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Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la mission des théâtres ne s'arrête pas à la diffusion de spectacles.
Ils organisent aussi de nombreux projets d’action culturelle en direction des publics (par exemple les projets d’éducation artistique et culturelle auprès des scolaires) et, moins connu, ils soutiennent activement les artistes pour la création de nouvelles æuvres contemporaines.
C’est le cas du Théâtre Gaston Bernard qui reçoit chaque saison plusieurs compagnies en résidence de création artistique. Pendant ces temps de travail ( entre une semaine et quinze jours) les artistes (comédiens, danseurs, acrobates, chanteurs…) résident à Châtillon-sur-Seine et bénéficient du plateau technique du TGB ou de la salle Kiki pour créer leur nouveau spectacle.
Durant ces résidences le public est souvent convié à découvrir les coulisses de ces spectacles en construction lors de répétitions publiques ou d’ateliers d’échanges avec les artistes.
L'an dernier j'avais pu assister aux répétitions de "l'Hypothèse de la chute", spectacle présenté cette année au TGB, le 30 janvier :
Pour la saison en cours, Catherine Miraton, directrice artistique du TGB a choisi d’accueillir quatre résidences de création de futurs spectacles dont « Cortège (s) », de la compagnie « La lunette-théâtre » de Strasbourg, un projet qu’elle "co-marraine" avec la directrice de la salle "Europe"de Colmar . Huit comédiens et deux techniciens viennent ainsi de passer une semaine de travail sur le plateau du Théâtre Gaston Bernard.
Jeudi 22 février 2018, j'ai eu le grand plaisir de d'admirer les huit comédiens-chanteurs qui ont évolué sur la scène du TGB, soutenus par les deux techniciens, et de découvrir le travail du metteur en scène Thierry Simon, également auteur de la pièce "Cortège(s)".
"Cortège(s)" est une proposition artistique singulière et profondément humaine, à la croisée du théâtre, du chant et du mouvement des corps que le public pourra découvrir au printemps 2019, sur la scène du TGB.
La répétition des chants que Thierry Simon surveille depuis la salle ...
et ensuite sur scène pour des remarques judicieuses....
La répétition de la pièce :
Quelques mises au point...
Le spectacle se passe aussi dans la salle....
Et je n'oublie pas les techniciens...
Le théâtre municipal de Châtillon-sur-Seine est membre de plusieurs réseaux dont Quint’Est qui regroupe une trentaine de directrices et directeurs de structures culturelles de spectacle vivant (CDN, CCN, scènes nationales, scènes conventionnées, théâtres de ville, salles associatives, réseaux culturels...) des deux régions du Grand Est, Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine et de Bourgogne-Franche-Comté. Ce réseau a pour but de favoriser la circulation des æuvres du spectacle vivant entre ces deux régions et de soutenir la création artistique contemporaine.
En attendant de pouvoir assister au spectacle "Cortège(s)", le texte de la pièce vient d’être édité chez Lansman. Le livre est disponible en librairies ou à la bibliothèque municipale de Châtillon-sur-Seine.
En voici un petit aperçu donné par l'auteur et metteur en scènes de "Cortège(s)", Thierry Simon :
Cortège(s), c'est l'histoire de Marion, dix-sept ans, dont le cœur s'arrête de battre, et qui s'effondre, inanimée, en plein mouvement social, lors d'une manifestation à Paris, entre la place d'Italie et la place de la Nation. Celle de Meurey, qui se trouve devant la porte de Viviane, la mère de Marion, le soir même, et qui va devoir s'y coller pour annoncer ce qui semble improbable. Ce sont les fragments en flash-back d'une histoire d'amour fulgurante entre Marion et Reda. C'est l'histoire de Yasmina, et de la classe de terminale ES où Marion est scolarisée jusque là, au lycée Villon dans le XIVème arrondissement. De Charlotte, journaliste que rien ne prédestinait à couvrir un mouvement social, au milieu d'une folle instrumentalisation du décès d'une jeune fille par les médias. Celle d'Amblard, le proviseur du Lycée Villon, qui rêvait jusque là de vacances en août à Arcachon et qui se retrouve presque seul pour trouver les mots. C'est celle d'Ergouin, le secrétaire général de la Préfecture, qui rêvait d'une carrière dans le Cantal, mais qui est en poste dans la capitale quand cela arrive, à qui on confie la tâche de gérer l'ingérable dans les jours qui suivent, lorsque ce qui est un évènement singulier prend une toute autre dimension, sociale, voire politique. L'histoire d'un déferlement sur les réseaux sociaux et dans la rue. De tous ces cortèges que l'on forme pour rompre sa solitude et pour partager sa colère, sa peine, mais aussi, comme une consolation du monde, et oui, pourquoi pas, pour célébrer la vie. Comment tout ceci bouleverse, modifie les trajectoires individuelles d'une constellation d'identités. Comment, malgré tout, en faire une ode à la vie pour ceux qui restent.
Thierry Simon, 31 octobre 2016.
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Par Christaldesaintmarc dans -LES SOUVENIRS DE PIERRE ROY d'Aisey sur Seine le 26 Février 2018 à 06:00
AISEY et ALENTOURS : quelques lieux à connaître…
Rue Rougeot (abbé), conduisant au chemin du Fourneau (anciennes forges et scieries de pierres) la Fontaine l’Enfant
La cave aux Foulots : entrée assez circulaire, l’eau y coulait il y a 1500 ans, un affaissement de voûte en changea le cours. Les anciens disaient que des chiens n’en étaient jamais ressortis, que des canards qui y avaient été introduits ressurgirent à Coulmier, légende…
Maison près de l’hôtel : Louis XIV y aurait couché , et marqué son passage en affranchissant les habitants de la rue Franche qui ne payèrent pas d’impôts de leur vivant .
