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Par Christaldesaintmarc dans -L'Association G.R.E.N. de Sainte Colombe sur Seine le 23 Mai 2017 à 06:00
Le 19 mai 2017, l'association G.R.E.N. (Groupe Recherche d'Emplois Nouveaux ) de Sainte Colombe sur Seine, section maraîchage BIO a reçu un très beau chèque de vingt-cinq mille euros de la part du F.A.P.E-E.D.F.(Fonds Agir Pour l'Emploi d'E.D.F.)
Bernard Devillard , Président de G.R.E.N., a retracé en quelques mots l'origine de son association .
G.R.E.N. ,fondée en 1993, porte des chantiers d'insertion qui réalisent des travaux d'entretiens d'espaces verts, de restauration de petit patrimoine et, depuis 2012 de maraîchage biologique.
G.R.E.N oeuvre pour l'insertion sociale et professionnelle de personnes éloignées de l'emploi et dispose de 47 postes de salariés en parcours d'insertion professionnelle. Pour donner les meilleures chances d'intégration à ses salariés, l'association doit investir constamment dans des machines et du matériel correspondant aux standards actuels des secteurs d'activités.Les salariés acquièrent ainsi les compétences techniques demandées sur le marché du travail.
G.R.E.N. a lancé en 2012 une nouvelle activité de maraîchage biologique. Cette activité de production et de vente de légumes cultivés localement a rencontré un franc succès auprès des clients. D'autant plus que c'est le seul maraîchage-bio en Haute Côte d'Or.
Des investissements dans les serres, du matériel agricole (planteuse, bineuse, un véhicule utilitaire, arrosage automatique...) ont été nécessaires afin de satisfaire la demande de livraisons de paniers de légumes.
L'association a sollicité le soutien du F.A.P.E qui a accordé l'aide de vingt cinq mille euros.
Hervé Besserer, chargé de mission communication Présidence et Direction Générale a ensuite expliqué ce qu'était le Fond Agir Pour l'Emploi d'E.D.F.
Le F.A.P.E. est une initiative solidaire et participative du groupe E.D.F., de ses salariés et des organisations syndicales. Ses aides financières contribuent aux investissements des structures d'insertion d'intérêt général.
En 2016, en France, 14 100 donateurs ont versé 60 € de don moyen, ce qui a permis de dégager 2,4 millions d'Euros d'aides accordées.
280 projets ont été soutenus en France et 3 400 emplois ont été créés ou consolidés
Le Fonds s'inscrit dans la politique de mécénat du groupe E.D.F. en faveur de la solidarité, il couvre de manière spécifique le domaine de l'insertion socio-professionnelle et de l'emploi.
En 2016, le F.A.P.E-E.D.F. a soutenu 13 projets en Bourgogne-Franche-Comté pour un total de 146 emplois créés ou consolidés : l'Ecole de production de Chalon sur Saône, les "Ecoles de la 2ème chance" de Belfort, son extension à Montbéliard et à Chevigny saint Sauveur (21).
Le Directeur de G.R.E.N., Vincent Fougairolle, a ensuite remercié le Fonds Agir Pour l'Emploi d'E.D.F. pour ce magnifique don de 25 000 euros qui va permettre aux salariés de G.R.E.N. de travailler dans de bien meilleures conditions.
(A noter que les personnes qui pratiquent le maraîchage-bio sont des femmes.)
Francis Castella, Maire de Sainte Colombe sur Seine (fondateur de G.R.E.N.), ainsi que Patrick Molinoz Conseiller Régional de Bourgogne-Franche-Comté ont félicité et remercié le F.A.P.E. d'E.D.F. pour leurs initiatives si bienvenues à l'égard des personnes au chômage.
Puis, le magnifique chèque de 25 000 euros a été remis à Bernard Devillard, Président de G.R.E.N. , par Hervé Besserer, chargé de communication Présidence et direction Générale d'E.D.F.
Hervé Besserer, Chargé de mission d'E.D.F., Bernard Devillard, Président, Vincent Fougairolle , Directeur, les employés de G.R.E.N et les adhérents de l'association ont ensuite visité les "Jardins du Viaduc", présentés par le chef de culture, Thibaud Dupas.
