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Le seizième salon Avicole de l'Association Aviculture 2000, a eu un immense succès, tant les animaux exposés étaient magnifiques et très bien mis en valeur.
Une centaine d’éleveurs venus du quart nord-est de la France y ont fait le déplacement
Un millier de pigeons, lapins et volailles de toutes races ont été présentés à cette exposition nationale
Ce Salon qui a lieu tous les deux ans, est l’occasion pour les éleveurs de présenter des spécimens exceptionnels.La foule s'est pressée salle Luc Schréder pour profiter de ce beau spectacle animalier ponctué de cocoricos sonores !
Le stand des volailles et lapins primés :
Et les récompenses :
Les pigeons
J'avoue que j'ai été bluffée par les magnifiques pigeons de l'exposition , ils étaient tous plus beaux les uns que les autres, j'ai découvert des races que je ne connaissais pas.
Et en plus ils ont bien posé devant l'objectif, de vraies stars !!
Les coqs et les poules
Les coqs et les poules étaient très beaux eux-aussi, mais moins faciles à photographier, car ils s'agitaient beaucoup...
Une poule et ses poussins sous un "trillon" (mot de patois châtillonnais) , faisaient la joie des enfants.
Les lapins
Plusieurs concours ont été organisés comme, par exemple, la Coupe de France du lapin Fauve de Bourgogne.
Les canards et les oies
Ce "canard de Rouen", un très beau volatile, présenté par un éleveur amateur de l’Yonne, a obtenu le Prix du président de la République
Les éleveurs amateurs pouvaient aussi se procurer des aliments et des produits phyto-sanitaires pour leurs volailles.
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Dans la petite salle "Espace et Loisirs" qui jouxte la grande salle Luc Schréder, des artistes et des artisans s'étaient installés, pour le plus grand plaisir des visiteurs.
Les peintres de la Section Peinture des Amis du châtillonnais exposaient de nombreuses toiles :
Catherine Du Chatelle peint, mais elle crée aussi de très beaux objets, en particulier des boîtes qui rappellent les maisons de poupées d'autrefois. On y trouve des miniatures ravissantes.
De nombreux artisans, qui avaient aussi pris place dans la salle "rencontres et loisirs", vendaient des produits de bouche, de mode et de décoration.
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Après la restitution des évènements de la place Tahir en 2012,la folle épopée du héros norvégien Peer Gynt l'an dernier, les élèves des ateliers missionnés du Collège Fontaine des Ducs et du Lycée Désiré Nisard, encadrés par la Compagnie des Gens, ont eu le plaisir cette année de présenter aux très nombreux spectateurs "FRICTIONS"
Frictions, c'est à dire là où ça grince, là où ça coince, là où ça rouspète, là où ça vit !
Chez soi, dehors, entre jeunes, dans le couple, à l'école, en famille, dans l'entreprise, au théâtre..
Frictions, ou encore comment trouver sa place parmiles autres, comment se frotter au monde, à ses duretés, à sa violence, à son cynisme sans perdre trop de plumes.
Exploration théâtrale de l'inommunicabilité sous toutes ses formes, le spectacle s'articule autour d'une vingtaine de textes.
Ponctués de formidables parenthèses musicales interprétées en direct par les élèves chanteurs(euses) et instrumentistes, les textes choisis abordent avec lucidité, cruauté, mais aussi parfois avec humour et poésie, la difficulté des rapports humains quand s'installent les malentendus et l'intolérance, quand l'exercice du "vivre ensemble" prend des allures de parcours du combattant, voire d'épreuve initiatique.
Les trente adolescents volontaires, qui n'ont pas choisi la facilité avec ce spectacle kaléidoscopique, ont mis toute leur énergie et leur talent à porter sur la scène des sujets de société auxquels ils sont confrontés dans leur quotidien.
De ces frictions ont jailli de belles étincelles...
Voici quelques photos des différentes scènes..
(J'ai sans doute fait quelques erreurs dans les titres des scènes, vous pourrez me rectifier en commentaire, et je corrigerai, merci !
