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Pour remercier les généreux donateurs des Restos du Coeur de Châtillon sur Seine, André Totel, le Responsable, les a réunis en compagnie des bénévoles pour un "pot" amical ( les frais de ce "pot" sont pris en charge par les bénévoles eux-mêmes, ceci dit pour qu'il n'y ait aucune ambiguïté, d'ailleurs les Restos du Coeur ne reçoivent pas d'argent).
Les donateurs des Restos du Coeur Châtillonnais, ce sont le Rotary-Club, le Lions Club, le Zonta Club, la Source Vive, la Croix Rouge et le Secours Catholique.
André Totel a fait le bilan de la saison d'hiver qui se termine..
Pour cette campagne d'hiver 53 776 repas ont été distribués.
334 bébés de moins de 12 mois et 113 entre 12 et 18 mois ont été pourvus en aliments et en produits d'hygiène.
73 colis de dépannage ont été fournis.
En moyenne c'est environ 200 familles qui sont aidées par semaine, ce qui fait environ 600 personnes.
Les bénévoles s'activèrent pour offrir crémant et jus de pommes aux invités..
André Totel, le Responsable actuel des Restos de Châtillon sur Seine, et Abert Obry qui l'a précédé, avant d'avoir une autre fonction aux Restos du Coeur, à l'échelon départemental, se sont retrouvés avec joie.
J'ajoute, moi aussi, des remerciements aux généreux donateurs des Restos du Coeur de Châtillon sur Seine, mais je voudrais également féliciter le dévouement sans faille des bénévoles: servir 200 familles en une matinée, demande une implication exceptionnelle, un travail remarquable qu'il est bon de rappeler.
Bravo à tous...
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Par Christaldesaintmarc dans -Les photos et les vidéos de Christian Labeaune le 29 Avril 2012 à 06:30
Les beaux jours reviennent, le lézard gris bronze au soleil..
Et les écureuils sont de retour...
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L'Association Culturelle Châtillonnaise, a proposé dernièrement, à ses adhérents, un voyage culturel et...gustatif (dégustation de champagnes), dans le département de la Marne.
Durant cette très agréable excursion, deux magnifiques églises de Reims nous ont été présentées : la basilique Saint-Remi (bien Remi et non Rémi !) et la cathédrale Notre-Dame.
Nous n'avons malheureusement pas vu la basilique Saint-Remi de face, c'est bien dommage, elle ne nous a été présentée que par le côté. Cette photo est une photo tirée de Wikipédia, offerte par Vassil.
La basilique Saint-Remi était au début une église romane. Elle fut remaniée plus tard, on lui adjoignit alors des parties gothiques qui nécessitèrent d'énormes contreforts.
La décoration extérieure est sans intérêt, les quelques statues, qui ornent le portail, sont très abîmées .
Par contre l'intérieur de la basilique est très beau.
Le choeur est agrémenté d'une clôture, formée d'arcades en pierre sculptée, portées par des colonnes de marbre rouge et noir.
La nef a conservé ses fenêtres romanes qui dispensent peu de lumière. Mais un très bel éclairage indirect la magnifie.
Le lustre actuel est une vague réplique de l'original du XIIème siècle qui était paraît-il splendide : c'était un candélabre gigantesque de six mètres de haut, à sept branches, qui voulait représenter l'histoire du salut dans l'Ancien Testament : L'église du Christ succède alors au Temple de Jérusalem,elle est en marche vers la Jérusalem céleste.
Chaque pilier de la basilique possède un décor différent.
La Basilique Saint-Remi fut dévastée et pillée à la Révolution, elle a donc recueilli plus tard des éléments de mobilier provenant d'églises disparues comme ce Christ "vêtu" , entouré de la Vierge et de Saint Jean (XIII ou XIVème siècle) (collégiale Sainte Balsamie)
Christ de Pitié (XVIème siècle)
Ecce Homo
On a placé sur le mur d'un collatéral, les vestiges d'un dallage de l'abbatiale Saint-Nicaise.Ces dalles (datées vers 1300) représentent divers épisodes de l'Ancien Testament.
Le maître-autel est en marbre rouge, il provient de la chapelle des Minimes.
Remi était issu d'une famille gallo-romaine, il devint évêque de Reims. C'est lui qui baptisa Clovis, le roi des Francs.
A sa mort, vers 533, à 96 ans, son corps fut déposé, en dehors des remparts, dans une chapelle dédiée à Saint Christophe, sensiblement à l'emplacement du tombeau actuel. Son renom de sainteté et des miracles répétés attirèrent très vite de nombreux pèlerins.
On agrandit alors la chapelle primitive aux dimensions d'une église où le corps est transféré solennellement un jour de 1er octobre qui devint la Saint Remi.
Vers 750-760, l'archevêque Tilpin (le Turpin de la Chanson de Roland) s'adjoignit des moines bénédictins venus de Saint Denis pour accueillir et guider les pèlerins. C'est le début de plus d'un millénaire de vie monastique.Le "joyau" de la basilique Saint-Remi, c'est le tombeau du Saint.
L'original fut détruit par les révolutionnaires, mais refait en 1847, en reprenant son architecture Renaissance et en remployant les sculptures de 1533-1537, rescapées du massacre.
Seul le haut du monument ne fut pas refait à l'identique.
A l'extrémité du tombeau de saint Remi, c'est le baptême de Clovis qui est représenté.
La Sainte Ampoule était une fiole contenant une huile sacrée qui aurait servi lors du baptême de Clovis. Son nom viendrait du latin ampulla (petit flacon, fiole) ou du saxon ampel (coupe, fiole).
Une portion de ce baume était mélangée à du Saint Chrême pour servir à l'onction des rois de France lors de la cérémonie du sacre. Elle était conservée à l'abbaye Saint-Remi de Reims.
Selon Hincmar, archevêque de Reims (vers 802-882), un ange, sous la forme d'une colombe, aurait apporté cette fiole à Remi de Reims, futur saint Remi, pour oindre le front de Clovis lors de son baptême.
C'est pourquoi la colombe est représentée au dessus du baptême de Clovis.
Tout autour du monument on peut voir les douze pairs de France.
