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Par Christaldesaintmarc dans -La collection particulière de la Famille Cuzin le 26 Juin 2010 à 06:15
Encore quelques photos anciennes où vous aurez, je le pense, plaisir à retrouver des personnes vivantes, mais aussi d'autres, hélas, disparues..
Commentaire de Luc Lefray :
sur la 1ère photo : arrosage d'un départ en retraite à la Feuillée en 1984 ou 85 avec de G à D : M. André DEVALLOIR, M. Julien MARMORAT, Mme X, Mme GUEGAN Marcelle et Mme LEFRAY Annie, responsable du service.
Commentaire de Mary Bernier:
la 2ème photo représente la visite de Mgr Balland à Bourgogne Fonderie guidée par Mary Bernier un 7 février 198. ?, sur proposition du conseil pastoral de l'époque.
On y voit également le Père Buisson (en partie caché) , Jacques Maudru et Lucien Caron.Commentaire de Mamiemimi:
il me semble que la dernière photo c'est monsieur André Estivalet originaire de Chamesson et ancien facteur de Sainte Colombe , bonjour à vous Dédé
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Une belle fête de la Musique a eu lieu lundi soir à Châtillon sur Seine...
France-Accordéon, La Lyre, les Cent Voix, l'Ecole Municipale de Musique avaient choisi de donner des auditions devant l'Hôtel de Ville...
Comme je ne peux être partout, et que j'ai déjà parlé de ces formations, j'ai choisi cette année d'aller applaudir d'autres groupes Châtillonnais : des groupes de rock et de folklore à la Brasserie d'Intermarché..
Tout d'abord "No Name Rock" qui ne s'était pas produit depuis longtemps dans la ville et que j'ai retrouvé avec plaisir...
sa chanteuse Mary (alias Zora !) :
Christine ( alias Kiki) la bassiste..
David, le bassiste qui va remplacer Kiki prochainement..
Dominique le guitariste..
Pascal, le batteur..
Et Daniel, guitariste et chanteur..
Kiki c'est la femme-orchestre, car elle joue aussi dans le groupe Akrofolk et dans la Lyre.
Après le rock ce fut le folklore d'Akrofolk qui fit danser les spectateurs ! Pascaline joue merveilleusement de la flûte...
Elle danse aussi..
tandis qu'Emmanuel pratique l'accordéon "slave"...
Les autres musiciens,ainsi que Kiki et Pascaline sont des membres de la Lyre,qu'ils allaient d'ailleurs rejoindre après leur prestation, quel punch !
Les danseurs s'en sont donné à coeur joie !
Après Akrofolk nous avons pu applaudir un jeune groupe Châtillonnais : Guest, groupe de Rémi Cottez...
Je n'ai pu voir , écouter et applaudir le groupe rock suivant: Bad Seed,mais Cyril m' a envoyé de superbes photos pour le blog,merci à lui....
Dommage qu'il n'y ait pas le son ,le spectacle devait être sensationnel !
Bad Seed est un groupe de métal composé de quatre Châtillonnais :
Quelle ambiance pendant cette fête de la Musique !
- Romuald CELLA, guitariste solo et chanteur.
- Anthony CELLA, guitariste rythmique.
- Brice ONGARO, batteur.
- Guillaume ONGARO, bassiste.Vivement l'année prochaine...
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Le Lycée Désiré Nisard a organisé un séjour de découverte à Londres du 18 au 23 avril 2010 avec la participation financière du Conseil Régional et de l’Association des Anciens Elèves du Lycée.
Le voyage,encadré par MME CLERGET, MME GODILLOT, M. CHARTIER et MME PELLEGRINO s’adressait essentiellement à des élèves de 1ère (L, ES, et S) et avait pour thème fédérateur la réalisation d’une une de journal, ici le « TIMES », qui redonnerait les impressions des élèves et permettrait d’évaluer l’expression écrite sous la forme d’un article de presse.
Les élèves devaient également compléter un dossier de travail qui leur servirait de trame pour la rédaction de leur une.
Tous et toutes étaient logés en familles d’accueil dans la banlieue est de Londres, à Wallington.