Merci déjà à Miradi Koko et à Actrice Gothique pour leurs corrections)
L'âge d'Or (Philippe Caubère) :
L'agence pôle-emploi (Joël Pommerat) :
Taxi-boy (Xavier Durringer) :
Titre inconnu :
Yourcenar ( les Deschiens) :
Le piano (Xavier Durringer) :
L'âge d'or (Philippe Caubère) :
Poème (Georges Perros) :
L'aspirateur (Michel Houellebecq) :
Etre drôle (Xavier durringer) :
Le sacrifice d'Abraham (Woody Allen) :
Le client angélique (Philippe Faure) :
Titre inconnu :
Coming out (les Deschiens) :
Rupture (Pierre Desproges) :
Faut que j'arrête de parler (Xavier Durringer) :
Il a traversé ma vie comme un météore (Xavier Durringer):
L'âge d'or (Philippe Caubère):
Zazie dans le métro (Raymond Queneau):
Sur le sable (Alain Mollot) :
J'ai mal au ventre (Isabelle Von Almen) :
L'âge d'Or (Philippe Caubère) :
Les définitions du baleinié, dictionnaire des tracas (Christine Murillo) :
Marie et le théâtre (Jacques Senelet) :
Le jardin (Xavier Durringer) :
La dissertation :
L'OVNI (Guy Foissy) :
Les "desesperate house wives" ( Repas de famille) :
Sortie au théâtre (d'après Olivier Py)
Les chanteuses et le guitariste ( hélas trop dans le noir, c'est dommage):
Le final :
Les acteurs et actrices :
Ketie Baptiste, Emilie Bernard, Simon Bernard, Louise Bouchard, Mickaëla Brenot, Héloïse Chevalier, Pauline Cornot, Agnès Cotty, Fanny de Bigault, Morgane Dieu, Marion Dubois, Kathleen Ferrari, Mathilde Fotchuont, Thomas Godart, Camille Horta, Charlotte Horta, Miradi Koko, Marie Licciardi, Francesco Lombard, Nine Michel, Whesley Mongin, Blandine Monny, Margot Panizzoli, Océane Perrot, Jérémie Plouviez, Vicky Ristori, Laury Soler, Sarah Spataro, Lisa Tilquin.
A la guitare : Camille Horta , Clément Petit
Au chant : Ketie Baptiste, Mickaëlla Brenot, Pauline Coenot, Agnès Cotty, Camille et Charlotte Horta,Margot Panizzoli, Jéremy Plouviez
Affiche : mickaëlla Brenot, Blandine Monny
Aide costumière : Pauline Cornot
Animation : Elisabeth Hoornaert et Jacques Senelet (Compagnie des Gens)
Olivier Biagi et Thierry Léonard (Collège Fontaine des Ducs)
Sandra Pitié (Lycée Désiré Nisard)
Mille à tous, c'était un spectacle magnifique !
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Jean-Pierre Gurga m'envoie de très belles photos de grues cendrées qu'il a pu approcher en avril 2013, avec un texte explicatif très complet.
Merci à lui...
(Photos cliquables pour mieux les apprécier !)
De par leur taille (hauteur 1,00m/1,20m-envergure 2,00m/2,20m) les grues cendrées font partie des plus grands oiseaux vivant en Europe. Celles qui, deux fois par an, traversent la France dans le couloir de migration occidental, vivent essentiellement en Scandinavie, où se trouvent leurs aires de nidification. A l’automne, afin d’échapper aux rigueurs de l’hiver scandinave, elles se regroupent avant d’entamer par bandes de plusieurs dizaines d’individus une longue migration qui mènera une bonne partie d’entre elles, principalement au sud de la péninsule ibérique, et dans une moindre mesure en Afrique du Nord.
Orientée N-E/S-O, cette longue migration est entrecoupée de plusieurs haltes, dont l’une des plus importantes est celle du Der, le plus grand lac artificiel d’Europe, distant d’une centaine de kilomètres de Châtillon sur Seine.
