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Alain Krizanot, fervent mycologue, nous régale encore aujourd'hui avec de surprenantes histoires de champignons, merci à lui de nous éclairer sur leurs vertus insoupçonnées !
Le polypore du bouleau (Piptoporus betulinus) :
Inféodé aux bouleaux, vous le rencontrerez sur un tronc abattu de cette essence ou sur une branche morte, tombée à terre, tout près du tronc. Champignon lignicole il est rarement parasite. S’il le devient c’est que l’individu touché est déjà malade. Vous remarquerez sa couleur allant du gris cendré au roux pâle. Mais surtout, au toucher, l’agréable sensation d’avoir sous les doigts un objet à la fois souple et coriace, qui ferait penser à un plaque de cuir.
C’est justement cette consistance qui fit sa notoriété jusque dans les faubourgs populaires des bourgs et des villes. Le vacher gardant son troupeau dans les vaines pâtures le cueillait, le pelait, le tendait sur une planchette et le ‟confiaitʺau barbier qui n’avait pas les moyens de se payer un véritable cuir. Ce dernier aiguisait dessus le fil de son rasoir coupe chou. Dans les pays slaves, il a longtemps servi de produit antiparasitaire et vermifuge. Ötzi, la momie des Alpes, le portait autour du cou quand on l’a découvert. Connaissait-il déjà les vertus de ce champignon ?
Les multiples usages de l’amadouvier (Fomes fomentarius) :
Si vous êtes adeptes de balades en forêt, vous l’avez sûrement déjà remarqué. Il ressemble le plus souvent à un énorme sabot de cheval, poussant à même le tronc de bon nombre de feuillus : hêtre, chêne et même bouleau et peuplier. Champignon parasite, il s’attaque aux arbres présentant une blessure ou une cassure.
Connu dès la préhistoire comme substance inflammatoire, son nom vous fait sans doute penser à l’expression : « Avoir un cœur d’amadou », (qui s’enflamme facilement à la vue d’un joli minois). C’est que ce champignon a longtemps servi à fabriquer les briquets à mèche. Ces briquets ont notamment été très utilisés dans les tranchées par les poilus de 14-18.
On raconte aussi que sur les champs de batailles napoléoniens, où l’on n’était pas regardant au nombre de soldats blessés, il était utilisé comme hémostatique pour enrayer (ou tenté d’enrayer) les hémorragies !
En remontant encore plus loin dans l’histoire de l’humanité, on a retrouvé ce champignon dans le sac d’Ötzi, la momie du Tyrol. À quelles fins l’avait-il avec lui ?
Si vous êtes pêcheur à la mouche artificielle, vous pourrez vous en servir pour sécher ces dernières grâce à son pouvoir hydrophyle.
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Par Christaldesaintmarc dans -Hommages aux Conservateurs du Musée du Pays Châtillonnais le 26 Août 2018 à 06:00
Félicie Fougère, Conservatrice au Musée du Pays Châtillonnais a cessé ses fonctions fin août 2018 à Châtillon sur Seine.
Aucun "pot" d'amitié n'a été organisé pour lui dire au-revoir, et je trouve cela honteux.
J'ai espéré jusqu'à son départ (que j'avais appris le 20 juillet) que nous pourrions la remercier pour le travail extraordinaire qu'elle a accompli en dirigeant notre beau Musée, rien n'est hélas venu....
Alors j'ai décidé, ici, de rendre personnellement hommage à Félicie Fougère dont j'ai apprécié et admiré les actions, en déclinant tout ce qu'elle a fait depuis six ans, avec son équipe, pour valoriser notre Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix.
Et vous verrez que son travail, qui a été très important, méritait qu'on le rappelle, et qu'on l'en félicite.
2013
-Exposition des ex-votos d'Eric de Laclos
-Exposition "Histoire de sceaux",avec des documents des Archives de Côte d'Or :
-Exposition "Sur les routes du vase"
-Animation autour du banquet grec :
2014
-Animations "Hoplites en Galatia"
-Installation d'un cabinet de curiosités au Musée :
-Exposition "Cartes et plans de campagne du maréchal Marmont"
2015
-Exposition " Eloge du souvenir : Léopold Argenton"
-Exposition "Des hommes et des lieux" avec les photos de Claire Jachymiak
-La journée de la science avec l'exposition "Les cadrans solaires"
2016
-Exposition de photos "Prince de Lavau, Princesse de Vix"
-Exposition "La cave aux oiseaux"
-Exposition "Antiquité du Design, Design de l'Antiquité"
-Demande à Eric de Laclos de réaliser des statues destinées à la cour du musée
-Représentation de "80 rameurs et quelques" et contes de Florian Bagès
-Exposition extérieure "l'art fait les poubelles" travail des écoliers Châtillonnais
-"L'énigme de la tombe Celte", un film tourné au Musée et présenté au public salle Luc Schreder.
