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Par Christaldesaintmarc dans -Animations au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix le 31 Octobre 2017 à 06:00
Madame Félicie Fougère, la Conservatrice du Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix a présenté le spectacle "Le destin d'Albionix" composé d'une série de contes celtes, donc gaulois, interprétés par un talentueux "barde", Fabien Bages.
Ces contes étaient parfaitement à leur place dans le Festival "Autour des Mots", car les Celtes , ne connaissant pas l'écriture, ne correspondaient que par la parole... donc par les mots.
Voici donc qu'arrive, devant nous, le barde Albionix .
Il nous présente son village gaulois, ses habitants, ses druides dont il a reçu les enseignements durant de longues années;
Les Gaulois croyaient à de nombreux dieux qui furent balayés par la conquête romaine, par exemple la déesse Epona aux longs cheveux blonds qu'elle peignait avec un peigne d'or au bord de la rivière... Elle confia le poulain de sa belle jument aux villageois qui en firent bon usage...
Un autre dieu, l'inventeur de tous les Arts, le dieu Lug, rescapé d'une terrible mort par noyade, infligée par son grand-père, et qui revint se venger...
Le barde évoque un chasseur qui a rencontré le dieu Cernunnos, apparu sous la forme d'un cerf blanc aux majestueux bois... il en a reçu un trésor...
Albionix raconte avoir découvert un jour, avec frayeur, des noeuds de vipères au pied d'un rocher, ce dernier étant surplombé par un énorme serpent, un dieu effrayant à tête de bélier...
Mais, bien malin, le barde a endormi par ses paroles le dieu et les vipères et a pu leur subtiliser un énorme et mystérieux oeuf...
Lors de la conquête romaine le barde Albionix se cacha de longues années dans une grotte, il n'avait plus envie de conter des histoires, d'évoquer les dieux des gaulois puisqu'ils étaient maintenant remplacés par d'autres dieux.
Mais un jour, il rencontra le dieu Ogmios, dieu de la parole et de l'éloquence qui traînait derrière lui, attachés à des chaînes d'or de jeunes chanteuses et des conteurs.
Le dieu Ogmios lui a alors demandé de continuer d'être barde...au cours des siècles et des siècles.
Albionix a accepté cette mission... et c'est comme cela qu'il s'est retrouvé devant nous !
De bien belles légendes, délicieuses et pleines de charme qui nous ont ramenés bien des siècles en arrière pour notre plus grand plaisir !
Fabien Bages a été très applaudi, et c'était bien mérité, car nous avons tous, enfants et adultes, passé une merveilleuse après-midi...
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Par Christaldesaintmarc dans -Animations au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix le 30 Octobre 2017 à 06:00
Lors du Festival "Autour des Mots", le Musée du Pays Châtillonnais a eu l'excellente idée de proposer dans sa cour d'Honneur, un agréable marché gourmand ...et artistique...
Avant le premier spectacle du festival "Autour des Mots ", je n'ai trouvé d'installé que le stand de monsieur et madame Méan, agriculteurs-bio de Nicey, dont les cultures principales sont les pommes de terre et...les lentilles...
Je me suis donc attardée auprès de leur stand et j'ai eu bien des surprises...
Leurs lentilles-bio je me les procure au Jardin du Viaduc de Sainte Colombe sur Seine (les pommes de terre bios aussi d'ailleurs), mais je n'imaginais pas ce que l'on pouvait en faire, à part les cuire dans de l'eau ou du bouillon et les déguster (elles sont délicieuses, rien à voir avec celles des grandes surfaces !)....
Eh bien figurez-vous qu'on peut en faire...de la confiture !
Mais aussi des galettes délicieuses avec de la farine de lentilles... (pour les allergiques au gluten, remplacer la farine de blé de la recette par de la fécule de pomme de terre)
des bouillottes a chauffer au micro-ondes !
Et puis bien sûr Les époux Méan proposaient leurs pommes de terre-bio délicieuses pour tous les usages : vapeur, purée, frites......
La "P'tite ferme" de Poiseul la Ville proposait de bien bonnes charcuteries à déguster sur place...ou à emporter.
