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Jenry Camus s'est rendu à Auschwitz, il m'a confié son texte et ses émouvantes photos.
Merci à lui de me permettre de les publier.
Le camp de concentration d’Auschwitz où furent massacrés 1.500.000 personnes est divisé en 2 parties :
Le camp d’Auschwitz 1, situé aux portes de la ville d’Oswiecim (à 80 kms de Cracovie), a été créé en 1940 sur l’emplacement de casernes d’avant-guerre. Il s’étend sur 20 hectares et comprend 56 bâtiments. C’est dans ce camp que furent exécutés les prisonniers politiques, les prisonniers de guerre soviétiques et les juifs arrivés par les premiers convois.
Musée National depuis 1947, on y voit des photos, des documents recensant les prisonniers et surtout les objets (valises, vêtements, chaussures, cheveux) des déportés : photos non autorisées
L’entrée et la triste inscription arbeitmachtfrei :
Les cuisines :
La place où avait lieu l’appel (qui durait des heures par tous les temps) :
Les paillasses des déportés :
Une chambre de surveillants : les kapos :
Le mur des fusillés :
La potence (les déportés étaient abattus ou pendus au bon vouloir de leurs tortionnaires) :
Les barbelés du camp :
La douche (chambre à gaz) :
Le four crématoire :
La chambre à gaz (extérieur) : c’est la seule qui existe à présent :
Les blocs :
Le camp d’Auschwitz 2 – Birkenau se trouve à 3 kilomètres. Il a été construit à partir d’octobre 1941 en rasant le village de Brzezinka. Il s’étend sur 171 hectares et comprend 98 baraquements dont beaucoup sont en ruines. C’est là qu’arrivaient les convois de juifs et de tsiganes et la sélection : travaux de forçats ou extermination immédiate (la solution finale).
Arrivée de touristes :
L'entrée du camp :
Les blocs :
Le quai où débarquaient les juifs :
La sélection se faisait sur le quai et cette porte conduisait aux chambres à gaz :
L'extrémité des rails (il y a 2200 mètres de voies ferrées) :
Le mémorial :
La plaque française :
Une plaque par pays :
Les fours crématoires détruits par les SS fin 1944 :
Les blocs :
Intérieur d’un bloc (peut-être celui de Simone Veil) :
La visite de ce lieu de mémoire est impressionnante mais le tourisme de masse (parkings, boutiques, restaurant) nuit quand même à l’émotion. Ce qui est formidable, c’est le nombre de jeunes gens et jeunes filles que l’on rencontre dans ces deux camps et qui écoutent avec ferveur les explications des guides.
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Je n'ai pu me rendre à la sortie du samedi 21 avril, à Duesme, à la recherche des morilles, car j'assistais à la conférence du capitaine Gruner sur les fusées.
Luc Lefray, Président de la Société Mycologique du Châtillonnais, m'a envoyé un compte rendu et des photos, merci à lui !
Le rendez-vous habituel au cours l’Abbé nous a rassurés sur le nombre de participants « printaniers ». Au 2ème lieu de rencontre à l’église de Duesme, nous retrouvons nos amis recéens et de l’Auxois.
(photo cliquable)
Vingt-trois mycologues se mettent en route.
Nous entamons une prospection dans la forêt domaniale entre le bois de l’Emigré et la Peûte Combe, bois mêlés de frênes et de charmes. Le sous-bois est déjà bien sec, mais le sol semble encore frais.
Pas l’ombre d’un ascomycète, famille de la morille !! Nous décidons de rejoindre la source de la Coquille pour un agréable pique-nique à l’ombre.
L’après-midi sera consacré à une prospection au dessus de Duesme, aux abords de la douix du Trou Lafond, appelé aussi Trou-Madame. Les versants sont humides mais peu de champignons pointent leurs chapeaux.
Ce sera une sortie « morille » sans S et même sans morille du tout. . Celles-ci ont décidé cette année de se faire rare, à part dans quelques vergers.
Nous nous quittons sous un soleil radieux et nous donnons rendez-vous pour la prochaine sortie qui, elle sera botanique sur la commune de Veuxhaulles le Jeudi 17 Mai.
Par contre, des morilles, le Président Luc Lefray en a trouvé, en revenant.... dans son jardin !!
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Dominique Bartet m'a envoyé deux études fort intéressantes que j'ai publiées sur ce blog.
La première sur Jean-Baptiste Louis Bazille :
http://www.christaldesaintmarc.com/un-chatillonnais-meconnu-jean-baptiste-louis-bazile-a115198984
La seconde sur Gustave Tridon et ses combats politiques :
http://www.christaldesaintmarc.com/gustave-tridon-et-ses-combats-politiques-a114243842
Il m'envoie aujourd'hui un travail qu'il a réalisé sur sa famille qui vécut à Lugny.