2018
-Exposition "Torques et Compagnie" avec les trésors du musée d'Epernay
-Une animation "initiation à l'astronomie" et "contes grecs de Fabien Bages"
-Organisation d'un marché gourmand et de jeux dans la cour du Musée
-Signature d'une "Convention de Partenariat avec l'INRAP"
-"Expositions de photos du Châtillonnais" de Claire Jachymiak sur les murs de la cour du Musée
-Tournage d'un clip sur la princesse de Vix
La conservatrice a proposé des conférences:
-La découverte de l'art gaulois par le surréalisme
-Les origines de la viticulture à Gevrey Chambertin
-Des Analyses scientifiques sur les objets antiques
-Des conférences proposées par les Amis du Musée ont eu lieu dans la salle des conférences du Musée prêtée gracieusement par la Conservatrice.
-De nombreux ateliers pour les enfants ont été initiés par Félicie Fougère et son équipe, avec les artistes talentueux Marige Ott, Laurence Petit, Samuel Stolarz, Yannick Mottier et les animatrices du musée...
-L'exposition des travaux des Collégiens Châtillonnais réalisés avec la photographe Estelle Rebourt, a été visible sur les murs de la cour du Musée.
-D'autres ateliers : "Fouillons, fouillons", "construction d'une villa romaine", "l'histoire de Victorine de la Huppe"ont eu un grand succès.
-Des "dégustations gauloises" ont été organisées dans la cour extérieure
-"Les nuits du Musée" avec des animations musicales, des projections des oeuvres de Jean-Pierre Garrault etc...ont été très appréciées, ainsi que "les dimanches en famille"...
Et j'en oublie certainement !
Tout ce travail intense de Félicie Fougère qui a ouvert le Musée à bien des personnes et des enfants qui n'en auraient peut-être jamais franchi les portes, et qui a fait connaître notre beau musée bien au delà de notre territoire ne méritait-il pas une reconnaissance, une petite cérémonie d'adieu...qui avait été faite pour le départ de son prédécesseur...
J'ai vraiment été peinée de cette non-reconnaissance d'une personne si aimable, si courageuse, aussi cet hommage s'est imposé à moi.
Si vous voulez participer, vous aussi, à cet hommage vous pouvez le faire avec des commentaires, merci.
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Au cabinet des Z'uns possible à Chamesson, quel plaisir, le samedi 18 août, sur la terrasse ensoleillée meublée de rouge de Fabienne et Fabien Ansault, de rencontrer Michel Huvet, journaliste, écrivain venu nous présenter un de ses livres "Dernières nouvelles du tram" !
Fabienne Ansault a présenté Michel Huvet que tout le monde a connu en tant que rédacteur en chef du journal Les Dépêches, puis du Bien Public....Je ne ratais jamais ses chroniques politiques et ses critiques culturelles toujours si justes, tellement éclairées et pleines de bon sens.
Quel plaisir de le voir nous présenter son livre de nouvelles, et surtout de l'entendre nous en lire quelques passages...Des histoires savoureuses mêlant le tram d'hier à celui d'aujourd'hui, des textes drôles, ou mélancoliques qui ont réveillé bien des souvenirs en moi, car avant d'être Châtillonnaise, j'ai été longtemps dijonnaise.... L'ancien tram je l'ai pris si souvent lorsque j'étais enfant, et le nouveau m'a été fort utile pour me rendre régulièrement au CHU ces dernières années....
En écoutant Michel Huvet nommer les rues que ses personnages empruntent, je suis retournée bien des années en arrière, que c'était agréable !
"Dernières nouvelles du tram" a été édité grâce à Ccom'culture Editions, de Catherine Miraton.
Catherine Miraton est actuellement la Directrice, oh combien appréciée !, du Théâtre Gaston Bernard de Châtillon sur Seine, mais elle a eu de bien autres fonctions : Ancienne consultante en communication, éditrice, elle a été directrice des Affaires culturelles de la Ville de Saint-Lô. Elle a également dirigé le Centre culturel et le théâtre des Allobroges de Cluses (Haute-Savoie). Sa carrière a débuté au Bien Public-Les Dépêches de Dijon comme journaliste économique. Attirée par les problématiques liées à la mondialisation, elle a réalisé une expérience de plus de 15 années dans la presse notamment dans l’Océan indien (Ile de la Réunion) et le Pacifique sud (Nouvelle Calédonie). Elle a rejoint ensuite Genève et le CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire) où elle a été chargée du Bulletin, journal international du plus grand laboratoire du monde. De retour en Bourgogne, elle a été responsable du pôle édition-rédaction de l’université de Bourgogne.
Ecoutons-là présenter le livre de Michel Huvet qu'elle a édité...
Pas banal, Dernières nouvelles du tram fait partie de ces petits livres qui se lisent partout, et surtout dans le tram.
Pas banal d’abord pour sa conception, en coulisses. Dernières nouvelles du tram est le fruit d’une convergence, presque un téléscopage entre un événement sociologique (le retour du rail de ville sur un territoire 50 ans plus tard) et l’inspiration créatrice du journaliste écrivain dijonnais Michel Huvet à qui j’avais lancé un défi : concevoir en un temps record neuf nouvelles littéraires (courtes histoires) qui se trament autour du tram, en même temps que sa construction et jusqu'à son inauguration, une nouvelle forme de littérature circonstancielle.
