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France-Accordéon, de Châtillon sur Seine a donné son concert annuel, au théâtre Gaston Bernard, le 15 avril 2012
Comme l'an dernier, c'est François Gaillard, avec son dynamisme et sa verve habituels, qui a présenté les jeunes accordéonistes et leurs professeurs Elisabeth Studer et Claude Minot.
Tous les accordéonistes ont débuté le spectacle par "l'eau vive" (Guy Béart), et continué avec "la danse de l'ours" (traditionnel pyrénéen), "les millionnaires du dimanche" (Enrico Macias), "elle descend de la montagne" (arrangement Teddy Stew), "North Beach Parade" (Harm Evers) et "Ott Dralalo" (traditionnel, arrangement Hajamadagascar)
François Gaillard a d'ailleurs tenu la batterie avec virtuosité pour certains morceaux !
"La danse de l'ours", avec François Gaillard à la batterie...
Deux jeunes duettistes, Elodie Brigand et Jeanne Méan ont joué avec virtuosité "Vive le vent" (arrangement E Basile) et "Petite rêverie" (Peter Fay)
Un autre excellent duo, celui formé par Agathe Gérard et Hélène Furon, a interprété "Petit concert N°1" de Renato Bui, et "Drauf und Dran" (Kurt Illing) avec une aisance qui a laissé les auditeurs pantois ! jugez-en en visionnant cette petite vidéo :
Maxime Pelletier a ravi le public avec "Tico-Tico"...
Hélène Furon , accompagnée par les professeurs Elisabeth Studer et Claude Minot, a interprété magistralement "Concert pour une voix" de Saint Preux.
Le concert s'est terminé par "Le plus beau tango du monde" (Vincent Scotto), "Bossa Nova" (arrangement Alan Fernie) et "Bucaro" (Emile Noblot)
Les applaudissements furent nourris, tant la performance de ces jeunes artistes fut remarquable, bravo à tous et à leurs professeurs qui les ont amenés à une telle maîtrise de leur instrument !
Après l'entracte, nous avons pu écouter et applaudir un original groupe bourguignon "Capharnaüm Quartet" qui aime le mélange de styles...des ambiances souvent loufoques, mais aussi festives, joyeuses et même graves..
Une belle découverte ! A noter que l'accordéoniste du groupe n'est autre que le professeur Claude Minot.
Les musiciens sont arrivés dans la salle obscure, au milieu du public, avant de monter sur scène..
François Gaillard s'est invité pendant le spectacle pour mettre un peu d'ordre et rénover la peinture de ce ...capharnaüm !
Un spectateur voudrait-il jouer de la trompette ?
Une drôle de trompette assurément !
Des tracts, avec des paroles, ont été distribués au public qui a chanté en choeur, accompagnés par le quartet...
Ce fut un très beau spectacle, joyeux et plein d'entrain...finalement François n'a rien eu à ranger dans ce capharnaüm, qui n'en était assurément pas un, au sens habituel du mot !
Capharnaüm Quartet, une formation qui fera son chemin en Bourgogne et même ailleurs, c'est ce que l'on peut souhaiter tant ce groupe est bourré de talent !
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Monsieur Bruno ANTONINI, professeur de philosophie à Paris, et docteur en philosophie, est venu nous présenter, dans le cadre de l'Association Culturelle Châtillonnaise, une conférence sur un aspect méconnu de la vision politique de Jean Jaurès, celui qui mêle la philosophie et son idée de la république.
Bruno Antonini cultive la mémoire de Jaurès: à l'Ecole Normale d'Albi, la lecture de l'ouvrage de Jaurès "de la réalité du monde sensible" l'a enthousiasmé, la rencontre de personnes lui racontant avec ferveur que leur grand père avait serré la main de Jaurès et que ce geste avait "illuminé leur vie " a marqué son esprit. C'est sans doute cette admiration pour Jaurès qui a décidé de sa vocation de philosophe.
Car Jean Jaurès, avant d'être le tribun que l'on connaît, fut agrégé, puis docteur en philosophie...
Quelques notions sur la vie de Jaurès :
Jean Jaurès, naquit à Castres en 1859 dans une famille de la petite bourgeoisie du Tarn.
Le cousin germain de son père, Benjamin Jaurès, fut amiral et ministre de la marine en 1889.C 'est lui qui rapporta l'obélisque de Louksor à Paris.
