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Dans le cadre du 900ème centenaire de la fondation de l'abbaye de Clairvaux par saint Bernard en 1115, Châtillon-Scènes a proposé une évocation de l'enfant qui étudia auprès des chanoines de Saint-Vorles, puis du saint, évoqué grâce à ses lettres.
Les lectures rassemblées ont été confiées à Laurence Boyenval et Sylvain Marmorat, comédiens, tandis que la violoncelliste Evelyne Peudon a accompagné les artistes.
La Compagnie du Rocher des Doms, bien connue à Châtillon sur Seine, est vivement impliquée depuis 1988, dans la vie culturelle bourguignonne, aussi elle a proposé pour cette évocation, une action de sensibilisation auprès d'adolescents du Pays Châtillonnais.
Sylvain Marmorat, du haut de la chaire, a tout d'abord conté la vie de saint Bernard depuis sa naissance jusqu'à son départ pour Citeaux.
Quelques élèves, de la classe de 4ème du collège Saint-Bernard de Châtillon sur Seine, ont présenté la vie de Bernard en tableaux vivants.
Bernard naquit dans une maison noble, où les enfants devaient apprendre le métier des armes.
Ses parents comprirent que Bernard était attiré par les études, c'est pourquoi ils l'envoyèrent étudier près des chanoines de Saint-Vorles...
Bernard refusa le maniement des armes, et préféra la prière à la guerre. Il partit pour Citeaux , emmenant avec lui trente compagnons.
Après ces tableaux vivants racontant la jeunesse du saint, Evelyne Peudon interpréta au violoncelle, plusieurs extraits d'œuvres célèbres, en alternance avec des textes de Bernard, dits par Sylvain Marmorat et Laurence Boyenval.
Saint Bernard: lettre à Henri Murdach
Gyorgy Ligeti : "dialogo"
Lucino Berio "les mots sont allés"
Au jeune T.Bernard, Abbé de Clairvaux
Pendant le texte: Arvo Part "fratres"
Astor Piazzolla "Oblivion"
Et le nom de la Vierge était Marie
Jean-Louis Duport "exercice journalier 7"
Domenico Gabrielli "ricercare 1 en sol mineur"
Lettre de consolation
Intro du texte avec Gabrielli les 4 premières notes longues
J.S.Bach "courante en sol majeur"
Invoquer le nom de Jésus
J.S. Bach "Prélude en sol majeur"
La myrrhe symbolise l'amertume/musique
Alberto Ginastera "cancion al arbol del olvido"
J.S. Bach" prélude en do majeur"
Les plaies du Christ
J.S.Bach "Sarabande en do majeur ou bourrée 2 en mi bémol majeur"
Théologie : Philo sur la musique de Maurice Zundel
J.S. Bach "prélude en mi bémol majeur, et "gigue en mi bémol majeur"
Violoncelliste, comédiens et adolescents furent très applaudis.
Les deux comédiens Laurence Boyenval et Sylvain Marmorat remercièrent Evelyne Peudon pour son accompagnement magnifique des textes au violoncelle, et félicitèrent Elsa, Matéo, Alex, Florian et Antoine pour leur participation.
Prochain spectacle :
Chœur de femmes "Elles à croches", à l'orgue Mathilde Verguet, direction Sylvie Haller
Eglise Saint-Pierre Notre-Dame
Dimanche 4 octobre à 17heures
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La Fête de l'Automne, organisée par la Maison de la Forêt de Leuglay, a été inaugurée par Raoul Du Parc, Président de la Maison de la Forêt...
en présence de nombreuses personnalités...
La Fête de la Forêt, cette année 2015, avait pour thème "de la graine à l'arbre", c'est donc tout naturellement que la parole a été donnée à monsieur Naudet, directeur de l'entreprise de Leuglay qui porte son nom (depuis plusieurs générations), entreprise dont la vocation est la production d'arbres et le reboisement.
Jérémie Brigand , le nouveau Président de la Communauté de Communes, a pris aussi la parole...
ainsi qu'Alain Houppert, sénateur.
Les stands, comme à l'habitude, étaient originaux et variés. Le soleil (éblouissant !) était de la partie, aussi les visiteurs ont été nombreux sur la pelouse de la Maison de la Forêt.
Le stand de la Société Mycologique était bien garni, malgré la sécheresse de l'été... Madame Poillotte, Présidente, confiait que les sociétaires ont été obligés avoir dû se rendre dans le Morvan, plus humide pour en récolter, le Châtillonnais en étant absolument absent.
