-
Depuis sa création en 2003, le Sirba Octet contribue à conserver la tradition musicale des communautés juives et tzigane d’Europe de l’Est.Le choix du titre Tantz ! qui signifie Danse ! en yiddish, sert ici de leitmotiv pour l’envolée musicale expressive, virtuose et dansante que propose le Sirba Octet. Un florilège de titres marqués par les sonorités traditionnelles des Doina, Hora, Sirba et autres danses des musiques klezmer et tziganes.
Tantz ! passerelle entre la Roumanie, la Moldavie, la Russie et la Hongrie, se vit comme un voyage virevoltant et poétique, traversant les frontières et l’imagination.
Autant d’émotions et de surprises que les klezmorims et les musiciens tziganes offraient à leur public en traversant les villages pour y animer les fêtes et les mariages.
Richard Schmoucler au violon :
Christian Brière au violon :
Rémi Delangle à la clarinette :
Iurie Morar au cymballum :
Bernard Cazauran à la contrebasse et David Gaillard à l'alto :
Claude Giron au violoncelle :
Christophe Henry au piano :
Richard Schmoucler, avec beaucoup d'humour , entre deux morceaux, a raconté de petites histoires juives qui ont beaucoup fait rire le public !
A la fin des morceaux les archets se lèvent et les musiciens crient "hé !"
Tantz ! c'est un spectacle extraordinaire où la musique passe d'une douceur mélancolique à un rythme endiablé qui vous oblige à frapper dans les mains...que du bonheur !
Les applaudissements et les rappels furent nombreux...
Mais, hélas ce fut trop court, nous serions bien restés à écouter ces talentueux musiciens jusqu'au bout de la nuit !
Une vidéo du spectacle :
Richard Schmoucler nous avait déjà éblouis en jouant merveilleusement du violon dans la pièce "Cavalerie Rouge", présentée par la Compagnie des Gens au théâtre Gaston Bernard...
Michel Huvet a lui aussi été bouleversé !
https://michelhuvetdixit.blogspot.fr/2018/01/le-sirba-octett-chatillon-sur-seine.html?spref=fb
1 commentaire -
L'AVENIR DES ETANGS DE LA FORÊT CHÂTILLONNAISE
Après la divulgation par la presse de travaux sur les étangs de notre forêt Châtillonnaise, la révélation de la mise en assec des étangs Marot inférieur et Marot supérieur, la population du Châtillonnais s'est émue à juste titre.
La Société Mycologique du Châtillonnais a désiré avoir un débat avec les représentants de l'Office National des Forêts à ce sujet, en janvier 2018.
Luc Lefray, président de la Société Mycologique a salué les participants venus très nombreux : Les membres de l'ONF, de l'Agence Régionale de l'Eau, des Maires de villages concernés,( le directeur du GIP était absent, non excusé), des membres de sociétés comme les Amis du Châtillonnais, l'ARPHOC, Villages Anciens-Villages d'Avenir, la Société Archéologique , Bien vivre à la campagne etc...mais aussi de simples citoyens amoureux de notre si beau Châtillonnais.
Marie-Geneviève Poillotte, Présidente d'Honneur de la Société mycologique du Châtillonnais a relayé les inquiétudes des Châtillonnais au sujet des étangs qui se trouvent entre le Prieuré du Val des Choux et Vanvey.
La récente vidange des étangs des Marots, vidange qui succède à celle de l’étang de Combe Noire au cours de l’été 2016 (Cet étang est la source essentielle de nos préoccupations, car si son effacement n'est pas prévu 'de jure"il le sera "de facto", par son comblement déjà entrepris faute d'entretien) et à celle des étangs Narlin en 2005, a suscité des craintes relatives à la pérennité des étangs du ru du val des Choux, fortement ancrés dans le patrimoine local puisque leur l’histoire remonte au moins au début du XIVème siècle.
Ces craintes sont d’autant plus fondées que ces dernières années nombre d’actions ont été entreprises par les pouvoirs publics, sous couvert de la sacrosainte continuité écologique, contre des ouvrages pluriséculaires : vannages et biefs alimentant des moulins, des lavoirs, voire des scieries, des forges et autres fonderies, qui dans le Châtillonnais constituent une bonne partie de notre petit patrimoine.