Voici les deux nouvelles serres...
devant lesquelles tout le monde a posé.
Dans la cour de G.R.E.N. on pouvait acheter des plants maraîchers
Les maraîchères devant leur étal de plants potagers :
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Le 13 juin 1940
La veille de prendre la fuite… pas en Egypte, Pépé avait une collection d’épées, baïonnettes de 1870, deux casques prussiens à pointes, dont un perforé d’une balle. (Je ne sais pas s’il y a un rapport avec celui enterré au cimetière.)
Il avait aussi deux pistolets américains de la guerre des Philippines vers 1898, des épaulettes numérotées, le tout mis dans deux sacs qu’il alla, la nuit, jeter dans la Seine au pont des Troubles.
Une crue d’hiver de la Seine, emporta ces sacs dans un trou de trois ou quatre mètres de profondeur, où ces armes sont certainement enfouies dans la vase.
La présence des soldats allemands ne permettait pas de les récupérer, le manque de volonté de les redécouvrir….puis ce fut l’oubli…Le 14 juin 1940, pris de panique en voyant les troupes françaises s’enfuir en désordre, sans officiers, des civils de tous bords, dans des autos, voitures attelées, ce fut l’exode, la voie du sud.
Grand-Père, Mémé, mon épouse Suzanne et mon fils Jean (4 ans) quittèrent l’hôtel en voiture 402 Peugeot et Simca 5 avec le minimum de linge, literie, ravitaillement etc…
L’Hôtel était fermé, ainsi que la Chatellenie. Hélas, une heure après le départ, tout était mis à sac par des civils et militaires de toutes armes…
Route, direction imprécise, cap au sud, les grandes routes sont inabordables.
Il faut prendre les chemins, les petites routes, par Villaines en Duesmois, Baigneux, les Laumes, revenir sur ses pas, tenter de passer sur la droite…impossible, reprendre un autre chemin. Semur, Précy sous Thil, Pouilly en Auxois.
Première nuit : dormir dans une grange à Vandenesse. Le lendemain, ça n’avance plus, c’est bloqué, puis ça reprend en direction d’Arnay le Duc, pour échouer à Lucenay l’Evêque (71).
Refoulés sur Dracy saint Loup où les troupes allemandes sont déjà là, qui refoulent sur le nord tous ces migrants.
Il faudra deux jours, dans des conditions difficiles, pour regagner Aisey où s’installait un détachement allemand.
Dans une chambre, la numéro 7, de l’hôtel, donnant vue sur le pont, un fusil mitrailleur avait été installé par des soldats français.
Pépé l’ayant vu en arrivant, alla immédiatement l’enlever de cette position et s’en fut le cacher sous le hangar.
Un sous-officier allemand avait vu cette arme pointée. Il entra à l’hôtel, interpella Pépé, lui réclamant où était cette arme.
L’homme se faisait menaçant, Pépé tentait de le convaincre qu’il n’y avait pas de mitrailleuse, ils allèrent dans la chambre numéro 7.
Pépé après le départ du Fritz avait eu très peur. Le lendemain, discrètement, il enveloppa ce fusil mitrailleur dans un sac, le mit dans un vieux tuyau en fer, l’enterra au jardin.
Jeannot avait vu et savait. Lorsque je fus démobilisé, revenu à Aisey, Jeannot me dit un jour : "Je sais où il est le fusil ! ". Je pris la précaution de le cacher ailleurs, où il doit toujours être dans un piteux état.
Ces troupes de choc ne restèrent qu’environ 15 jours, puis furent remplacées par d’autres unités, arrivées avec des voitures à chevaux, genre Western. Ceux-là restèrent un an, puis évacuèrent les lieux pour le front Russe qui s’était ouvert.
Les villages furent libérés, mais la présence allemande était établie et constante dans les villes de Châtillon, Montbard, Dijon etc…
La Libération a été acquise par la jonction de l’armée Leclerc et De Lattre à Nod sur Seine le 11 septembre 1944.
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Un Jour, Une Eglise, Nord Côte d’Or :
Un jour, une église est un mouvement de bénévoles qui consiste à proposer des visites commentées des églises. Lancée dans le secteur de Bar-sur-Seine en 2012, l’opération s’est largement développée sur l’ensemble du territoire Aubois et s’élargit maintenant au Nord Côte d’Or, le châtillonnais.
