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Par Christaldesaintmarc dans -Les expositions des peintres des Amis du Châtillonnais le 31 Mai 2017 à 06:00
Jenry Camus, Président des Amis du Châtillonnais, a inauguré le VIIIème salon des peintres des Amis du Châtillonnais qui s'est tenu dans la salle Espace et Loisirs Luc Schréder.
Depuis 3 ans, le Salon fait appel à un "invité d'Honneur".
Après Maryvonne Garrault en 2015, André Lagarde en 2016, c'est Serguéï Toutounov qui l'a été en 2017.
Serguéï Toutounov est un peintre mondialement connu pour ses superbes toiles représentant notre belle nature sous tous ses aspects : natures mortes, fleurs, petits chemins, bancs , monuments...
Né à Moscou, il s'est établi dans l'Yonne à Bussy en Othe.
Il a accepté tout de suite, avec bienveillance, la proposition de Jenry Camus de venir exposer à Châtillon sur Seine.
Serguéï Toutounov a apporté avec lui des dizaines de tableaux encadrés, montrant toute la finesse de de son art.
Martine Aubignat adjointe à la culture de la Municipalité de Châtillon sur Seine a remercié les Amis du Châtillonnais d'avoir initié cette exposition de peinture nous permettant d'admirer les oeuvres d'un grand artiste et aussi celles des adhérent(e) peintres de la Section Peinture de l'association.
Un petit clin d'oeil : Martine nous a confié avoir un ancêtre russe né à Moscou, comme SerguéïToutounov !
Maripol et Jenry Camus, accompagnés de Jean-Pierre Loget s'étaient rendus chez le peintre dans son atelier, pour l'inviter à participer au Salon de Peintres 2017.
Voici les superbes tableaux exposés :
Serguéï Toutounov est aussi pédagogue. En effet, il filme son travail et le tranfère sur des CD .
Ces CD enregistrés peuvent ensuite être visionnés par les peintres débutants, leur donnant de précieux conseils et des techniques.
Ici, plusieurs personnes visionnent la réalisation du tableau intitulé "les coquelicots".
Le salon des Peintres des Amis du Châtillonnais a présenté les tableaux de artistes de notre région : des aquarelles, des collages, des peintures à l'huile et à l'acrylique...mais aussi des tableaux réalisés sur l'argile, et les constructions métalliques originales de "Création Nodoise".
Voici les artistes Châtillonnais lors du vernissage.
Je vous montrerai bientôt leurs réalisations, ainsi que des images du concert que France-Accordéon a donné samedi soir 27 mai, alliant superbement la Musique et la Peinture.
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Denis Bourtequoy , directeur de la Lyre Châtillonnaise a présenté le programme de la soirée.
Le concert de la Lyre Châtillonnaise a débuté par celui du nouveau groupe issu de ses rangs : les Tamalous, des "anciens", pleins d'énergie et d'humour qui ont interprété des airs connus de tous.
Vive la piste
Last Night
La Madrague
Caroussel
Fernando
Just a gigolo
Tiger Rock
Dans les rues de Paname
Un superbe duo entre Eric à la batterie et Richard à la basse :
Les Tamalous ont été longuement applaudis, et c'était bien mérité !
Les musiciens de la Lyre traditionnelle se sont ensuite présentés, dirigés pour la première partie par un nouveau Directeur : Michaël Ayache.
Leurs morceaux ont été accompagnés de projections.
L'envie d'aimer des "dix Commandements"
Stargate SG1
Jurassic Park
Vivre pour le meilleur
Hallelujah
King of Pop
L'aigle noir
Le boléro de Ravel
La seconde partie du concert de la Lyre "traditionnelle" a été dirigée par son Directeur Jean-Pierre Rambaud.
The last of the Mohicans, Joyride, Imagine, When the rains begin to fall, Backdraft, Iron Man 3, Music, Thor : the dark world,Haydn's surprise party, Queen in concert, Ross Roy.
