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et vous pourrez admirer cette jolie église...
qui a bien besoin d'être restaurée !
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François Tainturier, Directeur de l'Ensemble Laostic-Bourgogne a présenté le concert qu'il a dédié, en hommage, à son ami Jacques Noël.
Les musiques qui vont être présentées ce soir sont puissantes, austères, complexes : elles n'expriment pas, elles sont. Leur ascèse ou leur magnificence est lumière qui surgit des ténèbres.
Ainsi, en adéquation avec l'architecture sobre et rassurante de cette église, nous souhaitons que ces mélodies vous "envoûtent" pour cheminer sereinement , vers un ailleurs, un autrement !
Les choristes masculins sont arrivés en processionnal, pour saint Bernard...
Ils ont été accueillis dans cette belle église par saint Marcel....
Ils ont interprété "Jam Regina" et "Salve Regina" Grand répons cistercien, en compagnie de Jacky Pitaud, du chœur des Ambrosiniens auquel appartenait Jacques Noël (à gauche sur la photo).
Puis ce sont les choristes féminines, elles aussi en processionnal, qui ont rejoint les hommes dans le chœur de l'église Saint-Marcel pour interpréter "Ceci vident"...
"In te domine", psaume 70
"O quam preciosa" d'Hildegard von Bingen,
Seules elles ont chanté "Salva nos Rondellus", Ecole Notre-Dame
Une invitatoire en rite templier, sobre et "rugueux", chanté à l'origine par des moines : "Crucem tuam"...
Le concert s'est poursuivi, avec l'ensemble des choristes, par "Orbis Factor" Kyrie tropé, Ms Fontevraud, "Res et admirabilis", Ms graduel d'Alienor, "Ave Verum" Ms graduel d'Alienor puis Josquin des Prez (XVe)
"Resonet nostra codex callixtinus" à Saint Jacques (dont une statue appartenant à François Tainturier veillait sur l'assistance)
Pour terminer cette partie réunissant des œuvres du Moyen-Age (IXème -XIVème siècles), François Tainturier a encouragé les auditeurs à chanter avec le chœur,"cunctis simus"
Le concert s'est poursuivi par des musiques de la Renaissance (XVIème et XVIIème siècles
"Ave Verum" William Byrd, "Sicut cervus" antienne puis Palestrina, "O vos omnes" Tomas Luis da Vittoria, "Ave Maria" antienne puis J Gallus, "Ave Regina caelorum" antienne puis A.Lotti.
Le concert s'est terminé par le "Magnificat" de Joseph Samson, un chant merveilleux que Jacques Noël aimait passionnément.
Beaucoup d'applaudissements et d'émotion ont salué ce magnifique concert en l'honneur de Jacques Noël que tout le monde appréciait et aimait.
Pour honorer une dernière fois Jacques, le chœur a interprété un "Stabat Mater".
Ce superbe et émouvant concert a pu avoir lieu grâce à Châtillon-Scènes, Aux Amis de Vix, et aux Orgues des églises.
Yolande Estrat Présidente de Châtillon-Scènes et Jacques Majewski Président des Amis de Vix ont été très heureux d'accueillir le Laostic Bourgogne et les très nombreux auditeurs qui remplissaient l'église Saint-Marcel de Vix.
Une quête à la fin du concert a permis de réunir des fonds destinés à entretenir la sépulture de Jacques Noël qui se trouve dans le cimetière de Saint-Marcel.
L'Ambrosinien Jacky Pitaud a lu, près de la tombe de Jacques Noël, le très émouvant texte rappelant sa vie exemplaire qui a été prononcé lors de ses obsèques dans la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon.
L'auteur de ce texte, Ambrosinien lui-aussi, était présent à cette très émouvante cérémonie, un bel adieu à Jacques Noël qu'aucun Châtillonnais qui l'a connu, n'oubliera.
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L’association « La Fabrique du Millénaire » nous a invités à participer au 3ème forum des solutions, qui s'est tenu le vendredi 22 juin à 20 heures, salle Roidot à Aignay-le-Duc.
Comme lors des deux précédents forums, en partenariat avec le GIP du futur parc des forêts de Champagne et de Bourgogne, celui-ci a mis l’accent sur la pertinence des actions locales qui participent au développement des territoires ruraux.
La thématique de cette 3ème session a porté sur les patrimoines bâtis et archéologiques et sur les stratégies à long terme de leur valorisation.
Philippe Bertrand, Président de la Fabrique du Millénaire avait invité plusieurs personnes qui nous ont présenté leurs contributions à la valorisation du Patrimoine.
Hervé Parmentier, Directeur du GIP, du Futur Parc National, a remercié la Fabrique du Millénaire d'avoir eu l'initiative de proposer ce forum.
Le projet du Parc National est accepté, maintenant il va falloir l'accompagner avec des projets...
Une consultation de juillet à septembre se fera auprès des dirigeants, puis auprès des habitants du territoire avec une enquête publique.
Réfléchissons donc tous à ces projets, et présentons-les le moment venu.
Nous avons écouté ensuite Vincent Guichard, directeur du site de Bibracte, centre archéologique européen.
Vincent Guichard a évoqué le développement du site de Bibracte, étroitement associé au Parc régional du Morvan qui comporte dix communes.
Bibracte, dans les années 80, a dû acheter des terrains , ce qui lui a permis de réaliser des chantiers de fouilles qui redonnent périodiquement un attrait au site.
