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L'Association "Images en Châtillonnais" et la Mairie de Nesle et Massoult, ont recueilli des centaines de photos anciennes auprès des familles des deux villages : événements familiaux (mariages,baptêmes..) ou de la vie des deux villages jumelés.
Un énorme travail sur les photos a été fait par un spécialiste, qui collabore souvent à mon blog, Michel Massé, qui a redonné toute leur luminosité et leur netteté à des clichés souvent fanés,restés longtemps au fond d'un tiroir..
Quelle bonne idée de nous montrer ainsi la vie rurale du siècle dernier...
Voici les deux "artisans" de cette exposition,ceux qui patiemment ont recueilli auprès des habitants toutes les photographies...
A gauche Guy Coquille,à droite Louis Thomassin.
Karin,célèbre peintre qui habite Nesle ,et Michel Massé, heureux tous deux de la réussite de cette exposition...A droite de la photo,la dame en rose,c'est Christiane Thomassin , adjointe au Maire , qui apporta une aide très importante à la mise sur pied de l'exposition.
Vous avez encore quelques jours pour courir, à Nesle, la voir..
Elle a lieu dans la salle des fêtes de la Mairie ,en face de l'Eglise..
Même si vous n'êtes pas natifs ou habitants des villages de Nesle et Massoult,ces photos sont un témoignage magnifique de la vie rurale dans notre Châtillonnais.Une expo à voir absolument !
L'exposition est visible jusqu'au 16 aout,de 14 à 18h les jours suivants:
Les mardis, jeudis, dimanches jusqu'au 26 juillet compris; puis les dimanches 2 et 9 août et les 15 et 16 août.
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Près de Coulmier le Sec, se trouve un endroit surprenant que les habitants du village appellent "La Fosse", ou "la glacière".
Je connaissais ce lieu depuis longtemps, puisqu'un de nos champs le longe, et hier j'ai traversé ce grand champ moissonné pour aller en faire quelques photos.
Lorsqu'on arrive près du lieu, on voit une ravissante cabane en pierre couverte de laves...N'est-elle pas jolie ? la voici vue de l'autre côté:
Un petit sentier,couvert d'orties et de ronces mène à la "fosse": c'est une construction ronde en pierre, une sorte de citerne...
Voilà la "Fosse" telle qu'on peut l'admirer:
Si l'on se penche on voit que l'eau recouvre le fond. Il devait finalement s'agir d'un abreuvoir à ovins, me dit madame Coulange, maire de Coulmier le Sec, et non d'une glacière.
Et lorsqu'on se retourne, on peut admirer cette petite construction ronde, charmante dont on ne connaît pas l'usage.
De vraies "glacières", il y en avait dans nos villages Châtillonnais, on m'a signalé celle de Prusly sur Ource, à Crépan, mais aussi celle du Maréchal Marmont, et celle de Châtillon sur Seine route de Langres.
Si vous en connaissez d'autres, faites les moi connaître, merci.
Nous avons vendu à la commune de Coulmier le Sec, une bande de terre qui va être transformée en sentier, on pourra donc plus facilement accéder à la fosse pour aller voir ce lieu un peu énigmatique.
NB : Depuis la rédaction de cet article qui date de 2009, la commune de Coulmier s'est intéressée à la fosse et depuis quelque temps elle est en cours de réfection, je vous la montrerai lors de sa future inauguration...et ensuite vous pourrez aller l'admirer.
Un notule d'Histoire de Dominique Masson, consacré à la "fosse" de Coulmier mais aussi à d'autres fosses semblables dans les environs :
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Depuis plusieurs années des "Marchés Gourmands" sont organisés dans des villages du Châtillonnais,différents à chaque fois.
Ils ont déjà eu lieu à Ampilly le Sec, Buncey et Villiers le Duc par exemple.
Dimanche dernier c'était au tour de Villaines en Duesmois d'accueillir les commerçants sur la place ombragée de la Mairie.
Il faisait beau,c'était ...inespéré ! Il était 9 heures, l'heure d'ouverture du marché, la fermeture étant prévue à 13 heures, les commerçants s'installaient..
J'ai retrouvé le propriétaire du "Fournil Saint Vorles" de Châtillon sur Seine:beaux pains et appétissantes brioches étaient déjà très demandés..
Tous les produits de la ruche étaient proposés par cette apicultrice de Sainte Colombe sur Seine...
Le vin et le Crémant du Châtillonnais..
Laurence Girard de Belan sur Ource présentait ses "Trésors Naturels"...
Les produits de la ferme de la "Corne Vaudrille" de Savoisy...
Oh les superbes charcuteries..
Les fromages de Molesme...
Un marché gourmand fort sympathique qui a dû certainement être très fréquenté,puisqu'à l'ouverture les clients se pressaient déjà autour des étals !
Prochains marchés Gourmands:
Charrey-sur-Seine (2 août)
Duesme (9 août)
Vanvey (16 août)
Bissey-la-Côte (23 août)
Coulmier-le-Sec (30 août)
et Veuxhaulles-sur-Aube (6 septembre).
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Des murets en pierres sèches, comme celui-ci, il en existe beaucoup dans notre région.
