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Pour remercier les généreux donateurs des Restos du Coeur de Châtillon sur Seine, André Totel, le Responsable, les a réunis en compagnie des bénévoles pour un "pot" amical ( les frais de ce "pot" sont pris en charge par les bénévoles eux-mêmes, ceci dit pour qu'il n'y ait aucune ambiguïté, d'ailleurs les Restos du Coeur ne reçoivent pas d'argent).
Les donateurs des Restos du Coeur Châtillonnais, ce sont le Rotary-Club, le Lions Club, le Zonta Club, la Source Vive, la Croix Rouge et le Secours Catholique.
André Totel a fait le bilan de la saison d'hiver qui se termine..
Pour cette campagne d'hiver 53 776 repas ont été distribués.
334 bébés de moins de 12 mois et 113 entre 12 et 18 mois ont été pourvus en aliments et en produits d'hygiène.
73 colis de dépannage ont été fournis.
En moyenne c'est environ 200 familles qui sont aidées par semaine, ce qui fait environ 600 personnes.
Les bénévoles s'activèrent pour offrir crémant et jus de pommes aux invités..
André Totel, le Responsable actuel des Restos de Châtillon sur Seine, et Abert Obry qui l'a précédé, avant d'avoir une autre fonction aux Restos du Coeur, à l'échelon départemental, se sont retrouvés avec joie.
J'ajoute, moi aussi, des remerciements aux généreux donateurs des Restos du Coeur de Châtillon sur Seine, mais je voudrais également féliciter le dévouement sans faille des bénévoles: servir 200 familles en une matinée, demande une implication exceptionnelle, un travail remarquable qu'il est bon de rappeler.
Bravo à tous...
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Par Christaldesaintmarc dans -Les photos et les vidéos de Christian Labeaune le 29 Avril 2012 à 06:30
Les beaux jours reviennent, le lézard gris bronze au soleil..
Et les écureuils sont de retour...
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L'Association Culturelle Châtillonnaise, a proposé dernièrement, à ses adhérents, un voyage culturel et...gustatif (dégustation de champagnes), dans le département de la Marne.
Durant cette très agréable excursion, deux magnifiques églises de Reims nous ont été présentées : la basilique Saint-Remi (bien Remi et non Rémi !) et la cathédrale Notre-Dame.
Nous n'avons malheureusement pas vu la basilique Saint-Remi de face, c'est bien dommage, elle ne nous a été présentée que par le côté. Cette photo est une photo tirée de Wikipédia, offerte par Vassil.
La basilique Saint-Remi était au début une église romane. Elle fut remaniée plus tard, on lui adjoignit alors des parties gothiques qui nécessitèrent d'énormes contreforts.
La décoration extérieure est sans intérêt, les quelques statues, qui ornent le portail, sont très abîmées .
Par contre l'intérieur de la basilique est très beau.
Le choeur est agrémenté d'une clôture, formée d'arcades en pierre sculptée, portées par des colonnes de marbre rouge et noir.
La nef a conservé ses fenêtres romanes qui dispensent peu de lumière. Mais un très bel éclairage indirect la magnifie.
Le lustre actuel est une vague réplique de l'original du XIIème siècle qui était paraît-il splendide : c'était un candélabre gigantesque de six mètres de haut, à sept branches, qui voulait représenter l'histoire du salut dans l'Ancien Testament : L'église du Christ succède alors au Temple de Jérusalem,elle est en marche vers la Jérusalem céleste.
Chaque pilier de la basilique possède un décor différent.
La Basilique Saint-Remi fut dévastée et pillée à la Révolution, elle a donc recueilli plus tard des éléments de mobilier provenant d'églises disparues comme ce Christ "vêtu" , entouré de la Vierge et de Saint Jean (XIII ou XIVème siècle) (collégiale Sainte Balsamie)
Christ de Pitié (XVIème siècle)
Ecce Homo
On a placé sur le mur d'un collatéral, les vestiges d'un dallage de l'abbatiale Saint-Nicaise.Ces dalles (datées vers 1300) représentent divers épisodes de l'Ancien Testament.
Le maître-autel est en marbre rouge, il provient de la chapelle des Minimes.
Remi était issu d'une famille gallo-romaine, il devint évêque de Reims. C'est lui qui baptisa Clovis, le roi des Francs.
A sa mort, vers 533, à 96 ans, son corps fut déposé, en dehors des remparts, dans une chapelle dédiée à Saint Christophe, sensiblement à l'emplacement du tombeau actuel. Son renom de sainteté et des miracles répétés attirèrent très vite de nombreux pèlerins.