Le "paysage" s'est ensuite imposé dans les années 90.
Idéalement, pour que Bibracte puisse survivre, il faudrait que les visiteurs reviennent tous les trois ans sur le site qui a été labellisé en 2007.
C'est donc l'idée des chantiers de fouilles qui est la meilleure, et puis ces chantiers permettent un lien social.
La parole a ensuite été donnée à Alain Gislot, président-fondateur d’Arcade, centre européen de design situé à Sainte-Colombe en Auxois.
Alain Gislot nous a conté sa découverte du château de Sainte-Colombe, il y a 32 ans. Ce château n'était, à l'époque où il s'est installé au village, qu'une ferme délabrée.
Tellement délabrée qu'un jour un grand fracas a résonné dans le village : le centre du bâtiment s'était effondré !
Une Association est alors née avec l'accord des propriétaires.
Il a fallu déblayer, puis restaurer le bâtiment, avec l'aide de bénévoles lors de chantiers internationaux...
Beaucoup plus tard, l'Association Arcade est devenue propriétaire du château en viager.
Ce fut une aventure humaine extraordinaire qui a permis ensuite d'élaborer un projet d'expositions d'objets de design, de réaliser le "design à la campagne " ce qui ne s'était encore jamais vu !
Dans ce château superbement restauré des expositions attirent des milliers de visiteurs, tant français qu'étrangers. Le site emploie 3 salariés et comporte un gîte qui se trouve dans la partie centrale restaurée (2600 nuitées par an tout de même !)
La prochaine exposition, qu'Alain Gislot nous a invités à visiter, sera sur le thème du "confort et du réconfort", un programme bien tentant !
La troisième réalisation de mise en valeur du Patrimoine a été celle de l’abbaye d’Auberive présentée par Alexia Volot, directrice du centre d’art contemporain de l’abbaye.
Les parents d'Alexia Volot ont eu un "coup de foudre" pour l'ancienne abbaye d'Auberive.
Ils l'ont achetée dans le but d'y installer leurs collections d'Art Singulier.
Par chance, l'abbaye a toujours été entretenue, puisqu'au cours des temps elle est devenue une prison (Louise Michel y a été incarcérée avant de partir en Nouvelle Calédonie) puis une colonie pénitentiaire.
Alexia a été chargée par ses parents de remettre en ordre le lieu, d'organiser ensuite des expositions, de créer un verger conservatoire avec les "Croqueurs de pommes", et d'organiser des festivals de musique.
Le site est maintenant reconnu internationalement, c'est une très belle réussite !
Sylvie Baudot, maire de la commune de Cohons (Haute Marne) nous a présenté ensuite la mise en valeur des "jardins de Cohons" .
En 2013 s'est tenue à Langres et aux alentours, l'année Diderot, fêtant les deux cents ans de la naissance du grand encyclopédiste.
La famille Diderot possédait une maison à Cohons dont le climat très particulier attirait de nombreux Langrois, ne dit-on pas que Cohons est le petit Nice ?
Cohons possède de très beaux "escargots" de pierre, mais aussi des jardins en terrasses qui étaient à cette époque très dégradés. L'inscription à l'année Diderot a permis à la Municipalité, avec l'accord des propriétaires, de les remettre un peu en état.
Cette rénovation va être continuée, grâce à l'inscription de Cohons sur la liste des sites retenus par la mission Stéphane Bern.
Villages Anciens-Villages d'Avenir avait proposé à ses adhérents, en 2014, la visite du charmant village de Cohons, ses jardins en terrasses, ses "escargots" de pierre, ses fontaines, vous pourrez les voir en cliquant sur ce lien :
http://www.christaldesaintmarc.com/cohons-village-de-haute-marne-a108143440
Des témoignages se sont ajoutés ensuite à ces quatre présentations.
Celui d'Yves-Marie Simon, président de l’association Villages Anciens, Villages d’Avenir.
Natif du Châtillonnais et y revenant très souvent en vacances lors de sa vie professionnelle, Yves-Marie Simon aimait visiter les villages et y admirait leurs maisons rurales. Dans les années 70 il s'aperçut que les villages se dégradaient, on y construisait des bâtiments inesthétiques, on remplaçait les fenêtres par des baies vitrées etc....
Il a donc eu l'idée de fonder une association nommée "Villages Anciens-Villages d'Avenir" qui propose des conseils pour que nos villages ne perdent pas leur beauté, leur caractère. L'association propose des stages où les particuliers peuvent apprendre avec un professionnel à rénover leur maison rurale dans les règles de l'art. Un livre indispensable sur le sujet a été imprimé par l'association.
Eric Dudouet, chargé du tourisme à la communauté de communes du Pays Châtillonnais était accompagné de Félicie Fougère, responsable du musée du trésor de Vix, pour la valorisation du site du Mont Lassois.
Il a rappelé qu'en vue de nouvelles fouilles du tumulus de la Princesse de Vix, des hectares de terrain sur le Mont Lassois ont été achetés par la Communauté de Communes du pays Châtillonnais.
Les fouilles seront reprises en 2019.
Félicie Fougère voudrait "rendre visible l'invisible", c'est à dire se servir de technologies numériques pour que les visiteurs puissent pénétrer dans des images virtuelles : visiter le palais de la Princesse par exemple, ce serait tellement parlant...