Ils font le charme de nos villages..
Hélas bien souvent ils se dégradent ,alors pourquoi ne pas les restaurer ?
Apprendre à restaurer des murets de pierres sèches c'était le but du stage organisé le week-end dernier par "Villages Anciens Villages d'Avenir", à Mont Saint Jean,dans l'Auxois.
C'est Bernard Maingard,ancien tailleur de pierres, actuellement en fin d'Etudes d'Architecture qui en était le "Maître de stage"..
Voici quelques photos que j'ai prises à cette occasion:Lorsque nous sommes arrivés,nous avons pu voir les stagiaires au travail,il y en avait 10 ..
Gantés bien sûr car manipuler des pierres biscornues n'est pas de tout repos !Bernard Maingard,au centre,explique la façon de placer les pierres..
Un mur en pierres sèches est, dit-il, un gigantesque puzzle..Une ficelle a été tendue le long du mur pour qu'il soit bien d'aplomb..
J'ai retrouvé à ce stage des personnes que j'avais rencontrées au stage "joints de façade" et au stage "badigeon"..
Des passionné(e)s , qui veulent conserver les belles traditions de notre région..Les pierres doivent quelquefois être cassées pour pouvoir s'ajuster exactement dans le puzzle..
Le Maître de stage n'a pas oublié son ancien métier de tailleur de pierres !
Pour continuer le mur,il faut arracher les racines qui s'étaient incrustées dans l'ancien et qui l'avaient fait s'ébouler...
Bernard Maingard est juché sur le tas de racines arrachées !
Encore quelques racines à arracher..
et quelques pierres à casser...
Une dernière image des restaurateurs au travail, avant de partir..
A noter que le mur sera recouvert de pierres plates (des laves) mises horizontalement,et non en biais comme sur la première photo.Elle protégeront le mur des infiltrations.
Bravo à toute l'équipe : la restauration de murets en pierres sèches est un travail difficile,très physique,ces amateurs éclairés n'en ont donc que plus de mérite !
Je ne pouvais partir de ce stage sans monter voir le Château des Sires de Mont Saint Jean,qui furent de puissants seigneurs qui tinrent tête parfois aux Ducs de Bourgogne..
Il ne reste de ce château du XII ème et XVème siècles, que le donjon et quatre tours rondes crénelées,il y en avait autrefois sept autres qui furent rasées.L'Eglise Saint Jean Baptiste se trouve à côté du Château ,dans l'enceinte de la forteresse.
Son clocher du XIIème siècle est fait de trois étages,le troisième étant orné de colonnes hélicoïdales (disposition extrêmement rare)
L'Eglise était fermée,mais on nous dit que l'on peut y voir une crypte qui aurait contenu le corps de Sainte Pélagie...Sous un petit porche on peut voir de charmants angelots...
La saison des stages de "Villages Anciens, Villages d'Avenir" est terminée..
J'ai appris beaucoup de choses en les suivant:
Joints de façades avec Simon Laporte de Vaugimois, utilisation des couleursavec Fabienne Chaptinel de Griselles,badigeon avec Noêl Pautre de Fontaines en Duesmois ,et restauration de murets de pierres sèches avec Bernard Maingard.
Merci à tous ces Maîtres de stage qui m'ont accueillie si chaleureusement,et bravo aux stagiaires ...
A l'année prochaine !
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Par Christaldesaintmarc dans -La collection particulière de la Famille Cuzin le 28 Juillet 2009 à 12:52
Voici le texte relatant un entretien qui a eu lieu entre Jean-Philippe Cuzin , René Drappier, ancien typographe du « Châtillonnais et l’Auxois »,et moi-même.
Entretien rédigé par René qui connaît bien (et pour cause!) tous les personnages dont il va être question...
Je pense que de nombreux Châtillonnais seront intéressés par cette saga , qui est l'histoire de leur ancien journal local "Châtillon-Presse".
Jean-Philippe. Cuzin nous raconte les origines de sa famille,depuis ses grands-parents en commençant par sa Grand’Mère Madame Demirgian, fille de Mme Lépine.
Jean-Philippe déclare au sujet d'elle :"Ma grand-mère,c'était quelqu'un !!"
Mademoiselle Germaine Lépine épouse M. Armand Cuzin, concessionnaire en machines agricoles à Alger.Cette concession au bout de quelques années disparaîtra et c’est le retour vers la France à Toulouse.
Mme Germaine Cuzin divorce ensuite d’Armand Cuzin avec qui elle avait eu 2 enfants :
Jacques Cuzin ,et Christiane Cuzin
Mme Armand Cuzin, divorcée, épouse en secondes noces M. Daniel Poiré,directeur de l'Argus et de l'Echo de la Mode, père d’Alain Poiré qui fut producteur, metteur en scène de cinéma et directeur de la Gaumont .
Après la guerre,en vacances aux sports d’hiver, Germaine rencontre M. Louis Demirgian héros de l’aviation en 1914 qui revenait d’Egypte, d’Alexandrie, pour des raisons personnelles plus ou moins régulières.
Elle devient l'épouse de Monsieur Demirgian.