Madame Poillotte a rappelé l'histoire très ancienne de ces étangs si chers aux Châtillonnais.
La société Mycologique ayant également vocation à protéger l’environnement, est extrêmement sensible à toute atteinte contre celui-ci et souhaite avoir connaissance des travaux en cours et en suivre le bon déroulement.
Elle souhaite également être force de propositions dans un secteur situé en cœur du futur parc des forêts de feuillus afin de rendre ce dernier plus attractif des points de vue touristique et environnemental.
C'est Pierre Potherat, Vice Président qui a posé les questions relatives aux travaux sur les étangs, aux représentants de l'Office National des Forêts .
Ces questions étaient principalement relatives :
- aux motivations liées à l’effacement des étangs Narlin en 2006 ? Aux résultats obtenus à ce jour ;
- au choix de préserver les étangs situés à l’amont de l’étang Narlin (l’étang du val des Choux et celui proche de l’abbaye) ;
- à la vidange de l’étang de Combe Noire, en 2016 et à son avenir.
- aux engagements de l’ONF ou des pouvoirs publics, concernant les étangs des Marots, suite aux travaux qui leur sont consacrés et sous quels délais
Monsieur Eric Tribouley, Responsable Unité Territoriale à l'ONF a répondu à ces questions en commençant par la dernière. Il a expliqué le pourquoi des travaux sur les étangs "Marots inférieur" et "Marots supérieur" qui ont tant inquiété la population châtillonnaise, les promeneurs et aussi les pêcheurs.
L'aménagement du ru du Val des Choux, dont l'adjudication des travaux avait eu lieu en 1811, a été entrepris mais non achevé en 1842. Cet aménagement avait pour objectif de permettre le flottage à bûches destiné à l'alimentation de Paris en bois de chauffage.
Ces aménagements ont été interrompus et n'ont finalement que peu servi du fait de l'arrivée sur le marché du charbon d'origine fossile, acheminé désormais par canaux et par chemin de fer au milieu du XIXè siècle.
Cet usage cessa donc, mais le ru et les étangs furent préservés, certains étangs ont d'ailleurs ensuite servi de pisciculture à partir de 1968.
La pisciculture a cessé en 1973, les étangs sont devenus des lieux de promenade et de pêche.
Ces sept étangs, disposés en chapelet, sont sans équivalent en France sur un si petit linéaire (5,5 km). Ils représentent en outre une réserve d'eau importante sur les plateaux calcaires, et sont donc bien sûr à préserver.
L’Office national des forêts (ONF) qui est un établissement public français chargé de la gestion des forêts publiques, s'appelait autrefois "les Eaux et Forêts". Or l'établissement a perdu le terme "Eaux" dans son appellation....ce qui fait que ses fonctionnaires se sont désintéressés des étangs, des rus des forêts, ce qui est bien sûr un grand tort.
L'ONF n'a donc plus entretenu les étangs pendant très longtemps, la végétation les a envahis, les souches sont devenues invasives, les vannages sont sont fortement détériorés;
Heureusement avec l'apparition de nouvelles lois sur l'eau, l'ONF a repris en main l'entretien des eaux forestières.
Les inspections ont permis de s'apercevoir que des fuites importantes étaient apparues dans les digues, certaines avaient été "bétonnées" à certains endroits ce qui est une erreur car la digue est une masse de terre qui retient l'eau mais qui doit être souple et pouvoir bouger.
Des fissures ont été aussi découvertes dans les vannages :
Il fallait donc absolument agir. un dossier pour demander la vidange a été validé par le Préfet. Des contacts ont eu lieu avec les maires, le Syndicat Mixte Sequana, la Fédération de pêche, la Région, le GIP etc...
Les travaux ont pu commencer en novembre, ils coûteront cher mais ils sont indispensables. 80% seront couverts par une subvention de l'Etat, le reste le sera par du mécénat privé ( ceci dit par monsieur Tribouley pour rassurer les Maires déjà impactés par les baisses de leurs subventions)
L'assec durera deux années, il faudra en effet, reminéraliser le sol, broyer, réparer les digues et les vannages.