Le Directeur de Bibracte a suggéré que le Musée du Pays Châtillonnais prenne le nom de Musée du Val de Seine, ce serait plus audible par les visiteurs ! C'est à voir !
D'autres témoignages intéressant ont ensuite enrichi le forum du Millénaire :
Jean-Charles Colombo, maire de Bure les Templiers a évoqué la rénovation de l'église templière de son village.
Sylvain Bouhélier, bien que ses parents ne soient pas originaires du monde rural, s'est lancé dans la viticulture à Chaumont le Bois, il a redonné vie à des vignes du village qui avaient été abandonnées après la crise du phylloxéra, en a acquis d'autres à Noiron, sur le Mont Lassois...une belle réussite pour lui aussi.
François Blanchot , faute de temps n'a pu évoquer pleinement le problème de la destruction programmée par l'Etat des ouvrages hydrauliques sur les rivières. Pourtant ce patrimoine a autant de valeur que les autres !
Hervé Parmentier a conclu le forum en rappelant quel est le pari du Parc National :
-Préserver le Patrimoine
-Garantir le paysage
-Avoir des liens avec l'Economie en restructurant les filières.
A l’issue de cette rencontre-débat, une dégustation a été offerte au public présent. Après la découverte des vins du Muid Montsaugeonnais, ce fut au tour des crémants de Sylvain Bouhélier d’être mis à l’honneur.
https://www.facebook.com/LaFabriqueduMillenaire/
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Comme tous les ans, le Lions Club et son partenaire l'Aéro-Club de Châtillon sur Seine offrent des baptêmes de l'air aux enfants de l'Institut Médico-pédagogique du Petit Versailles (I.M.E.) de Châtillon sur Seine.
Ce sont donc 9 enfants et adolescents qui ont pu survoler le 19 juin, avec un immense plaisir, la ville de Châtillon et les alentours, jusqu'au lac de Marcenay.
Le pilote était Jean-Michel Antoni.
La photo-souvenir :
Le Président Mion a été heureux d'accueillir les enfants de l'I.M.E. et leurs enseignants, ainsi que des représentants des associations que le Lions Club aide.
Hubert Viard, Président de l'Aéro club, a invité toutes les personnes présentes à venir assister au spectacle de voltige qui allait avoir lieu en fin de semaine au terrain d'aviation.
Jean-Michel Antoni et Philippe Vincent ont annoncé qu'ils allaient , avec un autre de leurs amis, effectuer un superbe voyage en avion, un rallye, sur les traces de l'aéropostale qui les ménera de Toulouse à Saint-Louis du Sénégal.... Jean-Michel Antoni aura même l'honneur de dormir dans la chambre qui fut celle de Mermoz !!
Les trois aviateurs châtillonnais se rendront aussi dans le désert, à l'endroit où Antoine de Saint-Exupéry à imaginé l'histoire du "Petit Prince"....
Dix-neuf enfants de l'I.M.E. petit Versailles ont réalisé des affiches sur le thème de la préservation de l'environnement.
Avant la remise du prix au lauréat du concours, Jean-Luc Runfola a fait part d'une bien triste nouvelle : cette année les dons aux associations aidées par le Lions Club n'auront pas lieu.
Ces dons étaient alimentés par la vente des tissus et vêtements usagés que le Lions ramasse au printemps. Or la "récolte" de 2017 a été "volée" par l'organisme qui procède au ramassage, les camions sont bien partis, mais l'argent, lui, n'est jamais arrivé, une honte !!!
C'est pourquoi au printemps 2018 la collecte n'a pas eu lieu, il fallait en effet avoir le temps de trouver un autre partenaire sérieux, et honnête cette fois.
Ce sera fait en septembre, donc préparez vos sacs !
Voici l'affiche gagnante, malheureusement son auteur était absent....
les autres affiches ont été remises aux artistes....
Les voilà ces jolies 13 affiches réalisées par 19 enfants de l'I.M.E., certaines par plusieurs d'entre eux :
La première est la lauréate.
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Par Christaldesaintmarc dans -Animations au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix le 26 Juin 2018 à 06:15
Dans la cour du musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix, ce samedi 23 juin, beaucoup de monde attendait avec impatience le moment tant attendu de la projection du clip, tourné le soir de la Nuit des Musées 2018...
Etaient réunis ce soir-là, les membres de la Fabrique à Berlue, les membres du Mandubii d'Alise Sainte Reine, les acteurs bénévoles, les danseurs, tous ceux qui ont joué un rôle de figuration, et aussi ceux qui les ont soutenus dans cette aventure véritablement éberluante.
Souvenez vous de cette nuit de folie où ce clip a été tourné...Quel plaisir d'y avoir assisté !
Félicie Fougère a rappelé l'extraordinaire tournage du clip qui a attiré au musée des centaines de visiteurs (620 !) et qui leur a permis aussi de découvrir les merveilles des collections exposées...
Un Musée ne doit pas être seulement un lieu d'exposition, mais un lieu de vie et le tournage de ce clip y a participé.
Benoît Duvergé, Président de la Fabrique à Berlue a remercié tous ceux qui ont participé au tournage ...
...les acteurs bénévoles bien sûr, mais aussi le caméraman Elie Laffage (à gauche sur la photo) et Xavier-Luc Poirier le musicien qui a imaginé une très belle musique pour accompagner les images (à droite sur la photo)
Jérémie Brigand, Président de la Communauté de Communes, qui est en charge du Musée du Pays Châtillonnais, s'est réjoui de la réalisation de ce clip qui sera bien sûr utilisé l'année prochaine .