Les ducs de Bourgogne,de Normandie, d'Aquitaine, de Toulouse, de Flandre et de Champagne
L'archevêque-duc de Reims,l'évêque-duc de Laon, l'évêque-duc de Langres,l'évêque-comte de Beauvais, l'évêque-comte de Chalons, l'évêque-comte de Noyon.
A l'entrée du tombeau, une fenêtre éclairée laisse apercevoir la châsse où se trouve ce qui reste des reliques du Saint.
La Sainte Ampoule miraculeuse qui servait aux onctions des sacres était autrefois conservée dans le tombeau. Elle n'en sortait, sous bonne escorte, que le jour de la cérémonie, pour être portée en procession à la cathédrale.
Quelques vitraux du choeur...
La rosace nord a été réalisée par Jacques Simon en 1958, au centre on lit "St Remigius"
Dans une chapelle axiale , des vitraux très modernes de Charles Marcq suggèrent une perspective (1976).
Mise au tombeau du XVIème siècle.
Derrière, dans la fenêtre on a rassemblé des fragments de vitraux du choeur (XIIème siècle) détruits en 1914-1918.
Le rétable des trois baptêmes (1610) glorifie les deux monarques , Constantin et Clovis, dont la conversion changea le cours de l'histoire.
A gauche le baptême de l'empereur Constantin :
Au centre le baptême du Christ :
A droite le baptême de Clovis:
Une descente de croix
Une statue moderne, située à droite du choeur représente saint Remi tenant la Sainte Ampoule :
Au dehors, deux autres statues nous présentent le baptême de Clovis par saint Remi.
"Courbe la tête, fier Sicambre, brûle ce que tu as adoré, adore ce que tu as brûlé"
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Ces curiosités, je les ai découvertes lors de la visite de la ville de Châtillon sur Seine faite par Michel Diey..
Je ne les connaissais pas, et vous, sauriez-vous dire où elles se trouvent ?
(des sarcophoges scellés dans un mur)
(reste de l'indication d'un jeu de paume)
(à l'angle d'une maison)
(restes des anciens remparts)
(une très belle porte, perdue au milieu de ruines, que c'est dommage !)
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Vous aviez été très nombreux à participer à la "Soirée féérique", au centre ville de Châtillon sur Seine, au mois de décembre 2011..
Tous les spectateurs avaient été enthousiasmés par les animations proposées par la dynamique équipe des commerçants de la Ville.
Eh bien, vous le serez tout autant par la nouvelle animation qui aura lieu le 2 juin 2012 !
En effet, l'association des Vitrines du Pays Châtillonnais organise le 2 juin 2012 à 18 heures une "marche pleine d'espoir" à la découverte de Châtillon. Cette marche a pour but de reverser la totalité de l'argent des inscriptions à l'association de la maison de Parents en Bourgogne. La Maison de Parents n'accueille pas seulement les parents qui ont des enfants hospitalisés, mais toute personne ayant de la famille ou un proche hospitalisé.
Voici le site de la maison de parents de Dijon :
Un parcours au départ des Prés de l'Abbaye et sillonnant le coeur de notre ville fera découvrir aux marcheurs le patrimoine historique et associatif de Châtillon. Ils trouveront, tout au long de ce parcours, de très nombreuses animations surprenantes et pour clôturer le tout, la possibilité de se restaurer sur place dans une ambiance conviviale. Vous aurez la possibilité de choisir une marche de 4 ou de 8 km, les animations se trouvant sur des lieux communs aux deux parcours.
Pour repérer l'itinéraire idéal, celui qui fera découvrir aux marcheurs, tous les beaux aspects de notre jolie ville , des commerçants des Vitrines Châtillonnaises et des membres des Amis du Châtillonnais ont parcouru la ville, je les ai suivis...
Michel Diey, avec sa connaissance parfaite de la ville, nous présente tout d'abord ce qui reste de l'ancien moulin du Maréchal Marmont, appelé ensuite Moulin Maître...
Puis il nous entraîne dans la promenade de la Douix, qui en réalité longe la Seine...
Nous nous dirigeons ensuite vers la résurgence de la Douix...puis nous grimperons le petit sentier qui nous conduit à l'esplanade Saint Vorles..
Michel Diey agrémente ses explications sur la ville avec des anecdotes pleines d'humour !
Nous passons devant la nouvelle piscine...
Puis nous emprunterons le "chemin des Morts" appelé ainsi parce qu'un cimetière existait autrefois à cet endroit.
Un autre cimetière que nous allons traverser c'est celui de Saint Vorles...
où se trouve la tombe du Maréchal Marmont...
Et celle de Louis Cailletet qui inventa à Châtillon sur Seine la détente des gaz...
Sous le vieux château on peut voir une porte (fermée) qui conduit aux souterrains...Dominique Masson , Président des Amis du Châtillonnais donne des renseignements précieux sur les origines du château des Ducs de Bourgogne.
Admirons au passage la vue superbe de la ville que l'on voit depuis la vieille tour, René Drappier prend quelques photos...
L'itinéraire des marcheurs du 2 juin 2012 passera par l'église Saint Vorles, bien évidemment...
Michel nous fait connaître un petit chemin communal qui serpente entre des jardins...
Nous parcourons le vieux Châtillon , avec ses maisons à colombages...
Nous passons par le pont du Perthuis au loup...
Michel nous explique que le lit de la Seine avait été réduit lors de la reconstruction de la ville, après son bombardement..
La maison Philandrier sera bientôt le siège de l'Office du Tourisme...
Dans toute la ville, des photos nous montrent les quartiers avant leur destruction par l'aviation nazie...
Nous montons la rue qui nous mène à l'ancien auditoire royal, devenu la Bibliothèque Municipale..
Michel Diey est intarissable, c'est la vrai mémoire du Châtillonnais...
Devant le monument Joffre, Michel nous montre que le Général Gamelin est représenté derrière le Maréchal Joffre...
Au fond , ce qui reste de l'Arquebuse...
Nous finissons la marche par le pont du "tacot"..Signalons que le "tacot" sera évoqué dans une exposition de Jenry Camus, en août à Essarois.