Le résultat offert par notre écrivain-témoin est étonnant : événements étranges, souvenirs émouvants, faits divers, rencontres inattendues, délires sentimentaux… Bien installés sur les banquettes flambant neuves du tram, sur les quais, devant un petit café fumant ou sur un lit de hôpital, toutes générations confondues, les lecteurs ne manqueront pas d’apprécier les nombreux clins d’oeil de l’auteur à son territoire en mouvement.
Michel Huvet a écrit plusieurs pièces de théâtre, qu'il aurait pu interpréter...
La lecture de trois de ses nouvelles nous l'a prouvé, car tel un excellent acteur, il nous a tenu en haleine d'un bout à l'autre de ses récits ! "Overdose", "Apparition" (où Michel Huvet évoque une conférence faite par Michel Lagrange, au Musée des Beaux-Arts de Dijon, sur les pleurants des tombeaux des Ducs de Bourgogne !), "Baiser sur la joue"....
Les neuf brèves histoires qui se trament autour du tram : évènements étranges, souvenirs émouvants, faits divers, rencontres inattendues, délires sentimentaux... ont fait mon bonheur dès mon retour à Châtillon.
Toutes générations confondues, les lecteurs ne manqueront pas de reconnaître les nombreux clins d’œil de l'auteur dijonnais.
Fabien Ansault a remercié Michel Huvet d'être venu présenter son ouvrage. Il a annoncé que de plus en plus souvent il inviterait des auteurs pour des présentations de livres, mais aussi qu'il organiserait des soirées au Cabinet de curiosités des Z'uns possible....avec des éclairages particuliers qui magnifient ses collections si extraordinaires.
Un petit rappel des articles sur le tramway dijonnais d'hier et d'aujourd'hui publiés sur ce blog :
http://www.christaldesaintmarc.com/le-tramway-a-dijon-c27179556
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L'exposition des Amis du Châtillonnais, consacrée aux dessins de Louis Victor Petitot sur la Haute vallée de l'Ource a été inaugurée en présence de Monsieur Geoffroy de Bazelaire, héritier de la collection Petitot, avec la présence de Valérie Bouchard, Conseillère Départementale, de Jérémie Brigand Président de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais, et de plusieurs maires de l'ancien canton de Recey sur Ource : Noëlle Goustiaux de Menesble, Laurent Schembri de Faverolles les Lucey, André Lippiello d'Essarois, Frédéric Vitrant de Terrefondrée, ainsi qu'Arole Dupaty vice-président de l'Office du Tourisme du pays Châtillonnais .
Cette exposition, située dans la salle Victorine de Chastenay de la Mairie d'Essarois, a ravi les visiteurs tant les dessins si fins et si précis de Louis-Victor Petitot étaient superbement mis en valeur.
Jenry Camus, Président des Amis du Châtillonnais....
et Michel Diey, Secrétaire de l'association, commentaient l'exposition aux visiteurs.
Les dessins de Louis Victor Petitot, plus de 400 !, ont été remarquablement présentés dans des cadres, accompagnés de photos actuelles de Michel Massé.
On pouvait ainsi voir l'évolution des bâtiments croqués au XIXème siècle par Petitot, avec ce qu'il en subsiste au XXIème.
Voici quelques cadres de dessins (pardonnez la brillance du verre ...) :
Louis Victor Petitot dessinait aussi des scènes pittoresques !
et des statues ...
Dans une vitrine on pouvait admirer son carnet de croquis, des manuscrits de sa main...
avec une écriture fine et régulière, vraiment admirable !
Les dessins de Louis Victor Petitot avaient fait l'objet il y a longtemps d'une publication.
Hélas ce livre est épuisé, aussi les Amis du Châtillonnais ont pensé à le faire rééditer avec une présentation attractive, par exemple un fond de couleur mettant en valeur les dessins.
Les personnes intéressées (il en faudrait un certain nombre pour que le prix du tirage ne soit pas excessif) peuvent s'inscrire auprès de l'association des Amis du Châtillonnais à l'adresse du Président des Amis du Châtillonnais Jenry Camus :
jenrycamus@wanadoo.fr
Ces dessins pourraient servir de modèles à des aquarellistes, d'ailleurs certains d'entre eux ont été peints par Louis Victor Petitot, et sont vraiment ravissants. (il y en a un visible, en haut et à droite, de la photo ci-dessous)
Les Amis du Châtillonnais avaient sorti tous les cahiers relatifs à l'ancien canton de Recey sur Ource et les proposaient aux visiteurs.
Monsieur Déchaud, de Poinçon les Larrey exposait la ferme miniature qu'il a réalisée en pierres du Châtillonnais, une merveille !
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Comme je l'avais promis , je passe de temps en temps voir où en est la remise en état de la forge de Rochefort.
La voilà autrefois :
La voilà en 2010 :
Voilà quel était son état, le 28 mars 2011 :
puis le 2 novembre 2013 :
La voici le 18 août 2018 :
Sans commentaire.
Voir le chapitre sur cette forge et la réaction de son propriétaire (datée de....2011 !!) :
http://www.christaldesaintmarc.com/la-forge-de-rochefort-c24377153
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Chaque fois que je traverse le charmant village d'Essarois, j'admire le ravissant lavoir situé au centre du village....
Or, samedi 18 août j'ai été horrifiée par sa transformation ! un horrible miroir le défigure, quelle tristesse....