Son père, Jules Jaurès (1819-1882), négociant, dirigeait une petite exploitation agricole de six hectares dans laquelle son fils passa son enfance et son adolescence.
Sa mère, Adélaïde, s'occupait de l'éducation des deux enfants du couple : Jean l'aîné, et Louis (1860-1937) qui devint amiral et député républicain-socialiste. Elle était très pieuse et même mystique, c'est sans doute le mysticisme de sa mère qui donnera à son fils aîné, Jean, une sorte de révélation, le sentiment de l'infini.
Bruno Antonini nous révèle que Jaurès s'adonnait au spiritisme (il faisait tourner les tables) et qu'il avait peut-être aussi un pouvoir de guérison.
Brillant élève, Jean Jaurès fit ses études au lycée Louis-le-Grand. En 1878, il fut reçu premier à l'École normale supérieure en philosophie, devant Henri Bergson. En 1881, il termina troisième à l'agrégation de philosophie.
Devenu professeur, Jaurès enseigna tout d'abord au lycée Lapérouse d'Albi, puis rejoignit Toulouse en 1882 pour exercer comme maître de conférences à la faculté des lettres. Il donna également un cours de psychologie au lycée de jeunes filles de cette même ville.
Jean Jaurès, à 25 ans se présenta comme candidat républicain aux élections législatives de 1885. Il fut élu et siégea à l'assemblée nationale parmi les républicains où il soutint le plus souvent Jules Ferry. En 1889, Jean Jaurès ne fut pas réélu.
Privé de son mandat de député en 1889, Jean Jaurès reprit son enseignement à la faculté de Toulouse. Il fut reçu docteur en philosophie en 1892 avec sa thèse principale De la réalité du monde sensible et sa thèse secondaire en latin, Des origines du socialisme allemand chez Luther, Kant, Fichte, et Hegel.
Jean Jaurès continua également sa vie politique. À partir de 1887, il collabora au journal la Dépêche du Midi (alors appelée Dépêche de Toulouse) de tendance radicale. Il devint conseiller municipal sur les listes radicales-socialistes, puis maire adjoint à l'instruction publique de Toulouse (1890-1893. Ses travaux intellectuels, son expérience d'élu local, sa découverte des milieux ouvriers et des militants socialistes, l'orientèrent vers le socialisme. Cette évolution s'acheva avec la grève des mineurs de Carmaux.
Le but de la thèse de doctorat de philosophie de Bruno Antonini "Philosophie et politique chez Jean Jaurès, le rôle de l'Etat dans la transmutation de la République en socialisme" , fut de montrer en quoi ses conceptions politiques et économiques de la société socialiste à venir sont la traduction de ses vues métaphysiques.
Dans la thèse de Jaurès "De la réalité du monde sensible"l'accent est mis sur la notion d'être "l'être est une réalité idéale", une vision panthéiste unissant Dieu et le monde en un rapport d'immanence.
Pour Jaurès, la Révolution Française "contient le socialisme tout entier", la République , d'origine révolutionnaire, doit conduire au socialisme, car elle est le socialisme en puissance .
Le prolétariat doit donc agir sur la société pour la transformer par l'instance étatique.
L'instance étatique a pour corollaires des modes de représentations et d'actions de la classe ouvrière que sont les syndicats, le parti socialiste , les coopératives ouvrières, les Bourses du Travail.
Dans la vision politique de Jaurès, si l'être est l'humanité, , le mouvement est l'Etat, mouvement en tant que passage de la puissance à l'acte(de la République au Socialisme) qui est impulsé par le prolétariat.
"L'Etat est l'expression d'une démocratie bourgeoise où la puissance du prolétariat grandit."
L'Etat ne doit pas disparaître, mais plutôt se métamorphoser, car Jaurès définit d'abord l'Etat comme ce à quoi le prolétariat réalisera son émancipation sociale, l'Etat opérant par là-même un progressif dépérissement du capitalisme.
A la fin de sa conférence passionnante, Bruno Antonini répondit aux questions des auditeurs.
Les parties en bleu de cet article, sont tirées des "Cahiers Jaurès, Droit Social 1901-1939" où il expose en grandes lignes , le contenu de sa thèse..