Bien d'autres petites curiosités seront à voir au cours de cette "marche de l'espoir": vieux remparts, sarcophages scellés dans des murs, porte Renaissance cachée au fond d'un passage, une pure merveille que je ne connaissais pas (à voir dans l'article suivant)
La "Marche pleine d'espoir" sera l'occasion de découvrir notre ville sous tous ses aspects connus et moins connus , n'hésitez donc pas, inscrivez vous !
Les inscriptions se feront sur le site des Vitrines :
http://www.vitrinespayschatillonnais.com/
et chez les commerçants :
- Carovins, 13 rue de Cramont à Châtillon sur Seine
- Cent Dessus Dessous, place de la Ville du Puy à Châtillon sur Sine
- Hair Tendance, place de la Ville du Puy à Châtillon sur Seine
- Zora Coiffure, place de la Résistance à Châtillon sur Seine
Je me suis personnellement inscrite chez Zora Coiffure.
De petites participations minimum (dons) sont demandées , les sommes récoltées seront envoyées intégralement à la Maison de Parents de Dijon.
Ces participations seront de 2 €/enfant et de 3 €/adulte..mais on peut donner plus...
Inscrivez vous nombreux
Vous ferez une bonne action en aidant la Maison de Parents, vous découvrirez tous les secrets de Châtillon sur Seine, vous assisterez à des animations étonnantes tout au long du parcours, et vous ferez du sport bénéfique à votre santé !
Que du bonheur en perspective !
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A la demande des Amis du Musée Châtillonnais-Trésor de Vix, Régis Labeaune, chercheur à l'INRAP de Dijon, (et enfant de Châtillon sur Seine !), nous a présenté le 20 avril 2012, une très intéressante conférence sur les dernières découvertes archéologiques faites en Côte d'Or, concernant les habitats de la période du premier âge du fer, c'est à dire entre 500 et 450 ans avant Jésus-Christ.
Que signifie ce sigle INRAP ? L'INRAP c'est l'Institut National de Recherches Archéologiques Préventives . C'est un établissement public à caractère administratif de recherche français, créé par la loi du 17 janvier 2001 relative à l'archéologie préventive.
L'INRAP a pour mission d'intervenir et d'agir là où l'on détruit pour construire autre chose.
Avant que des travaux ne commencent (constructions, routes, arrachages de vignes etc...) l'INRAP établit un diagnostic pour voir si le terrain renferme des traces d'occupation humaine.
Régis Labeaune nous a présenté les fouilles qui ont lieu lieu sur le territoire de Plombières-les-Dijon, dans un lieu appelé "la Peute Combe". La Peute Combe devait en effet être le lieu du futur passage des voies de la LINO.
Sur une surface de 8000m2, les chercheurs en archéologie, géomorphologie, topographie, inventaire des fiches de terrain,carpologie, ont mis à jour un site intéressant, très bien conservé. En effet l'érosion a fait glisser la terre des pentes de la combe, protégeant les vestiges des labours et autres constructions.
Voici une vue aérienne de la Peute Combe:
Des fouilles ont permis de mettre à jour, tout au long de la combe, les fondations de bâtiments datant de l'âge du fer.
Des trous dans le sol indiquent où se trouvaient les bases des poteaux de bois qui formaient l'ossature des maisons.
En observant la place des trous, on a pu imaginer à quoi ressemblaient les charpentes des maisons...
Les murs devaient être en torchis avec armature de branchages.
Des exemples de constructions sur poteaux :
Voici donc comment devait se présenter le village de la Peute Combe. Chaque maison possédait un grenier, un silo et une fosse dépotoir.
Dans ce village on a retrouvé les traces d'une forge où l'on travaillait le fer et le bronze.
Les objets fabriqués en fer martelé, étaient surtout des fibules, sortes d'agrafes pour attacher les vêtements.
Les fibules n'avaient pas toutes la même couleur, cela dépendait du taux de chacun des éléments de métal qui la composaient.
On fabriquait aussi des parures, de l'outillage, des objets de toilette, des objets servant au transport...
On martelait aussi des clous qui ressemblent fort à ceux utilisés pour réaliser le char de la princesse de Vix...
Les clous de la forge de la Peute Combe ont-ils servi à Vix ? Pourquoi ne pas l'imaginer !
On a retrouvé sur le site de la Peute Combe de très nombreux tessons de céramiques que l'on a pu reconstituer. Elles servaient pour le stockage, la cuisson et le service de la ble.
Le textile a hélas disparu, mais on a mis au jour des objets qui indiquent que l'on tissait, comme des fusaïoles, sortes de petits poids en terre cuite .
Des greniers et des silos, conservaient des légumineuses et des céréales.
Les hommes de l'âge du fer consommaient des viandes variées, principalement des viandes de leurs élevages, mais aussi d'animaux sauvages qu'ils pouvaient capturer.
Les conditions climatiques vers 500 avant JC furent très difficiles, sur ce graphique on voit qu'il n'y eut que des rempératures inférieures à la normale, ce qui explique que les Celtes qui vivaient dans la Peute Combe migrèrent ailleurs.
Sur les cartes suivantes on voit que les sites de peuplement (points rouges) ont fortement diminué après -400 ans avant JC.
Les maisons de l'âge du fer n'étaient pas faites pour durer plus de trente ans, nous révèle Régis Labeaune. On observe donc une sorte de "stratification", c'est à dire des traces de constructions successives sur les bases des anciennes.
Beaucoup plus tard, au début du 1er siècle avant notre ère, un bâtiment agricole exista dans la Peute Combe, mais il ne subsista pas longtemps.
Depuis , plus rien ne fut bâti à cet endroit.. je suppose que le site ne devait guère être hospitalier, quand on sait ce que veut dire "peute" en patois bourguignon !! (cela veut dire vilaine pour ceux qui ne le sauraient pas !!)
Régis Labeaune avait exposé au Musée du Pays Châtillonnais- Trésor de Vix, quelques objets découverts à la Peute Combe, j'ai retrouvé la photo de la vitrine qui nous les montrait , la voici :
Des photos et des informations complémentaires sur les fouilles dans la Peute Combe, sur le site de l'INRAP :
http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Sites-archeologiques/p-8589-La-Peute-Combe.htm
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Une ancienne élève du Pensionnat saint Bernard, m'a confié quelques souvenirs de son séjour dans l'établissement, au temps où les Ursulines de Chavagnes en étaient les gestionnaires..(années 1951 à 1964)
Tous les 8 décembre, jour de l'Immaculée Conception, les élèves assistaient, à la chapelle, au salut au Saint Sacrement.