Merci à lui de me permettre de publier son superbe travail de recherche.
Lugny, ce n’est pas que la Chartreuse et l’Histoire religieuse.
Il faut connaître aussi l’Histoire de ce que d’autres personnes ont vécu dans ce petit coin de Côte d’Or ; Il est toujours intéressant de savoir pourquoi ces personnes se trouvent à tel endroit, à quelles dates et ce qu’elles y ont fait.
Les personnes, ce sont, dans cet article, les Landel et les Cousturier, au 19ème siècle et leurs activités (industrielles pour les Landel).
Qui sont ces gens, comment sont-ils arrivés à Lugny et quand ? Qu’y faisaient-ils ?
Les LANDEL
Lugny est vraiment « le fief des Landel ».
- Jean Baptiste Nicolas Landel, né en 1744 à Champlitte était marchand et avait épousé Claudine Madin. On peut penser qu’il est originaire de Champlitte en Haute-Saône mais il meurt à Lugny ; Il épouse Claudine Madin.
Grâce au peintre Prudhon, nous avons un portrait de lui.
Mémoires de l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon - 1905 (71) Auteur : Académie des sciences, arts et belles-lettres (Dijon)
- Chabeuf communique à l'Académie une reproduction photographique due à M. Pierre Perrenet, avocat à Dijon, membre de la Commission des Antiquités, d'après un portrait de Prudhon, qui est en la possession de M. Ernest Landel, à Lugny, Côte-d'Or. Ce portrait de famille, exécuté par Prudhon pendant le séjour qu'il fit à Gray et aux environs, en 1795 et 1796, est celui de M. J.-B: Nicolas Landel, marchand à Champlitte, trisaïeul de M. Ernest Landel. II représente vu jusqu'à la ceinture, un homme de soixante ans environ, vêtu d'un Carrick brun à triple collet,busqué, les lèvres épaisses et fermées, expriment l'énergie et la bonté ; les cheveux grisonnants, ras sur le front, sont roulés sur les côtés, de manière à cacher à demi l'oreille.
-Leur fils, François Nicolas Landel (1777-1853) est né à Champlitte et mort à Lugny où il était fabricant de tuiles. Il faut penser qu’on n’est pas très loin de le Révolution et que les biens de l’Eglise sont vendus. La Chartreuse n’y échappe pas. Voici ce qu’écrit l’instituteur dans sa monographie de Leuglay en 1888 :
« Le dernier prieur de Lugny fut Dom Bollot, originaire de Beaune.
A l’époque de la Révolution, le Maire de Leuglay l’apostropha en ces termes : « Nous allons partager tes biens ». Dom Bollot lui répondit : « Je crois mon ami que tu n’en deviendras pas plus riche »
Lugny a été vendu comme bien national à Monsieur Lacordaire, médecin de Recey, père du célèbre dominicain, et à deux autres associés dont un nommé Buretey.
Cette propriété a été rachetée* par un nommé Lasnier ( je trouve aussi Lagnier) dont la demoiselle a épousé M. Landel Nicolas qui eut ce bien de sa dame.
*Victor Landel note dans ses mémoires de 1926 : « Le grand-père Landel acheta Lugny, après la Révolution, 80 000Frs et le donna à son gendre, mon grand-père, originaire de Selongey, qui y monta une faïencerie. »
Nicolas Landel épousa Bénigne Emilie, fille de ce Jean Baptiste Lasnier et de Michelle Petitot et a continué l’activité des chartreux qui avaient une tuilerie pour leur usage.
On peut dire qu’à partir de cette activité industrielle, les Landel sont bien installés à Lugny.
Ils ont deux fils, Jean Landel, dit James et Félix Landel.
- James Landel (1802-1890) Avoué près le tribunal de 1ère instance de Dijon- Maître de forges à Ste Colombe sur Seine-Conseiller général de la Côte d'Or en 1848 poursuit aussi la fabrique de tuiles. Il épouse Marie Sophie Elisa Leblanc. Plus tard, et on y reviendra, cette usine sera modifiée par leur fils Ernest, l’aîné de quatre enfants.
Voici un autre extrait de la monographie de 1888 (deux ans avant le décès de James) :
- James Landel est encore existant, ancien maître de forges, vieillard vénérable, aveugle depuis plusieurs années et aujourd’hui cloué sur son lit par l’âge et les douleurs. Il a eu plusieurs enfants dont M. Landel Ernest qui réside aussi à Lugny.
