J'ai eu dernièrement un petit problème de carrosserie sur ma Clio, je me suis donc rendue chez le seul carrossier de Châtillon sur Seine, la carrosserie Martin, avenue du Président Coty.

A ma grande surprise, j'ai retrouvé Pascal qui , en compagnie de Christiane Janet, avait donné un petit spectacle de danse-country à la Maison de la Charme !!

Pascal Hinault est le gérant de la carrosserie Martin, associé à Patrick Perrot. On les voit ici devant leur véhicule, peint aux couleurs de la carrosserie.

Patrick Perrot était en train de rénover la carrosserie d'une 4L...

La carrosserie Martin redresse les tôles froissées, pose des pare-brise, repeint les carrosseries, restaure les optiques de phares, restaure les jantes  etc... mais rénove également des voitures anciennes de collection, comme cette Dauphine...

Ici Pascal Hinault nous montre le travail effectué sur la calandre d'une moto

La peinture réalisée, la moto sera comme neuve !

Cette voiture a eu l'aile enfoncée, après le travail soigneux des carrossiers, il n'y paraîtra plus..

Joan Gest, le peintre, a accès au "laboratoire", il va peser au gramme près, la peinture, en se référant à la palette de couleurs du constructeur automobile, un travail de grande précision...

La peinture s'effectuera dans la "cabine à peinture".

Joan va peindre le pare-chocs de cette voiture, équipé d'un masque protecteur, cela va de soi !

J'ai appris beaucoup de choses en visitant la carrosserie Martin, en particulier que des optiques de phares abîmés et salis pouvaient faire refuser le véhicule au contrôle technique !

Ci-dessous une optique de phare, avant et après.

Cette rénovation n'est pas prise en charge par l'assurance, il faut donc acheter une optique neuve qui coûte très cher, ou la faire rénover pour un prix bien plus accessible !

Après les travaux de carrosserie, les voitures sont nettoyées à fond...

Et lavées, ici par le troisième carrossier Jimmy Larcier. Quand la voiture est remise à son propriétaire , elle est comme neuve !

J'ai beaucoup apprécié l'accueil et la compétence des employés de la carrosserie Martin-AD, j'ai donc voulu en parler sur le blog, comme je l'ai fait pour d'autres artisans, ils le méritent !

Si vous avez une voiture ancienne à rénover, confiez-la aux carrossiers de l'entreprise Martin, ils lui redonneront son aspect d'antan !

Cet hiver 2011-2012, j'ai voulu photographier, en mouvement, les oiseaux qui viennent dans mon jardin.

Pas facile , et même impossible de les photographier en vol, sans un règlage précis de l'appareil-photo...

Heureusement , avec l'aide de Bernard Sanial, l'animateur du club-photo de la MJC, j'ai réussi à les figer en vol, puis j'ai réalisé deux diaporamas de mes photos.

(Cliquez sur la flèche en bas à gauche du diaporama pour voir défiler les photos, vous pouvez aussi cliquer sur les grosses flèches du centre, pour les voir une par une)

Le premier diporama, je l'ai intitulé :"Envol"...

Et le second diaporama :"Atterrissage sur le bord de la mangeoire"

 Mardi 10 avril 2012, j'ai eu une belle surprise en sortant de la salle Louis Pascal du Lycée Désiré Nisard, où j'avais assisté à une conférence

Les sapeurs-Pompiers du Centre de Secours de Châtillon sur Seine réalisaient, devant une foule de jeunes spectateurs attentifs, une désincarcération !

Renseignements pris auprès de Patrick Gutknecht, le chef de Centre de Secours, il s'agissait de présenter le travail des pompiers à des collégiens de 6ème du Collège Fontaine des Ducs.

J'avais mon appareil dans la poche, je n'ai bien sûr pas hésité à prendre des photos..Les voici :

C'est le chef de Centre, Patrick Gutknecht , qui explique toutes les étapes de la déincarcération aux collégiens :

Une portière est enlevée...

Les pompiers s'attaquent aux vitres arrière, enlèvent le hayon...

Des protections sont placées sur les parties dégagées...

On voit ici la "victime" , la conductrice, qu'il va falloir extraire de sa prison de tôle...

La civière est prête...

La victime va être conduite à l'ambulance...

La jeune fille qui a joué le rôle de la victime est heureuse de s'en être sortie !

Tout le monde peut applaudir les sapeurs-pompiers de Châtillon sur Seine pour leur belle démonstration !