Large de quelques 200 km, le couloir de migration s’est, semble-t-il nettement rétréci, suite à la mise en eau en 1974 de ce lac de 4800 hectares, destiné à réguler les crues de la Marne. Depuis cette date, le Der est devenu un point de passage incontournable pour près de 80 000 grues, qui y trouvent la tranquillité et la nourriture nécessaire pour récupérer de leur fatigue, avant de continuer leur longue migration vers le sud.
Après s’être nourries dans la campagne environnante, principalement sur les chaumes de maïs qu’elles apprécient énormément, les grues regagnent, en fin d’après-midi, le Der qui, à ce moment de l’année est au plus bas, et où les îlots apparents, leur offrent des zones dortoir de toute tranquillité, s’ajoutant aux zones de quiétude totalement interdites à la fréquentation humaine et conçues dans le but d’assurer leur protection.
Si une certaine quantité de grues reste sédentaire sur le lac, lorsque les conditions hivernales s’accentuent, la majeure partie d’entre elles reprennent leur migration en direction des Landes de Gascogne, avant de rejoindre leur dernière étape, le sud de l’Espagne et, pour une petite partie, le Maroc.
Il se trouve que Châtillon sur Seine se trouve précisément dans ce couloir de migration, et il est fréquent, en octobre-novembre, de voir ces immenses vols en V ou en W, accompagnés de jour comme de nuit, de cris caractéristiques et incessants : krouuu…krouuu…Une particularité anatomique de leur bréchet faisant caisse de résonance, leurs cris sont audibles à près de quatre kilomètres, ce qui fait que l’on a toutes les chances de les entendre avant de pouvoir les apercevoir.
Une fois le gros de l’hiver passé, lorsque les conditions deviennent plus clémentes, les grues reprennent en février-mars leur migration en sens inverse, afin de regagner leurs sites de nidification. Cette migration, poussée par leur besoin de se reproduire, est, semble-t-il plus rapide que celle de l’automne, et les haltes sont de plus courte durée.
Même s’il n’est pas rare dans notre région de voir quelques grues se poser momentanément afin de se reposer et prendre quelque nourriture, un fait marquant et assez exceptionnel a concerné le Châtillonnais en 2013. En effet, début avril (donc tard en saison, en raison de l’hiver interminable), un groupe de quelques cent cinquante grues y a élu domicile pendant une dizaine de jours, trouvant un parfait garde-manger dans un champ de maïs aux portes de Châtillon. Lorsque le deux avril, j’ai eu connaissance de l’endroit exact où elles venaient régulièrement se nourrir, cela faisait déjà six jours que leur présence était signalée dans les environs. Quatre jours durant, en prenant de multiples précautions, j’ai réussi, non sans mal, à les approcher et à les photographier. Le cinquième jour, alors qu’une pluie battante avait fait son retour, les grues avaient définitivement quitté notre région.
S’arrêteront-elles à nouveau dans le Châtillonnais en 2014 ? Rien n’est moins sûr, d’autant plus que ces jours derniers de nombreux et importants groupes survolaient essentiellement la région troyenne.
Même si le nombre de grues peut sembler important (population européenne estimée à environ 230 000 individus) cette espèce est, à priori, considérée comme vulnérable. L’impact de la raréfaction des zones humides constituant l’essentiel de leur habitat, ainsi que l’utilisation de produits dangereux, liée aux pratiques agricoles ne sont pas sans conséquences. Depuis 1976, les grues cendrées bénéficient d’une protection totale sur le territoire français.
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Mercredi 19 mars, avait lieu comme d'habitude la cérémonie commémorant la fin des hostilités en Algérie.
Cette année , le temps très clément a permis de se retrouver nombreux au monument aux morts pour un dépôt de gerbe et une remise de médaille à M. Rognon.Nous lui adressons nos sincères félicitations.
Après le rituel discours et les sonneries habituelles. M. le maire offrait le verre de l'amitié.
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