Les Amis du Musée :
Les Amis du Châtillonnais :
Le Parc entre Champagne et Bourgogne :
Images en Châtillonnais :
L'Office du Tourisme du Pays Châtillonnais :
Plusieurs photographes étaient présents. Bien sûr le talentueux Jean-Pierre Gurga, dont je publie les magnifiques photos sur ce blog...
Clarisse Vinot de Voulaines les Templiers chez qui on peut faire des stages pour apprendre la photo...
Le Jardin du Viaduc de Sainte Colombe sur Seine et ses succulents légumes bios (étal tous les jeudis 55 rue du Viaduc, de 17h à 19h)
L'Association A.R.C.E. de Recey sur Ource :
Les Lion's Châtillonnais et leurs futures "Tractofolies"
Laurence Petit et ses belles poteries :
La société Naudet de Leuglay :
La truffe de Bourgogne :
L'A.R.P.O.C qui défend les ouvrages d'art sur les cours d'eau :
Le S.I.C.E.C. juste à côté !
Les Eaux et Forêts :
Un enfant peut sauver un arbre :
La librairie "A Fleurs de Mots" de Montbard :
L'entreprise de charbon de bois Bordet :
Beaucoup de stands d'artisanat :
Des produits bio :
Une maison familiale rurale :
Le tapissier d'Essarois, monsieur Colombo :
Les pains du fournil des Templiers de Leuglay :
Les miels et bougies en cire de Françoise Thierry :
Des fabriquants de paniers...
Le safran de Bure les Templiers :
Des fabriquants de tonneaux :
Des réalisations en bois :
L'herberie de la Tille :
Les saucissons de Grancey le Château :
Le G.A.E.C. des Truites de l'Aube :
Les fromages de chèvre de Savoisy :
Beaucoup de jeux en bois anciens :
Les Familles rurales proposaient des jeux, celui de la grenouille :
Le chamboule-tout :
Une brocante de livres, chaque volume à...20 centimes !
On pouvait acheter des billets de tombola :
Les tickets de repas étaient vendus bien avant midi, on évitait ainsi la bousculade...
Les saucisses, merguez et tranches de lard étaient préparées dans la bonne humeur :
Les amateurs de repas champêtres étaient nombreux !
et ils étaient servis avec le sourire....
Des plantations d'arbres en démonstration attiraient le public :
L'élevage de la Soue, à Louesme proposait des balades en poneys :
La Maison de la Forêt initiait à la grimpe d'arbre :
La petite ferme attirait les enfants :
En partant, un coup d'œil à l'arboretum de la Maison de la Forêt, que les plantations ont grandi ! :
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Par Christaldesaintmarc dans -Laurent Chambon concepteur de jouets en bois le 28 Septembre 2015 à 06:10
Je viens d'apprendre avec une très grande tristesse le décès de Laurent Chambon dans un terrible accident de la route, tout le monde appréciait Laurent pour sa gentillesse, son grand professionnalisme, sa bonne humeur. Qui ne connaissait pas ses magnifiques jeux en bois ?
Il était le fils du célèbre photographe châtillonnais René Chambon, sa maman, Huguette, a tenu longtemps le magasin de photographie rue Docteur Robert à Châtillon sur Seine...
Je remets donc ici l'article que je lui avais consacré...
Reposez en Paix Laurent...nous ne vous oublierons pas.
Laurent Chambon a ouvert son atelier de menuiserie à Montigny sur Aube, Il a présenté ses jeux en bois très originaux et très beaux.
Ici il se trouve à côté du jeu des bâtons....(derrière lui d'autres de ses travaux de menuiserie, portes, fenêtres...)
Il présente ici une très belle réalisation : le jeu Puissance 4-3D
Le fakir
Le billard japonais :
Le Clic-Foot:
De très belles pistes à dés, composées d'une ou de deux essences forestières :frêne, hêtre, chêne, ou sapelli .
Le fameux Jeu de la grenouille:
L'Hélico :
Des Bilboquets:
Un jeu de lancer de cercles :
Le Billard à trous :
Le Passe-Passe à 4
D'autres jeux individuels et de belles caisses pour les ranger :
Des casse-tête et des jeux d'assemblage :
Laurent a retrouvé dernièrement chez sa tante cet ancien jeu... Curieusement, son jeu de la grenouille a été réalisé avant d'avoir retrouvé celui-ci !