A lire, le discours de Jean Jaurès à l'Assemblée nationale sur le Socialisme :(cliquer sur le lien)
Discours de Jean Jaurès à l'Assemblée Nationale, sur le Socialisme
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Bruno Rousselet qui nous a quittés en 2011,fut un professeur talentueux, très aimé de ses élèves et de ses collègues.
En son honneur, l'Ecole Municipale de Musique de Châtillon sur Seine, et le Conservatoire de Musique de Montbard où Bruno donnait des cours, ont voulu offrir au public Châtillonnais un grand concert appelé "Musimélange".
Musimélange 2012, où se sont côtoyés ses anciens élèves et ses amis musiciens, fut une soirée magnifique, magique.
Le public venu très nombreux, ne s'y est pas trompé, le succès fut au rendez-vous.. Où que vous soyez, Bruno, sachez que nous ne vous oublierons jamais...
Bruno Rousselet écrivait en 2007 :
Les auditions ont révélé le talent émergeant des jeunes musiciens etr confirmé celui des plus grands; à l'Ecole Municipale de Musique on est grand très tôt.
A l'occasion du prochain concert, vous apprécierez leur savoir-faire, leur enthousiasme à avancer, partager, écouter, affiner, franchir, émerger, grandir, se fondre, définir, explorer, exploser, déjanter, récupérer, ajuster, construire, régler, ârtir, revenir, souffrir, jouir, s'engouffrer, pirater, raconter, expérimenter, s'identifier, échanger, s'échapper, s'entendre, converser, dénouer, délivrer, MUSIQUER...
Musimélanges a commencé par l'audition du Quatuor de Saxophones de Montbard, direction Guillaume Orti.
Amélie Semblat (saxophone soprano et alto), Quentin Bernardo (saxophone alto), Charles Cramaille (saxophone ténor), Guillaume Orti (saxophone baryton), dans:
Fanfare (Bruno Rousselet) et The Devil's Pulbit (John Graham et Saxability (Lennie Niehaus)
River rag (trad.arrangement John L.Philips) , Jazz Parnass (Manfred Schmitz)
par Faustine Rousselet et Marie-Christine Delvincourt (piano).
Camper Giorno (Chris Speed), direction Christine Mafféis.
Lilas Béziaud (clarinette) Zoé Sallembien et Sylvère Barré (flûte), Antonin Devivier (trombone), Clément Petit (guitare), Nicolas Brunet (basse), Tom Sallembien (vibraphone), Gaëlle Diaz, Sébastien Chiasson d'Herbomez (batterie)
Don has gone (Daniel Casimir), Direction Luis Vina
Michel Porta, Lilas Béziaud, Luis Vina (clarinettes)
Manshark (E.Séjourney)
Julien Desvignes (vibraphone), Faustine Rousselet (piano), Anne Godefert (basse), Alexis Séréduik (batterie)
Fanfare
Louise Bouchard (flûte), Michel Radel (guitare)
Sonate N°4 de G.Ph.Telemann (extraits)
Anne-Laure Mutin, Louise Bouchard (flûtes à bec)
Atelier de Claude Thiébault
Fanfare, Fubb (Wishbone Ash), Fanfare
Axel Mendoza, François Pulcina (guitare), Nicolas Brunet (basse), Axel Chevalier (batterie)
Au clair de la lune de Lucien Lambert, Thème, 3 Variations, Final
Marie-Christine Delvincourt (piano)
Atelier1 de Didier Paupe
Love of my Life (Franck Zappa)
Sylvère Barré, Zoé Sallembien (flûtes), Lilas Béziaud (clarinette),Clément Petit, Loïc Diaz, Elisa Vaury (guitares), Karen Diaz (basse),Gaëlle Diaz (batterie, percussion)
Atelier 2 de Didier Paupe
Mercy, Mercy, Mercy (Joe Zawinul)
Emilie Bernard, Méryl Chaumonnot (flûtes), Mélanie Dix Neuf (saxophone), Michel Porta (clarinette), Simon Dole, Christophe Lassard (guitares), Chloé Michel (basse), Axel chevalier (vibraphone), Hugo Feniser (batterie)
Fanfare
Louise Bouchard, Anne-Laure Mutin (flûtes)
Paysage (Bruno Rousselet)
Lilas Béziaud (clarinette), Adrien Semblat (basson)
Solo pour Bruno
Antoine Viard (saxophone baryton)
Harmony of the Spheres (Byron Wallen) par Flûte et Z'ut, direction Christine Mafféis
Emilie Bernard, Louise Bouchard, Méryl Chaumonnot, Fanny Maire, Charlotte Horta, Fanny Noret, Anne-Laure Mutin, Christine Mafféis et Didier Paupe (guitare), Alexis Séréduik (batterie)
Final : Orchestre EMM + Djembés
Direction Luis Vina
A la campagne (Laurent Dehors), résignation (Byron Wallen), School Blues (Bruno Rousselet)
Saxophones: Antoine, Guillaume, Mélanie, Eric, Valentine, Lisa..