En effet, 2019 sera l'année de Vix..car le Musée fêtera les dix ans de son installation dans ce lieu de mémoire que fut l'Abbaye Notre Dame, le clip y aura donc toute sa place.
Les fouilles du tumulus de Vix reprendront en 2019, et des nouveautés numériques auront leur place au Musée...beaucoup de surprises nous attendent, vivement l'année prochaine !
A l'intérieur de la salle des Conférences, Benoît et Elie ont projeté le clip qui a ravi l'assistance, chaque acteur s'est découvert en action, beaucoup de rires ont fusé !
Un clip très beau, très poétique qui laisse chacun imaginer l'histoire de la Princesse de Vix, si joliment interprétée par Vanny Brossault..
Une superbe réussite, bravo la Fabrique à Berlue, vous nous avez bien éberlués !
Et l'émotion a été aussi présente !
Le voici enfin ce clip, mettez le en grand écran et ...savourez -le, il le mérite....
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Les travaux du nouveau salon de Zora Coiffure, "EKSPERIENCE Thalassothérapy" destiné à des soins capillaires au moyen de boues à base d'algues fraîches sur mesure, sont terminés.
Marylène Saussier, la propriétaire, a remercié les artisans qui ont réalisé ce nouveau salon à l'emplacement de l'ancienne bijouterie, place de la Résistance.
Les voici de gauche à droite :M et Mme Ivasic (plomberie) Electrodom (électricité), Brigitte Potier (peinture), l'Entreprise Sambrotta Tony (maçonnerie), Alain Gey , charpentier pour le plafond, et l'entreprise JCT, Jean-Claude Tarteret de Cérilly (ébénisterie).
La décoration externe de la cabine est suggestive, elle rappelle que les soins viennent de la mer :
Voici l'intérieur de la cabine accueillante, un vrai cocon douillet très confortable, où les client(e)s pourront recevoir les soins et se détendre pendant une heure environ, ou plus suivant le soin, dans une lumière tamisée, au son de musiques Zen.
Le coiffage , après les soins, se fera ici :
Voici les soins prodigués par Eksperience, déjà détaillés dans un précédent article :
http://www.christaldesaintmarc.com/une-grande-nouveaute-bientot-chez-zora-coiffure-a144264838
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Différents groupes musicaux ont animé la Fête de la Musique 2018 à Châtillon sur Seine.
Le jazz-band oriental Ibrahim Sulaiman Group :
France-Accordéon et ses élèves accordéonistes et pianistes :
L'Ecole Municipale de Musique
Caroline Martin, la Directrice de l'Ecole de Musique Municipale de Châtillon sur Seine a présenté quelques élèves qui ont interprété plusieurs compositions qu'ils ont agrémentées d'improvisations personnelles...
Le groupe de la salsa
Au kiosque à musique les mordus de la danse s'en donnaient à cœur joie...
Caroline Martin a ensuite présenté les élèves de l'Ecole Municipale de Musique et leurs professeurs.
Il y a eu des solos...
Un professeur est devenu chef d'orchestre....
Caroline a fait chanter les plus jeunes élèves...
Après l'Ecole de Musique, la Lyre a joué son répertoire... mais il faisait si froid pour ce premier jour d'été (!) que je suis rentrée et ne l'ai pas écoutée, c'est dommage, je le regrette ....
Surtout que le dernier concert de la Lyre s'est joué devant un public privé le 4 mai 2018 et que je n'ai donc pu y assister.
En 2019 peut-être pour tous ?
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François Blanchot , pour la journée du Patrimoine de pays et des moulins, a ouvert les locaux de son ancienne forge située à Aignay le Duc, en direction d'Etalente, sur la rivière Coquille, aux visiteurs.
C'est sous cette belle charpente de 1732, que se trouvait la forge dont l'origine remonte à l'année 1382.
Cette forge connut bien des vicissitudes.
Elle fut reprise en 1904 par une scierie qui produisait de l'électricité pour le village d'Aignay le Duc.
Puis par la famille Lauterbach qui la revendit en 2002 à François Blanchot.
On voit ici le mécanisme de transmission qui entraînait la scie.
François Blanchot a profité de la chute d'eau de la Coquille pour mettre en place une nouvelle turbine qui lui permet de produire de l'électricité destinée au chauffage de sa maison d'habitation.
La Coquille forme un étang qui sert de bief naturel à l'ancienne forge
les vannes régulent la quantité d'eau qui peut être envoyée à la turbine.
Ces deux-là utilisent, ou ont utilisé, des turbines pour leurs moulins....
L'eau en supplément forme une très belle chute...
L'eau nécessaire au fonctionnement de la turbine passe sous cette voûte...
Voilà la turbine...
et son "aspirateur" (colonne de gauche) :
Le tableau électrique....
François Blanchot a conservé en souvenir l'ancienne turbine...
L'eau utilisée repart au sous-bief sous une voûte...
et rejoint la coquille un peu plus loin.
Cet étang naturel de la Forge est un endroit merveilleux, bucolique où le bruit de la chute d'eau est accompagné de chants d'oiseaux très nombreux sur le site....
François Blanchot est un artiste, il a réalisé de superbes décorations pour ses vannes....qui ne pourraient que me plaire !