Pour le Nord Côte d’Or, cet été 2017, du 8 juillet au 30 août, vous pourrez découvrir 29 églises et chapelles, soit 55 visites.
Pendant plus d’une heure et gratuitement, que vous soyez des locaux, des visiteurs de passage ou de simples curieux vous serez guidés par un habitant passionné par l’histoire de son village et riche d’anecdotes.
Cette excursion vous dévoilera la singularité et les trésors architecturaux et patrimoniaux d’édifices parfois fermés au public.
La liste des églises et les heures de visites seront diffusées très prochainement par l’office du tourisme de Châtillon sur Seine.
Afin de mener à bien cette opération, le Comité Départemental du Tourisme de l’Aube propose le mercredi 24 mai à 14h à Mussy sur Seine, une formation des guides bénévoles.
Programme de la formation :
1ère partie : Le rôle des communes, de l’état et du clergé et les différentes catégories de classements des édifices par Dominique Roy, Recteur de la Cathédrale de Troyes
2ème partie : L’accueil du public et mener une visite par Christian Coste et Jacques Daunay
3ème partie : L’architecture des églises et leurs évolutions dans le temps par Jacky Depoix et José Cotel,
4ème partie : Méthodologie des recherches documentaires par Nicolas Dohrmann, Direction des Archives et du Patrimoine
Et ….Visite de la Collégiale de Mussy-sur-Seine.
Collectif Un Jour, Une Eglise Nord Châtillonnais
Anne Bouhelier, José Cotel, Marielle Lefils, David Loiselet
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Quel plaisir de revoir l'adorable visiteur, acrobate et ingénieux, du jardin de Christian Labeaune !!
Enfin un des visiteurs de son jardin, car il y en a plusieurs...
Celui-ci est en pleine forme après l'hiver...il faut dire qu'il est chouchouté, bien nourri par le propriétaire de ce véritable jardin d'Eden...
Les vidéos seront plus belles en plein écran !! (pour quitter appuyer sur la touche Echap.)
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La population profita du séjour des troupes américaines à Aisey, le rationnement était en application, relativement sans contrainte dans les villages produisant suffisamment pour vivre.
Elle fit connaissance de leurs produits qu’ils donnaient généreusement : flocons d’avoine Quaker, Corn (maïs), boîtes de Boston’s Beans qui était un régal pour moi, du chocolat en tablettes, du cacao, sucre cristallisé, roux, en morceaux, lait condensé Nestlé, biscuits aux raisins secs, pruneaux, chewing-gum, cigarettes Camel, Lucky-Strike, tabac en boîte plate Prince Albert tabac blond dans des petites blagues de 40 grammes dont la fumée au goût de miel était odorante et agréable.
Nous les regardions jouer au football, basket-ball. Une fois par semaine le cinéma en plein-air contre un mur de la ferme Sirdey. Les gens du village y assistaient sans comprendre les sous-titres.
Chaque jour, à 17 heures, la fanfare ne manquait pas de jouer l’hymne américain pour honorer leur pays, à la grande satisfaction des enfants qui, comme eux, se mettaient au garde à vous.
Ils ont séjourné quelques mois, puis nous ont quittés en laissant un heureux souvenir à toute la population. La fille du facteur, Blanche Seguin épousa après la guerre le G.I. Carol Day.
Les marchandises et matériels de tous genres, furent regroupés dans certains lieux : Montigny sur Aube, Veuxhaulles, appelés « stocks américains « (aujourd’hui surplus) .
Ils furent vendus par les Domaines. Des commerçants avisés, des industriels et autres, firent des affaires en « or », certains des fortunes.
Ce passage accéléra l’émancipation de la vie rurale.
Ces camions plats trouvèrent leur usage dans les carrières Huguenin, Tridon, dans les Tuileries, chez Malgras, de Vaurois, habile mécanicien, sachant entretenir son parc auto, camions Ford.
Ceci porta un coup dur aux transports à chevaux, puis au tramway départemental.
(les illustrations ne sont pas des photos prises à Aisey...mais elles sont celles de différents lieux français où étaient basées les troupes américaines)
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