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Jenry Camus, président des Amis du Châtillonnais, Michel Diey, secrétaire,Jérémie Brigand Président de la Communauté de Communes et Hubert Brigand, Maire de Châtillon sur Seine ont ouvert l'Assemblée Générale 2017 des Amis du Châtillonnais.
Le Président a tout d'abord rappelé aux adhérents, venus très nombreux, que cette année 2017 marque le quarantième anniversaire de l'Association qui fut créée le 22 février 1977. son nom actuel "Association des Amis du Châtillonnais" a été officialisé par décret le 20 décembre 1982.
Michel Diey a tenu à rendre un vibrant hommage à tous les Amis du Châtillonnais disparus en 2016, ils ont été hélas, nombreux.
Jenry Camus a voulu ensuite mettre à l'honneur les membres du bureau qui travaillent énormément et qui forment une équipe extraordinaire : Michel Diey, secrétaire, Rolande Diey, Trésorière, Gérard Heinze, Sylviane Drezet, Jacqueline Lambert, Maripol Camus, Chantal Schaeffer, Jean-Pierre Loget, Michel Massé, tous passionnés.
Puis, à l'aide de projections, Jenry Camus a rappelé aux adhérents les événements qui ont marqué l'année 2016 des Amis du Châtillonnais :
-L'exposition : Châtillon après le 15 juin 194O (du 9 au 16 juin)
-L'exposition et la conférence "Voyage polaire" (5 et 6 novembre)
-L'exposition "Opération Wallace" à Essarois (20 et 21 août)
- les Amis ont vendu leurs cahiers au marché bio de Marcenay (3 juillet), aux Journées Châtillonnaises (4 et 5 juin), à la Fête de l'automne à Leuglay (28 septembre), aux "Livres au village" de Recey sur Ource.
- Michel Diey a fait visiter Châtillon à des cyclo-touristes début août.
-Une visite à la tuilerie de Grignon le 15 octobre a été proposée.
Toutes les semaines, les Amis publient un article sur le Châtillonnais et l'Auxoise. Ces articles historiques sont très appréciés des lecteurs du journal (c'est ce que je lis en premier dès l'ouverture de l'hebdomadaire le jeudi !)
Côté "peinture" différentes expositions ont eu lieu :
-Le 7ème Salon des Peintres des Amis du Châtillonnais suivi d'un concert (du 26 au 29 mai)
-Les peintres ont exposé au salon des Antiquaires (19 et 20 mars), à Puits (11 et 12 juin), à Gevrolles (24 juillet), à Bellenod sur Seine (18 septembre), à Is sur Tille (Juillet-août), et dans d'autres communes (Brion, Aignay le Duc, Massingy, Prusly, Bure les Templiers, Laignes, Chamesson)
-Jean-Pierre Loget a exposé ses tableaux début août.
Plusieurs cahiers du Châtillonnais sont sortis :
Le Président des Amis du Châtillonnais a ensuite présenté le très riche programme pour l'année 2017.
-Le 1er avril auront lieu , en hommage à Pierre Magès, plusieurs projections de ses vidéos, salle des Conférences
-Du 5 au 9 avril une exposition "Vive le cirque" proposée par Pierre Delval (affiches, maquettes etc..), salle des Bénédictines.
-Du 23 juin au 2 juillet, une exposition sur le Foot à Châtillon, avec un concours de dessins chez les scolaires. (Si vous avez des photos de matchs de foot, des maillots, des témoignages etc...transmettez les aux Amis du Châtillonnais, merci.)
-Du 5 au 15 octobre une exposition sur les oeuvres de Pierre Garnier qui fut un talentueux professeur de dessin au lycée de Châtillon sur Seine.
-Le 8ème Salon des peintres des Amis du Châtillonnais, du 25 au 28 mai salle Rencontres et Loisirs avec un invité d'honneur, le peintre Serguéï Toutounov, et un concert avec France-Accordéon, le 27 mai.
-En juillet et août, une salle de l'Office du Tourisme sera dévolue aux oeuvres des peintres des Amis du Châtillonnais.