Il a aussi conçu cette superbe naïade qui surveille la Coquille et sans doute l'arrivée perverse de la fée Greg !
François Blanchot est aussi membre actif de l'Association A.R.P.O.H.C. qui défend les moulins et qui s'oppose à leur impensable destruction.
Il faudrait plutôt moderniser les ouvrages hydrauliques existants, créés par le savoir-faire des Anciens, ouvrages si utiles à la régulation de l'eau, à la faune, à la flore...et à la beauté de nos paysages Châtillonnais.
Alors je dis avec lui :
Stop à la casse des moulins !
Et signez la pétition contenue dans l'article suivant, merci !
Christian Jacquemin, Président de l'A.R.P.O.H.C., propriétaire d'un ancien moulin à Montmoyen nous avait ouvert ses portes l'an dernier :
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Le Comité des Fêtes de Chemin d'Aisey a proposé dimanche 17 juin un marché artisanal dans les rues du village.
Je déteste, je l'avoue, les vide-greniers, mais j'adore les marchés artisanaux qui nous présentent tous les beaux et bons produits de notre Châtillonnais, les font connaître, les valorisent.
D'ailleurs les visiteurs ne s'y sont pas trompés, il y avait beaucoup de monde à ce premier marché artisanal.
On pouvait y trouver de délicieux produits à savourer : légumes, boissons, fromages, miels, viandes et charcuteries, volailles, pâtisseries...mais aussi des produits de soins naturels ainsi que des réalisations artistiques en pierre, en bois, en tissu, en peinture, des sculptures de métal, des bijoux, des mouches pour la pêche etc....
Une animation originale faite par un montreur d'oies et son chien a animé la place et a beaucoup plu aux visiteurs.
C'était joyeux, convivial...à renouveler l'an prochain à Chemin d'Aisey...mais pourquoi pas dans d'autres villages du Châtillonnais ? (en plus des marchés gourmands d'Arole Dupaty)
Les vide-greniers c'est dépassé, et ça ne fait aucunement vivre nos artisans (ceci bien sûr n'est que mon avis !)
Voici les exposants :
Elofranki ses bijoux, ses produits de bouche :
Laurence et ses produits de beauté biologiques :
Monsieur Déchaud et ses superbes constructions miniatures en pierre :
Le Potager de la Borde et ses fruits et légumes de saison cultivés naturellement sans engrais et pesticides :
"Eclisses et brindilles" d'Etalante ses ravissantes créations ...
et ses superbes paniers :
Un éleveur d'escargots de Chanceaux :
Une pâtisserie
La Corne Vaudrille de Savoisy et ses fromages de chèvre :
La Ferme du Rabutin, produits bio, pâtes, viande, lentilles :
Les volailles de l'élevage de la Roche Déserte à Magny-Lambert :
"La ferme du bout d'chemin", élevage de porcs bio dans le village de Chemin d'Aisey (voir en fin d'article)
Les miels de la famille Thiery de Sainte Colombe sur Seine :
Même les abeilles étaient présentes !
Les fromages de chèvre bio du Mont Serein :
"Vaïha" de Savoisy et ses savons faits à partir du lait de sa jument, présente au marché à côté du stand de sa maîtresse :
Les produits de la ruche d'Annette Dulion de Busseaut :
Un sculpteur présentait des animaux de métal de toute beauté :
Les enfants ont apprécié barbe à papa et friandises :
Un jeu était proposé : il fallait trouver le poids d'une cagette et le nom de la peluche.
A l'intérieur de la salle des Fêtes, le moulin Maurice Anne-Sophie de Saint Marc sur Seine, proposait beaucoup de bons produits de toutes sortes :
Le G.A.E.C. de la Seine à Billy les Chanceaux et ses huiles et lentilles bio :
Un stand de très belles céramiques :
On trouvait des épuisettes pour la pêche artisanale :
Jean-Claude Lapeyre créait des "mouches", plus vraies que nature, de véritables œuvres d'art !
Superbes !
Vixoise Rod proposait des cannes à pêche :
L'association "Talents cachés" de Puits nous démontrait ses savoir-faire :
du crochet d'art :
des Patchworks...
des peintures à l'intérieur de l'église de Chemin d'Aisey :
Un château gonflable faisait la joie des enfants...
La buvette avait beaucoup de succès...
Un montreur d'oies a fait travailler ses volatiles avec l'aide de son chien....
Un peu de repos dans la niche....
tandis que le chien essayait de passer à travers des cerceaux....
Nous sommes montés voir la ferme du bout d'chemin, dans l'espoir d'admirer les cochons élevés par le G.A.E.C. Molé de Chemin d'Aisey.
EARL MOLE à CHEMIN D'AISEY : Producteurs de Porc Bio
Florence, Jean-Yves et Jean-François vous présentent leur Philosophie :
Nous sommes trois jeunes agriculteurs. Nous avons fait nos choix afin que chacun d’entre nous se sente bien dans son système.- Jean-Yves s’occupe principalement des champs,
- Florence de l’élevage et de la vente,
- Jean-François de la partie transformation et découpe.
Trois personnes pour trois activités qui se complètent.
Pour notre élevage nous respectons le mode de production biologique.
Les porcs naissent et sont élevés à Chemin d’Aisey.
Nous utilisons des céréales Bio produites sur la ferme pour toute l’alimentation de nos porcs.
La qualité est notre priorité, c'est pourquoi nous avons choisis une race de cochon à la viande goûtue et persillée.