Le programme comportait la visite de l’Imperial War Museum avec pour point fort l’exposition consacrée à la Shoah, qui avait été préparée en amont par la visite du Memorial de la Shoah à Paris en mars 2010 avec la participation du professeur d’histoire des classes : M. CHARTIER.
Les autres points importants du programme étaient :
-la découverte du Globe Theâtre, largement étudié en amont en cours d’anglais(par les professeurs : MME GODILLOT et MME PELLEGRINO) avec la réalisation de diaporamas permettant l’évaluation de l’interaction, et l’étude d’extraits de films consacrés à William Shakespeare (Site TV et scène extraite de « Shakespeare in Love »).
-la découverte d’Oxford permettant de faire un rappel sur le système scolaire britannique aperçu en seconde
Et la rencontre des correspondants de visio-conférence anglais de l’école Stepney Green à Tower Hamlets qui fut un moment très important de notre voyage. A cette occasion nous avons pu échanger de vive voix toutes nos impressions et entamer des discussions concernant un éventuel jumelage d’établissements dans les années à venir.
Les envois ont été mis sur le site du lycée ainsi que sur celui du Sati pendant plusieurs semaines permettant aux familles des élèves de se rendre compte jour après jour du déroulement du voyage et de l’enthousiasme des étudiants.
Ce voyage a pu se concrétiser grâce encore une fois à l’aide précieuse du Conseil Régional , de l’association des Anciens Elèves du Lycée et à la confiance que les familles ont accordée aux professeurs et accompagnants.
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Les cerisiers,cette année sont couverts de cerises..le nôtre en particulier avec ses cerises "Napoléon"..
Et ces cerises ne font pas que le bonheur des humains ,les oiseaux sont au rendez-vous , des merles, des moineaux et même des pies....
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Pour sauver le déversoir de l'ancien moulin Brugère à Aisey sur Seine,l'Association "Fil de Seine " avait organisé samedi 19 Juin un pique-nique "Vigilance" où étaient conviés tous les sympathisants, tous ceux qui ne veulent pas que ce superbe site soit démoli...
Nous y étions, bien évidemment...
Une banderole avait été installée près du site,dans le pré , de l'autre côté de la Seine...
Les participants au pique-nique Vigilance étaient invités à la peindre !
L'homme au chapeau c'est Olivier Mariotte un des membres fondateurs de l'Association "Fil de Seine"..
Et voici au centre de la photo suivante, Marie-Laure Eme ,une autre fondatrice, qui m'avait mise au courant de la destruction prévue de l'ouvrage d'art.. (voir le chapitre : association "Fil de Seine" dans la partie "Patrimoine Châtillonnais")
Le pique-nique rassembla pour le déjeûner une cinquantaine de personnes,mais nombreux furent les visiteurs venus dans la journée apporter leur soutien à l'Association "Fil de Seine", pour la préservation du patrimoine de notre Châtillonnais...A noter que la banderole est fixée au sol, elle sera visible de la route qui conduit d'Aisey à Busseaut, puis à Rochefort..
Ne manquez pas d'aller la voir !
Prochaine action de l'Association "Fil de Seine" :Le 1er août (cette date sera reconfirmée ultérieurement) une marche-relais « Fil de Seine » sera organisée avec, pour objectif, de joindre de commune en commune, le Déversoir d’Aisey à la source de la Seine. Chacun pourra prendre part à cette promenade, en fonction de sa capacité à marcher, pour marquer son engagement à la sauvegarde de la rivière, de ses paysages et de ses monuments. Lien symbolique et humain entre la Seine et ceux qui vivent autour d’elle, cette marche relais sera un événement reproduit tous les ans. Une exposition de photos prises par les participants aura lieu à la mairie d’Aisey sur Seine au cours de l’automne.
Une très jolie vidéo pour finir...
Merci à Sylvie-Jeanne pour cette belle réalisation !
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Une très belle girouette représentant une girafe se dresse sur le toit de la maison de Michel Mars à Aisey sur Seine..
On m'avait dit que c'était une girouette rapportée d'Egypte par Napoléon et offerte à Marmont !!
C'EST FAUX !
Michel Mars qui a restauré magnifiquement sa si belle girouette m'a raconté son histoire..