Pas de chance pour moi qui aime tant le patrimoine Châtillonnais, grand comme petit, d'avoir vu un même après-midi, d'abord la forge de Rochefort qui tombe peu à peu en ruine, et ensuite ce lavoir muni d'un oeil de cyclope....
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Eulglod, un ami morvandiau qui tient un blog super intéressant sur le Morvan, m'envoie quelques photos et des vidéos d'une fête "l'Augustine, Nourrice morvandelle", un "concert-conté" interprété par le Groupe "Arpège ".
Le lendemain matin des noces présenté par l'Augustine
La musique du lendemain des noces
Une musique écossaise à la vielle
Un cadeau pour le petit Marcel
Les débuts musicaux du petit Marcel
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http://www.eulglod.fr/morvan/folklore_072.htm
Consultez aussi les chapitres très intéressants de ce blog, à gauche de la page.
Eulglod fait un travail remarquable sur le Morvan tout entier, vous apprendrez beaucoup de choses sur ce territoire qui fait partie aussi ...de notre Côte d'Or !
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Depuis quelques années, j'ai installé des nichoirs dans mon jardin : deux petites "maisons" et un nichoir "caravane"...
Après leurs "fiançailles", en février 2018, des couples de mésanges bleues ont cherché le nichoir de leur choix, et cette recherche a été laborieuse !
Elles ont tout d'abord visité le nichoir-caravane....
Que doit-on en penser ? y a-t-il assez de confort pour nos futurs petits ?
C'est un peu trop grand....
Finalement ce nichoir ne leur a pas convenu, elles sont donc allées voir ailleurs....
Ce logement paraît un peu exigu, visitons-le tout de même...
Cette fois-ci c'est trop petit, cherchons donc un autre logement...
Cette maison me plaît bien a dû penser un des membres du couple. (impossible pour moi de distinguer le mâle de la femelle chez les mésanges....)
La visite s'est faite...
Et tous deux ont pensé qu' il y avait tout le confort nécessaire, puisqu'ils ont adopté la seconde maison-nichoir !
Il a fallu ensuite aménager un nid douillet pour leurs futurs oisillons...
ces herbes sèches trop dures n'ont pas convenu....
Une couche de mousse ce serait tout de même mieux !
Une fois le nid aménagé, le temps a passé, le temps que madame ponde et couve ses œufs....
Et un jour les parents sont arrivés avec des chenilles dans le bec....les oisillons étaient nés !
des jaunes...
des vertes...
En prenant cette photo, je n'ai pas compris ce qui se passait, cette chenille avait-elle déplu aux oisillons ?
ou peut-être que l'autre parent était en train de nourrir les petits ?
Je ne sais pas combien d'oisillons comptait la nichée, mais en tout cas les parents ont dû faire le ménage très souvent en emportant les fientes au dehors !
Et puis un jour, plus personne n'est venu, les petits ont dû s'envoler au petit matin, que j'aurais aimé les voir pointer le bec à l'ouverture !
Heureusement, à ma grande joie, j'ai pu observer, et photographier, les oisillons d'un couple de mésanges charbonnières qui ont occupé plus tard le nichoir-caravane, et ceux d'un couple de rouges-queues qui ont niché sur une poutre de mon garage....
Les photos ce sera pour un prochain article !
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Louis-Victor Petitot
1824 - 1891
Louis-Victor Petitot est né en 1824 à Vitry-le-François.
En 1831, il arrive à Verdun-sur-Meuse où son père, chef de bataillon de génie, est envoyé pour concourir à la mise en état des fortifications de la ville.
Ayant fait des études d’avocat, il est membre de plusieurs sociétés savantes, dont la société philomatique de Verdun pour laquelle il réalise en 1873 une étude sur les inondations de la Meuse.
Il se marie en 1848 avec Emilie Bellavène qui lui donna cinq enfants.
Propriétaire à Menesble, il y fait construire en 1862 sa maison.
Passionné par le dessin, il se promène à pied dans la campagne environnante, dessinant avec talent le village et les paysages vallonnés. Ayant acquis une calèche, il étend ses randonnées aux villages voisins puis plus éloignés de la haute vallée de l’Ource en Côte d’Or et en Haute-Marne.
Entre 1859 et 1878, il fera d’innombrables croquis, les offrant souvent aux habitants. Il en gardera 400 les réunissant dans un album, aujourd’hui conservé par une de ses descendantes.
Louis-Victor Petitot décède le 8 décembre 1891 à Troyes.
La famille Petitot est ancienne à Recey-sur-Ource. Elle apparaît dans des documents du XVIe siècle puis dans les registres paroissiaux du XVIIe siècle.
La famille gère les biens et la justice des Chartreux de Lugny à Recey et Menesble.
La Révolution trouve la famille toujours amodiatrice de la seigneurie de Menesble et elle en fait l’acquisition lors de la vente des Biens Nationaux.
Quelques dessins de Petitot parmi des centaines d'autres : :
L'ancien château de Recey sur Ource :
Le château de Gurgy la Ville :
La façade de l'abbaye du Val des Choux :
L'album des dessins de Petitot est introuvable aujourd'hui, c'est vraiment dommage car c'est un témoignage extraordinaire de ce qu'était la haute vallée de l'Ource au XIXème siècle.