Dans un souci de proximité nos porcs sont emmenés dans l’abattoir local à Châtillon sur Seine et sont ensuite découpés par nos soins à la ferme.Quel plaisir d'admirer ces beaux porcs qui, eux-mêmes, étaient ravis de nous voir ...j'adore ces animaux intelligents et attachants !
La Ferme du bout d'chemin possède un magasin à Chemin d'Aisey, qui est ouvert les mercredis et les vendredis après-midi.
Mais vous pourrez acheter ses délicieuses viandes et charcuteries bio sur le marché de Montbard tous les vendredis matins .
Quel dommage que le G.A.E.C. Molé ne vende pas sa viande et ses charcuteries bio, superbement goûteuses, le samedi au marché de Châtillon sur Seine...
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René Drappier était présent à la commémoration de l'appel du 18 juin, il m'a envoyé ses photos. Merci à lui.
C'est M. l'adjoint au maire qui officiait la cérémonie. Après avoir lu l'appel du Général devant un petit nombre de Châtillonnais, 3 magnifiques gerbes étaient déposées au pied du monument.
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Par Christaldesaintmarc dans -Animations au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix le 21 Juin 2018 à 06:00
Les élèves des écoles Marmont et Cailletet se sont rendus au musée du pays Châtillonnais-Trésor de Vix.
Ils ont été accueillis par Yannick Mottier, passionné d'histoire gallo-romaine, qui a eu l'idée de reconstituer, avec des briques de plastique une maison de ville gallo-romaine appelée "domus"
Cette "domus" que les participants (écoliers le vendredi, adultes et enfants le samedi et le dimanche) ont eu à construire était de grandes dimensions (à l'échelle de 1/10) :2,50 mètres sur 1,5mètre.
Voici la "domus" déjà bien avancée...
Yannick Mottier présente le plan de la maison gallo-romaine :
Dans la salle consacrée à la ville gallo-romaine de Vertault, on voit une voûte reconstituée.
L'animateur a expliqué comment les gallo-romains construisaient pareille voûte.
Plus tard, il faudra poser les poutres , les recouvrir de tuiles....
Puis réaliser les sols en mosaïques...
Ici une vraie mosaïque trouvée lors de fouilles dans le Châtillonnais :
Plusieurs huisseries étaient exposées, avec des systèmes de fermetures antiques.
Dans la salle pédagogique du Musée, une grande bâche prêtée par l'I.N.R.A.P. présentait le plan géant d'une "domus".
Les enfants ont ainsi situé l'atrium, le vestibule, la culina, les latrina, le tricilinum, le péristyle et l'impluvium...
L'I.N.R.A.P. propose aussi aux écoles intéressées des maquettes à découper et à assembler, en voici une terminée.
Les écoliers ont pu aussi participer aux fouilles.... http://www.christaldesaintmarc.com/de-passionnants-ateliers-d-initiation-a-l-archeologie-ont-ete-proposes-a142944268
Près de l'atelier de construction de la "domus", on pouvait voir une superbe vidéo, réalisée par les élèves du lycée Jean Vigo de Millau...
Quel plaisir de se promener à l'intérieur de la "domus" terminée de Yannick Mottier...
Il y a peu, j'ai acquis un superbe torque inspiré de l'âge du bronze et du fer, à la boutique du Musée du Pays Châtillonnais, sans savoir qu'il était l'œuvre de Yannick Mottier qui est aussi bijoutier.
Et je m'étais procuré l'an dernier, au Muséo-Parc Alesia, une jolie fibule qui venait aussi de son atelier !
J'ai donc été très heureuse de le rencontrer et de le féliciter pour sa passion de l'époque gallo-romaine.
Le voici mon beau torque qui a bien fait envie à plusieurs de mes amies !
et la fibule que je porte quotidiennement :
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La Société Mycologique a organisé une sortie à la découverte des oiseaux de l'étang de Marcenay.
Je n'ai pu m'y rendre, mais Marie-Geneviève et François Poillotte m'ont envoyé un compte rendu de cette journée, avec de superbes photos. Merci à eux !
A la découverte des oiseaux de l’étang de Marcenay
Peu de monde en ce dimanche 10 juin au petit matin. Les adhérents de la Société mycologique ont préféré faire la grasse matinée ou participer aux nombreux vide-greniers. D’autres n’ont pu se libérer d’activités prévues à l’avance. Nous n’étions que 8, y compris les organisateurs, mais ce fut une belle journée, riche en découvertes, animée par Bernard Frochot qui nous a fait partager ses vastes connaissances en ornithologie.
Nous nous sommes retrouvés vers 8 heures 15 face à l’étang. Ce plan d’eau avec ses 92 hectares est le plus grand étang de Côte d’Or. L’importante roselière a gagné en surface et recouvre aujourd’hui la presque totalité du plan d’eau. C’est, semble-t-il, la conséquence de la vidange qui a été effectuée il y a 3 ans et de la remise en eau récente. D’après Bernard Frochot, cela ne semble pas grave. L’étang devrait retrouver son équilibre, après peut-être un faucardage.
Joël Gossmann, qui participe à la sortie, nous informe qu’il a été rempoissonné depuis peu. Ce rempoissonnement récent se traduit déjà par l’apparition d’une multitude d’alevins que nous pouvons observer au bord même de l’étang (peut-être de petites perches).