C'est Monsieur Denis Augé, Principal-Adjoint de Madame Ferrez , du Collège Fontaine des Ducs, qui a emmené les élèves de 6ème assister à cette belle démonstration du Centre de Secours de Châtillon sur Seine.

Ce que j'ai manqué c'est la "voiture-tonneau", les exercices d'évacuation d'un bus Transdev. J'espère pouvoir les voir l'an prochain..

A noter que les gendarmes motorisés de la Gendarmerie de Châtillon sur Seine étaient présents, ainsi que des représentants de la Ligue contre la Violence Routière.

Les collégiens ont beaucoup apprécié ces démonstrations...

La voiture n'a plus qu'à être envoyée à la casse...

Tous les enfants partis, j'ai pu admirer les beaux véhicules du Centre de Secours de Châtillon sur Seine...

Ici une lampe sur pied, pour les désincarcérations de nuit..

Patrick Gutknecht m'a révélé qu'une douzaine de jeunes élèves du Collège Fontaine des Ducs, sont "jeunes sapeurs-pompiers", ce sont eux qui ont accueilli leurs camarades pour ces belles démonstrations. Nul doute que celles-ci vont susciter de nouvelles vocations !

Dédié à Bruno Rousselet ce concert proposera un programme exceptionnel.

De nombreux musiciens interpréteront ses compositions et les œuvres qu’il avait préparées spécialement pour les Ecoles de Musique de Châtillon-sur-Seine et Montbard.

Formés par Bruno Rousselet, le Quatuor de Saxophone de Montbard et l’Ensemble Baroque de Châtillon-sur-Seine seront également présents.

Musimélange : créé par Bruno, ce titre reflétait son ouverture sur toutes les musiques.

Le programme de cette soirée restera fidèle à cette démarche où les musiques baroques, classiques cohabiteront avec Jazz, Rock, rythmes africains et musiques improvisées.

Nous vous invitons à venir nombreux saluer une dernière fois le musicien hors du commun qu’était Bruno Rousselet et par notre présence lui dire : « Bravo et salut l’artiste ».

Un bel article sur le Bien Public, écrit par Dominique Romano :

Hommage à Bruno Rousselet

 (Bruno Rousselet au milieu de ses élèves. Photo archives Christaldesaintmarc)

 Ce samedi, l’école municipale de musique présente Musimélange 2012 avec un concert, à 20 h 30, au Théâtre Gaston-Bernard, en hommage à Bruno Rousselet.

 Dédié à Bruno Rousselet, ancien directeur de l’école et professeur, disparu l’an passé, le concert Musimélange 2012 (entrée libre) proposera un programme exceptionnel ; de nombreux musiciens interpréteront ses compositions et les œuvres qu’il avait préparées spécialement pour les écoles de musique de Châtillon et de Montbard.

 Formés par Bruno Rousselet, le quatuor de saxophone de Montbard et l’ensemble baroque de Châtillon-sur-Seine seront également présents. Le concert Musimélange avait été créé par Bruno Rousselet : il reflétait son ouverture sur toutes les musiques. Le programme de cette soirée restera fidèle à cette démarche où les musiques baroques, classiques cohabiteront avec le jazz, le rock, les rythmes africains et les musiques improvisées.

 Un musicien reconnu

 Premier prix de basson au Conservatoire national supérieur de musique de Paris Bruno Rousselet est invité à jouer au sein de formations classiques telles que l’orchestre de l’Opéra de Paris, celui de Radio France, les concerts Colonne, Lamoureux, ODIF, l’ensemble instrumental de Paris, Ars Nova. C’était aussi un brillant saxophoniste, passionné de jazz avec les Yochk’o Seffer et autres Christian Lette, Michel Portal et Jean-Claude Fohrenbach. Il était capable de jouer les soli de Bizet ou Stravinsky tout autant que d’improviser sur des thèmes chers à Thelonious Monk, Miles Davis ou Charlie Parker. Bruno Rousselet avait été découvert au pied du palais des papes d’Avignon par le grand bassoniste Laroque, ébahi d’entendre ce jeune prodige “faire la manche” avec un basson électrique, amplifié et boosté par différents effets… Pendant quinze ans, il a joué au sein d’Archimusic, ensemble atypique qui navigue entre écrit et impro. Localement, Bruno Rousselet a dirigé le conservatoire municipal, l’école de musique et, ce samedi, ses anciens élèves et collègues seront là, animés d’une ferveur particulière…

 Info Source : revue Bassons, d’Alexandre Ouzounoff,

 bulletin n° 14.