Conclusion : il ne faut pas avoir peur, il n'y aura pas dans l'immédiat d'effacement des deux étangs des Marots.
Néanmoins la Société Mycologique s'inquiète pour le devenir de l'étang de Combe Noire qui se vide peu à peu, pourra-t-on le sauver ? son cas sera étudié après la remise en eau des Marots a répondu Eric Tribouley.
La parole a ensuite été donnée à Bertrand Barré, membre de l'ONF, mais aussi de Natura 2000.
Depuis 1990, Natura 2000 étudie la faune des étangs : lamproies de planer, chabots, truites fario etc... et bien sûr l'écrevisse à pattes blanches menacée par l'écrevisse américaine .
Après une période difficile où l'écrevisse à pattes blanches a été fortement menacée par l'américaine, les choses se sont améliorées.
Des comptages de nuit sont effectués, les écrevisses sont marquées, on peut donc voir que leur population augmente, tant mieux !
La truite en particulier a vu sa population multipliée par 8 de 2006 à 2013. Tous ces résultats prouvent que la faune aquatique autochtone est capable de développer un cycle de vie complet sur un linéaire de 2,5 km.
Sur cette carte on voit en jaune , les endroits recolonisés par les écrevisses à pattes blanches.
Les lieux où se trouvent les écrevisses américaines sont indiqués en rouge, elles sont surtout dans les étangs des Marots, le vidage en aura fait sans doute disparaître un certain nombre.
Hélas, voilà qu'une autre écrevisse, l'écrevisse "Signal" est arrivée...
Il faut donc continuer de protéger notre écrevisse à pattes blanches . Savez vous nous, dit Bertrand Barré, que les cours d'eau du Morvan ne sont plus habités que par des écrevisses américaines ? un désastre pour la biodiversité.
La parole a été ensuite donnée à Thierry Naudinot, Président du Syndicat mixte Séquana, qui s'est substitué au SICEC. Ce syndicat nous a-t-il dit ne fait aucunement partie des actions de l'ONF sur les étangs, il a simplement aidé à monter les dossiers.
Audrey Flores, directrice du Syndicat mixte Séquana a mentionné le résultat de la pêche qui a été effectuée aux Marots.
Voici la faune aquatique qui a été pêchée aux Marots : des perches soleil (elles sont invasives et ont été éliminées), des truites, des chabots, des loches franches, des vairons. Les brochets ont disparu, mais le peuplement reste équilibré.
Le débat s'est terminé assez tard, bien que de nombreuses questions prévues n'ont pas pu être toutes posées.
Pour ma part j'ai eu l'impression que les Châtillonnais ont été rassurés sur l'avenir de leurs chers étangs, mais le devenir de celui de Combe Noire est à surveiller.
Avant le débat, la Société Mycologique a projeté de bien belles photos d'espèces rares de fleurs que l'on peut trouver à Combe Noire : la populage des marais, l'épipactis des marais, la swertie vivace, la gentiane des marais, l'aconit napel, le senneçon à feuilles spatulées, la linaigrette à larges feuilles.
C'est donc un lieu à préserver absolument. La Société Mycologique y veillera, soyez-en sûrs !
2 commentaires -
Par Christaldesaintmarc dans -LES SOUVENIRS DE PIERRE ROY d'Aisey sur Seine le 29 Janvier 2018 à 06:00
Les Ducs avaient, hors du lieu, sur la Seine, un château-fort « les Verroux », flanqué de quatre tours, environné d’un double fossé, nourri par une belle fontaine, aujourd’hui presque toute démolie, ainsi que par la Seine.
La chambre du domaine décréta (condamna) le châtelain Perruchon du Fay pour en avoir enlevé des matériaux en 1705 (Courtépée Destruction du duché de Bourgogne livre 2105).
Les princes et leurs femmes y séjournaient souvent, non pour faire la guerre, mais pour y passer d’agréables moments galants et s’adonner à la chasse au loup, qui à l’époque n’était pas rare. Un autre plaisir était la pêche de la truite. Dans des blasons figuraient le loup e la truite.