Les oiseaux d’eau sont encore rares. Seules les Foulques macroules sont en nombre important car ils se nourrissent de végétaux. Nous pouvons observer les querelles incessantes des mâles et d’autres plus calmes qui préparent leurs nids de roseaux flottant à la surface de l’eau
Plus loin, un arrêt tout près des roseaux touffus, nous a permis d’écouter le chant des Rousserolles, très particulier, qui, selon Bernard, se rapproche du coassement de la Grenouille. Nous ne verrons ni les oiseaux, ni leurs nids accrochés aux roseaux.
On entend au loin, également, le chant bien connu des Coucous. Ces oiseaux affectionnent particulièrement les roselières à la recherche de nids à squatter.
Suite à la vidange de l’étang et à la remise en eau, la végétation s’est fortement accrue.
Cette situation a favorisé le retour de la Foulque macroule, consommatrice de végétaux.
En empruntant le sentier sous le couvert de grands arbres, nous entendrons le chant de la Fauvette à tête noire, clair et mélodieux, et celui, très spécial et facilement reconnaissable du minuscule Troglodyte mignon, « l’énervé » d’après notre guide, dont le poids n’excède guère 7 à 8 grammes (15 à 20 grammes pour la Fauvette). Nous ne verrons qu’à peine ces espèces qui évoluaient dans les houppiers.
C’est alors au sol, dans l’herbe, que nous ferons nos prochaines découvertes : un petit groupe d’Hygrophores coniques d’un beau jaune orangé vif et un peu plus loin quelques beaux Inocybes (Inocybe adaequata) à odeur classique et au pied rougissant.
Nous avons poursuivi jusqu’à l’observatoire des oiseaux et, en cours de chemin, nous avons rencontré deux ornithologues lorrains, amateurs, mais passionnés, incités à visiter les lieux par « Le Routard des oiseaux ».
De l’observatoire nous avons suivi au loin les ébats d’un groupe de Cygnes tuberculés, adultes et petits, et la présence tout près d’un superbe spécimen isolé. Sur la rive opposée, dans les saules, des taches claires, sans doute des nids, sur lesquels des adultes au long bec droit se tenaient perchés, nous ont révélés la présence d’une héronnière (6 à 8 individus). Un héron cendré en vol au-dessus du lieu a confirmé notre hypothèse. Plus bas, à la surface de l’eau, quelques oiseaux blancs n’ont pu être identifiés : peut-être les dernières Aigrettes qui n’ont pas encore entrepris leur migration ou tout simplement des Hérons.
(Cygne tuberculé)
Au pied de l’observatoire, une Canne colvert a fait une rapide apparition avant de disparaître dans les roseaux. A peu de distance une femelle Foulque macroule accompagnée de jeunes a fait une apparition tout aussi furtive.
(Femelle de Colvert)
Foulque macroule et ses petits :
Dans le ciel Bernard nous signale le vol d’un Milan noir.
Nous prenons le chemin du retour. Sur un tronc recouvert d’une épaisse couche de mousse, notre guide nous montre, à hauteur d’homme, les restes d’un nid de Troglodyte mignon.
Au sol sur une branche morte, Brigitte Dewaèle nous fait partager sa découverte : un petit groupe de Pézizes toutes fraîches.
(Péziza varia)
Plus loin, Bernard marque un temps d’arrêt, lève le doigt pour nous inviter au silence et pour écouter le chant du Loriot d’Europe. Malheureusement nous ne verrons pas cette belle espèce d’un jaune lumineux. Elle se dissimule dans les houppiers des peupliers et des Saules qui constituent son habitat de prédilection en bordure d’étang.
Au bout du sentier, une Sittelle torchepot parcourt les troncs des arbres à la recherche de son repas : insectes, larves, araignées … Elle est la seule, parmi les pics et grimpereaux, à se déplacer la tête en bas.
(Une sittelle torchepot sur une branche)
Sur l’arbre voisin, un Grimpereau des bois se livre à la même activité, en tournant autour du tronc. Il ne se déplace que la tête en haut contrairement à l’espèce précédente.
Revenus presque au point de départ, notre guide, en ornithologue averti, examine avec attention les rejets qui poussent autour des troncs des grands peupliers. Sur l’un d’eux, il fait fuir un oiseau qui révèle la présence d’un nid dans lequel 3 (ou 4) oisillons au bec jaune-vert dorment profondément : ce sont des Verdiers.
voici un endroit insoupçonné abritant un nid de Verdiers, occupé par une belle nichée :
La visite se termine vers 11 heures 30, avec un dernier regard vers l’étang. Cette fois, sur un espace libre de roseaux, évolue un couple de Grèbes huppés avec leurs deux poussins. Cette espèce, assez rare pour l’instant, deviendra plus abondante lorsque les populations de poissons seront reconstituées. La morphologie de ces oiseaux et la position des pattes vers l’arrière sont adaptées à une plongée rapide et en profondeur (à plusieurs mètres) pour capturer les poissons.
(Grèbe huppé et ses petits)
La pluie commençant à tomber, la journée se prolongera et se terminera, à Etrochey, au domicile de Joël qui a eu la gentillesse de nous accueillir pour le pique-nique.
Marie Geneviève Poillotte
Photos : F. Poillotte
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Après la visite de Mussy sur Seine, et d'Essoyes, les adhérents de la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais se sont rendus sur le site d'une ancienne commanderie templière du département de l'Aube, celle d'Avalleur.