Sur ce marché gourmand un stand de légumes, de fruits, de boissons bios...
Le jardin du Viaduc de Sainte Colombe sur Seine, légumes bios...
La safranerie des Templiers...
Les "Truites de l'Aube" associées aux poteries de Laurence Petit...
Des conserves, crémants... (hélas certains stands n'avaient pas de propriétaires présents, je ne sais donc rien d'eux...)
Les crémants de Sylvain Bouhélier de Chaumont le Bois...
d'autres crémants bios de Molesme...
des escargots...
L'atelier de la Faîne proposait sa belle vaisselle de bois...
Laurence ses produits de beauté, Trésors naturels...
De jolis bijoux artisanaux d'une enfant du pays, Astrid Masson, étaient présentés avec le sourire...
D'autres jolis bijoux...
Les joyeux amis du groupe Bad Seed, proposaient du vin chaud (excellent car on y trouvait de la pulpe d'orange !!) des gaufres et des crêpes.
Et quand la nuit est tombée les visiteurs ont pu se réchauffer autour du feu...
Mais qu'a bien pu penser la dame de Vix, de toute cette joyeuse animation ??
Eh bien au cours de l'après-midi elle a dû certainement apprécier les jeux préparés sur la pelouse par l'équipe du Musée, à destination des enfants et... des adultes.
Deux musiciens-chanteurs, Alex et Mademoiselle Suzie animaient joyeusement l'après-midi :
Puis à 17 heures a eu lieu dans une salle du Musée, un très beau spectacle "le destin d'Albionix" : de merveilleux contes gaulois racontés par le talentueux "barde" Fabien Bages...
Et à 20h30 le fabuleux voyage d'Ulysse de retour de la guerre de Troie, présenté par la Compagnie du Fenouil, avec un extraordinaire comédien, mime, musicien et chanteur : Benoît Jayot.
Quelques photos bientôt de ces deux spectacles qui ont été joués à guichets fermés....
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Par Christaldesaintmarc dans -Animations au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix le 29 Octobre 2017 à 06:00
Du 12 au 15 octobre, le Musée du pays Châtillonnais-Trésor de Vix a accueilli une exposition du Service Régional d'Archéologie "Tertres et murées, les forêts du Châtillonnais".
Du GPS (Global Positioning System ) au LIDAR (Light Detection And Ranging), cette exposition a fait le point sur les méthodes de prospections archéologiques modernes en forêt et a été agrémentée de panneaux d'information sur le projet de Parc National des Forêts de Champagne et de Bourgogne.
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Par Christaldesaintmarc dans -Les actions de la ville en faveur des Aînés le 27 Octobre 2017 à 06:00
Colette Roussel, Adjointe aux Affaires Sociales a salué tous les aînés qui se sont rassemblés pour partager un beau moment de convivialité en ce mercredi 18 octobre 2017.
Elle a détaillé le menu préparé par le restaurant Saint Vorles.
Hubert Brigand, Maire de Châtillon sur Seine a salué chaleureusement tous les convives...
Il a offert un beau bouquet à la doyenne , Madame Paris, âgée de 102 ans et a souhaité la voir encore l'an prochain participer au repas des Aînés offert par la Municipalité de Châtillon sur Seine.
Monsieur le Maire a salué tous les convives, en passant près de toutes les tables.
Voici les mets qui ont été servis :
Le service a été malheureusement très, très long pour ceux qui ne dansent pas...
Les autres s'en sont donnés à coeur joie...(voir la vidéo de Pierre Magès à la fin de l'article.)
A la fin du repas, les Conseillers Municipaux ont offert une charmante azalée aux dames de l'assistance...
qui en ont été ravies...
Merci à Pierre Magès pour sa vidéo que voici :
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Par Christaldesaintmarc dans -Les échanges Stuttgart-Châtillon au Lycée Désiré Nisard le 23 Octobre 2017 à 06:00
Une étude fort intéressante faite par les élèves du lycée Désiré Nisard, mise en page par Dominique Masson.
Merci à lui pour cet envoi, et bravo aux lycéens !