Puis elles se rendaient en procession à la grotte qui avait été aménagée dans le jardin du Pensionnat. C'était une reproduction de la grotte de Lourdes.
Les élèves étaient en uniforme et portaient un cierge autour duquel étaient inscrites les paroles des cantiques. Devant la grotte, toutes chantaient l'Ave Maria.
Une prière était dite devant la statue de Saint Bernard.
Durant la semaine de la Sainte Catherine d'Alexandrie, les élèves faisaient la fête le jeudi après-midi. Chaque classe avait préparé un petit spectacle qui pouvait être un extrait de pièce de Molière, des chants, des fables...
Les élèves, exceptionnellement ce jour-là, avaient le droit d'aller dans le grenier du Pensionnat, de fouiller dans de vieilles malles où se trouvaient des vêtements anciens et de se déguiser.
Avec une religieuse par équipe, les élèves jouaient à cache-cache dans tous les coins du pensionnat...sauf dans les dortoirs. Puis un goûter composé de chocolat chaud et de "garguesses" était servi au réfectoire.
Pour la distribution des prix, qui avait lieu à la salle paroissiale de l'esplanade Saint Vorles, les élèves vêtues de leurs uniformes et de gants blancs, recevaient des mains de Mademoiselle Cirbeau, la directrice, un livre . L'élève faisait la révérence à la directrice et à la Soeur Supérieure que toutes appelaient "Bonne Mère". De petits spectacles prévus par les religieuses et les maîtresses avaient lieu entre les remises de récompenses.
Monseigneur Sembel, l'évêque de Dijon, rendait parfois visite au Pensionnat Saint Bernard, il était accueilli, sous les cloîtres, par les révérences de toutes les élèves en uniforme.
Cet écusson était porté par toutes les pensionnaires, il représentait la Sainte Vierge, appelée par Saint Bernard, "l'Etoile du matin".
Merci à Chantal de m'avoir confié ces souvenirs , qui résonneront sans doute dans la mémoire de nombreuses Châtillonnaises qui ont fréquenté le Pensionnat Saint Bernard, autrefois.
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Par Christaldesaintmarc dans -Les échanges Stuttgart-Châtillon au Lycée Désiré Nisard le 24 Avril 2012 à 06:25
Les élèves du lycée de Stuttgart "Hölderlin Gymnasium" , sont venus du 26 mars au 31 mars 2012, à Châtillon sur Seine, rencontrer les lycéens du Lycée Désiré Nisard de la ville.
Voilà quel était le programme :
Lundi 26 mars
Arrivée des lycéens du Hölderlin Gymnasium de Stuttgart à Châtillon sur Seine.
Mardi 27 mars :
Accueil par monsieur le Proviseur, ptit déjeuner au lycée en compagnie des correspondants français
Projection d'un film (Au revoir les enfants ou Monsieur Batignole) suivi d'une discussion animée par monsieur Masson
Réception par la Communauté de Communes
Repas au lycée
Visite du musée de la Résistance à Mussy avec monsieur Prunier
Mercredi 28 mars
Excursion à Dijon.
En matinée témoignage d'un résistant, mur des fusillés, la Gestapo
Repas en ville
Visite de la ville par monsieur Chartier : le tram, le nouveau visage de Dijon
Au retour , repas commun à Châtillon
Jeudi 29 mars:
Exposé de Monsieur Surirey sur la destruction de la ville de Châtillon, travail sur les archives qui relatent l'occupation allemande
Repas au lycée
Débat avec madame Bongard et monsieur Chartier "le nucléaire, non merci !"
Visite du musée du Châtillonnais-Trésor de Vix
Vendredi 30 mars
La Résistance dans la forêt du Châtillonnais avec messieurs Belin et Bazot
Repas au lycée
Jeu de piste dans Châtillon
Mise en commun
Pot d'adieu
Samedi 31 mars
Départ du groupe pour Stuttgart
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Le grand jour de l'élection de Miss Côte d'Or s'approche à grands pas, tous les bénévoles se sont réunis pour la dernière fois: affiner les consignes, prévoir les aléas. Il faut que tout soit parfait, et ça le sera !
Daniel Guillaume a apporté les badges qui permettront aux bénévoles, qui en seront munis, d'avoir accès aux différents lieux du théâtre Gaston Bernard : coulisses, buvette, sécurité etc...
Martine Aubignat les a distribués.
Jérôme Labeaune a réalisé les cartes à l'effigie de Miss France et de Miss Bourgogne, cartes qui seront remises aux spectateurs avec leur programme. Elles serviront pour les dédicaces.
Véronique Michaux a donné le "timing" du spectacle, tout doit se dérouler selon un horaire précis, sans temps mort.
Les bénévoles vont décorer la salle des Conférences de l'Hôtel de Ville où aura lieu la cérémonie d'accueil des Miss.
Les portes du théâtre Gaston Bernard s'ouvriront à 19h45, un service de contrôle sera mis en place. Hélas pour ceux qui auraient voulu assister au spectacle, le théâtre est complet, les billets se sont arrachés dès le début de la vente.
Daniel Guillaume a lu le contrat signé entre le comité de Châtillon sur Seine qui organise l'élection de Miss Côte d'Or et le Comité Miss France. Les clauses sont très strictes.
Les robes des candidates, aimablement prêtées par une boutique dijonnaise, seront assurées entre leur départ de Dijon et leur retour à la boutique.
Une tombola dotée de très beaux lots aura lieu à la fin du spectacle.
Alors maintenant , attendons cette soirée qui restera dans les annales, tant le programme en est somptueux, je ne peux en dire plus, vous aurez tous de très belles surprises...
Alors, rendez-vous au TGB, le 28 avril 2012 à 20h30 !
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Par Christaldesaintmarc dans -Préparation de la Saint Vincent Tournante 2013 le 22 Avril 2012 à 06:25
En janvier 2013, un grand événement aura lieu à Châtillon sur Seine : la Saint Vincent Tournante qui réunira les villages viticoles de Haute Côte d'Or.