- Félix Landel (1804-1889) C’est lui qui reprend la faïencerie créée à Lugny. Il épouse Elisabeth Charlotte Victoire Cousturier (1810-1899) à Fauverney le 18.8.1835. Pourquoi à Fauverney ? Simplement parce que son père, François Cousturier y est maître de forges. Il a été aussi maître de forges à Froidvent.
C’est ce mariage qui va amener une partie de la famille Cousturier à Lugny.
Félix et Elisa auront huit enfants, tous nés à Lugny.
Jean François qu’ Elisa surnommait « mon zouave » est mort à Puebla, au Mexique. Un autre, Philippe a été Inspecteur des produits et cultures indigènes en Guinée française ; il était parti en Afrique fin 1882 avec deux cousins germains, Paul Cousturier et Henri Desaille qui deviendront tous les deux Gouverneurs des Colonies.
Ernest Landel a acheté la part de M. Félix Landel, son oncle, en 1859. Il la transforme, l’agrandit et la place sur l’Ource. Alors, Félix et sa famille partiront habiter à Recey.
LES COUSTURIER
François Cousturier, le père de Elisa Cousturier-Landel, est né en 1781 et mort en 1873.Il a été maître de forges à Tarperon, à Fauverney. En 1846,(mais peut-être quelques années avant) il est « en retraite » et on le retrouve installé à Lugny avec sa femme Thérèse, née Perron. François ne pense qu’à chasser et à Lugny,il y a de quoi faire !
Le couple est accompagné de leur fils Charles, né en 1912, qui vient de se marier avec Victorine Mahou, une parisienne. Ils sont là car Charles est sans travail mais sa femme attend une nomination de Directrice des Postes à Is sur Tille. Quand elle sera enceinte de leur premier enfant, elle mettra fin à son travail et c’est son mari qui le remplacera. Il fera une carrière dans les Postes ; il sera Directeur des Postes aux Sables d’Olonne, à Montereau Fault Yonne, Privas, Mâcon où il deviendra Receveur principal des Postes de Saône et Loire.
Un vieil oncle, François Chaussier, vit aussi à Lugny avec les Cousturier.
Bien sûr, beaucoup de membres de la famille Cousturier, y compris les Communeau, Desaille, Mahou séjournent chez François.
Une lettre du 30.6.1846 (merci à Philippe B.) de Victorine à son mari Charles qui est absent de Lugny montre bien toutes les personnes qui peuvent y être présentes : « tu vois bien que nous pensons bien à toi ici, mes sœurs (ce sont les sœurs de Charles), la mère Cousturier, Mrs Félix et Chaussier, Mr et Mme Landel (les parents) et jusqu’à mes neveux et nièces… »
Il faut revenir à Charles et Victorine et leurs enfants qui, s’ils n’y ont pas vécu, ont beaucoup fréquenté Lugny.
Ce sont :
-Camille qui épousera Paul Bosq, publiciste de l’Assemblée nationale.
-Paul, resté célibataire, deviendra Gouverneur des colonies et fera à sa retraite de nombreuses expéditions d’herboriste.
-Henriette épousera Marcel Perrusset.
-Edmond rencontrera Lucie Bru, artiste pré-impressionniste et l’aura pour épouse.
-Marie-Thérèse restera célibataire et vivra principalement avec ses parents.
Les Cousturier et leurs alliés sont indissociables aussi bien de Lugny que de Diénay ; beaucoup d’entre eux sont inhumés dans ce dernier village.
Dominique Bartet mars 2018
(Photo prise lors d'une journée du Patrimoine)
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Madame Christine Bret, présidente de l'Association des Anciens Elèves du Lycée Désiré Nisard et du Collège Fontaine des Ducs, a invité le capitaine Bruno Gruner, un des ses anciens collègues de la base aérienne de Dijon, à venir nous présenter une conférence.
Le capitaine Gruner a présenté les différentes étapes de sa carrière dans l'Armée de l'Air. Il a eu la chance de se rendre en Guyane, à Kourou, base aéro-spatiale française.
La conférence qu'il a présentée a eu pour thème la conquête spatiale française. Il nous a permis de visionner beaucoup de vidéos anciennes et modernes qui ont parfaitement pu nous faire comprendre les évolutions des recherches spatiales de notre pays et ont rendu ses propos très vivants.
Les V2 furent conçus à la station expérimentale de Peenemünde sous la direction technique de l'ingénieur allemand Wernher von Braun.
Le capitaine Gruner nous a fait voir un film impressionnant sur l'attaque de Londres par des V2.
Le programme spatial français prit véritablement naissance en 1961 lorsque le général de Gaulle décida de lancer la construction de la fusée Diamant tout en créant le Centre national d'études spatiales (CNES) chargé de coordonner les activités spatiales françaises.
Le lieu de tir se trouvait alors à Colomb-Béchar, en Algérie.