Aussi les Amis du Châtillonnais ont eu l'idée de demander aux personnes intéressées si une souscription était envisageable pour une nouvelle édition, il faudra donc donner son avis en visitant l'exposition à Essarois.
Venez nombreux admirer ces dessins ! (entrée libre)
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Par Christaldesaintmarc dans -Animations au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix le 15 Août 2018 à 06:00
Lors des Journées de l'Archéologie, les écoliers de Châtillon sur Seine s'étaient exercés à la construction d'une maison gallo-romaine, entièrement réalisée en "Lego".
Durant les vacances d'été, les "mercredis du Musée" ont permis à d'autres enfants de continuer la construction de cette "villa".
Cette habitation gallo-romaine a été présentée aux futurs bâtisseurs. L'animatrice leur a monté l'atrium, le triclinium, le peristyle, l'impluvium...
Dans la salle pédagogique les enfants ont appris à confectionner des tuiles....
Ils se sont exercés à réaliser une voûte....
Et enfin d'autres ont réalisé des mosaïques destinées au sol de la "villa" gallo-romaine.
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L'association des Amis d'Aignay et d'Alentours a organisé une bien surprenante exposition qu'elle a intitulée "Recycl'Art", sur le recyclage, le réemploi d'éléments qui sont jetés habituellement à la déchèterie : papiers, morceaux de tissus, chambres à air, vieux disques, plaques de tôle, cartons, vieux outils, chutes de bois etc...
Les livres usagés peuvent être pliés de façon ludique, comme le fait si joliment madame Gallien...
Dominique Lagoutte enroule des morceaux de papiers publicitaires sur des baguettes, ces "tubes" colorés sont ensuite transformés en éléments décoratifs...
Lucia Rambaud découpe des papiers colorés pour réaliser ses merveilleux collages....
"Puce et Lou" utilise des chutes de tissus, de dentelles, pour réaliser des tableaux, des pochettes, des bijoux...
Quelques objets de la collection particulière de Jean Talpin :
La salle Roidot a accueilli de nombreux artistes spécialisés dans la transformation de matières destinées au rebut...et qui en font de merveilleux objets décoratifs ou utilitaires, l'éventail des créations présentées était surprenant.
Les lecteurs du blog connaissent les étonnantes réalisations de "Création Nodoise", en voici de nouvelles...
Monsieur Charpentier d'Aignay le Duc utilise des vieux outils destinés à la déchèterie, il les transforme pour en faire de beaux objets décoratifs.
"Fleur de Gum" utilise...des chambres à air habituellement jetées et non recyclables....sauf pour elle !
http://www.fleurdegum.fr/pourquoi-la-chambre-a-air-.php#1123
On reste pantois devant ces magnifiques sacs à main en...chambres à air, dignes de ceux de créateurs !
"Fleur de Gum" utilise aussi de vieux disques vinyles pour en faire des corbeilles vide-poches ...
L M Chardon crée des bijoux en origami, ses boucles d'oreilles, ses pendentifs sont d'une finesse extrême. Elle les réalise uniquement en papiers de récupération.
http://lmchardon-creation.com/
Armelle Prigent "Plumes et dentelles", utilise des chutes de tissu pour créer des chapeaux, des patchworks , des sacs....
Pascale Rouillot Richard peint sur des chutes de tôle, mais aussi sur d'autres supports atypiques ou traditionnels
Mandy Senepart pratique le chantournage sur des chutes de bois.
Le chantournage qu'elle pratique permet d'avoir deux exemplaires de son travail: un en creux, l'autre en relief, ce qui donne des résultats très intéressants !
Madame Guéniot tresse des chutes de tissus pour en faire des sacs, des corbeilles
Madame Ormancey de Moitron récupère de vieux cartons pour en faire de ravissantes lanternes et des cadres de miroirs...
Un créateur utilise d'anciens couverts en argent pour en faire des objets décoratifs.
Pour finir, une mention spéciale au superbe travail d'enfants malgaches qui réalisent de charmants jouets à base de...canettes de bière ou de sodas. Ce travail permet de récolter des fonds pour leur orphelinat.
Sur la scène de la salle Roidot on pouvait aussi acheter un objet dans un "broc à recycler", une trouvaille à transformer peut être pour la mettre au goût du jour et lui donner ainsi une seconde vie.
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C'est encore aujourd'hui ! venez nombreux admirer le travail des artistes qui transforment des déchets en oeuvres d'art....
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Bruno Chaume , Président de la SAHC, a présenté aux adhérents Thomas Pertlwieser, assistant à l'Université autrichienne de Vienne.
Thomas, nous le connaissons fort bien depuis de longues années puisque son équipe a fouillé cette partie du site de Vix, appelée "Levée 3", depuis l'année 2002...
Par exemple, un petit rappel des découvertes lors des fouilles de 2015 :
Malgré une chaleur caniculaire il nous a rappelé avec énergie et bonne humeur, tout ce qui a été découvert par son équipe depuis si longtemps.
Il y a eu en effet des découvertes très importantes faites par son équipe d'archéologues, sur l'existence et la structure des remparts immenses entourant la colline du Mont Lassois, mais aussi sur les fossés...