Pour que cette fête soit magnifique, il faut que les différentes rues de la ville qui seront dédiées aux villages, soient décorées.
A Massingy, de petites mains s'affairent déjà tous les jeudis après-midis pour réaliser des fleurs en papier crêpon, voici les bénévoles au travail :
Les fleurs emplissent déjà de nombreux cartons et ce n'est pas fini..
Bon courage à toutes celles qui travaillent "dans l'ombre" pour que la fête soit parfaite...
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Par Christaldesaintmarc dans -Paysages châtillonnais photographiés par Jean-Pierre Gurga le 21 Avril 2012 à 06:30
Voici encore de très belles photos de paysages châtillonnaisde Jean-Pierre Gurga , cliquables pour celles en longueur...
Coulmier le Sec:
Coulmier le Sec :
Entre Courban et Riel les Eaux :
Obtrée :
Vix :
Route de Voulaines :
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Par Christaldesaintmarc dans -La Maison Familiale Rurale de Baigneux les Juifs le 21 Avril 2012 à 06:25
La Maison Familiale en visite à la fromagerie du GAEC des Marronniers à Origny sur Seine
(Photo cliquable)
Les élèves de Bac pro 1 Services en Milieu Rural de la MFR de Baigneux les Juifs ont pu visiter la fromagerie des marronniers à Origny. Cette étude rentre dans le cadre de leur module de biologie, chimie et alimentation : que se passe-t-il chimiquement lorsque le lait devient yaourt ou fromage d’Époisses ? Munies de l’équipement de protection obligatoire, les élèves ont d’abord répondu à la question : que contient un litre de lait ? Pour en suite suivre les différentes étapes de fabrication des produits laitiers élaborés dans ce laboratoire.
M. Bartkowiez a également mis en avant l’importance de l’implantation de cette structure dans notre région qui a besoin de « bras » pour travailler cette matière première fragile.
Pour finir l’après-midi, des achats de yaourts, Époisses et Ch’ti Bourguignon ont permis de déguster rapidement ces produits de terroir.
Merci à M. et Mme Bartkowiez pour leur accueil !!
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France-Accordéon, de Châtillon sur Seine a donné son concert annuel, au théâtre Gaston Bernard, le 15 avril 2012
Comme l'an dernier, c'est François Gaillard, avec son dynamisme et sa verve habituels, qui a présenté les jeunes accordéonistes et leurs professeurs Elisabeth Studer et Claude Minot.
Tous les accordéonistes ont débuté le spectacle par "l'eau vive" (Guy Béart), et continué avec "la danse de l'ours" (traditionnel pyrénéen), "les millionnaires du dimanche" (Enrico Macias), "elle descend de la montagne" (arrangement Teddy Stew), "North Beach Parade" (Harm Evers) et "Ott Dralalo" (traditionnel, arrangement Hajamadagascar)
François Gaillard a d'ailleurs tenu la batterie avec virtuosité pour certains morceaux !
"La danse de l'ours", avec François Gaillard à la batterie...
Deux jeunes duettistes, Elodie Brigand et Jeanne Méan ont joué avec virtuosité "Vive le vent" (arrangement E Basile) et "Petite rêverie" (Peter Fay)
Un autre excellent duo, celui formé par Agathe Gérard et Hélène Furon, a interprété "Petit concert N°1" de Renato Bui, et "Drauf und Dran" (Kurt Illing) avec une aisance qui a laissé les auditeurs pantois ! jugez-en en visionnant cette petite vidéo :
Maxime Pelletier a ravi le public avec "Tico-Tico"...
Hélène Furon , accompagnée par les professeurs Elisabeth Studer et Claude Minot, a interprété magistralement "Concert pour une voix" de Saint Preux.
Le concert s'est terminé par "Le plus beau tango du monde" (Vincent Scotto), "Bossa Nova" (arrangement Alan Fernie) et "Bucaro" (Emile Noblot)
Les applaudissements furent nourris, tant la performance de ces jeunes artistes fut remarquable, bravo à tous et à leurs professeurs qui les ont amenés à une telle maîtrise de leur instrument !
Après l'entracte, nous avons pu écouter et applaudir un original groupe bourguignon "Capharnaüm Quartet" qui aime le mélange de styles...des ambiances souvent loufoques, mais aussi festives, joyeuses et même graves..
Une belle découverte ! A noter que l'accordéoniste du groupe n'est autre que le professeur Claude Minot.
Les musiciens sont arrivés dans la salle obscure, au milieu du public, avant de monter sur scène..
François Gaillard s'est invité pendant le spectacle pour mettre un peu d'ordre et rénover la peinture de ce ...capharnaüm !
Un spectateur voudrait-il jouer de la trompette ?
Une drôle de trompette assurément !
Des tracts, avec des paroles, ont été distribués au public qui a chanté en choeur, accompagnés par le quartet...
Ce fut un très beau spectacle, joyeux et plein d'entrain...finalement François n'a rien eu à ranger dans ce capharnaüm, qui n'en était assurément pas un, au sens habituel du mot !
Capharnaüm Quartet, une formation qui fera son chemin en Bourgogne et même ailleurs, c'est ce que l'on peut souhaiter tant ce groupe est bourré de talent !
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Monsieur Bruno ANTONINI, professeur de philosophie à Paris, et docteur en philosophie, est venu nous présenter, dans le cadre de l'Association Culturelle Châtillonnaise, une conférence sur un aspect méconnu de la vision politique de Jean Jaurès, celui qui mêle la philosophie et son idée de la république.
Bruno Antonini cultive la mémoire de Jaurès: à l'Ecole Normale d'Albi, la lecture de l'ouvrage de Jaurès "de la réalité du monde sensible" l'a enthousiasmé, la rencontre de personnes lui racontant avec ferveur que leur grand père avait serré la main de Jaurès et que ce geste avait "illuminé leur vie " a marqué son esprit. C'est sans doute cette admiration pour Jaurès qui a décidé de sa vocation de philosophe.
Car Jean Jaurès, avant d'être le tribun que l'on connaît, fut agrégé, puis docteur en philosophie...
Quelques notions sur la vie de Jaurès :
Jean Jaurès, naquit à Castres en 1859 dans une famille de la petite bourgeoisie du Tarn.