On agrandit alors la chapelle primitive aux dimensions d'une église où le corps est transféré solennellement un jour de 1er octobre qui devint la Saint Remi.
Vers 750-760, l'archevêque Tilpin (le Turpin de la Chanson de Roland) s'adjoignit des moines bénédictins venus de Saint Denis pour accueillir et guider les pèlerins. C'est le début de plus d'un millénaire de vie monastique.Le "joyau" de la basilique Saint-Remi, c'est le tombeau du Saint.
L'original fut détruit par les révolutionnaires, mais refait en 1847, en reprenant son architecture Renaissance et en remployant les sculptures de 1533-1537, rescapées du massacre.
Seul le haut du monument ne fut pas refait à l'identique.
A l'extrémité du tombeau de saint Remi, c'est le baptême de Clovis qui est représenté.
La Sainte Ampoule était une fiole contenant une huile sacrée qui aurait servi lors du baptême de Clovis. Son nom viendrait du latin ampulla (petit flacon, fiole) ou du saxon ampel (coupe, fiole).
Une portion de ce baume était mélangée à du Saint Chrême pour servir à l'onction des rois de France lors de la cérémonie du sacre. Elle était conservée à l'abbaye Saint-Remi de Reims.
Selon Hincmar, archevêque de Reims (vers 802-882), un ange, sous la forme d'une colombe, aurait apporté cette fiole à Remi de Reims, futur saint Remi, pour oindre le front de Clovis lors de son baptême.
C'est pourquoi la colombe est représentée au dessus du baptême de Clovis.
Tout autour du monument on peut voir les douze pairs de France.
Les ducs de Bourgogne,de Normandie, d'Aquitaine, de Toulouse, de Flandre et de Champagne
L'archevêque-duc de Reims,l'évêque-duc de Laon, l'évêque-duc de Langres,l'évêque-comte de Beauvais, l'évêque-comte de Chalons, l'évêque-comte de Noyon.
A l'entrée du tombeau, une fenêtre éclairée laisse apercevoir la châsse où se trouve ce qui reste des reliques du Saint.
La Sainte Ampoule miraculeuse qui servait aux onctions des sacres était autrefois conservée dans le tombeau. Elle n'en sortait, sous bonne escorte, que le jour de la cérémonie, pour être portée en procession à la cathédrale.
Quelques vitraux du choeur...
La rosace nord a été réalisée par Jacques Simon en 1958, au centre on lit "St Remigius"
Dans une chapelle axiale , des vitraux très modernes de Charles Marcq suggèrent une perspective (1976).
Mise au tombeau du XVIème siècle.
Derrière, dans la fenêtre on a rassemblé des fragments de vitraux du choeur (XIIème siècle) détruits en 1914-1918.
Le rétable des trois baptêmes (1610) glorifie les deux monarques , Constantin et Clovis, dont la conversion changea le cours de l'histoire.
A gauche le baptême de l'empereur Constantin :
Au centre le baptême du Christ :
A droite le baptême de Clovis:
Une descente de croix
Une statue moderne, située à droite du choeur représente saint Remi tenant la Sainte Ampoule :
Au dehors, deux autres statues nous présentent le baptême de Clovis par saint Remi.
"Courbe la tête, fier Sicambre, brûle ce que tu as adoré, adore ce que tu as brûlé"
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Ces curiosités, je les ai découvertes lors de la visite de la ville de Châtillon sur Seine faite par Michel Diey..
Je ne les connaissais pas, et vous, sauriez-vous dire où elles se trouvent ?
(des sarcophoges scellés dans un mur)
(reste de l'indication d'un jeu de paume)
(à l'angle d'une maison)
(restes des anciens remparts)
(une très belle porte, perdue au milieu de ruines, que c'est dommage !)
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Vous aviez été très nombreux à participer à la "Soirée féérique", au centre ville de Châtillon sur Seine, au mois de décembre 2011..
Tous les spectateurs avaient été enthousiasmés par les animations proposées par la dynamique équipe des commerçants de la Ville.
Eh bien, vous le serez tout autant par la nouvelle animation qui aura lieu le 2 juin 2012 !
En effet, l'association des Vitrines du Pays Châtillonnais organise le 2 juin 2012 à 18 heures une "marche pleine d'espoir" à la découverte de Châtillon. Cette marche a pour but de reverser la totalité de l'argent des inscriptions à l'association de la maison de Parents en Bourgogne. La Maison de Parents n'accueille pas seulement les parents qui ont des enfants hospitalisés, mais toute personne ayant de la famille ou un proche hospitalisé.