Désormais tout ce qui a pu être découvert l'a été, il n'y aura donc plus de fouilles à cet endroit situé entre Vix et Pothières.
L'endroit où nous sommes se situe dans la partie bleue.
Un petit rappel de la forme et du lieu des remparts :
Sur cette photo on voit une partie orange barrée. Cette barre représente la découverte faite cette année.
Depuis quelques années on sait que le mont Lassois était, à l'époque de la Tène, époque où vivait la "Dame de Vix", défendu par d'immenses remparts aux pieds desquels se trouvaient des fossés.
Lors de pluies abondantes, les fossés, de près de huit mètres de profondeur, se remplissaient d'eau, quelquefois trop. Aussi il fallait évacuer le trop plein d'eau dans la rivière que l'on appela plus tard la Seine.
Thomas Pertlwieser nous indique ici des strates qui montrent bien la présence d'eau dans le fossé.
La découverte de cette année c'est l'existence d'une sorte de vanne en bois (des traces de bois ont été découvertes) située à gauche de ce mur construit en pierre d'Etrochey.
Ce mur est une sorte de "gabion" antique, rempli avec des pierres, les plus jolies et les plus solides venant d'Etrochey, d'autres moins résistantes issues de la carrière de Bouix. Ce mur était recouvert d'une rangée de parement.
Les fouilles ont confirmé la création d’une sorte de vannage avec bassin de rétention.
Des orifices extérieurs ( sur le mur coupant le chenal) servaient à évacuer le trop plein d'eau.
Le chenal était évasé comme dans les canaux actuels.
Là où se situe Thomas, devait se trouver la vanne qui pouvait être soulevée ou ouverte lorsque les fossés étaient trop pleins d'eau.....(on imagine bien sûr , puisque les habitants de l'époque de la Tène ne connaissaient pas l'écriture et n'ont laissé aucune indication)
Les années dernières l'équipe autrichienne avait évoqué l'existence d'un port, mais cette idée a été mise de côté lors des fouilles 2018.
De nombreuses questions ont été posées, auxquelles Thomas Pertlwieser a répondu avec son énergie toujours intacte, malgré la chaleur qui s'accentuait de minutes en minutes !!
Bravo aux fouilleurs qui sous un soleil de plomb ont continué imperturbablement à déblayer le site, quel courage !
L'après-midi, c'était la visite des fouilles pour le public.
Marielle Lefils, de la SAHC , m'a envoyé une photo de la visite des fouilles par le public, chapeaux et ombrelles étaient indispensables !
Au total sur la journée il y a eu plus d'une centaine de visiteurs,
c'était formidable, vu la chaleur !
La société archéologique et historique du Châtillonnais est donc très fière d'avoir mobilisé tant de monde par cette journée caniculaire !Marielle m'a envoyé l'adresse du nouveau site Internet de la SAHC.
Il est encore imparfait car tout bébé : il n'a qu'une semaine d'existence, mais il s'enrichira de jour en jour, notez bien son adresse :
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C'est à un magnifique spectacle que la Compagnie des Gens nous a conviés cet été, pour fêter ses trente ans d'existence....
Le choix du merveilleux conte d'Ibsen , Peer Gynt, était judicieux, tant ce conte iconoclaste est devenu un monument du théâtre universel, nous dit Jacques Senelet, son metteur en scène, adaptateur et scénographe.
Ecoutons-le nous présenter cette trentième Estivale :
La Compagnie des Gens ne pouvait résister plus longtemps à l’appel de Peer Gynt. Il lui fallait un jour se frotter à cette pièce « monstre », susceptible d’entretenir son désir, au moment où elle devait mettre en place sa trentième Estivale.
En effet, grâce, ou à cause des nombreux défis que la pièce norvégienne propose à qui, nourri de fol espoir, ose l’aborder, il nous semblait opportun, cette saison, d’en faire l’étendard de notre passion. Celle-ci, loin de s’émousser, après trente années d’exploration d’un théâtre populaire et exigeant mises au service des habitants du territoire, nécessitait cependant que l’on remette sur le métier une grande et belle « machine » de théâtre, propre à susciter l’émerveillement et la quête de sens d’un public curieux d’émotions partagées.
Car Peer Gynt résiste à toutes les analyses, à toutes les tentatives de décryptage. Énigme absolue, fable métaphysique et truculente à la fois, la pièce marque de son empreinte rude et féérique qui tourne définitivement le dos au naturalisme en vigueur à l’époque. Autre sujet de notre fascination, l’Absurde, présent tout au long de la pièce, cet absurde dont la Compagnie aime faire son miel depuis une trentaine d’années. Ce sont ces raisons, parmi tant d’autres, qui ont orienté notre envie de raconter, sur le plateau de l’Espace Kiki de Montparnasse, la résistible ascension de cet Ulysse norvégien aux mille ruses.
Avec une équipe déterminée, enrichie de nouvelles et jeunes recrues, dont trois diplômés du CEGEP (Ecole professionnelle de théâtre) de Saint-Hyacinthe au Québec, la Compagnie des Gens a pris ses quartiers d’été au pays des fjords et des trolls, et vous a invités à l’accompagner sur le chemin de ce voyage intérieur à nul autre pareil.