Le cousin germain de son père, Benjamin Jaurès, fut amiral et ministre de la marine en 1889.C 'est lui qui rapporta l'obélisque de Louksor à Paris.
Son père, Jules Jaurès (1819-1882), négociant, dirigeait une petite exploitation agricole de six hectares dans laquelle son fils passa son enfance et son adolescence.
Sa mère, Adélaïde, s'occupait de l'éducation des deux enfants du couple : Jean l'aîné, et Louis (1860-1937) qui devint amiral et député républicain-socialiste. Elle était très pieuse et même mystique, c'est sans doute le mysticisme de sa mère qui donnera à son fils aîné, Jean, une sorte de révélation, le sentiment de l'infini.
Bruno Antonini nous révèle que Jaurès s'adonnait au spiritisme (il faisait tourner les tables) et qu'il avait peut-être aussi un pouvoir de guérison.
Brillant élève, Jean Jaurès fit ses études au lycée Louis-le-Grand. En 1878, il fut reçu premier à l'École normale supérieure en philosophie, devant Henri Bergson. En 1881, il termina troisième à l'agrégation de philosophie.
Devenu professeur, Jaurès enseigna tout d'abord au lycée Lapérouse d'Albi, puis rejoignit Toulouse en 1882 pour exercer comme maître de conférences à la faculté des lettres. Il donna également un cours de psychologie au lycée de jeunes filles de cette même ville.
Jean Jaurès, à 25 ans se présenta comme candidat républicain aux élections législatives de 1885. Il fut élu et siégea à l'assemblée nationale parmi les républicains où il soutint le plus souvent Jules Ferry. En 1889, Jean Jaurès ne fut pas réélu.
Privé de son mandat de député en 1889, Jean Jaurès reprit son enseignement à la faculté de Toulouse. Il fut reçu docteur en philosophie en 1892 avec sa thèse principale De la réalité du monde sensible et sa thèse secondaire en latin, Des origines du socialisme allemand chez Luther, Kant, Fichte, et Hegel.
Jean Jaurès continua également sa vie politique. À partir de 1887, il collabora au journal la Dépêche du Midi (alors appelée Dépêche de Toulouse) de tendance radicale. Il devint conseiller municipal sur les listes radicales-socialistes, puis maire adjoint à l'instruction publique de Toulouse (1890-1893. Ses travaux intellectuels, son expérience d'élu local, sa découverte des milieux ouvriers et des militants socialistes, l'orientèrent vers le socialisme. Cette évolution s'acheva avec la grève des mineurs de Carmaux.
Le but de la thèse de doctorat de philosophie de Bruno Antonini "Philosophie et politique chez Jean Jaurès, le rôle de l'Etat dans la transmutation de la République en socialisme" , fut de montrer en quoi ses conceptions politiques et économiques de la société socialiste à venir sont la traduction de ses vues métaphysiques.
Dans la thèse de Jaurès "De la réalité du monde sensible"l'accent est mis sur la notion d'être "l'être est une réalité idéale", une vision panthéiste unissant Dieu et le monde en un rapport d'immanence.
Pour Jaurès, la Révolution Française "contient le socialisme tout entier", la République , d'origine révolutionnaire, doit conduire au socialisme, car elle est le socialisme en puissance .
Le prolétariat doit donc agir sur la société pour la transformer par l'instance étatique.
L'instance étatique a pour corollaires des modes de représentations et d'actions de la classe ouvrière que sont les syndicats, le parti socialiste , les coopératives ouvrières, les Bourses du Travail.
Dans la vision politique de Jaurès, si l'être est l'humanité, , le mouvement est l'Etat, mouvement en tant que passage de la puissance à l'acte(de la République au Socialisme) qui est impulsé par le prolétariat.
"L'Etat est l'expression d'une démocratie bourgeoise où la puissance du prolétariat grandit."
L'Etat ne doit pas disparaître, mais plutôt se métamorphoser, car Jaurès définit d'abord l'Etat comme ce à quoi le prolétariat réalisera son émancipation sociale, l'Etat opérant par là-même un progressif dépérissement du capitalisme.
A la fin de sa conférence passionnante, Bruno Antonini répondit aux questions des auditeurs.
Les parties en bleu de cet article, sont tirées des "Cahiers Jaurès, Droit Social 1901-1939" où il expose en grandes lignes , le contenu de sa thèse..
A lire, le discours de Jean Jaurès à l'Assemblée nationale sur le Socialisme :(cliquer sur le lien)
Discours de Jean Jaurès à l'Assemblée Nationale, sur le Socialisme
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Bruno Rousselet qui nous a quittés en 2011,fut un professeur talentueux, très aimé de ses élèves et de ses collègues.
En son honneur, l'Ecole Municipale de Musique de Châtillon sur Seine, et le Conservatoire de Musique de Montbard où Bruno donnait des cours, ont voulu offrir au public Châtillonnais un grand concert appelé "Musimélange".
Musimélange 2012, où se sont côtoyés ses anciens élèves et ses amis musiciens, fut une soirée magnifique, magique.
Le public venu très nombreux, ne s'y est pas trompé, le succès fut au rendez-vous.. Où que vous soyez, Bruno, sachez que nous ne vous oublierons jamais...
Bruno Rousselet écrivait en 2007 :
Les auditions ont révélé le talent émergeant des jeunes musiciens etr confirmé celui des plus grands; à l'Ecole Municipale de Musique on est grand très tôt.
A l'occasion du prochain concert, vous apprécierez leur savoir-faire, leur enthousiasme à avancer, partager, écouter, affiner, franchir, émerger, grandir, se fondre, définir, explorer, exploser, déjanter, récupérer, ajuster, construire, régler, ârtir, revenir, souffrir, jouir, s'engouffrer, pirater, raconter, expérimenter, s'identifier, échanger, s'échapper, s'entendre, converser, dénouer, délivrer, MUSIQUER...
Musimélanges a commencé par l'audition du Quatuor de Saxophones de Montbard, direction Guillaume Orti.