Philippe le Hardi y passa 8 jours en juin 1365. Il y apprit que le roi Charles de Navarre (Charles le Mauvais) répandait partout qu’il allait prendre possession du Duché de Bourgogne, selon un traité (prétendu) conclu avec le Roi et comme légitime héritier du dernier duc.Philippe le Hardi écrivit de là au bailly d’Auxois pour publier le contenu et dire qu’il était résolu de garder le Duché donné par son père le Roi.
Le Duc Jean sans Peur, pour récompenser les services du Sire de Chateauvillain, faute d’argent lui céda les terres d’Aisey, Maisey, Villiers et Salives en 1415.
Il fit fortifier le château d’Aisey et le munir d’artillerie en 1419, complété en 1458.
Le château était de forme carrée, flanqué aux quatre angles de tours crénelées.
(Dessin du château tiré du livre de Nesle)
Il n’en reste plus que les fondations et quelques caves voûtées.
(Photo prise lors d'une sortie de la SAHC)
Des fouilles faites en 1827 par JP Lacordaire mirent à découvert les fondations d’un bâtiment qui s’étendait en ligne droite à plus de 40m et des restes de voûtes ogivales, ainsi que des fenêtres gothiques et une rosace.
Ce sont les restes d’une chapelle érigée là.
Elle avait 36 pieds de long sur 18 pieds de largeur. Le bâtiment situé à côté portait le nom de « Les Loges » et servait d’habitation aux oiseleurs, gardes de bêtes et autres officiers de chasse. On y enfermait jusqu’à l’âge adulte des daims et animaux rares que les Ducs faisaient venir de loin pour peupler le parc.
Monsieur Boudot nous dit qu’il existait un piège à loup appelé « cognissière ». ce piège à loup était fermé par une enceinte de murs élevés, muni d’une seule porte qui se fermait hermétiquement en tirant une corde attachée à une bête morte.
Les loups, attirés par cet appât s’enfermaient eux-mêmes dans la cognissière qui était construite dans le petit parc.Toutes les résidences ducales n’étaient pas suffisamment aménagées pour recevoir la cour.
Dans quelques unes comme Montbard, Villaines, Aisey, on trouvait les ressources que comporte le confortable de l’époque.
Dans les gites mal montés et dont les salles n'étaient pas munies de nattes à demeure, on répandait dans les chambres de la paille pendant l’hiver, et l’été on fauchait des herbes que l’on parfumait avec quelques fleurs.
C’est sur cette ponchée que couchaient les hôtes momentanés qui ne s’en trouvaient pas plus mal.
Ils s’y trouvaient même mieux que sur ces immenses lits de plumes que l’on trouvait partout.
votre commentaire -
Assemblée générale de la SOCIETE MYCOLOGIQUE DU CHATILLONNAIS du 20 janvier 2018.
Avec : 50 participants. Record battu, preuve que la Société se porte bien et attire du monde. Nous ne citerons personne gardons la place pour résumer les débats.
Entre 9h et 9h30, c’est l’effervescence : retrouvailles, congratulations. On reprend son adhésion. On adhère pour la première fois. Marie-France, Geneviève et Jacqueline ont fort à faire pour satisfaire tout le monde.
L'adhésion est de 20 euros, prix unique pour une ou plusieurs personnes, même pour toute la famille.
9h45, les choses sérieuses peuvent commencer.
Luc Lefray,Président de l'association mycologique, constate que le quorum étant atteint, l’assemblée peut délibérer. Dans son rôle de président il remercie les nombreux participants.
Il se félicite de ce que l’Association, une année encore, a respecté l’esprit de ses statuts : étudier, inventorier et faire connaître le monde fongique. Et ceci par ses actions : organiser des sorties, pratiquer des séances de déterminations, faire des expositions, participer à des congrès, avoir des actions pédagogiques, prendre part au Mooc champignons sur internet, initier des conférences et s’impliquer dans la vie du GIP du futur parc national…
Alain Krizanot, vice-président, ensuite, a exposé en détails et en images, les différentes manifestations organisées au cours de l’année.