Beaucoup d'applaudissements ont salué le concert qui s'est terminé extrêmement tard à minuit trente....
Les concertistes nous ont dit à l'année prochaine..., mais les applaudissements ont été tellement nombreux qu'ils ont bissé le dernier morceau, accompagné d'une splendide vidéo sur la nature.
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Le moulin Blin
Situé sur la Seine, à la Barque, ce moulin avait tenté d’évoluer avec son temps. Dans ses débuts il était actionné par une traditionnelle roue à aubes qui tournait par la force de surface et d’une très faible chute.
Vers 1910, monsieur Blin l’équipa d’une turbine qui consommait beaucoup moins d’eau avec davantage de puissance qui permit l’installation d’un groupe dynamo, fournissant de l’électricité en courant continu de 32 Volts qui permettait d’éclairer tout le moulin la nuit, aux endroits principaux de surveillance.
Le meunier devait être attentif de nuit et de jour aux bruits de ses meules et trémies, afin que les pièces en mouvement ne s’emballent pas ou surchauffe, ces pièces risquant de mettre le feu à son moulin.
Souvent il devait repiquer ses meules de pierre à la broche, afin que le grain fut bien écrasé. Les cultivateurs lui livraient leurs production, il fournissait la farine aux boulangers des alentours (il n’y en a plus),ainsi qu’aux cultivateurs.
Les issues (le son) nourrissaient le bétail. Les transports routiers, les silos et grands moulins de Châtillon mirent fin à son activité et à bien d’autres dans notre région. Maintenant le moulin est en ruine. Monsieur Brugère, marchand et scieur de bois, le racheta en 1938 , utilisa le bief pour faire tremper des grumes.
L'exploitation des carrières de la Bôle, Magny, Chamesson.
Les hommes, constitués en équipes commençaient par dégarnir, écrêter, faisaient un large découvert des bancs à exploiter. Tous les matériaux étaient chargés sur wagonnets, puis déversés sur une pente de 30° appelée cavalier (haldes). A l’aide de barres à mine de 2m, 2,50m, 3m, pesantes, coupantes à leurs extrémités, les carriers foraient des trous d’un mètre ou plus selon les veines, de 3 ou 4 cm de diamètre, en levant (0,40m), laissant retomber des heures durant, ajoutant un peu d’eau dans le trou afin de lubrifier l’attaque de la pierre, 4 à 5 trous espacés de 30 à 40 cm suivant le bloc à extraire. Ceux-ci étaient bourrés d’explosifs, d’un détonateur, un cordon allumeur (Bickford), maintenant électrique. Chacun s’écartait à l’abri, seul le chef mettait le feu. Deux minutes après c’était l’explosion, on venait ensuite constater le morceau séparé du banc. On s’affairait à l’aide de pics, barres, crics, rouleaux de bois, à le dégager en un lieu, d’autres hommes l’équarrissaient, puis le chargeaient , le faisant transporter par un fardier à chevaux que j’ai vu.
Les fardiers furent remplacés par des camions plats Nashquad en provenance des stocks américains. Les pierres étaient emportées à le scie de Nod (au fourneau, Huguenin). Celles-ci étaient mises sur des chassis à l’aide d’un pont roulant, de longues lames d’acier allaient et venaient, actionnées par la force d’une roue à aubes (moteurs électriques).
De l’eau et du sable siliceux coulaient très doucement dans les rainures en servant de coupe et de lubrifiant. D’autres blocs, moins gros, étaient tranchés avec un câble d’acier en rotation avec contre-poids pour faire descendre le fil.
Ces tranches polies, poncées, suivant la destination et l’utilisation. Un grand nombre de ces plaques de pierres polies ont servi à la construction
Et marches du Palais de Chaillot à Paris, d’autres revêtent certaines facultés de Dijon etc…, les équarris servent au rempierrement des routes.