Amélie Semblat (saxophone soprano et alto), Quentin Bernardo (saxophone alto), Charles Cramaille (saxophone ténor), Guillaume Orti (saxophone baryton), dans:
Fanfare (Bruno Rousselet) et The Devil's Pulbit (John Graham et Saxability (Lennie Niehaus)
River rag (trad.arrangement John L.Philips) , Jazz Parnass (Manfred Schmitz)
par Faustine Rousselet et Marie-Christine Delvincourt (piano).
Camper Giorno (Chris Speed), direction Christine Mafféis.
Lilas Béziaud (clarinette) Zoé Sallembien et Sylvère Barré (flûte), Antonin Devivier (trombone), Clément Petit (guitare), Nicolas Brunet (basse), Tom Sallembien (vibraphone), Gaëlle Diaz, Sébastien Chiasson d'Herbomez (batterie)
Don has gone (Daniel Casimir), Direction Luis Vina
Michel Porta, Lilas Béziaud, Luis Vina (clarinettes)
Manshark (E.Séjourney)
Julien Desvignes (vibraphone), Faustine Rousselet (piano), Anne Godefert (basse), Alexis Séréduik (batterie)
Fanfare
Louise Bouchard (flûte), Michel Radel (guitare)
Sonate N°4 de G.Ph.Telemann (extraits)
Anne-Laure Mutin, Louise Bouchard (flûtes à bec)
Atelier de Claude Thiébault
Fanfare, Fubb (Wishbone Ash), Fanfare
Axel Mendoza, François Pulcina (guitare), Nicolas Brunet (basse), Axel Chevalier (batterie)
Au clair de la lune de Lucien Lambert, Thème, 3 Variations, Final
Marie-Christine Delvincourt (piano)
Atelier1 de Didier Paupe
Love of my Life (Franck Zappa)
Sylvère Barré, Zoé Sallembien (flûtes), Lilas Béziaud (clarinette),Clément Petit, Loïc Diaz, Elisa Vaury (guitares), Karen Diaz (basse),Gaëlle Diaz (batterie, percussion)
Atelier 2 de Didier Paupe
Mercy, Mercy, Mercy (Joe Zawinul)
Emilie Bernard, Méryl Chaumonnot (flûtes), Mélanie Dix Neuf (saxophone), Michel Porta (clarinette), Simon Dole, Christophe Lassard (guitares), Chloé Michel (basse), Axel chevalier (vibraphone), Hugo Feniser (batterie)
Fanfare
Louise Bouchard, Anne-Laure Mutin (flûtes)
Paysage (Bruno Rousselet)
Lilas Béziaud (clarinette), Adrien Semblat (basson)
Solo pour Bruno
Antoine Viard (saxophone baryton)
Harmony of the Spheres (Byron Wallen) par Flûte et Z'ut, direction Christine Mafféis
Emilie Bernard, Louise Bouchard, Méryl Chaumonnot, Fanny Maire, Charlotte Horta, Fanny Noret, Anne-Laure Mutin, Christine Mafféis et Didier Paupe (guitare), Alexis Séréduik (batterie)
Final : Orchestre EMM + Djembés
Direction Luis Vina
A la campagne (Laurent Dehors), résignation (Byron Wallen), School Blues (Bruno Rousselet)
Saxophones: Antoine, Guillaume, Mélanie, Eric, Valentine, Lisa..
Clarinettes:Christine, Michel, Lilas, Raphaël
Les musiciennes de Flûte et Z'ut
Trompette: Benoit
Trombone: Antonin
Guitare: Christophe, Loïc, Didier
Basse: Chloé, Karen
Batterie, vibraphone: Alexis, Gaëlle, Hugo
Djembé:
Richard, Rachel, Christine, Myriam, Emma, Clarisse
Un grand merci:
-A Guillaume Orti, Antoine Viard, Eric du Faÿ, Antonin Devivier
-Aux anciens élèves de l'EMM venus spécialement participer à ce concert : Julien Desvignes, Anne Godefert, Benoît Jacquet, avec bien sûr Faustine Rousselet et Antoine Viard
-Aux saxophonistes du Conservatoire de Musique de Montbard
-Aux professeurs et aux élèves de l'Ecole Municipale de Musique de Châtillon sur Seine qui se sont totalement impliqués dans cet hommage à Bruno Rousselet.
Et un clin d'oeil pour finir :
Michel Radel m'a confié un montage-photo, qui a été réalisé en 1975, par Christian Labeaune. Il s'agit de la photo du premier orchestre où Michel Radel joua, en Haute-Marne..
Comme moi, vous aurez sans doute du mal à le reconnaître ! (photo cliquable)
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La Municipalité gâte ses Anciens : elle leur offre un repas en automne et un goûter-spectacle au printemps..
Mercredi 11 avril , Hubert Brigand, le maire de Châtillon sur Seine,et son adjointe aux Affaires Sociales Colette Roussel, avaient convié les aînés à un grand spectacle "à paillettes" salle Luc Schréder.
Un spectacle de cabaret Ukrainien, avec danseurs et danseuses , acrobates, chanteuse, violoniste, proposé par "Odysseo" de Dijon, spectacle qui a ravi tous les spectateurs.
Un petit bémol, pour moi: la scène était placée sous les fenêtres et donc le contrejour ne permettait pas de prendre de belles photos, dommage, car le spectacle était vraiment magnifique, en voici quelques images...
Le DJ d'Odysseo a ensuite fait danser les spectateurs..
Mais avant de laisser les aînés danser, les conseillers municipaux leur ont servi un délicieux goûter arrosé de cidre et de jus de fruits...et tout cela dans la bonne humeur !
Et en avant pour la "gambille", car même à plus de 70 ans, on peut avoir des fourmis dans les jambes !
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Vendredi j'ai rencontré un groupe d'une dizaine de cyclos de Saint-Bonnet-le-Château qui effectuait un périple de 700 km . Ils ont visité : Beaune, Langres, Châtillon où ils allaient passer l'après-midi à visiter le musée que je leur ai conseillé, St-Vorles, la Douix. Après une nuit de repos, ils ont repris la route pour Alésia. Bonne route à eux
Les méfaits du gel sur les cultures près du terrain d'aviation :
C'est par un temps gris, froid et venteux que les coureur scindés en plusieurs groupe ont traversé notre ville, venant de Laignes et se dirigeant sur Dijon par la route de Recey.