STUTTGART, DE L’EPOQUE DU NAZISME
A LA RECONCILIATION FRANCO-ALLEMANDE
Du au 30 septembre 2017, 17 élèves du lycée Désiré Nisard de Châtillon-sur-Seine, accompagnés de leurs professeurs, madame Bongard et monsieur Chiasson, ont participé à un échange avec le lycée Hölderlin de Stuttgart afin d’étudier l’Allemagne de 1939 à 1945 et l’évolution ultérieures entre la France et l’Allemagne.
L’Allemagne entre 1939 et 1945, c’est d’abord l’Allemagne nazie, le conseil municipal de la ville de Stuttgart étant composé uniquement de chemises brunes, selon la photographie exposée à la Maison de l’Histoire (« Haus der Geschiste ».)
(Archives fédérales allemandes : antenne de Ludwigsburg pour les crimes nazis)
Les élèves purent, après le visionnage d’un film de témoignages des rescapés d’Oradour, travailler, à la section des archives de la République allemande consacrée à la recherche des criminels nazis installée à Ludwigsburg, sur le problème des responsabilités des soldats et des officiers dans la division « das Reich », à Tulle ou à Oradour ; chaque groupe d’élèves, après étude de documents, devait prendre position et expliquer ses décisions
(Monsieur Kress, chargé de l'animation aux Archives)
Travail des élèves aux Archives :
(Les élèves français en pleine recherche)
L’une des grandes actions du régime nazi fut l’extermination des juifs. A Stuttgart, l’expulsion des juifs commença à partir de 1939. A partir de 1941, tous les citoyens juifs du Württemberg furent parqués dans le parc d’exposition du Killesberg, puis déportés par la gare du Nord vers l’Est, où la plupart périrent.
(Photographie exposée à la gare du Nord, montrant l'enlèvement des valises des juifs)
(A la gare du Nord, une partie du mur sur lequel sont inscrits tous les noms des personnes juives déportées)
A Esslingen, ville au sud-est de Stuttgart, existait un quartier juif. La rue des Juifs fut débaptisée par les nazis en 1937 mais la synagogue, en bois et proche d’autres maisons, ne fut pas brulée lors de la Nuit de Cristal en novembre 1938. Cependant les juifs en furent chassés et le bâtiment abrita la Jeunesse hitlérienne.
(Plaque commémorative apposée sur le mur de l'ancienne synagogue à Esslingen)
(L'ancienne rue des Juifs à Esslingen)
(L'ancienne synagogue à Esslingen)
Plusieurs « Stolpersteine », ou « pierres à trébucher », posées dans le trottoir devant les maisons, sont les seuls souvenirs des habitants déportés (juifs, opposants à Hitler, malades mentaux, tsiganes, etc.) et qui ne sont jamais revenus.
Des exemples de Stolpersteine à Esslingen :
(Les élèves devant les Stolpersteine )
Face à Hitler, certains civils ou militaires cherchèrent à résister.
Kurt Gerstein, né en 1905, militant chrétien anti-nazi avant 1939, devint ingénieur des mines et médecin. Mais, ayant reçu en 1941 l’urne funéraire d’une parente morte en clinique psychiatrique, il pensa aussitôt qu’elle avait été euthanasiée et décida de comprendre ce qui s’était passé en s’engageant dans la SS. Bien que chargé de la confection d’« acide prussique », il continua ses activités anti-nazies et chercha à avertir, en vain, le consulat de Suède, le Vatican et les Britanniques. S’étant suicidé en 1945, sa mémoire a été réhabilitée en 1965.
(Travaux d'élèves aux archives de Ludwigsburg)
Un autre résistant à Hitler fut le comte von Stauffenberg. Officier de la Wehrmacht, il fut l’une des figures centrales de la résistance militaire au nazisme. Au début, il avait montré sa sympathie pour différents aspects du national-socialisme comme le nationalisme ou le révisionnisme concernant le traité de Versailles, jusqu’à ce que le caractère criminel du régime le pousse dès 1941 à la résistance. Il participe alors à un complot contre Adolph Hitler, organisant personnellement l’attentat du 20 juillet 1944, coup d’Etat militaire avorté, connu aussi sous le nom d’« opération Walkyrie ».Il sera fusillé le lendemain. Un musée, sous le Vieux Château, lui est consacré.