(source :Le BIEN PUBLIC du 12 avril 2012)

 "Premières fleurs du printemps", c'était le thème de la sortie en forêt proposée par la Maison de la Forêt, ce 1er avril 2012.

C'est Sylvain Boulangeot , animateur à la Maison de la Forêt, qui nous a emmenés à la découverte de ces fleurs qui annoncent le retour des beaux jours.

Les arbres n'ont pas encore de pousses, le sol est toujours jonché de feuilles mortes..

Voici pourtant quelques taches de couleur qui en émergent ...

Ce sont des pervenches:

Plus loin on aperçoit des violettes :

Mais voici la plus belle des fleurs  que l'on peut voir au début du printemps dans la forêt, la plus rare aussi : l'anémone pulsatille :

L'anémone pulsatille possède des pétales d'un violet profond et des étamines jaunes très fournies, une vraie star ! mais attention on ne la cueille pas , elle est protégée !

Les anémones blanches sont bien jolies aussi , mais beaucoup plus courantes, on en voit vraiment partout en ce début de printemps :

Le cornouiller est en fleur :

Quelques polygales pointent à travers les feuilles mortes:

Les primevères, vulgairement appelées "coucous" sont aussi bien présentes :

On remarque encore d'autres fleurs plus courantes, comme le carex :

Le daphné, ou joli-bois, qui fleurit en février, est bien sûr défleuri :

L'euphorbe :

La renoncule ou bouton d'or :

L'épine noire, ou prunellier est en fleur . (L'aubépine ou épine blanche, fleurira un peu plus tard) :

La potentille jaune :

La viorne est en boutons:

Sylvain nous montre la pousse d'un futur  hêtre :

La faînée a été très importante l'an dernier, de petits hêtres poussent un peu partout.

Autrefois, nous dit Sylvain, on cueillait ces premières feulles de hêtre, celles qui sortent des cotylédons de la faîne,  pour en faire des salades.

Les arbres de la forêt , hêtres, chênes, charmes etc..n'ont pas encore de feuilles. On remarque donc facilement  les taches vertes que font le gui :

Le houx :

et le genèvrier :

On remarque aussi des branches rouge vif: ce sont celles du cornouiller sanguin : lorsque les feuilles apparaîtront, on ne verra plus cette belle coloration.

Nous n'avons pas vu d'animaux, seulement entendu des oiseaux, mais nous avons pu remarquer quelques traces de présence animale, comme ce terrier, tout petit: sans doute celui d'un campagnol, ou d'un putois, nous dit Sylvain...

Certains arbres ont l'écorce arrachée par le frottement des bois du chevreuil...

L'un d'entre nous a trouvé un crâne de biche, sans doute très ancien !

Et des os à proximité !

Cet arbre mort est criblé de trous , ce sont les fourmis qui en sont la cause...Le nid se trouve sous terre.

Ce fut une très belle promenade que celle organisée par la Maison de la Forêt. D'autres fort intéressantes suivront :

-le 29 avril : reconnaissance des arbres de nos forêts

-le 13 mai, sortie au petit jour à l'écoute des oiseaux

-fin mai (date à préciser) la découverte des orchidées(ophrys, orchis, sabots de Vénus..)

-

Je viens de changer le titre du blog sur les conseils de la plateforme Eklablog.

Il s'appellera désormais "Châtillonnais en Bourgogne", c'est un essai.

En effet le changement des algorithmes de Google ne permettait plus un référencement optimal pour le blog.

Pour ceux, qui de loin, voulaient avoir des renseignements sur le Châtillonnais , ou retrouver des souvenirs d'enfance pour les exilés, le titre "Christaldesaintmarc" ne leur disait rien, par contre "Châtillonnais en Bourgogne" sera plus parlant.

Aucun changement pour l'adresse du blog, elle reste la même.

Merci à tous pour votre fidélité, et bienvenue aux nouveaux lecteurs...

(Si le référencement, dans quelque temps, n'est pas meilleur, je reviendrai à l'ancien titre)

Jenry Camus s'est rendu à Remiremont (Vosges) pour assister à un carnaval très particulier, il en a rapporté de très belles photos qu'il m'a confiées pour le blog.