-Les peintres seront aussi présents dans les villages du pays Châtillonnais (Brion, Gevrolles, Bellenod sur Seine etc...)
-Les cahiers du Châtillonnais seront en vente aux journées Châtillonnaises, aux "livres au village" à Recey sur Ource, à la fête de la forêt etc...
Le local des Amis du Châtillonnais sera ouvert, impasse du raisin, le premier samedi de chaque mois, de 14 h à 18 h. Vous pourrez y acheter les cahiers ( quels beaux cadeaux ces cahiers pour un anniversaire, ou les fêtes de fin d'année, pensez-y !) et emprunter des livres.
Le bureau était à renouveler, un nouveau membre a posé sa candidature , il s'agit d'Isabelle Feuvrier, jeune femme passionnée par l'histoire du Châtillonnais.
Tous les candidats ont été élus à l'unanimité.
Jenry Camus a ensuite conté la petite histoire des bulletins :
Le premier bulletin remis aux adhérents a été celui de 1984, il était tapé à la machine et comportait 6 pages.
En 1988, il en possédait 38 et en 1992, 72. Depuis quelques années il comporte 70 pages pour limiter les frais d'envois postaux.
Le bulletin est frappé à l'ordinateur depuis 1995, sa première couverture en couleur date de 1996.
Dans un bulletin qui ne comprenait que du texte et des dessins, les premières photos en noir et blanc ont été insérées en 1998 et en couleurs en 2002. Ce qui ne veut pas dire que tout le bulletin est en couleurs depuis cette date.
Le bulletin est édité par une imprimerie depuis 2013.
Le bulletin est remis gratuitement à chaque membre dont la cotisation est à jour. Il est très souvent porté à domicile par des bénévoles, car les frais postaux sont de plus en plus onéreux.
Au sujet des finances de l'association, Michel Diey a présenté des comptes parfaitement équilibrés.
Le rapport moral, les comptes et le programme pour l'année 2017 ont été approuvés à l'unanimité.
Jérémie Brigand Président de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais a félicité les Amis du Châtillonnais pour les très belles animations qu'ils organisent dans tout le Pays Châtillonnais.
Hubert Brigand, lui aussi, admire tout le travail de l'équipe pour faire vivre la ville, la faire connaître. Les Amis auront toujours l'appui et l'aide de la Municipalité pour l'organisation des animations.
Jenry Camus a ensuite convié les adhérents à participer à un momentconvivial autour du délicieux crémant de la famille Bouhélier, membre des Amis du Châtillonnais.
Et pour finir un petit clin d'oeil à Michel Massé qui a créé le diaporama et l'a projeté...
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Par Christaldesaintmarc dans -LES SOUVENIRS DE PIERRE ROY d'Aisey sur Seine le 20 Février 2017 à 06:00
Pierre Roy , après l'histoire de l'hôtel de sa famille, à Aisey sur Seine, le célèbre "Hôtel Roy", conte la vie de son village au début du XXème siècle, ses souvenirs d'enfance et de jeunesse (il était né en 1911)
Aujourd'hui, il nous présente la gare qui était très importante pour les habitants d'Aisey. A cette époque , les automobiles n'existaient pas, on se déplaçait avec des voitures à cheval et surtout avec le fameux tramway, que l'on appelait "le tacot";
(voir au sujet du tacot cet article sur une exposition réalisée par Jenry Camus, Président des amis du châtillonnais) :
LA GARE D’AISEY SUR SEINE
La gare d'Aisey sur Seine était la reproduction miniaturisée des gares du réseau P.L.M.
Ses bâtiments abritaient une salle d’attente, le bureau du chef de gare, secondé par un sous-chef et un employé, et un guichet pour la distribution des billets.
Le bureau était relié à Aignay, Baigneux et Châtillon par une ligne téléphonique unique. Si Châtillon appelait Aignay, la sonnerie fonctionnait à Aisey, ce poste écoutait si la communication était pour lui, sinon le poste raccrochait. Aignay prenait l’écoute, même service jusqu’à Baigneux, jusqu’à l’intéressé.