Voici le site de la maison de parents de Dijon :
Un parcours au départ des Prés de l'Abbaye et sillonnant le coeur de notre ville fera découvrir aux marcheurs le patrimoine historique et associatif de Châtillon. Ils trouveront, tout au long de ce parcours, de très nombreuses animations surprenantes et pour clôturer le tout, la possibilité de se restaurer sur place dans une ambiance conviviale. Vous aurez la possibilité de choisir une marche de 4 ou de 8 km, les animations se trouvant sur des lieux communs aux deux parcours.
Pour repérer l'itinéraire idéal, celui qui fera découvrir aux marcheurs, tous les beaux aspects de notre jolie ville , des commerçants des Vitrines Châtillonnaises et des membres des Amis du Châtillonnais ont parcouru la ville, je les ai suivis...
Michel Diey, avec sa connaissance parfaite de la ville, nous présente tout d'abord ce qui reste de l'ancien moulin du Maréchal Marmont, appelé ensuite Moulin Maître...
Puis il nous entraîne dans la promenade de la Douix, qui en réalité longe la Seine...
Nous nous dirigeons ensuite vers la résurgence de la Douix...puis nous grimperons le petit sentier qui nous conduit à l'esplanade Saint Vorles..
Michel Diey agrémente ses explications sur la ville avec des anecdotes pleines d'humour !
Nous passons devant la nouvelle piscine...
Puis nous emprunterons le "chemin des Morts" appelé ainsi parce qu'un cimetière existait autrefois à cet endroit.
Un autre cimetière que nous allons traverser c'est celui de Saint Vorles...
où se trouve la tombe du Maréchal Marmont...
Et celle de Louis Cailletet qui inventa à Châtillon sur Seine la détente des gaz...
Sous le vieux château on peut voir une porte (fermée) qui conduit aux souterrains...Dominique Masson , Président des Amis du Châtillonnais donne des renseignements précieux sur les origines du château des Ducs de Bourgogne.
Admirons au passage la vue superbe de la ville que l'on voit depuis la vieille tour, René Drappier prend quelques photos...
L'itinéraire des marcheurs du 2 juin 2012 passera par l'église Saint Vorles, bien évidemment...
Michel nous fait connaître un petit chemin communal qui serpente entre des jardins...
Nous parcourons le vieux Châtillon , avec ses maisons à colombages...
Nous passons par le pont du Perthuis au loup...
Michel nous explique que le lit de la Seine avait été réduit lors de la reconstruction de la ville, après son bombardement..
La maison Philandrier sera bientôt le siège de l'Office du Tourisme...
Dans toute la ville, des photos nous montrent les quartiers avant leur destruction par l'aviation nazie...
Nous montons la rue qui nous mène à l'ancien auditoire royal, devenu la Bibliothèque Municipale..
Michel Diey est intarissable, c'est la vrai mémoire du Châtillonnais...
Devant le monument Joffre, Michel nous montre que le Général Gamelin est représenté derrière le Maréchal Joffre...
Au fond , ce qui reste de l'Arquebuse...
Nous finissons la marche par le pont du "tacot"..Signalons que le "tacot" sera évoqué dans une exposition de Jenry Camus, en août à Essarois.
Bien d'autres petites curiosités seront à voir au cours de cette "marche de l'espoir": vieux remparts, sarcophages scellés dans des murs, porte Renaissance cachée au fond d'un passage, une pure merveille que je ne connaissais pas (à voir dans l'article suivant)
La "Marche pleine d'espoir" sera l'occasion de découvrir notre ville sous tous ses aspects connus et moins connus , n'hésitez donc pas, inscrivez vous !
Les inscriptions se feront sur le site des Vitrines :
http://www.vitrinespayschatillonnais.com/
et chez les commerçants :
- Carovins, 13 rue de Cramont à Châtillon sur Seine
- Cent Dessus Dessous, place de la Ville du Puy à Châtillon sur Sine
- Hair Tendance, place de la Ville du Puy à Châtillon sur Seine
- Zora Coiffure, place de la Résistance à Châtillon sur Seine
Je me suis personnellement inscrite chez Zora Coiffure.
De petites participations minimum (dons) sont demandées , les sommes récoltées seront envoyées intégralement à la Maison de Parents de Dijon.
Ces participations seront de 2 €/enfant et de 3 €/adulte..mais on peut donner plus...
Inscrivez vous nombreux
Vous ferez une bonne action en aidant la Maison de Parents, vous découvrirez tous les secrets de Châtillon sur Seine, vous assisterez à des animations étonnantes tout au long du parcours, et vous ferez du sport bénéfique à votre santé !
Que du bonheur en perspective !