Clarinettes:Christine, Michel, Lilas, Raphaël
Les musiciennes de Flûte et Z'ut
Trompette: Benoit
Trombone: Antonin
Guitare: Christophe, Loïc, Didier
Basse: Chloé, Karen
Batterie, vibraphone: Alexis, Gaëlle, Hugo
Djembé:
Richard, Rachel, Christine, Myriam, Emma, Clarisse
Un grand merci:
-A Guillaume Orti, Antoine Viard, Eric du Faÿ, Antonin Devivier
-Aux anciens élèves de l'EMM venus spécialement participer à ce concert : Julien Desvignes, Anne Godefert, Benoît Jacquet, avec bien sûr Faustine Rousselet et Antoine Viard
-Aux saxophonistes du Conservatoire de Musique de Montbard
-Aux professeurs et aux élèves de l'Ecole Municipale de Musique de Châtillon sur Seine qui se sont totalement impliqués dans cet hommage à Bruno Rousselet.
Et un clin d'oeil pour finir :
Michel Radel m'a confié un montage-photo, qui a été réalisé en 1975, par Christian Labeaune. Il s'agit de la photo du premier orchestre où Michel Radel joua, en Haute-Marne..
Comme moi, vous aurez sans doute du mal à le reconnaître ! (photo cliquable)
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La Municipalité gâte ses Anciens : elle leur offre un repas en automne et un goûter-spectacle au printemps..
Mercredi 11 avril , Hubert Brigand, le maire de Châtillon sur Seine,et son adjointe aux Affaires Sociales Colette Roussel, avaient convié les aînés à un grand spectacle "à paillettes" salle Luc Schréder.
Un spectacle de cabaret Ukrainien, avec danseurs et danseuses , acrobates, chanteuse, violoniste, proposé par "Odysseo" de Dijon, spectacle qui a ravi tous les spectateurs.
Un petit bémol, pour moi: la scène était placée sous les fenêtres et donc le contrejour ne permettait pas de prendre de belles photos, dommage, car le spectacle était vraiment magnifique, en voici quelques images...
Le DJ d'Odysseo a ensuite fait danser les spectateurs..
Mais avant de laisser les aînés danser, les conseillers municipaux leur ont servi un délicieux goûter arrosé de cidre et de jus de fruits...et tout cela dans la bonne humeur !
Et en avant pour la "gambille", car même à plus de 70 ans, on peut avoir des fourmis dans les jambes !
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Vendredi j'ai rencontré un groupe d'une dizaine de cyclos de Saint-Bonnet-le-Château qui effectuait un périple de 700 km . Ils ont visité : Beaune, Langres, Châtillon où ils allaient passer l'après-midi à visiter le musée que je leur ai conseillé, St-Vorles, la Douix. Après une nuit de repos, ils ont repris la route pour Alésia. Bonne route à eux
Les méfaits du gel sur les cultures près du terrain d'aviation :
C'est par un temps gris, froid et venteux que les coureur scindés en plusieurs groupe ont traversé notre ville, venant de Laignes et se dirigeant sur Dijon par la route de Recey.
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Par Christaldesaintmarc dans -Paysages châtillonnais photographiés par Jean-Pierre Gurga le 16 Avril 2012 à 06:30
Encore de très belles photos de Jean-Pierre Gurga, cliquables pour mieux les admirer.
Nesle et Massoult :
Au bas de Saint Germain le Rocheux :
Sortie de Coulmier le Sec :
Rochefort :
Nesle et Massoult :
Les jumeaux de Massingy :
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