Le couple n’aura pas d’enfants.
Monsieur Demirgian avait perdu un bras dans un accident.Il avait de nombreuses relations influentes dans le monde judiciaire.Tous deux se retrouvent à Saint-Germain-le-Rocheux où ils achètent une propriété appelée « La Fouillouze » ( aujourd’hui ils reposent au cimetière du village).
(Madame Demirgian,à droite sur la photo, à côté de sa belle-fille Madame Cuzin))
En 1950 : M. Demirgian apprend qu’à Châtillon-s-Seine le journal Châtillon-Presse appartenant à M. et Mme Massenet va être à vendre dans les années qui suivent.
Il s’associe alors avec M.Jacques Cuzin, fils de Mme Demirgian, en vue d’acheter ce journal.M Jacques Cuzin travaillait alors pour des laboratoires de Pharmacie et son épouse travaillait à l’ORTF .
1953 arrive la date où René rentre en apprentissage à l’imprimerie conduite par M. Massenet.
(voir les souvenirs d’un typographe Châtillonnais)
1954 la vente est faite et signée en l’étude de Me Gandrille, notaire à Châtillon .
A noter que Maître Gandrille était le beau-père d’André Costa qui deviendra journaliste à l’Auto-Journal.André Costa collaborera d’ailleurs très souvent aux rubriques automobiles de Châtillon-Presse.
1955 M. Demirgian est nommé Gérant de la société SNI et dirigera l’imprimerie de 1955 à 1964.
M. Demirgian sera décoré de La Légion d’Honneur par M. Roger Seytre Directeur de la fabrique de chaînes de Saint-Marc-sur-Seine. (père de M. Gilles Seytre ancien pharmacien à Châtillon et Maire de Saint Marc).
Par la suite il sera nommé Grand Officier de la Légion d’Honneur.
M. Demirgian avait un frère Pilote de ligne et qui écrivait des articles sur Paris-Match.
Les parents de Gisèle,Catherine et Jean-Philippe:
Sa maman:
(Madame Cuzin-Giraudon en pleine action...)
Michèle Giraudon était la fille de M. Giraudon Notaire et de Madame Giraudon-Campana.
Monsieur Giraudon possédait une très importante étude notariale à Agen.
Les Giraudon avaient de nombreuses connaissances dans le monde journalistique et culturel.
Mademoiselle Giraudon fut toujours intéressée par le monde de la Presse et connaissait très bien M. Claude Lemoine Directeur des Grands Journaux de L’Ouest, de l’Illustration et de bien d’autres magazines.
Mademoiselle Giraudon était la petite-fille de Monsieur Honoré Campana , fondateur et ancien directeur de l'Ecole de Pratique de Droit de Bordeaux.Il était officier de la légion d'Honneur et propriétaire de vignobles dans le Bordelais.
Son père:
M. Jacques Cuzin épousa Mademoiselle Michèle Giraudon
Ils auront trois enfants : Gisèle, Catherine et Jean-Philippe.
Monsieur Jacques Cuzin reprit l'affaire de 1964 à 1982 date de son décès
C'est Madame Michèle Cuzin qui lui succéda de 1982 à 2005 , où pour des raisons familiales, l'affaire sera vendue à Monsieur Alain Joyandet (Société Mediatour).Monsieur Joyandet est actuellement secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie.
Monsieur Jacques Cuzin , ainsi que son épouse, furent très impliqués dans la vie Châtillonnaise.
Jacques Cuzin fut , en 1976, à l'origine de l'implantation à Châtillon sur Seine du Lion's Club en compagnie de Messieurs Max Thompson,Roger Seytre,Maudru,Parisot, Trouvé etc....
Après 2005, le Journal restera à Châtillon,mais sera imprimé ailleurs,il reprendra le nom qu’il possédait à ses tout débuts : « le Châtillonnais et l’Auxois ».
Là s’arrêtera notre entretien qui nous a permis de nous remémorer toutes ces personnes et nos souvenirs de jeunesse.
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Ils ont bien changé les Jardins familiaux de "Château-Gaillard" et du "Petit Versailles" !
Je m'y suis rendue un jour de plein soleil pour voir l'avancement des récoltes.
Tout d'abord à "Château-Gaillard":
Quelles récoltes luxuriantes !
et des fleurs,beaucoup de fleurs qui donnent du charme aux parcelles...
Aux Jardins Familiaux du "Petit Versailles" on a l'impression d'être à la campagne, car on voit un troupeau de vaches au loin, paître paisiblement...
Non, nous ne sommes pas à Cavaillon, mais à...Châtillon...
ah les belles salades..
Il est à remarquer que les parcelles sont remarquablement entretenues:pas une mauvaise herbe,bravo aux jardiniers !
une magnifique citrouille (ou potiron ?)...
Et comme à "Château-Gaillard",des fleurs,beaucoup de fleurs..
Les Jardins familiaux du "Petit Versailles" sont un hâvre de fraîcheur et de calme bien appréciable..
A "Château Gaillard" ce qui manque ce sont des arbres,mais cela viendra...
Encore bravo à tous ces jardiniers pour leur travail...
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