Chênecières entre Aisey et saint Marc sur Seine
Forges de très longue date, où le physicien Louis Cailletet, industriel bourguignon, auteur de recherches sur la liquéfaction des gaz, né à Châtillon sur Seine (1832-1913) travailla.
Je me souviens avoir visité les forges vers 1917 avec notre mère, monsieur Pallency en était le directeur-ingénieur.
Je revois ces installations, les trois grandes cheminées, les fours où le métal était en fusion que l’on regardait avec des carris de verres fumés
Les ouvriers étaient des prisonniers de guerre allemands qui étaient logés dans des baraquements en bois au bas de la côte de l’Homme Mort.
Il régnait là une grande activité, et un gros trafic pour le tacot (T.D.C.O.) avec les charbons et fers bruts et affinés vers Dijon et Châtillon.
Depuis 1930 on y fabrique des chaînes en tous genres, l’usine se nomme « Société Forges et Chaîneries de Chenecières »
J'ajoute personnellement deux photos, car Pierre Roy ne parle pas de l'existence d'un ancien moulin à huile à Aisey .
Voici la roue de l'ancien moulin à huile d'Aisey sur Seine (avant la Révolution, Aisey le Duc) et la plaque commémorative de sa restauration.
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Vincent Chauvot, le Maire de Saint Marc sur Seine a inauguré dimanche 21 mai, le verger conservatoire que la Commune a décidé de créer près de la Seine
Cette inauguration s'est faite en présence de François Patriat Sénateur, Stéphane Woynaroski Conseiller Régional , Marc Frot Vice-Président du Conseil départemental, Valérie Bouchard Conseillère Départementale, Jérémie Brigand Président de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais et des Conseillers Municipaux de Saint Marc sur Seine.
Le Maire a raconté l'histoire de ce verger conservatoire dont l'idée a germé il y a quelques années au sein du Conseil Municipal.
Ce sont les habitants de Saint Marc sur Seine qui ont donné de leur temps pour défricher le terrain , planter les 45 espèces d'arbres fruitiers.
Une subvention a été demandée au Conseil Régional, la commune n'a eu à débourser que 20% des frais.
Toutes ces personnalités se sont dites heureuses d'assister à un grand moment de sympathie et de convivialité qui montre que le monde rural bouge.
La plaque a été dévoilée...
Vincent Chauvot montre le plan du verger qui comporte une vingtaine d'arbres : pommiers, pruniers, poiriers, cerisiers et des arbustes à petits fruits. Les récoltes seront des moments de convivialité et de gourmandise., les habitants pourront s'approprier le lieu paisible pour se ressourcer.
Nous avons ensuite visité le verger...
François Patriat a été heureux d'y trouver une espèce qui poussait dans le verger de ses parents, près de Semur en Auxois !
Ce superbe "hôtel à insectes" a été réalisé par les enfants de Saint Marc sur Seine.
Tous les invités se sont ensuite rendus vers la salle des fêtes où nous attendait une très ancienne habitante de Saint Marc sur Seine...
L'ancienne pompe à bras incendie achetée par la Commune en 1892 a retrouvé une nouvelle jeunesse !
Laissée à l'abandon depuis la seconde guerre mondiale, elle dépérissait...Heureusement, en 2015, deux amoureux de la vieille dame ont décidé de la restaurer avec l'appui de tous les habitants du village. Et la voilà, rayonnante de beauté !
Le Maire de Saint Marc, Vincent Chauvot, nous a conté l'histoire de cette pompe à bras : c'est son trisaïeul (et notre bisaïeul !) Arthur Chauvot, qui a décidé en 1891 son achat , pour la somme énorme à l'époque de 1 300 Francs.
Les pompiers d'Aisey sur Seine, de Baigneux les Juifs et d'Aignay le Ducs sont venus assister à l'inauguration de la pompe à bras rénovée.
Les deux artisans de la rénovation de la pompe à bras, Denis Girard et Alain Métayer ont été remerciés par le Maire pour l'énorme et magnifique travail qu'ils ont accompli.