La Commanderie d'Avalleur est une commanderie hospitalière d'origine templière située dans le département de l'Aube, région Champagne-Ardenne, à environ 25 km au sud de Troyes sur la commune de Bar-sur-Seine.
Ils ont été accueilli par José Cotel, membre de la direction de l'Office du Tourisme de Bar sur Seine revêtu d'une superbe tenue de templier.
José Cotel nous a conté l'histoire de ce véritable trésor templier.
La commanderie fut fondée au profit de l'Ordre du Temple vers 1167, par les dons effectués par le comte Manassès de Bar. Elle s'étendait alors sur un domaine forestier de 200 arpents. Il est fait référence à la commanderie d'Avalleur à la date de 1172, d'après les cartulaires.
À partir de cette date, on trouve des traces de donations qui devinrent de plus en plus nombreuses: en 1173, dons de Milon d'Avalleur, en 1174, don de l'usage du moulin de Besaces, par Étienne de Besaces, en 1204, dons des seigneurs locaux concernant des terres à Essoyes.
D'autres dons furent faits en 1205, 1207, 1213 par Haymon aux frères de la commanderie, et 1219 par le seigneur de Rochefort et par Milon d'Autricourt.
Le dernier templier de cette commanderie fut Chrestien de Bissey.
Lors de la dissolution de l'Ordre du Temple en 1312, la commanderie revint à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Le domaine resta géré de la même façon.
Le 8 février 1520, Avalleur s’agrandit par association avec la commanderie de Thors au nord-est.
Devenue bien national à la Révolution, la commanderie passa aux mains d’exploitants agricoles. Dans le corps de logis, deux tours et la bergerie furent détruites et les bâtiments de la ferme furent remaniés au cours du XIXe siècle.
Depuis peu le corps de logis de la commanderie, réaménagé à la Renaissance, a été superbement restauré par le département de l'Aube.
La façade ouest possède encore une tourelle, partie d'une ancienne porte fortifiée.
De belles fenêtres à accolades :
Des fenêtres à meneaux...
Au dessus d'une porte, on admire un linteau armorié avec les blasons de la famille Choiseul (XVIème siècle).
José Cotel nous présente la chapelle templière d'Avalleur, qui devint un certain temps une église paroissiale de Bar sur Seine.
La chapelle a fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 19 mars 1921.
Comme la plupart des chapelles templières, celle d'Avalleur est de forme rectangulaire mesurant 25 mètres sur 6 mètres .
Si l'intérieur est de style gothique, l'extérieur, quant à lui, est plutôt roman avec un portail à colonnes et chapiteaux.
L'intérieur possède trois travées de croisées d'ogives avec une inspiration cistercienne.
Le chevet plat, comme dans de nombreuses chapelles templières, est percé de trois longues ouvertures que l'on appelle un "triplet".
Voici les deux "lavabos" où le prêtre faisait ses ablutions :
Toutes les croisées d'ogives sont travaillées et ornées de décors floraux.
mais aussi de personnages...
On peut encore apercevoir des traces de fresques sur certains murs de la chapelle.
Nous nous dirigeons vers la sortie, mais nos amis "templiers" nous invitent , par groupes de dix, à monter voir la charpente de la chapelle
La superbe charpente, du XIIIème siècle, est dans un état incroyable, préservée du temps depuis tant de siècles...
Cette merveille, en forme de coque renversée, nous montre la maîtrise de ces charpentiers-templiers de génie.
Cette charpente de chêne est arrivée jusqu'à nous dans un parfait état de conservation.
Notre guide-templier nous révèle que le toit de la chapelle était recouvert de joubarbes, qui protégeaient la charpente en absorbant l'eau de pluie.
Des espaces permettaient à des pigeons voyageurs d'entrer sous la charpente. Ce sont les arabes qui ont inventé le transport d'informations par oiseaux, les templiers ont rapporté chez nous cette façon originale de communiquer .
On voit encore des inscriptions faites par les charpentiers du XIIIème siècle sur les poutres, c'est vraiment émouvant....
Voici comment on liait les poutres entre elles par "emboitement"
Sur la façade nord de la chapelle, au-dessus d'une jolie porte romane, on admire le blason de Jacques de Souvré, commandeur de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1616.
Merci à nos amis templiers de nous avoir si bien présenté ce "trésor" aubois en partageant avec nous toutes leurs immenses connaissances historiques .
Vous retrouverez José Cotel lors des visites d'églises châtillonnaises organisées par l'association "Un jour, une église", dont voici le programme :
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L'équipe de la bibliothèque municipale participe à la manifestation"CHUT ! La Médiathèque Côte-d'Or fait du bruit"et vous invite à venir écouter deux groupes de rock folk :samedi 23 juin dans la cour de la bibliothèque18h30 : "Flying way" (lycéens)19h: "John M." qui prépare son troisième album.Ces concerts seront suivis d'un échange avec les musiciens.Repli salle Espace Rencontres Loisirs en cas de mauvais temps.(Rue Albert Camus)
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Pierre Magès était présent lors de la Commémoration 2018 de la Bataille de la Forêt.
Il a réalisé une très belle et originale vidéo, mêlant aux images actuelles, celles, bien réelles, en noir et blanc, de la Résistance durant la seconde Guerre Mondiale.
Merci à lui pour ce beau travail.
(Mettre la vidéo en plein écran)
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