(Jacques Senelet)
Tout a été génial dans cette version de Peer Gynt interprétée par la Compagnie des Gens pour l'Estivale 2018 :
Le jeu des acteurs, pleins de fougue, les costumes recherchés (ceux des trolls en particulier), les décors époustouflants déplacés en douceur dans le noir et changeant l'espace scène assez réduit, en une grandiose forêt, un village norvégien, ou une mer déchaînée, les lumières sublimes, la musique live et improvisée par un jeune batteur de talent remplaçant la sempiternelle musique de Grieg (que j'adore néanmoins, mais en l'écoutant, sans images) et bien sûr la mise en scène exceptionnelle.
Les spectateurs ne s'y sont pas trompés en applaudissant très, très longuement, debout, tous les interprètes de cette merveilleuse saga norvégienne.
et merci la Compagnie des Gens de nous émerveiller depuis "La grande Peur" de 1989...trente années de bonheur offertes aux Châtillonnais !
Voici quelques images de "Fais le tour", d'après Peer Gynt :
Peer Gynt vit avec sa mère Aase dans leur pauvre maison. Son père décédé ne leur a pas laissé de quoi vivre. Aase adore son fils mais se rend compte qu’il n’est qu’un affabulateur et un bon à rien.
Lorsqu’elle lui apprend qu’Ingrid, une jeune fille de bonne famille qu’il aurait pu épouser, se marie ce jour-là, il décide de se rendre à la noce.
Il se donne en spectacle sous la risée des invités, et se vante d'exploits qu'il invente comme de pouvoir voler....
A la noce, il rencontre Solveig, jeune fille vertueuse et fidèle...
Mais, oubliant Solveig, sur un coup de tête, Peer enlève la mariée avec laquelle il s’enfuit dans les bois.
Il se lasse très vite d’elle, et la renvoie avec des sarcasmes à sa famille.
Il rencontre ensuite une dame en vert qui est la fille du roi de la montagne, le roi de Dovre.
Séduite par Peer, elle l'entraîne dans le monde des trolls et des démons. Ils rendent ainsi visite au légendaire roi des montagnes de Dovre.
Le roi de Dovre accepte de donner sa fille en mariage à Peer , mais à quelques conditions...
Tout d'abord il faut que Peer soit affublé d'une queue de troll...
Et ensuite le roi oblige sa fille à mutiler les yeux de Peer pour qu’ils voient comme ceux d’un troll....
Peer refuse et s’enfuit de la caverne.
Peer Gynt en traversant la forêt entend la voix du "Grand Courbe" qui lui dit "Fais le tour, la montagne est grande"
Puis il se réfugie auprès de la douce Solveig, qui accepte de s’installer avec lui.
Le bonheur de Peer est gâché lorsque la dame en vert lui annonce qu’elle, et l’enfant qu’elle a eu de lui, rôderont toujours autour de sa cabane.
Rentrant chez sa mère mourante, Peer Gynt confie personnellement l'âme d'Aase au portier du Paradis, saint Pierre.
Après la mort d'Aase, Peer quitte la Norvège et va d’aventure en aventure.
Il fait fortune en Afrique comme armateur et trafiquant d’esclaves.
et s'en vante auprès des détestables colons Master Cotton, M. Ballon, Herr von Eberkopf et Herr Trompeterstrahle....
Ceux-ci, lui voleront son yacht et toute sa fortune...
Plus tard, Anitra, la jeune fille à laquelle il s’était attaché, lui dérobera ses derniers biens.
Au dernier acte, nous retrouvons Peer sur un vaisseau, de retour au pays.
Mais la tempête gronde....le navire coule...
Peer Gynt et le cuisinier du navire se raccrochent à l'épave, mais il ne peut y avoir de place pour deux.
Aussi Peer se débarrasse du cuisinier en le poussant dans l'eau...
Il rencontre un personnage mystérieux qui lui demande de lui léguer son...cadavre...
L'épave fait naufrage en cours de route, Peer s'en sort quand même, mais encore une fois il a tout perdu.
Devenu vieux, Peer Gynt revient enfin en Norvège. Il s'aperçoit que tout le monde parle encore de ses anciens exploits, mais que personne ne le reconnait...
Peer se lamente en parlant de lui : "tu n'es plus aujourd'hui qu'un oignon qu'on épluche..."
Il rencontre le mystérieux fondeur de boutons qui doit reprendre son âme pour la rendre au maître de toute chose.
Mais quelque chose cloche : il n'est qu'un bouton mal fait, donc à refondre dans le grand chaudron, sauf s'il peut fournir des certificats de sa bonne conduite...ce qui s'avère assez difficile...
Peer rencontre ensuite le vieux roi de Dovre qui lui explique que, puisqu'il a renoncé à sa condition d'homme, il ne continuera à vivre qu'en troll tout en se le cachant...
Un vieil homme maigre lui apprend que son heure est venue....
Peer court dans la forêt pour échapper à son sort, et retrouve sa cabane, où Solveig est restée à l’attendre fidèlement, sans douter un seul jour qu’il reviendrait.