Contigu à la salle d’attente, on trouvait l’entrepôt, avec ses quais de débarquement et d’embarquements.
Sur le côté extérieur du bâtiment, trois portes surmontées des noms : W.C. hommes, WC femmes, ces toilettes étaient à la turque, les voitures n’en comportant pas.
L’autre porte était l’accès privé de l’appartement du chef de gare, situé au premier étage.
De chaque côté du bâtiment, se trouvait une aire définie suivant les marchandises, à gauche : dépôt des bois de chauffage, charbon de bois en bûches, à droite un quai pour bestiaux, un pont roulant pour le chargement des grumes, blocs de pierre etc…pour être acheminés sur Châtillon et au-delà sur le P.L.M. ou l’est (Troyes) .
Sur une voie, dite de garage, étaient stationnés des wagons de gabarits différents.
La gare d'Aisey possédait un nœud ferroviaire : l’arrivée de la ligne d’Aignay à l’aide d’aiguillages se divisait en faisceaux, l’arrivée de Baigneux se faisait sur une voie parallèle, une troisième, la centrale pour les trains en provenance de Châtillon.
A la hauteur de l’arrêt de la loco d’Aignay, se trouvait une prise d’eau, car il fallait remplir le réservoir.
A la suite s'élevait un bâtiment en bois dit « l’atelier ». On y trouvait la lampisterie avec outils de poseurs, cric, lory, lampes à pétrole pour locomotive et pour l’intérieur des voitures, évitant l’obscurité l’hiver. Il était impossible de lire ou d’écrire, c’était tellement rudimentaire !
La voie se prolongeait une plaque tournante afin de faire changer de direction les locomotives.Sur le côté se trouvaient empilées des briquettes de charbon pour compléter la réserve des machines. Sur la voie centrale, en direction d’Aignay, une autre prise d’eau permettait d’approvisionner les locos Aignay et Baigneux.
Une "station de chauffage des bouillottes" (par grand froid : seulement à -15°) . Ces dernières étaient en acier longues de 1mx0,25xO,15,elles étaient chauffées en groupe de 4 avec la vapeur d’une machine, et ensuite déposées, une par compartiment. Les voyageurs y posaient leurs pieds engourdis.En une demi-heure, toutes étaient refroidies, mais on arrivait à destination.
La formation du train Aisey-Châtillon se composait de trois voitures de deuxième classe, une voiture de première classe, et un fourgon- marchandise.
Les voitures pouvaient accueillir 18 à 20 personnes, avec des banquettes en bois en deuxième classe, des banquettes rembourrées, recouvertes d’un velours rouge de bonne qualité pour les premières classes.
Un compartiment était réservé, faisant fonction de convoi postal.
En deuxième classe, les voyageurs étaient peu nombreux.
Les voyageurs en provenance de Baigneux changeaient de voiture pour monter dans celles en provenance d’Aignay (les autres voitures restant là.
Lors des foires ou les grandes affluences, celles-ci étaient attelées sur l’autre convoi. La loco manœuvrait pour prendre un ou deux wagons de marchandises ou de bestiaux.
Dans le prochain article, Pierre nous racontera le voyage qu'il effectuait tous les jours pour se rendre à l'école à Châtillon sur Seine, un voyage, vous le verrez, plein d'imprévus !
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L'association "Un jour, une église" nous a fait connaître l'église de Buncey
Cette église est sous le vocable de saint Georges, elle se situe sur un éperon dominant le village.
Elle a été construite au XVème siècle, mais a été remaniée plusieurs fois Par exemple, son clocher et sa nef ont été refaits aux XVIIIème et XIXème siècles...
Son porche, de style classique, avec colonnes et fronton, date de la seconde moitié du XVIIIème siècle.
L'église présente un choeur et un transept avec voûtes sur nervures à pénétration.
Avant d'entrer dans le choeur, on voit, à gauche et à droite, deux autels secondaires en bois, l'un dédié à la Vierge...
L'autre à saint Nicolas.
Le choeur et le transept sont surmontés de voûtes sur nervures à pénétration.
Le vitrail qui se trouve derrière l'autel présente des figures héraldiques remontés sur une verrière losangée.