La Fête de l'Automne à Leuglay :
La Fête de la Pomme à Laignes :
Des ateliers pédagogiques :
Marie-Geneviève Poillotte a commenté quelques unes de ces images représentant des champignons très particuliers.
Puis ce fut au tour de Geneviève Landel, trésorière, de présenter les chiffres du budget annuel de l’association.
Mis aux votes, ces trois rapports sont adoptés à l’unanimité.
Renouvellement au Conseil d’administration :
Cette année, seuls deux membres sont sortants : Jacqueline Humbert et Yves Sirdey. Aucun autre candidat ne s’étant présenté, les deux sortants sont réélus à l’unanimité. Dans la foulée, le bureau est reconduit.
Le bureau se compose ainsi :
Président : Luc Lefray
Vice-présidents : Alain Krizanot et Pierre Pothérat
Trésorière : Geneviève Landel.
Trésorier adjoint : Jean-Pierre Valette
Secrétaire : Marie-France Vernevaut
Secrétaire adjoint : Yves Sirdey
Archiviste : Nicole Goriot
Responsable du matériel : Yves Sirdey
Responsable du fichier : Luc Lefray
Bulletinier : Alain Krizanot
Responsable relations extérieures et inventaire : Marie-Geneviève Poillotte
Responsable du site internet : Pierre Pothérat
Le président reprenant la parole expose le programme des activités prévues pour la saison qui débute.
Il est précisé que les départs pour les sorties, se feront dorénavant au cours l’Abbé.
L’assemblée générale ordinaire se termine sur ce programme.
Pas de questions diverses. La séance est levée à 12h00. Le verre de l’amitié est proposé à l’assemblée en présence de Messieurs Hubert Brigand conseiller départemental , maire de la ville, et Jérémie Brigand, président de la CCPC.
Le repas annuel s'est déroulé au restaurant « Côté Seine » à Montliot.
L’après-midi a été plus récréatif et consacré à un diaporama sur un voyage en Australie.
CALENDRIER 2018 :
Samedi 20 Janvier 2018 : Assemblée générale à 9h30. Repas à Montliot , restaurant « Côté Seine » et diapositives Australie.
Jeudi 15 Février : sortie pézizes+ Lichens (RV 13h30 Châtillon ou 14h00 Marcenay ) après-midi jusqu’à 16h30 + Galette 17h à 18h30? (salle à Vix). Pas de détermination en salle.
Jeudi 15 Mars : sortie ascomycètes, + lichens, rte tezenas RV 8h45 cours l’Abbé, départ 9h00. (lichens, salle socioculturel, après-midi)
Jeudi 19 Avril détermination. Chacun apporte sa cueillette du matin . Salle après-midi 14h30 à 17h30
Samedi 21 Avril : sortie morilles blondes à Duesme la journée + pique-nique. RV 8h45, départ 9h00 cours l’Abbé.
Jeudi 17 Mai : sortie botanique : Veuxhaulles Porcherie/bergerie. RV 8h45. Départ 9h00 ou 9h30 parking Veuxhaulles. Pique-nique au parking ou à la mairie si mauvais temps. Pas de détermination en salle
Samedi 2 Juin : journée touristique à l’écomusée de Brienne- la-Vieille (Annie et Luc). Départ : 8h15 cours l’Abbé ou 8h30 Rassemblement au parking « Montigny sur Aube , avant la gendarmerie, entrée du village. Départ 9h00 de ce lieu.
RV à 10h00 sur le site de l’écomusée. Restaurant Le St Jean au village. Les prix vous seront communiqués ultérieurement.
Jeudi 21 Juin : séance détermination, centre socioculturel de 14h30 à 17h30
Vendredi 22 au dimanche 24 Juin : WE botanique (Gilles ANDRE). Le Jura : Bois d’Amont, les Rousses, séjour au « Joeux Logis ». Attention nous avons reçu le devis. Il serait bien de savoir approximativement combien nous serons. (réservé pour 20 environ)
Juillet : sortie avec les dijonnais ?