Il meurt dans les bras de Solveig qui lui murmure : "Ton voyage est fini, Peer, tu as enfin compris le sens de la vie, c'est ici chez toi et non pas dans la vaine poursuite de tes rêves fous à travers le monde que réside le vrai bonheur."
Ainsi s'est achevée la pièce d'Henrik Ibsen, Peer Gynt, si magnifiquement mise en scène et interprétée par la Compagnie des Gens.
Le public n'a pas ménagé ses applaudissements !
Jacques Senelet a présenté les trois stagiaires canadiens: Samuel Vollering, Camille Messier et Ethienne Côté. puis a remercié le public de sa présence chaleureuse et l'a invité à goûter le délicieux champagne Fleury qui est un des sponsors de la troupe.
La distribution :
Samuel Vollering : Peer Gynt
Elisabeth Hoornaert : Aase, mais aussi un troll
Camille Messier : Solveig, mais aussi Ballon, Anitra et le passager étrange
Patrick Pompon : le père de Mads Moen, Eberkopf, le cuisinier
Jacques Senelet : le roi des trolls
Marie Laure Tridon : Ingrid,la femme en vert, Anitra
Ludovic Mathiot : Mads Moen, Cotton, le fondeur de boutons
Nolween Auguste :Une fille de la noce, un troll, Anitra, l'homme maigre
Didier Baudry : un vieux, le capitaine du navire
Marie-Christine Ouedraogo : Une vieille, Kari
Nabil Kharbeche : Aslak, Trompeterstrahle, un troll
Ethienne Côté : Mathias
Corinne Razil : une vieille
Pierre Pompon : Olaf, un troll, la vigie
Lucie Deck et Lucile Hours : des filles de la noce, des trolls, Anitra
Adaptation, mise en scène et scénographie : Jacques Senelet
Musique Live : Tom Sallembien
Création lumière : Ethienne Côté
Régie, son et lumière : Elisabeth Petetin
Coordination : Elisabeth Hoornaert
Décors : didier Baudry, Gilles Gautheron, Jacques Senelet, nolwenn Auguste, Lucie deck, Patrick Pompon, Pierre pompon
Costumes : Elisabeth Hoornaert, Elisabeth Petetin, Marie-Christine Ouedraogo
Affiche : Vincent Marziali alias alienRose
Programme communication, presse, relations sponsors : Lucie Hours
Restauration : Leslie Senelet, Bastien Teton, Astrid Toulon
Accueil : Monique Klein, Eliane Brodzicki, Christie Chereau, Myriem Kaddachi et Vicky Ristori
Pour terminer, je tenais à rappeler que les collégiens et lycéens de Châtillon sur Seine, sous la direction de la Compagnie des Gens, en 2013 , ont interprété Peer Gynt, c'était cette fois au théâtre Gaston Bernard, et ce fut aussi une bien belle réussite !
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Malgré une chaleur caniculaire, il faisait bon à l'ombre des arbres de la place de Laignes où s'étaient installés des bouquinistes, des vendeurs de cartes postales le dimanche 29 juillet 2018.
L'ancien "café des chiens" attirait les regards ! Ce superbe édifice a fêté ses dix ans en tant que médiathèque et dans les vitrines on pouvait voir les photos montrant les différentes étapes de sa rénovation ainsi que celles des nombreuses animations qui s'y sont déroulées au cours de ces années.
Laurence, la bibliothécaire, a réaménagé la salle de lecture de façon très fonctionnelle et agréable.
En sortant de la médiathèque j'ai vu venir vers moi une délicieuse jeune femme....
Laurence me l'a présentée : il s'agit d'Aurélie Guy qui a fondé une auto-entreprise en animation nature et sciences, qu'elle a appelée "les sentiers de la belette".
Dans sa corbeille, Aurélie avait réuni, dans de jolies pochettes, des fruits comme la banane, le cacao, l'amande, la vanille de Madagascar etc...
Elle nous a conté l'histoire de ces fruits qui vont peut-être disparaître de la surface de la terre par la faute des hommes qui ne savent pas s'en occuper ou qui les détruisent...
"Les sentiers de la belette" organisent des journées-nature, initiation très intelligente à la protection de la biodiversité.
Voici le programme de l'été et de l'automne :
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Par Christaldesaintmarc dans -Animations au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix le 1 Août 2018 à 06:00
Samuel Stolarz de l'Atelier "les sabots de Vénus" a accueilli les enfants tout d'abord dans la galerie ornithologique du Musée, pour leur conter des histoires de lutins....
Puis , dans la salle pédagogique, il leur a présenté tous les éléments nécessaires à la confection de lutins, éléments venant de la forêt du Châtillonnais et leur a expliqué comment s'en servir...
Chacun a choisi ses éléments préférés...
les a assemblés, puis à demandé à l'animateur ou aux adultes présents de procéder au collage (car seuls les adultes ont le droit de se servir des pistolets à colle)...
Voici quelques compositions en cours de réalisation :
et une, superbe, terminée : un lutin chevauchant un oiseau !
Prochaine animation de "Lutins et compagnie les 8 et 22 août, inscrivez vous au Musée du Pays Châtillonnais !
Quelques infos sur l'Atelier "Les sabots de Vénus" (photos cliquables)
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