Le premier tir de la fusée Diamant A1, le 26 novembre 1965, depuis le site d'Hammaguir fut un succès : il permit la mise sur orbite du premier satellite artificiel français, baptisé Astérix .
À la suite de l'indépendance de l'Algérie, les accords d'Évian en 1962, prévoyaient l'abandon par la France de la base de lancement d'Hammaguir à compter de juillet 1967.
Le CNES fut chargé de trouver une base de substitution . Il préconisa la Guyane, qui offrait plusieurs avantages comme le faible densité de population et la large ouverture sur l'océan Atlantique qui permettait ainsi de réduire les risques en cas de problème avec le lanceur.
La façade maritime permettait également de faire des lancements de satellites sur l'orbite polaire dans des conditions optimales.
Le capitaine Gruner nous a présenté l'activité spatiale en Guyane en chiffres :
-15% de la population active travaille pour la base (9000 emplois directs et indirects)
-35%: c'est le pourcentage de la contribution financière à l'octroi de mer généré par l'activité spatiale en Guyane.
-15% du PIB en Guyane est réalisé par l'activité spatiale, 15% du montant global de la taxe professionnelle perçue en Guyane est versée par les entreprises de la base spatiale.
-Une cinquantaine de sociétés et organismes français et européens constituent les différents employeurs de la base.
Ariane 5 est un lanceur de l'Agence spatiale européenne (ESA), développé pour placer des satellites sur orbite géostationnaire et des charges lourdes en orbite basse.
Il fait partie de la famille des lanceurs Ariane et a été développé à compter de 1995 pour remplacer Ariane 4, dont les capacités limitées ne permettaient plus de lancer de manière concurrentielle les satellites de télécommunications de masses croissantes.
L'acheminement des pièces est impressionnant, il se fait par mer et par avion.
Puis la fusée est montée au CSG...BIL et BAF.
Une fois montée la fusée est acheminée sur le pas de tir, et le lancement peut se faire.
A noter qu'Ariane possède un moteur Vulcain
Décollage d'Ariane 5
La constellation Galileo
Galileo est un système de positionnement par satellites (radionavigation) développé par l'Union européenne et incluant un segment spatial dont le déploiement doit s'achever vers 2020. Il permet à un utilisateur muni d'un terminal de réception GPS d'obtenir sa position.
Le capitaine Bruno Gruner nous a affirmé que tout a été fait pour protéger l'environnement en Guyane, tant pour la faune que pour la flore.
Le conférencier, très applaudi, a remercié tous les organismes qui lui ont permis de visiter le site de Kourou, de prendre des photos pour réaliser la conférence : le CNES, Arianespace, et Youtube.
Merci Capitaine Gruner pour votre très belle conférence, très instructive sur un sujet un peu méconnu.
Quel dommage que peu de membres de l'Association soient venus, il faisait trop beau peut-être ?
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Depuis un certain temps, la vitrine en travaux de l'ancienne bijouterie place de la Résistance, intrigue les Châtillonnais...
Quel commerce va s'installer à côté du salon Zora Coiffure ??
L'attente durait depuis longtemps et devenait véritablement ....I.N.S.U.P.P.O.R.T.A.B.L.E., de quoi s'arracher les cheveux !!! (je plaisante bien sûr !)Alors, je suis allée interviewer Marylène Saussier, la propriétaire du salon Zora Coiffure voisin, et voici ce qu'elle m'a confié :
Comme vous l'attendez depuis un certain temps, le moment de vérité est arrivé.
Le concept est simple et unique : il relève bien sûr de mon savoir faire.C'est une cabine de thalassothérapie pour le cuir chevelu...
pour des problèmes différents à chaque personne...une étude personnalisée.....
c'est : EKSPERIENCE
EKSPERIENCE, née de la mer,de la science et de notre expérience.
c'est :
-Entrer dans un monde de cosmétique capillaire de haute qualité ,enrichi en ingrédients actifs d’origine marine.
-Des traitements à l’efficacité renforcée par de l’eau de source marine, des algues spécifiques et des oligo-éléments.
-Des préparations fraîches réalisées au moment de l’application pour une performance produit exceptionnelle et optimale.
-Une approche scientifique qui intègre les meilleurs ingrédients,des produits testés et optimisés pour toutes les formules.
-L’implication de tous les sens grâce à des rituels de beauté et des modelages.Ce diaporama va vous indiquer quels seront les soins Eksperience qui seront prodigués dans le nouvel espace qui lui sera dédié :
Les travaux du nouveau salon Eksperience se terminent...
Il ouvrira au mois de juin, il communiquera avec le salon de coiffure.
Vous en serez informé(e)s bien sûr le moment venu.
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