Ecoutons ce qu'il nous dit :

Saviez-vous que de très nombreux personnages masqués et richement costumés qui déambulent et posent sur les places de Venise pendant le carnaval, sont français et viennent de Remiremont dans les Vosges.
Depuis 17 ans, des passionnés, hommes ou femmes, le visage caché derrière le masque du mystère anonyme, et revêtus de costumes aux mille couleurs et de couvre-chefs extravagants, vont à Venise mais font aussi de Remiremont le centre d'un merveilleux carnaval. Ici pas de chars, pas de grosses têtes, pas de confettis, mais de mystérieux personnages qui se promènent, se mêlent à la foule et posent avec grâce devant les photographes. Le carnaval vénitien de Remiremont fait place à l'histoire, à l'étrange, à la féérie, à la poésie, dans la joie, le silence, le faste et la discrétion. 

La boulangerie artisanale de Montliot, "Les Epis d'Antide", propose maintenant du pain complet au levain, confectionné bien sûr avec du blé cultivé de façon biologique.

La saison des pommes étant passée, Laure ne confectionne plus de pain à la pomme. Cette spécialité sera de nouveau proposée à la prochaine récolte de pommes.

Dominique Masson expose au restaurant "le Soleil d'Or" à Saint Marc sur Seine, de superbes acryliques sur toile, d'inspiration népalaise

Dominique s'est rendue au Népal l'été dernier, elle en est revenue émerveillée par ce pays plein de vie et de couleurs..

Pendant l'été 2011, je suis allée au Népal pour la première fois. Je voulais, bien sûr, découvrir ce pays dont j'entendais tant parler lorsque j'étais étudiante, mais je voulais surtout faire la connaissance de ma filleule dans un orphelinat de Katmandou. Ce fut une merveilleuse rencontre avec elle et avec sa ville. Katmandou est pleine de monde, pleine d'enfants, de couleurs. Les toits et les temples sont ornés de drapeaux de prière qui flottent dans le vent de la mousson. J'ai voulu, par cette exposition, rendre un peu de cette vie colorée.

J'ai été, je vous l'avoue subjuguée par les peintures de Dominique, si colorées, si joyeuses..

Vous pouvez aller les admirer tous les jours, sauf le mardi, jusqu'au 20 avril, ne vous en privez pas, les photos que je mets ci-après ne donnent qu'une infime partie de leur beauté.

Et dans la salle du restaurant, on peut voir une sculpture népalaise magnifique (une exposition d'objets népalais  y a  eu lieu il y a quelque temps )

Le Lions Club a organisé dernièrement, un très beau Salon des Antiquaires et brocanteurs, salle Luc Schréder à Châtillon sur Seine.

Voici quelques photos de ce salon qui fut très fréquenté cette année...

On y trouvait de beaux meubles :

De la vaisselle :

Du linge :

Des objets de tous les jours :

Des livres, cartes postales, affiches, BD...

Les éditions "Images en Châtillonnais" étaient présentes , on pouvait voir les cartes postales qui avaient été projetées lors de la conférence de Jean Millot sur les origines de la carte postale..:

On trouvait aussi, au Salon, des tapis d'orient :

 Quelques jolies photos insolites de D.S., cliquables bien entendu...

 René Drappier m'envoie quelques photos du "parcours du coeur" qui a eu lieu à Châtillon sur Seine le 1er avril 2012.

 L'élection de Miss Côte d'Or se prépare toujours aussi fièvreusement, il faut dire que la date de l'évènement approche, cette élection aura, en effet, lieu au Théâtre Gaston Bernard de Châtillon sur Seine, le 28 avril 2012.

C'est sous les beaux portraits de Miss France 2012 et de Miss Bourgogne 2012 (notre miss Côte d'Or de l'an dernier !)que Daniel Guillaume a lancé la séance de travail.

Daniel Guillaume a affiché les portraits des dix candidates qui ont réussi le casting pour le titre de Miss Côte d'Or, casting  qui a eu lieu dernièrement à l'Hôtel de la Cloche à Dijon...

Il va être difficile de les départager, car elles sont vraiment toutes ravissantes !!

Tous les bénévoles étaient présents, écoutant attentivement les conseils donnés, rien ne doit être laissé au hasard, le spectacle devra être parfait, et il le sera !

Joël Mayer est le responsable de l'intendance : logement des miss et des candidates, repas, buvette lors du spectacle etc...

Jérôme Mariotte et Jean Mignot se chargent des finances, de l'impression de la plaquette-programme, de l'affiche etc...

Jean-Robert Bazot sera le "monsieur-sécurité"...

Roger Saget présidera le jury...

Pierre Magès réalisera des vidéos qui seront projetées durant le spectacle: des images du casting des candidates, des boutiques des commerçants, des sponsors qui soutiennent cette manifestation.

Véronique Michaux a minuté le spectacle : pas un temps mort entre la présentation des candidates, le show et l'élection.