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Par Christaldesaintmarc dans -Paysages châtillonnais photographiés par Jean-Pierre Gurga le 16 Avril 2012 à 06:30
Encore de très belles photos de Jean-Pierre Gurga, cliquables pour mieux les admirer.
Nesle et Massoult :
Au bas de Saint Germain le Rocheux :
Sortie de Coulmier le Sec :
Rochefort :
Nesle et Massoult :
Les jumeaux de Massingy :
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Cette très intéressante conférence nous a été présentée par Julien Taisne, écologue, chargé de mission en biodiversité au Centre Permanent d'Initiatives pour l'Environnement de la Vallée de la Somme.
Voici les diapositives commentées par Julien Taisne et les indications complémentaires que j'ai pu noter...
Les pollutions chimiques sont celles provoquées par des marées noires, des produits chimiques agricoles etc..
les polutions biologiques le sont par la prolifération des algues, des virus, ou par l'introduction d' espèces envahissantes comme la renouée du Japon ou l'écrevisse américaine.
La pollution physique peut être provoquée par des nuisances sonores, ou par l'eau chauffée dans les centrales nucléaires et rejetées dans les cours d'eau
Mais il existe une autre source de pollution , dont on ne se rend pas bien compte, c'est la pollution lumineuse qui peut affecter les êtres vivants, l'homme n'étant pas exclu.(allez donc dormir lorsqu'un lampadaire voisin de votre maison, éclaire violemment la chambre !)
Les espèces de mammifères concernées par la pollution lumineuse : blaireau, hérisson, fouine, pipistrelle, mulot, renard.
Les oiseaux concernés par la pollution lumineuse: rossignol, chevalier gambette, moyen-duc, effraie, canard, caille des blés, butor, chouette hulotte.
Les insectes concernés par la pollution lumineuse :carabe, moustique, ver luisant, papillon de nuit, sphynx de la vigne.
Les amphibiens concernés par la pollution lumineuse :crapaud, grenouille rousse, grenouille verte, tritons, salamandre.
Quelles différences entre ces deux photographies de la planètre prises par sattellite en 1970 et en 2000 !
La pollution lumineuse est devenue intense et doit l'être encore plus maintenant, en 2012.
Savez vous, nous dit Julien Taisne, que la lumière émise par une ampoule électrique peut être vue à plusieurs kms de distance ..
En France on a pu compter, une nuit, plus de neuf millions de points lumineux , points lumineux qui peuvent donc avoir un effet néfaste sur la faune.
La pollution lumineuse est encore plus forte par temps brumeux.
Certains animaux profitent de l'éclairage: les pipistrelles et les sérotines chassent près des points lumineux, les insectes sont attirés par la lumière, et sont une proie facile. L'effraie et la hulotte bénéficient aussi de l'éclairage, elles peuvent mieux voir leurs proies au sol, le rhinolophe par contre ne supporte pas la lumière.
Les vers-luisants sont gênés par l'éclairage: les mâles ne trouvent plus leurs femelles brillantes ..une bougie équivaut à la luminence de...6000 femelles, alors un lampadaire !!
Les mâles de la reinette chantent moins, donc attirent mal les femelles..
Si l'on braque une lumière sur le nid de l'oedicnème criard, les parents abandonnent leur nid et les petits périssent.
Pour les jeunes macareux et fulmars qui doivent, pour leur premier vol, se diriger vers la mer, la pollution lumineuse les en détourne et ils se dirigent vers la côte où ils s'écrasent au sol
L'impact de la pollution lumineuse est énorme sur les vols migratoires : les oiseaux s'orientent avec les étoiles, la lumière artificielle les fait disparaître, donc les oiseaux s'égarent , ou tournent en rond comme ceux qui l'ont fait par milliers au dessus des lumières du World Trade Center.
La lumière artificielle peut avoir des effets de répulsion ou d'attraction sur les animaux
Ici une photo-sattellite prise la nuit, au dessus de la région d'Amiens, la lumière est indiquée par des cercles verts. Où vont bien pouvoir passer les oiseaux en migration pour éviter les zones lumineuses ?
On estime que la pollution lumineuse tue par an, dans le monde entier, un à six millions d'êtres vivants.
Par exemple, au pied de la tour CN (Canada) on a compté 3000 oiseaux morts, le lendemain de son inauguration...
Au pied d'une éolienne américaine, on en a compté 30 000 ...
La pollution lumineuse peut affecter les comportements : les pinsons et les mésanges se mettent à chanter la nuit !
Soyons donc raisonnables: éteindre l'éclairage durant la nuit, dans un jardin par exemple, fermer les volets pour éviter que des insectes viennent s'écraser contre les vitres, limiter aux premières heures de la soirée les décorations lumineuses de Noël etc...
Au niveau des communes, préférer les lampadaires qui éclairent le sol, les plus mauvais éclairages sont les lampadaires-boules qui diffusent la lumière vers le ciel.
L'éclairage monochromatique , à gauche , est préférable. Julien Taisne, qui étudie les chauve-souris, en voit, le soir, autour des lampadaires monochromes, aucune autour des lampadaires jaunes.
Les décrets d'application vont bientôt être promulgués et c'est tant mieux, lorsque l'on sait que la pollution lumineuse accélère la disparition de nombreuses espèces animales.
Avant la conférence, j'avais photographié le conférencier pris dans le faisceau lumineux du projecteur, la chouette effraie se dessinant sur son pull..un petit clin d'oeil à ce passionné de la cause animale , qui nous a, lui aussi, passionnés !
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Par Christaldesaintmarc dans -Les photos et les vidéos de Christian Labeaune le 15 Avril 2012 à 06:30
Décidément, beaucoup d'animaux sauvages fréquentent le jardin de Christian Labeaune, en pleine ville !! je vous avais montré son écureuil, ses mésanges, ses troglodytes mignons, voici maintenant un jeune..renard !
Toutes ces adorables bêtes savent, sans doute, intuitivement, que le "paparazzi" qui loge là ,tout à côté, les aime follement et aussi les respecte...
Voici donc encore une merveilleuse vidéo de Christian Labeaune, celle qui nous montre un jeune renard venant déguster des croquettes et...un oeuf !! :
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