Août : sorties suivant pousses
Vendredi 14 au Lundi 17 Septembre : Séjour Fontainebleau (Philippe SEGUY)
Jeudi 20 Septembre : détermination salle après-midi de 14h30 à 17h30.
Dimanche 30 Septembre : fête de l’automne Leuglay 9h30 à 18h30 (2 tables de 1m60 et pas de chaises)
Dimanche 7 Octobre : fête de la pomme à Laignes à partir de 10h00 à 18h00 (6X3m avec 2 tables de 2m50 environ, avec 4 chaises)
Dimanche 14 Octobre : sortie avec animateur maison de la forêt Leuglay après-midi de 14h00 à 17h30
Jeudi 18 Octobre : détermination salle de 14h30 à 17h30.
Samedi 20 et dimanche 21 Octobre : EXPO Annuelle Châtillon. Sortie Morvan le vendredi 19
Jeudi 15 Novembre : sortie lac du Der : observation oiseaux (J.Claude THEVENEZ)
Jeudi 13 Décembre : réunion CA pour AG 2019 en salle du Centre socioculturel
Voici le site de la Société Mycologique du Châtillonnais :
http://entrechampagneetbourgogne-mycologie.fr/accueil_041.htm
2 commentaires -
Dominique Masson a réalisé une belle comparaison entre les inondations qui ont affecté la ville de Châtillon sur Seine ces derniers jours, et celles, si fameuses de 1910, avec de très belles photos actuelles et des cartes postales d de l'époque.
Merci à lui de me l'avoir envoyée pour que je la fasse paraître sur ce blog !
LES INONDATIONS à CHÂTILLON SUR SEINE en JANVIER 2018
Les crues de janvier 2018 n’ont rien de comparable avec celles de janvier 1910, mais elles sont cependant assez spectaculaires, et nombre de Châtillonnais ont profité du beau temps retrouvé pour une journée afin de déambuler dans les rues de la ville, devenues, malgré elles, piétonnes.
Figure 1 : la dea sequana, les pieds dans l’eau, place de la Ville du Puy ; 24/01/2018 (©D.M)
Figure 2 : la rue Ernest Humblot, devant le groupe scolaire Saint Vincent ; 24/01/2018 (©D.M)
Figure 3 et 4 : en haut, la résurgence de la Douix ; 23/01/2018 ; en bas, quand la Douix a un débit trop fort, l’eau s’écoule au travers de la cour d’une maison, rue de la Douix ; 24/01/2018 (©D.M)
Figure 4 : la place Marcel Pagnol et le local des pompiers inaccessible ; 24/01/2018 (©D.M)
Figure 5 : le sable emmené pour protéger le transformateur situé à l’angle de la mairie ; 24/01/2018 (©D.M)
Figure 6 : Désiré Nisard contemplant l’inondation, au jardin de la mairie ; 24/01/2018 (©D.M)
Figure 7 : boulevard Morizot, une barque pour rentrer chez soi ; 25/01/2018 (©D.M)
Figure 8 : boulevard Morizot, le Syndicat Intercommunal des Cours d’Eau du Châtillonnais, les pieds dans l’eau ; 25/01/2018 (©D.M)
« Les causes de l’inondation ? Dame ! C’est qu’il a beaucoup plu ». C’est ce que l’on trouve dans le livre de MM. Louis et Lagorgette sur les inondations de 1910. Châtillon a connu depuis toujours le phénomène des crues. On en trouve trace dans les archives aux XVIIe et XVIIIe siècle. Au XIXe siècle, eurent lieu de grandes inondations, les 10 et 11 nivôse an X (31 décembre 1801 et 1er janvier 1802), du 4 au 7 mai 1836, où les eaux dépassèrent d’environ deux mètres le niveau ordinaire, et en 1866. Au XIXe siècle, la cause des crues fut imputée au rétrécissement de la Seine en ville et à l’insuffisance des deux ponts du centre ville, qui furent emportés ; l’ingénieur Belgrand écrivit : « je les ai reconstruits, mais je n’ai pu donner à celui de l’intérieur de la ville (le pont Saint-Martin ou des Halles) la largeur nécessaire, parce que le lit du fleuve en amont n’a pas 10 mètres de largeur et se trouve bordé de hautes maisons qui rejettent les crues dans un bras secondaire non moins encombré ». Au XXe siècle, lors des crues de 1910, la Seine fut à une hauteur de 3 mètres à l’échelle du pont des Grilles et certains firent le projet de creuser un canal (marqué A et B, en bas de la carte ci-dessous) afin d’éviter les inondations. Les dégâts se montèrent à 500.000 francs de pertes mobilières, 70.000 francs de pertes immobilières, sans compter les personnes au chômage. Une commission sanitaire fut nommée et des mesures spéciales furent prises pour assurer la désinfection des locaux qui avaient été envahis par les eaux. Et beaucoup se rappellent encore des crues de janvier 1955, où l’on passait sur des passerelles devant l’église Saint Nicolas. Celles de janvier 2018, même si elles semblent moins spectaculaires, resteront également dans les mémoires.