Le spectacle durera deux heures, et le show, cette année, sera éblouissant .

Ce sera un « spectacle chorégraphié, rythmé et féerique » d’une durée de cinquante minutes pendant lequel les reines de beauté défileront avec des robes de grands couturiers et en maillots de bain.

Les Miss présentes seront : Delphine Wespiser, Miss France 2012,  Mathilde Couly, Miss Pays de Loire 2011 et première dauphine de Miss France, Camille Mallea, Miss Corse 2011, Anaïs Merle, Miss Picardie 2011 et bien sûr Élodie Paillardin, Miss Côte-d’Or et Miss Bourgogne 2011.

Les affiches sont prêtes, elles seront très bientôt visibles en ville.

D'autres points ont été encore évoqués lors de cette réunion préparatoire à l'élection de Miss Côte d'Or: la décoration de la salle des conférences pour l'accueil de Miss France et des autres Miss, la tombola dotée de six magnifiques lots, le fleurissement de la scène par les fleuristes châtillonnais, les décors par Carmen Sambrotta, le son, les photographes agréés (Jérôme Labeaune et Claudie Hardouin),les maquillages et les coiffures.

Des badges seront remis à tous les bénévoles qui seront présents à l'élection, à la prochaine et dernière réunion préparatoire.

Vous pourrez acheter vos places:

  MARDI 10 AVRIL 2012

au théâtre Gaston Bernard, à partir de 10h30.

Un concert spirituel , organisé par la commune de Faverolles-lès-Lucey, a eu lieu dimanche 1er avril dans la très belle église rurale du village.

Ce concert était interprété par le magnifique chœur grégorien de Dijon, les Ambrosiniens.

Laurent Schembri, le Maire de Faverolles-lès-Lucey,  a présenté le concert en le dédiant à la mémoire de Michel Malnoury qui a accompagné la municipalité lors de la restauration de l'église Saint-Renobert.

Voici la vidéo de l'arrivée des Ambrosiniens dans l'église Saint-Renobert, c'était le jour des Rameaux.

C'est Jacques Noël qui dirigeait le choeur des Ambrosiniens ce jour-là.

L'hymne "Gloria laus", l'antienne  "Pueri Hæbreorum",et le grand-répons "Tenebræ factæ sunt" furent les premiers chants interprétés par les Ambrosiniens, pour les Rameaux-Semaine Sainte.

Jacques Noël est un des créateurs des Ambrosiniens, il dirige le chœur à la perfection...

Jacques Majewski a lu un très beau poème de Marie Noël, la célèbre poétesse d'Auxerre...

Le concert s'est poursuivi par le grand répons "Christus factus est", l'hymne "Vexilla regiset Attende", et "Domine, et miserere, quia peccavimus tibi"

La seconde partie du concert commença par les litanies des Rogations : "Exurge Domine, adjuva nos et libera nos, propter nomen tuum" et l'antienne "Passer invenit"

Patrice Wahlen évoqua la vie de Saint Renobert, ce Saint  qui donna son nom à l'église de Faverolles-lès-Lucey.

Une chapelle Saint-Renobert existe à Romprey, commune de Bure les Templiers.

Saint Renobert, Rénobert, Rennobert ou Raimbert, aurait été le douzième évêque de Bayeux, saint patron de la ville de Caen.

La lecture de Patrice Wahlen , fut suivie de l'hymne "Ubi Caritas et amor, Deux ibi est"

La troisième partie du Concert spirituel des Ambrosiniens, fut consacré à la Vierge Marie.

Après l'hymne "Languentibus...O Maria !", l'antienne "Sicut lilium inter spinas" et le psaume 44, Jacky Pitaud, membre des Ambrosiniens lut un texte de Saint Bernard "Le nom de la Vierge était Marie".

Le concert se termina par la séquence "Stabat mater dolorosa" et l'antienne mariale "Salve Regina"

La belle église Saint-Renobert de Faverolles-lès-Lucey était comble, plus de 120 personnes y avaient pris place, tous les auditeurs ont loué l'excellence des chants des Ambrosiniens, ce fut, pour tous, une merveilleuse après-midi.

Une bien belle exposition de peinture à l'huile a eu lieu à l'espace Loisirs et rencontres de Sainte Colombe sur Seine.

Une dizaine de peintres se réunissent dans cette jolie salle , pour peindre de bien beaux tableaux.

C'est Rémi Courtejaire qui a la responsabilité de cet atelier.

Voici quelques oeuvres de Rémi Courtejaire :

Et le voici en grande conversation avec André Lagarde, venu admirer les tableaux de ses amis et confrères...

