de 45,7 cm) notamment composée de matériels Pedrini et Guglielmi avec une abouteuse, une dédoubleuse en épaisseur, un système de retournement de bande, un polissoir, une calibreuse en largeur, une débiteuse multidisques, des postes de chanfreinage et un groupe de séchage avant le conditionnement
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(dalles en pierres des carrières d'Etrochey)
La majorité des pierres de Bourgogne sont des roches calcaires, plus ou moins dures, composées de 70 à 80% de carbonate de calcium.
Ce sont des calcaires sédimentaires ( fonds de mer ou de lacs) d'époque jurassique, de nature :
- lithographiques (grains très fins)
- oolithiques (grains moyens accolés les uns aux autres)
ou à entroques (déchets d'animaux marins, ressoudés par la calcite micro-cristalline)
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Admirez ce bloc taillé en pierre des carrières d'Etrochey qui m'a été offert...
Quelquefois les ouvriers trouvent ce genre de concrétions à l'intérieur d'un bloc,c'est magnifique !1 commentaire
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(Beauvillon doré)
Les pierres offrent donc une grande variété de couleurs (ocre, beige, jaune, blanc cassé, bleu gris…), de nuances (clair, foncé, doré…) et de grains (de fins à grossiers).
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Il existe des pierres tendres (pour revêtement verticaux), des pierres demi-dures (dallage pour trafic normal, mobilier) et des pierres dures (passage très intensif).
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On utilise la pierre pour les dallages,mais aussi pour des cheminées :
en effet la pierre de Bourgogne se taille très bien et permet la réalisation de belles pièces massives, telles que cheminées, mais aussi pour réaliser escaliers, mobilier pour l'intérieur.
Je me souviens avoir admiré chez une amie une splendide table de salon en pierre du Châtillonnais….
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Trois employés des Services Techniques de la Ville de Châtillon sur Seine sont venus cet après-midi s'occuper du tilleul qui était tombé sur ma haie....
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