Beaucoup de statues ornent cette église, comme ce saint Georges terrassant le dragon.
Le buste reliquaire de saint Georges se trouve près de l'autel :
Dans la chapelle de droite on admire des statues très anciennes, du XVIème siècle.
Une Vierge de Pitié :
Saint Nicolas :
Saint Roch :
La chapelle de gauche est dédiée à la Vierge .
D'autres statues se trouvent dans la nef de l'église;
Ce saint Georges en pierre, de facture populaire, le montant terrassant le dragon date du XVème siècle.
Quelques bâtons de procession :
Un autre buste reliquaire représente un saint évêque ;
Quelques tableaux comme ce Christ porté au tombeau...
Une partie de fresque est encore visible :
La base des colonnes porte des figures grimaçantes.
Une belle clé de voûte dans la chapelle gauche :
Le beau bénitier date du XVIème siècle.
Les vitraux :
Celui-ci, qui représente la Crucufixion, nous présente, à gauche saint Bernard, à droite saint Louis.
Deux verrières présentent des scènes de la vie de la Vierge.
Je n'oublie pas le superbe escalier qui mène à l'église depuis le centre du village de Buncey.
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Fort du succès des 3 années précédentes, le Groupement d’intérêt public (GIP) du futur Parc national des forêts de Champagne et Bourgogne propose, en 2017, une nouvelle occasion de découvrir les trésors de la forêt pour les Journées internationales des forêts.
Petits et grands, sportifs ou promeneurs, seul ou à plusieurs, venez vous initier à l'orientation en forêt de Châtillon (Côte-d'Or) le samedi 11 mars 2017 à partir de 13h30 !
Évènement gratuit, en partenariat avec le Lycée Désiré Nisard de Châtillon-sur-Seine, le Comité départemental de Course d’orientation de Côte-d’Or et l’Office national des forêts. Goûter offert.
Inscriptions obligatoires : secretariat@gipecb-parcnational.fr ou 03 80 93 10 92 ou 06 65 45 37 67
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Par Christaldesaintmarc dans -LES SOUVENIRS DE PIERRE ROY d'Aisey sur Seine le 17 Février 2017 à 06:00
L'hôtel Roy, à la fin de la grande guerre, était à présent tenu par Armand et son épouse Constance, les enfants grandissaient...
Avant de continuer, voici une anecdote amusante que nous conte Pierre Roy :
En 1923, un officier U.S. qui avait logé chez nous à l’hôtel, était revenu avec sa femme visiter la France et Aisey. Le colonel Louquer, madame Deborah, avec une Torpédo Citroën B2, 4 places. Regagnant les U.S.A., mon père Armand, leur reprit leur voiture à un prix très intéressant.
Puis en 1925, il acheta la fameuse 5HP Citroën jaune deux places au prix de 6500 Francs.
Un jour de novembre 1923, notre père nous emmena, Yvonne et moi, à la Foire Gastronomique qui se tenait dans les baraques du Cours du Parc à Dijon. Jamais pressés, nous repartîmes de Dijon vers 17 heures.
Arrivés à Darois, un brouillard intense, les phares étaient peu puissants, nous obligeant à rouler à tour de roue. Pour descendre le Val Suzon, je courais devant la voiture, puis Yvonne me relayait. Bref à 20 heures, nous avions traversé Chanceaux sans nous en être aperçus, pratiquement plus de lumière.
On dut coucher dans la Torpédo, l’un contre l’autre, dans une couverture providentielle, il faisait très froid. Pas une seule voiture ne passa durant toute la nuit. Enfin nous repartîmes au petit jour, et arrivâmes à Aisey à 9heures.
Maman, ayant supposé un accident, était dans toutes ses transes. Aussi mon père acheta-t-il un phare à gaz Magondeau qui ne lui servit jamais.
Je partis en 1925 en apprentissage de cuisinier à l’Hôtel des Bains à Besançon, bel établissement. J’ai eu le cœur gros le premier mois, sorti de l’affection familiale, logé dans un grenier. Sans lumière le soir, une bougie par semaine, je fis la connaissance avec les punaises dans le lit.