Devant la ferme Eme, joli point de vue.
Le pont du village : le vannage fut autorisé par décret royal (1623). Il possède un curieux système à vis pour monter ou baisser les vannes.
Le lavoir, ses poutres en chêne, sa source défigurée
L’hôtel Roy et son remarquable pigeonnier
Le Monument aux Morts : palme de bronze du souvenir US
L’église de style alpin (1878) qui remplace la précédente du Xème siècle
Gossuin, Fontaine de Chemin, Voie d’Avril, source, lavoir, panorama…
La Barque : son vieux moulin. Avant la construction du pont, on utilisait une barque pour franchir la Seine, les voitures passaient à gué.
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Ruy Blas A2R Compagnie
Lundi 26 février 2018 à 20h00
Mardi 27 février 2018 à 14h00
Don Salluste vient d’être exilé par la Reine. Il décide de se venger en utilisant son cousin Don César devenu par la force du destin un va-nu-pied. Celui-ci refuse ne voulant pas s’abaisser à blesser une femme. Il est envoyé aux galères. Salluste décide alors de se servir de son valet pour accomplir sa vengeance : Ruy Blas qu’il sait fou d’amour pour la Reine devient alors le nouveau Don César.
Ce chef d’œuvre du théâtre romantique aux accents de tragédie politique est pleinement revisité par la mise en scène contemporaine et originale de Roch-Antoine Albaladéjo qui, à travers le théâtre, la musique et la danse s’associe la complicité d’une troupe talentueuse de saltimbanques pour nous conter l’histoire de Ruy Blas « ver de terre amoureux d’une étoile ».
« Et bien sûr, il y a la magie de l’alexandrin, sublime, flamboyant, truculent, rythmé, aux accents lyriques, grondant de colère, criant de vérité, chantant la mélancolie des temps passés, sublimant l’amour... Une musique enivrante et fascinante... ». Roch-Antoine Albaladéjo.
Avec le soutien du Réseau Affluences
Mise en scène : Roch-Antoine Albaladéjo
Avec Roch-Antoine Albaladéjo, Julie Cavanna, Noémie Daliès, Laurent Labruyère, Maxime Larouy, Gilles-Vincent Kapps, Estelle Kitzis, Jacques Poix-Terrier
Durée : 1h55
Théâtre Gaston Bernard
A partir de 12 ans
Tarif B
Abonnement
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Un gros bec casse-noyaux est venu dans mon jardin tout l'hiver, il y avait 6 ans que je n'en avais pas vu !
Le gros bec casse-noyaux n'aime pas du tout la concurrence....
Les verdiers lui tiennent tête....
Mais les mésanges se méfient et s'envolent avant qu'il ne les ait remarquées !
Un pic épeiche mâle (reconnaissable à sa calotte rouge) est venu deux fois les jours derniers dans mon jardin.
L'an dernier c'était une femelle :
http://www.christaldesaintmarc.com/un-pic-epeiche-beau-visiteur-de-mon-jardin-a122933484
La première fois il s'est accroché au tronc de mon cerisier sans bouger, il écoutait sans doute le bruit des insectes....
De loin je le croyais mort, tant il était immobile...mais avec le zoom de l'appareil j'ai pu voir que sa paupière se fermait et s'ouvrait !
Le lendemain, il est venu prendre les noisettes destinées à l'écureuil...(que celui-ci refuse de prendre dans la boîte qui lui est destinée, je les ai donc éparpillées sur le sol)
et il s'est envolé avec son butin...
Châtillon sur Seine, "ville dans un parc" a bien mérité son surnom ! Cet hiver j'ai compté 16 espèces différentes d'oiseaux dans mon jardin urbain....je vous les montrerai bientôt.
Et au printemps j'attends les rouge-queues, les serins cini et les pinsons du nord !
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Conférence du lundi 26 février 2018, à 14h30
organisée par l'Association culturelle châtillonnaise
et l'Université pour tous de Bourgogne
donnée par Étienne Jacquot, professeur de philosophie (hon.)
Nature, culture, écologie.
J.J. Rousseau fut bien au fait de la question, avant tout le monde, mettant le doigt sur la nécessité d'interroger la non évidence du devenir de l'homme.
Les doutes qui s'élèvent sur la possibilité de poursuivre une croissance illimitée dans un monde fini sont sources d’incertitudes sur le futur ; mais elles sont aussi source d'éclairages rétrospectifs, révélateurs des modalités d'existence propres à l'être humain et de ses relations singulières avec une nature dont le caractère exceptionnel au sein du cosmos souligne la fragilité. Comprendre que cette situation est en rapport avec ce qui est essentiel à l'être humain est un préalable indispensable à l'évaluation des mesures que l'humanité doit prendre pour relever les défis auxquels elle se trouve confrontée.
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Isabelle Tristan-Coudrot présente ainsi ses tableaux " Mes jardins de Sagesse" :
Havres de paix reliés à la cosmogénèse, les jardins sont propices à la méditation et à une recherche d’harmonie et de sérénité.
Ce sont des ambiances de jardin des points de vue de fourmis, des haïkus, des espaces picturaux sur toile et sur papier, des dessins à l’encre de Chine sur toile, qui, en prolongeant les Espaces/méditation sont un support à un parcours imaginaire, spirituel et poétique qui conduit au détachement du « Monde de poussière » (Taoïsme).
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