Et voici maintenant les tableaux de ces peintres amateurs, mais qui ont vraiment tout des professionnels, tellement leurs peintures sont de qualité !

Jocelyne Roux :

Régine Bonomi :

Annick Vallet :

Jacques Lamy Aurousseau :

Régine Dazard-Boz :

Elisabeth Doukhan :

Jean-jacques Doukhan :

Sylvana Rémy :

Brigitte Dewaele :

Magdeleine Marchand :

Un dernier coup d'oeil en partant, à l'année prochaine ...

Robert Fries a présenté , dans le cadre de l'Association Culturelle Châtillonnaise, une très intéressante conférence sur les Grands Ducs d'Occident, c'est à dire les Ducs de Bourgogne.

"Les Grands Ducs de Bourgogne et leur cour" , un extraordinaire panorama de 1364 à 1477, aussi bien consacré aux  Ducs eux-même, que sur ce qui se passait en France à cette époque.(la guerre de cent ans, entr'autres)

Voici les quatre grands Ducs qui régnèrent sur la Bourgogne au XIVème et au XVème siècle:

Leur rêve :

Leurs acquisitions au cours des temps :

Philippe le Hardi, fils de Jean le Bon, reçut la Bourgogne dont les anciens ducs étaient morts sans postérité.

A la bataille de Poitiers c'est lui qui disait à son père "Père gardez-vous à droite, Père, gardez-vous à gauche..."

Philippe le Hardi (1342-1404) est le fils cadet du roi Jean le Bon.  Il a gagné son surnom à la bataille de Poitiers.  Il est le premier duc Valois de Bourgogne.  C’est un homme intelligent qui voit loin.  Trois aspects marquants dans sa politique

• C’est un prince français.  Il aide son frère Charles V dans sa lutte contre les Anglais pour effacer les traces du traité de Brétigny.  Plus tard, il est le premier au conseil du jeune Charles VI.  Il lui trouve une épouse, Isabeau de Bavière.
• Après avoir maté la rébellion des villes de Flandre, il se montre un prince compréhensif et veille à maintenir des relations apaisées avec l’Angleterre qui conditionnent la prospérité de ces villes.
• Il amorce une politique matrimoniale qui fera de ses descendants les héritiers des principautés de la vallée du Rhin.

Jean sans Peur (1371-1419) doit son surnom à la bravoure dont il fit preuve lors du siège malheureux de Nicopolis (1396), à l’occasion d’une croisade contre les Ottomans.  Sensible à la bonne gestion, il s’oppose à la prodigalité de la cour sous l’influence de Louis d’Orléans le jeune frère du roi fou Charles VI, qu’il fait assassiner en 1407.  C’est le début de la guerre civile Armagnacs contre Bourguignons.  Il louvoie entre Anglais et Français et se fait assassiner par un partisan armagnac en 1419. 

Philippe le Bon (1396-1467) est le grand prince de la dynastie.  Après le meurtre de son père, il se tourne vers les Anglais et se désintéresse, un temps, des affaires de France.  Déçu par l’alliance anglaise, il renoue avec Charles VII et signe la paix d’Arras (1435) qui marque la fin de la guerre civile.  Charles VII a les mains libres pour achever la reconquête de son royaume.  Sous son principat les héritages potentiels imaginés par son grand-père se réalisent.  Il essaie de conquérir la Lorraine mais sans succès.  Sans succès également, il essaie de transformer tout ou partie de ses possessions en royaume afin de se faire élire Roi des Romains, c'est-à-dire héritier de l’Empire.  Son principat est marqué par un accroissement territorial considérable et par une vie de cour fastueuse.  C’est un prince peu travailleur mais ouvert au compromis, que les événements ont servi (les héritages successifs) et qui a su se faire servir (Nicolas Rolin son chancelier par exemple).

Charles le Téméraire (1432-1477) réussit par les armes à conquérir la Lorraine (provisoirement), la Gueldre, l’Alsace et une partie de la rive droite du Rhin.  Les possessions du duc sont alors d’un seul tenant.  Mais cette puissance nouvelle coalise ses adversaires au sein de la Ligue de Constance où se retrouvent notamment les Cantons Suisses et le jeune duc de Lorraine.  Louis XI devient son ennemi principal qui finance sans prendre part à la guerre.  Charles épuise ses forces dans deux campagnes malheureuses contre les Cantons Suisses puis meurt dans une tentative hasardeuse de reconquête de la Lorraine. 

• Philippe le Hardi épouse Marguerite de Flandre (1350-1405).  Elle a 8 enfants, qui permettent une politique matrimoniale qui servira de modèle à ses descendants.  Marguerite de Flandre, avait épousé en première noce son cousin Philippe de Rouvre, duc de Bourgogne.  Marguerite, veuve à 11 ans, épousa en 1369 Philippe le Hardi.  On lui doit le château de Germolles (près de Beaune), une de ses résidences favorites qui fut décoré par Sluter et Jean de Beaumetz.  Son emblème était le chardon.
• Jean sans Peur épouse Marguerite de Bavière (1363-1423).  Elle eut un fils et sept filles. 
• Philippe le Bon se maria trois fois avec :
  • Michelle de France (1395-1422), fille de Charles VI, fiancée à 7 ans et mariée à 14 ans (1409).  Ils eurent une fille morte en bas âge.
  • Bonne d’Artois (…-1425)  dont il n’eut pas d’enfant.  En première noce, elle avait épousé Philippe comte de Rethel, frère cadet de Jean sans Peur.  Elle était donc la tante de son second mari !
  • Isabelle de Portugal (1397-1471) épousée en 1430 dont il eut trois enfants dont un seul survécut, Charles le Téméraire.  Femme intelligente et raffinée, elle eut un rôle politique en représentant son mari et en rassemblant des artistes autour d’elle.  Sa mère Philippa de Lancastre était une sœur d’Henri IV d’Angleterre.  Le prince portugais Henri le Navigateur était un de ses frères.
• Charles le Téméraire s’est marié trois fois avec :
  • Catherine de France (1428-1446), fille de Charles VII.  Elle a 12 ans quand elle se marie et son époux en a 7.  Elle meurt à 17 ou 18 ans.
  • Isabelle de Bourbon (1437-1465), cousine germaine de Charles le Téméraire.  Elle se maria en 1454 et eut une fille Marie de Bourgogne.
  • Marguerite d’York (1446-1503), sœur d’Edouard IV.  Elle est la femme la plus élégante, la plus riche et la plus puissante d’Europe.  Le faste de son mariage le 3 juillet 1468 à Bruges a marqué les esprits.  Sans enfants, elle « adopte » sa belle fille Marie.

En plus des enfants légitimes, les ducs ont eu une nombreuse progéniture avec des maitresses variées.  Philippe le Bon eut 26 enfants bâtards, dont deux évêques et Antoine le grand Bâtard de Bourgogne qui eut un rôle politique et militaire auprès de son demi frère Charles le Téméraire : il servit ensuite Louis XI dont il fut un conseiller écouté.

Un second cercle est constitué par les grands féodaux, qui souvent servent directement le duc en tant que chambellan et à qui des charges administratives ou militaires sont confiées.  Parmi eux, des hommes des Bourgognes comme les Bauffrement, de Picardie et d’Artois, comme les Croy, de Hollande comme les Hoorne et Uutkerke. 

La cour rassemble les dignitaires des grandes charges civiles et militaires de l’Etat en voie de construction.  Par exemple celle de chancelier tenue sous Philippe le Bon pendant 40 ans par Nicolas Rolin (1376-1462).  Egalement les chefs des armées, c'est-à-dire les maréchaux de chaque province.  Le maréchal de Bourgogne, toujours choisi parmi la haute noblesse des deux Bourgognes, était nommé et révoqué par le duc, mais la charge était permanente.  Dans les autres provinces, la charge était héréditaire mais la fonction honorifique. 

En 1430, à l’occasion de son mariage avec Isabelle du Portugal, Philippe le Bon crée l’ordre de la Toison d’Or.  C’est une réplique de l’ordre de la Jarretière créé par Edward III en 1348.

Pourquoi la Toison d’Or ?  L’histoire de Jason et des Argonautes est bien connue des chevaliers du Moyen Age.  Elle illustre le courage et le serment mené à bien ; il y a aussi l’aspect courtois : la dame Médée qui aide le héros, même si c’est en utilisant des sortilèges.  Mais cette histoire est trop païenne.  Alors on lui associe celle de Gédéon, un homme simple qui conduit les Juifs à la victoire contre les adversaires de Dieu, des mécréants. 

C’est une confrérie de 24 chevaliers nobles et purs.  Le but lointain est de préparer la croisade.  C’est aussi une façon de rapprocher la grande noblesse du duc et d’affirmer son indépendance vis-à-vis du roi d’Angleterre et de France en 1430.  Les statuts prévoient que les chevaliers de l’ordre ne peuvent se faire la guerre : ils doivent demander l’arbitrage du Grand Maitre, ce qui revient à donner un pouvoir nouveau au duc de Bourgogne sur des seigneurs qui ne sont pas ses vassaux et à qui il a conféré la distinction. 