Je fis deux ans d’apprentissage satisfaisant, puis partis un an à Charleville où travaillait l’oncle Clément Copin ainsi que sa fille Elisabeth. Chef de premier ordre, l’abnégation au travail.
Puis Londres avec Ludovic Humbert, Paris, Cannes etc…mon tour de France pour apprendre, me parfaire .
Yvonne seconda les parents jusqu’en 1932, se maria à Alphonse Piétri, puis partit à Marseille, y fonda un foyer où naquit Madeleine, Jean-Pierre et Bernard qui à leur tour eurent enfants et petits enfants.
Voici une photo du mariage d'Yvonne et d'Alphonse Piétri, prise devant la maison du baron de Gail à Aisey . Leur fils Bernard a noté quelques noms des membres des familles Roy et Piétri.
La photo est cliquable.
Une servante polonaise, Marie Skimyna aida mes parents. Dans cette même période, je fis mon service militaire dans la Marine Nationale, embarqué à bord du torpilleur « Le frondeur » qui fit la tournée des pays riverains de la Méditerranée. Démobilisé, je continuai mon tour de France. Sur l’instance de mes parents, je revins à 23 ans.
Je fréquentais une jeune fille de Saint Germain le Rocheux, Suzanne Bornot qui avait des aptitudes pour l’hôtellerie. Nous nous mariâmes le 27 avril 1935, mes parents me remirent le fonds d’hôtel restaurant.
Jean naquit le 28 avril 1936, tout marcha bien jusqu’à la guerre. Madeleine naquit le 31 juillet 1941.
Un des mes amis, le capitaine de vaisseau Georges Guierre, homme de lettres composa pour nous ce poème :
Mon petit patelin s’appelle Aisey sur Seine
En quittant Châtillon pour aller vers Dijon
Au kilomètre seize, il faut prendre la peine
De freiner à vingt pas d’un antique donjon.
Puis vous tournez à droite et la route vous mène
Quelques mètres plus loin, sur un tout petit pont
Chevaucheur d’un courant qui fuit à perdre haleine
Jusqu’à Paris, chantant dans les roseaux, le jonc…
Arrêtez-vous ici, vous êtes arrivés
Une table excellente à toute heure vous est servie,
Pourquoi chercher plus loin alors qu’on a trouvé
Des truites striant l’eau de rapides éclairs
Les « Roy » qui pour bien peu, font heureuse la vie
Des bons plats, des vieux vins, que célèbrent ces vers.
Les prochains épisodes, écrits par Pierre Roy, nous montreront la vie à Aisey sur Seine au début du XXème siècle: ses artisans, ses commerces, le tramway, Aisey pendant les deux guerres, les distractions, les conscrits, les noces etc...vous verrez, ils seront passionnants !
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La nouvelle directrice du Théâtre Gaston Bernard , Catherine Miraton, a présenté le spectacle "Kraft".
Nous avons donc eu le très grand plaisir de faire sa connaissance !
"Kraft" par la compagnie les Alentours rêveurs :
Apparaissent sur scène deux hommes, vêtus de noir, portant l'un un sac à dos, l'autre une valise....
Tous deux, pendant une heure quinze, vont subjuguer le public par leurs évolutions, au départ ,en silence, puis plus tard au son d'un accordéon. Evolutions dansées avec une grâce et un brio superbes.
A nous d'imaginer où ils se trouvent, ce qu'ils veulent nous dire, pendant quatre "actes" où ils nous apparaissent chaque fois différents visuellement en changeant de veste, de chemise par exemple.
En les regardant, le spectateur construit sa propre histoire, c'est fascinant.
Voici quelques images de ce spectacle de toute beauté...
A ce moment du ballet, j'ai pensé à la nouvelle : "le puits et le pendule" d'Edgard Allan Poe...
Les jeux de lumières parachèvent la magie...
Kraft, un spectacle comme on voudrait en voir souvent, bravo au danseur Serge Ambert, véritablement aérien , et à Arnaud Méthivier, accordéoniste génial !
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