En 1944, la ville de Stuttgart fut largement bombardée par des raids aériens alliés à cause de ses nombreuses usines ; par exemple, dans la nuit du 20 au 21 février 1944, 598 bombardiers et 12 marqueurs pilonnèrent les installations aéronautiques de Stuttgart.
Après le 8 mai 1945, Stuttgart fut sous occupation française puis américaine.
(Combattants du corps franc Pomiès (49ème régiment français d'Infanterie) dans les ruines de Stuttgart)
(le nouveau château après les bombardements)
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(L'église évangélique après les bombardements)
(Aujourd'hui le nouveau château)
(La place Schiller, au chevet de l'église évangélique)
Vint ensuite le temps de la reconstruction matérielle, mais aussi le temps pour l’Allemagne de regarder son passé récent, tout en regardant vers l’avenir en cherchant à se réconcilier avec le reste de l’Europe.
(L'Association Lernort Geschichte)
Concernant les juifs, la ville de Stuttgart a pris lentement en compte le génocide juif. En 1962 fut érigée une stèle au Killesberg concernant la déportation juive, mais évitant de parler de génocide. Un monument placé en 2013 rappelle l’histoire du lieu en évoquant son utilisation pendant le nazisme. L’association « Lernort Geschichte », composée de membres bénévoles, souvent jeunes, patronnée par la ville de Stuttgart, met en œuvre un programme afin d’établir un lien entre passé, présent et avenir, de façon à ce que les jeunes connaissent l’histoire et soient formés à la démocratie active.
(Les élèves français devant la stèle commémorative au Killesberg)
(Stèle retraçant l'historique du Killesberg)
C’est également vers les jeunes que le général de Gaulle, alors président de la République française, va se tourner lors de son voyage en Allemagne en 1962. Elèves français et allemands ont travaillé en groupes, aux archives municipales de Stuttgart, sur le retentissement du voyage du général de Gaulle en Allemagne et particulièrement à Stuttgart. Dès 1958, le président de Gaulle et le chancelier Adenauer s’étaient rencontrés à Colombey-les-deux-Eglises. Du 2 au 8 juillet 1962, le chancelier Adenauer fit une visite officielle en France. Et, quelques semaines plus tard, du 4 au 9 septembre 1962, le général fit un voyage en Allemagne. Le 9 septembre, à Ludwigsburg, il est accueilli par le président de la République fédérale Heinrich Lübke et le ministre président du Bade-Wurtemberg Kurt Kiesinger. Devant une assemblée de jeunes allemands, le général de Gaulle fit un discours en allemand :
« Je vous félicite d’être de jeunes allemands, c’est-à-dire les enfants d’un grand peuple. Oui, d’un grand peuple. D’un grand peuple qui, parfois au cours de son histoire, a commis de grandes fautes et causé de grands malheurs, condamnables et condamnés. Mais un peuple qui, d’autre part, répandit de par le monde des vagues fécondes de pensée, de sciences, d’art, de philosophie, enrichit l’univers des produits innombrables de son invention, de sa technique et de son travail, déploya dans les œuvres de la paix et dans les épreuves de la guerre, des trésors de courage, de discipline et d’organisation. Solidarité, désormais, toute naturelle, il nous faut, certes l’organiser, C’est la tâche des gouvernements. Mais il nous faut aussi la faire vivre, et ce doit être, avant tout, l’œuvre de la jeunesse… ».Dès la fin du discours, 500 000 personnes envahirent les rues de Ludwigsburg pour tenter d’apercevoir le général.
(Elèves français et allemands aux archives municipales de Stuttgart)
Ce début d’entente avait déjà été préparé par le jumelage entre la ville de Stuttgart et celle de Strasbourg en mai, officialisant la réconciliation de celle-ci avec l’Allemagne, et fut complété, le 24 octobre 1962, par un match amical de football entre la France et l’équipe de Stuttgart, le précédent match ayant eu lieu en 1937 (match nul, 2à2). L’année suivante fut signé le traité de l’Elysée.
(Elèves français et allemands au lycée Hölderlin)
(Texte et photos Dominique Masson)
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