Alex et Denis ont dévoilé la plaque commémorative.
François Patriat a admiré le travail effectué.
Pour que la fête soit encore plus belle, un timbre a été émis pour l'occasion !
Des collectionneurs avaient prêté de beaux équipements anciens de pompiers.
Voici les pompiers d'Aignay le Duc, de Baigneux les Juifs et d'Aisey sur Seine qui sont venus faire fonctionner la pompe à bras et faire des démonstrations de secourisme.
Avant le repas champêtre, certains se sont transformés en pompiers d'autrefois, pour le plus grand plaisir des photographes !
Après le repas, Guy est venu avec son fenwick soulever avec précaution la partie supérieure de la pompe et la mettre à terre.
Il a fallu alors remplir le réservoir avec les seaux d'époque !
Et il a fallu pomper ....
Les enfants ont, eux aussi, pompé avec énergie...
Ensuite, les pompiers ont fait des démonstrations de massages cardiaques .
Ce fut une magnifique journée dans la joie et la bonne humeur qui a rassemblé les habitants de Saint Marc, mais aussi ceux des villages environnants. Elle a démontré que la ruralité est toujours vivante et qu'elle tient bien à le rester.
François Patriat nous a confié que le nouveau Président de la République, dont il est un des plus fervents soutiens, sera tenu par lui au courant de ce qui se passe et se passera dans notre Bourgogne , et donc dans notre Châtillonnais ...une bien bonne nouvelle !
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Un beau livre, une belle histoire… Un coup de pouce ?
Nos P’tits Bals perdus
Du temps où la campagne faisait la fête tous les dimanches.
Dans toutes les campagnes de France, les années 1920 à 1980 ont été l’âge d’or des bals ambulants, également appelés « bals montés », « bals parquets » ou encore « baluches ». Les entrepreneurs de bals se déplaçaient de commune en commune à l’occasion des fêtes villageoises. Antres du musette, les bals montés se sont adaptés aux airs yéyés et se sont peu à peu transformés en discothèques fixes à l’arrivée de la vague disco. Les musiciens suivaient la mode, de leur talent et de leur créativité dépendait le succès des bals !
Je suis écrivain, spécialisée dans la collecte de mémoires. Suite à différentes rencontres, j’ai ressenti la nécessité de travailler sur l’histoire de ces bals montés et ces fêtes de campagne qui ont aujourd’hui presque disparu. À ma connaissance, aucun livre ne traite exclusivement ce sujet.
J’ai collecté des témoignages auprès de nombreux musiciens, d’anciens entrepreneurs de bals, mais aussi de forains et de clients des fêtes et bals. Les témoins sont en majorité originaires du nord de la Côte-d’Or. Par ricochet, leurs récits authentiques évoquent les fêtes rurales et leurs problématiques dans les campagnes de toute la France.
Cet ouvrage illustré de nombreuses photos dresse un état des lieux du divertissement populaire, de l’évolution de la musique et des fêtes foraines en milieu rural. À l’image de ces fêtes mobiles, ce livre colporte les valeurs qu’il met en avant : liberté, créativité, ouverture d’esprit, tolérance.
Je suis actuellement, par le biais de l’association De la Voix au Chapitre, à la recherche de soutiens financiers, mécènes, sponsors pour pouvoir faire imprimer le livre et lui offrir une sortie digne de ce nom.
J’ai pour cela mis en place une cagnotte de financement participatif que j’essaye de faire connaître :
https://www.leetchi.com/c/projets-de-pascaline-kromicheff
Les petits ruisseaux font les grandes rivières… Il n’y a pas de petite participation, chaque soutien, chaque partage est bienvenu !
Je me tiens à votre disposition pour échanger sur le sujet si vous le désirez.
Merci de votre intérêt.
Pascaline KROMICHEFF
www.delavoixauchapitre.fr
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