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A la demande des Amis du Musée Châtillonnais-Trésor de Vix, Régis Labeaune, chercheur à l'INRAP de Dijon, (et enfant de Châtillon sur Seine !), nous a présenté le 20 avril 2012, une très intéressante conférence sur les dernières découvertes archéologiques faites en Côte d'Or, concernant les habitats de la période du premier âge du fer, c'est à dire entre 500 et 450 ans avant Jésus-Christ.
Que signifie ce sigle INRAP ? L'INRAP c'est l'Institut National de Recherches Archéologiques Préventives . C'est un établissement public à caractère administratif de recherche français, créé par la loi du 17 janvier 2001 relative à l'archéologie préventive.
L'INRAP a pour mission d'intervenir et d'agir là où l'on détruit pour construire autre chose.
Avant que des travaux ne commencent (constructions, routes, arrachages de vignes etc...) l'INRAP établit un diagnostic pour voir si le terrain renferme des traces d'occupation humaine.
Régis Labeaune nous a présenté les fouilles qui ont lieu lieu sur le territoire de Plombières-les-Dijon, dans un lieu appelé "la Peute Combe". La Peute Combe devait en effet être le lieu du futur passage des voies de la LINO.
Sur une surface de 8000m2, les chercheurs en archéologie, géomorphologie, topographie, inventaire des fiches de terrain,carpologie, ont mis à jour un site intéressant, très bien conservé. En effet l'érosion a fait glisser la terre des pentes de la combe, protégeant les vestiges des labours et autres constructions.
Voici une vue aérienne de la Peute Combe:
Des fouilles ont permis de mettre à jour, tout au long de la combe, les fondations de bâtiments datant de l'âge du fer.
Des trous dans le sol indiquent où se trouvaient les bases des poteaux de bois qui formaient l'ossature des maisons.
En observant la place des trous, on a pu imaginer à quoi ressemblaient les charpentes des maisons...
Les murs devaient être en torchis avec armature de branchages.
Des exemples de constructions sur poteaux :
Voici donc comment devait se présenter le village de la Peute Combe. Chaque maison possédait un grenier, un silo et une fosse dépotoir.
Dans ce village on a retrouvé les traces d'une forge où l'on travaillait le fer et le bronze.
Les objets fabriqués en fer martelé, étaient surtout des fibules, sortes d'agrafes pour attacher les vêtements.
Les fibules n'avaient pas toutes la même couleur, cela dépendait du taux de chacun des éléments de métal qui la composaient.
On fabriquait aussi des parures, de l'outillage, des objets de toilette, des objets servant au transport...
On martelait aussi des clous qui ressemblent fort à ceux utilisés pour réaliser le char de la princesse de Vix...
Les clous de la forge de la Peute Combe ont-ils servi à Vix ? Pourquoi ne pas l'imaginer !
On a retrouvé sur le site de la Peute Combe de très nombreux tessons de céramiques que l'on a pu reconstituer. Elles servaient pour le stockage, la cuisson et le service de la ble.
Le textile a hélas disparu, mais on a mis au jour des objets qui indiquent que l'on tissait, comme des fusaïoles, sortes de petits poids en terre cuite .
Des greniers et des silos, conservaient des légumineuses et des céréales.
Les hommes de l'âge du fer consommaient des viandes variées, principalement des viandes de leurs élevages, mais aussi d'animaux sauvages qu'ils pouvaient capturer.
Les conditions climatiques vers 500 avant JC furent très difficiles, sur ce graphique on voit qu'il n'y eut que des rempératures inférieures à la normale, ce qui explique que les Celtes qui vivaient dans la Peute Combe migrèrent ailleurs.
Sur les cartes suivantes on voit que les sites de peuplement (points rouges) ont fortement diminué après -400 ans avant JC.
Les maisons de l'âge du fer n'étaient pas faites pour durer plus de trente ans, nous révèle Régis Labeaune. On observe donc une sorte de "stratification", c'est à dire des traces de constructions successives sur les bases des anciennes.
Beaucoup plus tard, au début du 1er siècle avant notre ère, un bâtiment agricole exista dans la Peute Combe, mais il ne subsista pas longtemps.
Depuis , plus rien ne fut bâti à cet endroit.. je suppose que le site ne devait guère être hospitalier, quand on sait ce que veut dire "peute" en patois bourguignon !! (cela veut dire vilaine pour ceux qui ne le sauraient pas !!)
Régis Labeaune avait exposé au Musée du Pays Châtillonnais- Trésor de Vix, quelques objets découverts à la Peute Combe, j'ai retrouvé la photo de la vitrine qui nous les montrait , la voici :
Des photos et des informations complémentaires sur les fouilles dans la Peute Combe, sur le site de l'INRAP :
http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Sites-archeologiques/p-8589-La-Peute-Combe.htm
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