Figure 9 : plan des inondations de 1910 ; les inondations dans le Châtillonnais. A. Louis et Jean Lagorgette ; Châtillon, Massenet, 1910.
Grâce aux photographes et éditeurs de cartes postales châtillonnais, on peut essayer de comparer les photos prises lors des crues de 1910 avec celles prises aujourd’hui.
Figure 10 et 11 : le kiosque du jardin de la mairie (©D.M)
Figure 12 et 13 : le jardin de la mairie (©D.M)
Figure 14 et 15 : la mairie, la place de la Résistance et la rue Président Carnot (©D.M)
Figure 16 et 17 : pont entre le jardin de la Mairie et l’allée des Boulangers (©D.M)
Figure 18 et 19 : le Perthuis au Loup (©D.M)
Figure 20 et 21 : devant l’église Saint-Nicolas
Figures 22 et 23 : le moulin des Passes (moulin Lemoine) et la rue de Seine (©D.M)
Figures 24 et 25 : la rambarde du pont, rue des Ponts autrefois, rue maréchal de Lattre aujourd’hui (©D.M)
(Dominique Masson)
9 commentaires -
La Maîtrise de Dijon, anciennement appelée Maîtrise de la Cathédrale, a donné dimanche après-midi 21 janvier un superbe concert dans l'église Saint-Nicolas.
Ce merveilleux concert a déjà été déjà donné en décembre à la cathédrale Saint-Bénigne et au clos de Vougeot.
Le choeur dirigé par Etienne Meyer (les traversées baroques) est composé de jeunes élèves de l'école de la Maîtrise en classe de 4ème jusqu'au lycée, ainsi qu'un choeur d'adultes femmes et hommes.
Le Père Houdart, Curé de la Paroisse a remercié la Maîtrise de Dijon d'être venue chanter à Châtillon sur Seine, déjà pour la messe du matin et pour le concert de l'après-midi.
La Maîtrise a chanté la Misa Tango, un messe composée par Palmieri, compositeur argentin contemporain.
Le Kyrie, le Gloria, le Sanctus sont chantés sur des airs de tango. La messe préférée du pape François, dit- on.
Pour cette oeuvre, de talentueux solistes de l'orchestre Dijon Bourgogne ont été présents :Trois violonistes (dont Steve Duong qui nous avons applaudi dans plusieurs spectacles organisés par Châtillon-Seine et Pierres Vivantes)
Un violoncelliste et un contrebassiste :
Un incroyable joueur de bandonéon qui faisait corps avec son instrument...
un pianiste :
Une ravissante soliste à la voix très pure...
Beaucoup d'applaudissements ont salué choristes et musiciens, je ne crains pas de dire que ce concert fut SUBLIME !
Quel dommage que la Presse ne l'ait pas annoncé !
Un chant de la Misatango a été bissé...
Puis les choristes sont partis en chantant "Peuple fidèle", accompagnés par les personnes présentes (140 m'a-t-on dit, il y aurait dû en avoir bien plus si la Presse avait annoncé le concert...)
Pierre Magès a filmé ce sublime concert, voici ses vidéos, merci à lui de les offrir au blog !
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires