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Le premier étage du Musée de la Vie Bourguignonne nous présente des commerces dijonnais d'autrefois.
Les devantures ont été démontées et reconstituées, ainsi on peut reconnaître la boucherie de la rue du Bourg :
Une chapellerie :
Un salon de coiffure :
La "Permanente" d'autrefois.. J'ai vu ma grand-mère sous ce terrifiant engin qui me faisait peur...
l'Epicerie modèle du Père Fagart...
Le fourreur Bailly :
La boutique de l'horloger :
La pharmacie Moderne :
La boutique du photographe :
Un atelier de repasseuse :
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Le Musée de la Vie Bourguignonne a remplacé le musée Perrin de Puycousin , situé autrefois rue des Forges.
Ce Musée est installé dans les bâtiments du cloître du monastère des Bernardines, édifié vers 1680.
Dans les différentes salles du rez-de-chaussée, des mannequins de cire évoquent la vie en Bourgogne autrefois :
Les travaux de couture, la confection des coiffes, la broderie, la dentelle...
La jeunesse qui se prépare à aller au bal...
Les vielleux...
Le mariage...
La couronne de fleurs d'oranger conservée sous un globe...
La famille...
La chambre...
L'armoire bourguignonne...
Le berceau...
L'enfance...
La première Communion...
La cuisine
Les chapeaux sont des chapeaux bressans...
La lessive,qu'on appelait la "bue"...
Une vitrine évoque les nourrices morvandelles...
Leur coiffe à rubans...
Les premiers biberons...
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Entre Saint Marc sur Seine et Bellenod sur Seine, se trouve le charmant village d'Origny sur Seine.
Dans ce village subsistent les ruines d'un ancien château, et près de lui une ferme attenante.
Ce château date du XIVème siècle, il a été remanié au XVIème siècle, mais il est à présent en ruines.
Seules subsistent des tours rectangulaires.
Les fossés, taillés dans le roc, pouvaient avoir 9 à 10 mètres de large et étaient remplis d’eau provenant de sources abondantes alimentant le village.
Il existe des casemates qui étaient destinées probablement à l’approvisionnement du château en temps de guerre.
La chapelle (1re tour N6E) renferme des fresques bien détériorées, mais que l’on peut encore lire.
A l’angle Sud Ouest, de l’une des tours, un cartouche, entouré d’une couronne, avec cette devise : « PLEV A DIEV. »
Origny était entouré de hauts murs flanqués de tours.
La tradition ne rapporte guère de renseignements sur les divers châtelains, sinon que le dernier fut M. de Saint Maure, à la Révolution.
On croit savoir que les premières pierres de ce château auraient été posées par les d’Anglure, Seigneurs de Jours, Origny et autres lieux.
On rapporte, en outre, qu’en 1792 la majeure partie des papiers et des archives furent brûlés par les habitants d’Origny et Bellenod dans un pré situé non loin de la Seine et appelé Clos Baudot.On voit sur cette photo le pigeonnier encore intact de la ferme attenante au château. Il a été depuis décapité.
Dans son "Voyage d'un touriste dans l'arrondissement de Châtillon sur Seine", E. Nesle déclare, au sujet du château d'Origny :
Le château d'Origny, dont les ruines se dressent fièrement en haut de la colline qui domine le chemin d'Aignay, à peu de distance de Saint Marc, atteste un vieux manoir sur lequel on a greffé à différentes époques de nouvelles constructions. Il était en 1361, la demeure du chevalier Oudart de Mépont. Les sires de Chandio en devinrent ensuite propriétaires.
Antoine et François de Chandio affranchirent Origny en 1519, Marguerite, leur tante,avait déjà affranchi le hameau de La Maison, près de Bellenod, qui dépendait de la baronnie parce que les habitants avaient contribué à la rançon de son mari Guillaume de la Tournelle, fait prisonnier par les anglais en 1433.
Un membre de la famille des Gellan possédait Origny en 1555, Pierre Millet, maître des comptes à Dijon en 1567.
Il passa depuis aux d'Anglure, Bourgeois de Crespy. Le chevalier Duchâtelet,comte de Lomont, rebâtit le château en 1690, et il appartint enfin à Charles Damas de Crux, colonel du régiment d'Auxerrois.
Il y a eu à Origny une abbaye de l'ordre de Saint-Benoît, qui a été réunie à celle de Saint-Martin de Molome, près de tonnerre.
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Mussy appartenait aux évêques de Langres jusqu'à la Révolution. En avril 1218 l'évêque de Langres, Guillaume de Joinville, fonda en l'église de Mussy un chapitre qui fut supprimé en 1779. En 1269, l'évêque réunit la seigneurie de la ville. En 1654, l'évêque Sébastien Zamet établit des Ursulines de Châtillon à Mussy.
L'église est un ouvrage de la fin du 13e siècle : sa construction a été attribuée sans preuve à maître Geoffroy, qui habitait Mussy en 1297. Au 16e siècle, des chapelles ont été ajoutées entre les culées des arcs-boutants : d'après une inscription, la quatrième à gauche a été bâtie en 1594 aux frais du chanoine F. Béjard. L'édifice en mauvais état dès le 18e siècle, a été fortement restauré en 1881. Le toit de la tour-clocher est une invention de 1907. L'église du 13e siècle rappelle par le dessin de son abside et de son portail l'église Saint-Urbain de Troyes. Le dessin si particulier des fenêtres-hautes de l'abside est probablement emprunté à l'architecture normande, voire à l'architecture anglaise (Edmond de Lancastre, frère du roi d'Angleterre, avait épousé la veuve du comte de Champagne et assuré le gouvernement de Champagne jusqu'en 1284). La chapelle Saint-Jean-Baptiste (bras droit) a un plan intérieur octogonal ; peut-être était-elle dès l'origine une chapelle des fonts : son entrée est divisée en trois par des colonnettes, comme souvent dans les églises champenoises. L'église présente aussi des traits singuliers, sans doute d'origine. La tour-clocher antérieure s'étend en façade sur un espace traité comme un vestibule sur la largeur du vaisseau central recoupé en trois travées. L'abside est ceinturée par un couloir qui traverse les contreforts.(Source : le recensement du patrimoine mobilier des églises de l'Aube)
La collégiale Saint Pierre-ès-Liens est en rénovation, on ne peut voir l'ensemble de la nef puisqu'une toile y a été fixée pour éviter les chutes de pierres sur les paroissiens, durant l'Office.
Car, même en travaux, elle n'a pas été fermée au culte.
L'autel est fait de marbres de différentes couleurs, tous veinés, et surmontés d'un placage en bois.
La Collégiale de Mussy est incroyablement riche en statues. On dit qu'un atelier de sculpture était autrefois installé dans la ville, ce qui expliquerait cette abondance. Véritable Musée, l’église de Mussy abrite plus de 60 statues !
J'ai toujours été en admiration devant ces gisants monolytes qui représentent les donateurs de la Collégiale, Guillaume de Mussy et son épouse, au sein d'Abraham.
Cette magnifique sculpture date du premier quart du XIVème siècle.
Le chien favori du Sire et de la Dame de Mussy, dort aussi à leurs pieds...
La deuxième très belle sculpture de la collégiale, c'est celle d'un Christ aux liens qui date de 1509
Et la troisième merveilleuse statue, c'est ce Saint Jean-Baptiste, de près de deux mètres, qui allie la grâce de la sculpture de l'école Champenoise à la vigueur du style bourguignon. Il est daté fin XIIIème, début du XIVème siècle.
D'autres statues, non moins belles :
L'éducation de la Vierge,milieu XVIème siècle
Un calvaire du XVIème siècle, la Vierge, le Christ en croix, Saint Jean :
Un groupe sculpté : la Vierge, l'enfant Jésus, Joseph, un ange, le bœuf et l'âne, du XVIIème siècle.
La Sainte Trinité, du XVème siècle:
Saint Michel terrassant le démon, à ses pieds le donateur agenouillé...du XVème siècle
Une Vierge à l'enfant du XIVème siècle :
Une Vierge de Pitié du début du XVIème siècle :
Sainte Marguerite et le dragon, datée de 1552 :
Saint Côme et Saint Damien, de la fin du XVIIème siècle.
Sainte Marie-Madeleine de 1594 :
Une descente de croix de la première moitié du XIVème siècle :
Le chanoine Bréjard en prière, milieu du XVIème siècle :
Une belle clé de voûte :
et un gracieux bénitier.
Sur les murs, et ici sur les fûts des colonnes de la nef, on voit encore des fresques.
Au dehors on remarque un fin cadran solaire...
La collégiale est encore en travaux pendant quelques années, lorsqu'elle sera rénovée, elle sera véritablement magnifique. J'espère pouvoir, un jour, la voir dans sa future splendeur.
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René Drappier s'est rendu à la cérémonie en souvenir du 18 juin, il en a rapporté quelques photos, écoutons-le :
C'est devant un parterre de quelques Châtillonnais se souvenant de cette période, qu'a eu lieu cette cérémonie commémorant l’appel du 18 juin.
Gilles Surirey a lu la lettre du ministre.
François Gaillard, assisté des adjoints et des conseillers municipaux, a officié cette cérémonie.
Monsieur Gaillard, au cours du vin d'honneur fit un discours de circonstance, sur le thème de cette journée historique, avec la verve que nous lui connaissons .
Il fut chaleureusement applaudi.
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