Ce n'est pas une grenouille qui avale les palets, mais une tête de chien...
Vous pouvez louer, acheter ces jeux de bois si beaux et si appréciés de tous.
Laurent vous dit tout sur son site, à consulter absolument pour admirer ses créations.
A noter qu'il réalise aussi tous travaux de menuiserie (fenêtres, portes etc..., voir l'affiche d'en tête de cet article )
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Je n'ai pu me rendre à Essarois pour la journée "Fermes Ouvertes" chez monsieur et madame Gervasoni.
Jenry Camus s'y est rendu à ma place, et il a réalisé de bien belles photos pour le blog, merci à lui !
Voici Marie et Pascal Gervasoni, les propriétaires de la ferme à Essarois (150 bêtes dont 60 laitières)
Le robot de traite : Entrée de la vache - nettoyage du pis - traite (8 à 900 litres par jour)
Le brossage des vaches
Le repas des vaches - un robot rabat le foin
Les veaux et leur boisson automatique
D'autres locataires de la ferme
Marie et l'Epoisses : tout le lait est ramassé par les fromageries Berthaut d'Epoisses et Gaugry de Brochon.
Le matériel agricole du plus gros au plus petit.
Une jolie promenade en tracteur...
Les jeunes agriculteurs du Châtillonnais étaient partenaires de cette journée.
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Durant trois jours (deux soirées et une après-midi) la compagnie Taxi-Brousse nous a offert un magnifique spectacle dans la salle des fêtes de Sainte Colombe sur Seine..
Ce spectacle c'était:Patrick Grégoire a écrit cette pièce de théâtre qui nous conte la grandeur et la décadence d'une usine, en s'appuyant sur des interviews d'ouvriers réalisés par le comédien Raphaël Thiéry, lui même fils d'un métallo de cette commune.
La vie des ouvriers, les métallos, et de leurs familles, durant cinq générations, vont donc défiler devant nous, avec leurs joies, leurs espoirs et leurs peines...
Parallèlement des "dégraisseurs" vont alléger l'usine, la laissant exangue .
Le village de Sainte-Colombe était né de l’usine au milieu du dix-neuvième siècle. L’entreprise avait fait construire des routes, des logements et jardins ouvriers, une école, et elle entretenait l’ensemble. Elle employait six cents personnes au début des années 1970.
Elle en compte désormais une cinquantaine, en majorité intérimaires. Les toits des bâtiments qui ne servent pas ont été démontés, les logements et jardins ont été vendus.
Sainte-Colombe, qui vivait au rythme de l’usine, respire désormais à côté des restes qui expirent.L’entreprise est rachetée tous les deux ans. Le dernier propriétaire en date est un liquidateur indien fort célèbre, et les colombins attendent la fermeture de l’usine comme une fatalité programmée.
(Patrick Grégoire)
Le coup de génie du metteur en scène, c'est d'avoir représenté l'usine d'une façon très originale:
L'usine parle, elle commente la vie des ouvriers et de leur famille, elle émet des bruits, ceux que produisaient les machines..
Les familles avaient beaucoup d'enfants, et à chaque accouchement ( à l'ancienne!) on espérait...un garçon, un futur tréfileur..
malheur, c'est une fille...
encore une fille...oh désespoir !
Mais l'usine, voulant avoir du "sang neuf", donne aux ouvriers logement et...jardin , logement où seront sûrement conçus de futurs tréfileurs !
et voilà un fils, quelle joie !
un futur tréfileur doit aller à l'école et apprendre ses "sous-préfectures"...
avec un maître fort sévère...qui sait très bien tirer les oreilles !
A quoi ça sert de connaître ses sous-préfectures ? à 10 ans le gamin sait tout du pied à coulisses, il lime au dixième de millimètre...
Les filles ne travaillent pas à l'usine, elles rentreront comme "bonne" chez des bourgeois qui leur apprendront à leur parler à la "troisième personne du singulier du présent"...
Néanmoins, la jeune fille, lasse d'être payée au lance-pierres, sera embauchée à l'usine, et aura sa première paye...quelle fierté de gagner sa vie comme ses parents et ses grands-parents !
Un jeune cadre plein d'ambition, arrive à l'usine: c'est Samuel..
Avec lui, les embauches vont avoir lieu à tour de bras...L'usine exulte !
Puis vient l'année 1936...Le monde ouvrier est enfin reconnu !
Les ouvriers font grève, l'usine s'arrête, mais les tréfileurs auront leurs congés payés...
Puis vient le 1er Mai 1938, l'élection de la première reine des métallos...
La reine des métallos est tombée amoureuse de Samuel, le jeune cadre..
Mais voilà qu'arrive 1939..Samuel est juif, il entre dans la Résistance, en forêt de Châtillon sur Seine..
Les hommes sont partis, résistants ou prisonniers, l'usine embauche donc des femmes...
Puis c'est la libération...Les collabos se proclament résistants !!
Samuel est de retour, tandis que l'on pavoise..
Le mariage, les mariages... peuvent avoir lieu, à la grande joie de l'usine...qui espère voir venir au monde de futurs tréfileurs !
Mais voilà qu'arrivent à l'usine des gens bizarres: tout d'abord un "métreur"
A quoi ça sert une règle à calcul ?? les règlages c'est nous qui les avons mis au point !
Et l'ancêtre, pendant ce temps-là, se meurt..
Il meurt d'avoir un gramme de plomb dans le sang, mais de cela l'usine n'en a cure...
Puis c'est la valse des nouveaux dirigeants..un drôle de "technicien" par exemple arrive à l'usine...
Et ce sera le début des changements de noms...
Arrive 1968, Rose, la jeune bourgeoise (fille de Samuel) veut venir travailler à l'usine de ses ancêtres, elle ne supporte plus ses parents, elle veut "être au milieu des ouvriers, les comprendre"..
Puis c'est au tour de la grillagerie d'être extirpée de son corps..
Quel gain, pour le tréfileur, a donné Mai 68 ?? le dimanche non travaillé, pour aller pique-niquer !!
Encore un accouchement, mais cette fois "sans douleur" (c'était la mode !!)
Mais ce gamin là ne sera sans doute pas...tréfileur
D'autres "techniciens" arrivent à la tête de l'usine..
On lui enlève la fabrication des barbelés et dans la foulée on change encore son nom !
Quelques pansements feront l'affaire, elle saigne trop !!
Et on change encore de nom...l'usine porte maintenant le nom de l'Indien Mittal qui l'a achetée...
L'usine est désespérée !
Et maintenant arrivent les licenciements, les retraites anticipées !
Voyez le beau cadeau de départ de nos métallos ..
Samuel, lui aussi, sera licencié...C'était bien la peine d'avoir travaillé autant pour l'usine...
On lui a dit: "Vous ne savez plus réorganiser,vous êtes devenu mou du scalpel" !
Et les nouveaux retraités passeront le temps comme ils pourront, on pense à autrefois, quand l'usine était triomphante, aux copains...
c'est loin tout ça...
Allez, on se console en sortant une bonne bouteille, une cuvée de l'ESOC (une cuvée de rouge par an pour financer le club)..
"Trinquons ...C'est toujours ça que les Chinois n'auront pas !"
La pièce est finie, elle nous a raconté l'histoire de l'usine métallurgique de Sainte Colombe sur Seine, à travers sept générations de tréfileurs,de 1866 jusqu'à nos jours..
Les merveilleux comédiens :
Raphaël Thiery (le tréfileur au cours des générations)
Alexis Louis Lucas (l'usine)
Michèle Beaumont (la mère au cours des générations)
Lise Holin (les jeunes filles)
et Jacques Arnould (Samuel,l'instit,le métreur etc...)
nous ont fait rire,avec toutefois un pincement au cœur. En fait ce fut une "tragi-comédie"qui m'a beaucoup émue, car elle m'a rappelé en tous points la décadence de l'usine du Creusot où ont travaillé tous les membres de ma famille maternelle..
Ce fut un très beau spectacle, les spectateurs ne ménagèrent pas leurs applaudissements..
Bravo à la Magnifique et talentueuse troupe Taxi-Brousse....
Mon rêve ? voir cette pièce , "Métallos et Dégraisseurs" , présentée au Théâtre Gaston Bernard de Châtillon sur Seine..
Car de très nombreux Châtillonnais ne l'ont pas vue,et c'est bien dommage..
En effet, cette relation de la vie (et peut-être de la future mort ) de l'usine de Sainte Colombe, c'est tout un pan de notre histoire, l'histoire du Châtillonnais, une mémoire qui hélas disparaîtra au cours des temps..
Heureusement il nous restera le texte de Patrick Grégoire, plein d'esprit et de verve, écrit à partir de témoignages d'anciens et anciennes métallos Colombins ...et c'est heureux..
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