La mode semble commencer avec le XIVème siècle.  Le vêtement des hommes et des femmes se différencie, ils sont ajustés et boutonnés ou lacés.  Les hommes portent des  robes courtes serrées à la taille ; leurs jambes sont découvertes ou couvertes de chausses.  Les Femmes portent des robes somptueuses.  Hommes et femmes portent des chaussures pointues et longues.  Les coiffures sont imposantes.  Les couleurs sont souvent vives et variées sur le même vêtement.  Les croisés ont rapporté des teintures nouvelles d’Orient.  Il s’agit d’étonner et de se distinguer.  En revanche, Philippe le Bon est toujours vêtu de noir, comme le sera son arrière-arrière petit fils Charles le Quint.

La musique joue un rôle important à la cour de Bourgogne : Jean sans Peur joue de la flute et du rebec ; Philippe le Bon de la harpe ; Charles le Téméraire chantait mal mais composait d’assez jolies pièces.  Philippe le Bon disposait de 4 trompettes de guerre et de 7 « menestriers ».  Charles le Téméraire avait 12 trompettes et 10 ménétriers (6 hauts ; 4 bas).  Charles le T avait également une musique sacrée : 40 chanteurs et des organistes.

• Hauts instruments : sonorité la plus forte : Tambour, nacaires (petites timbales ; instrument importé de Perse), sacqueboute (trombone), bombarde, cornemuse, trompette, cor et clairon.
• Bas instruments : flûte, harpe, luth vièle

L'Association Culturelle Châtillonnaise avait invité Bernard Pierrot, créateur des "Ménestriers", a venir nous présenter et nous faire écouter  la musique que l'on interprétait à la cour des Ducs de Bourgogne.

Un peu de luth...

L'air très connu ""l'amour de moi" fut chanté avec beaucoup de talent, par Jean-François Simon...

Robert Fries a eu l'extrême genntillesse de me donner le texte de sa conférence, j'en ai d'ailleurs reproduit quelques  extraits (en bleu) sous les diapos. Merci à lui .

  Ce texte est évidemment passionnant et extrêmement bien documenté, pour le lire cliquez sur le lien :

Les grands Ducs de Bourgogne et leur cour

Karin Neumann nous présente du dimanche 25 mars au dimanche 15 avril, une nouvelle et superbe exposition de peinture et dessins récents, intitulée "Envie de couleurs".

Les couleurs explosent dans les bouquets somptueux de Karin, c'est le printemps chez elle, et même l'été, qu'elle est belle sa peinture et tellement singulière, pleine d'émotion !

Karin peint aussi avec bonheur, les éléments présents sur les tables, fruits, légumes..mais aussi produits de la mer..

et les torchons indispensables lorsque l'on cuisine !

Karin ose tout, avec un beau talent et avec insolence..Une tête de mouton dépouillée, lui permet d'expérimenter le réel...

Karin dessine aussi à la perfection, elle nous présente des fusains sur toile, ou sur carton, des personnages très expressifs...

 Karin sculpte aussi, et réalise de belles et poétiques "installations"...

Vous pourrez découvrir son atelier, aussi n'hésitez pas rendez vous  à Nesle et Massoult admirer son travail, elle vous recevra tous les weeks-ends et jours fériés de 15 heures à 19 heures, avec une grande gentillesse !

Toujours de très belles photos de Jean-Pierre Gurga, à cliquer pour les apprécier encore plus..

Marcenay :

Poinçon les Larrey :

Sainte Colombe sur Seine :

Marcenay :

Route de Laignes :

Poinçon les Larrey :

 Aujourd'hui, je veux rendre un hommage particulier à mon amie Marie-France Clément, qui faisait partie de l'atelier-Aquarelle de Villiers le Duc.

Elle nous a quittés le 29 mars, des suites d'une longue maladie qu'elle a toujours surmontée avec une vaillance et un courage exceptionnels.

Voici quelques unes de ses aquarelles :

Ses aquarelles aux expositions des peintres de la Section-Peinture des Amis du Châtillonnais :

C'est Marie-France qui m'avait fait découvrir les sabots de Vénus. Cette fleur emblématique de la forêt châtillonnaise, sera désormais toujours pour moi, attachée à sa mémoire..

 Repose en paix, Marie-France, nous ne t'oublierons jamais...