La voici dans toute sa splendeur:
Pourquoi a-t-on fabriqué pareille girouette ? et bien , voici l'histoire de "la girafe" qui inspira son constructeur...
Cette gravure d'époque représente la première girafe qui ait été amenée vivante en France. Elle fut envoyée en présent au roi Charles X par le Pacha d'Egypte. L'animal,âgé de deux ans et demi et d'une taille de « douze pieds », fut dessiné au «Jardin du Roi » (l'actuel Jardin des Plantes à Paris) en juillet 1827, peu de temps après son arrivée dans la capitale.
Elle fut offerte au roi de France, Charles X, par le vice-roi d'Égypte, Méhémet Ali. Celui-ci l'avait lui-même reçue en cadeau de Mouker Bey, un seigneur du Soudan ; l'idée de l'offrir à la France vient de Bernardino Drovetti, consul de France en Égypte .
Née en 1825 d'après les calculs de l'époque , elle débarqua à Marseille le 14 novembre 1826
On prépara le voyage et ses étapes, avec un soin minutieux. La caravane comprendrait la girafe, les vaches, une des antilopes l'autre était morte à Marseille , deux mouflons, le valet trayeur, les Soudanais,un interprète, une voiture transportant fourrage, graines, impedimenta variés, le tout commandé par le savant, chef d'expédition. Et pour que la girafe ne souffrît pas des pluies de printemps, on lui fit faire sur mesures, en « toile cirée doublée », un imperméable à capuchon, en deux parties frappé des armes du roi de France et du pacha d'Egypte. Villeneuve-Bargemon avait prévu une escorte de gendarmerie montée, et il ne manqua pas d'écrire au maire des communes de sa circonscription traversées par le cortège pour leur donner toutes instructions, et à ses collègues des autres départements pour leur prodiguer des conseils
Elle fut donc ainsi conduite à Paris à pied à partir du printemps 1827. Au cours de ce voyage elle était accompagnée par Geoffroy Saint-Hilaire, directeur du Jardin des plantes.
La girafe arriva le 30 juin à Paris .
Le roi Charles X ,qui passait l'été au château de Saint-Cloud, voulut, dès le lendemain, voir « sa » girafe.
La bête fut installée dans la grande serre du Jardin des Plantes puis, en octobre 1827, prit possession de « l'appartement » qu'on lui avait installé dans la rotonde : une pièce pour elle, capitonnée de paillassons, chauffée par un poêle... et par les vaches et autres animaux qui maintenaient, l'hiver, les quinze degrés nécessaires à la santé de l'Africaine.
Elle fut pendant trois ans une des principales attractions de la capitale (au cours de l'été 1827 elle reçut 600 000 visiteurs).
Et cette arrivée engendra un nombre incalculable d'objets « à la girafe », que les colporteurs répandirent dans toutes les provinces de France.
Céramiques d'abord : les Islettes, Waly, Nevers, Le Havre, Montereau produisirent des plats, des assiettes, des plats à barbe où l'animal, plus ou moins schématisé, présentait son profil caractéristique. Mais l'on vit également la girafe surdes toiles imprimées, des images populaires, des fers à repasser, des bassinoires, desencriers, des éventails, des tabatières, des almanachs et des girouettes !
Voilà pourquoi on en voit une à Aisey sur Seine et une autre à Saint Parres les Vaudes..
Les femmes se coiffèrent « à la girafe » et le claviharpe, instrument de musique inventé en 1819, fut rebaptisé « piano-girafe !!
Vers 1835, on envisagea de la marier, mais le mâle qu'on lui destinait ne quitta jamais l'Italie. Elle vieillit paisiblement, survivant à Charles X et à Geoffroy Saint-Hilaire, et mourut au début de 1845, dans sa vingt-et-unième année. On la naturalisa, et sa silhouette immobile orna longtemps les galeries de zoologie du Muséum,jusqu'au jour, entre les deux dernières guerres, où le conservateur du muséum de la Rochelle réussit à se la faire attribuer.
Ainsi, née près des sources du Nil, la girafe avait traversé une partie de l'Afrique, la Méditerranée et la France, pour venir, dix huit ans, distraire les Parisiens, avant de repartir vers les bords de l'Océan, où elle goûte une sorte d'éternité.
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