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Je souhaite à tous un très joyeux Noël et je vous dis à l'année prochaine...si tout va bien.
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Lors de la séance du mercredi 19 décembre, la Directrice du Théâtre Gaston Bernard, Catherine Miraton, est venue, avant le spectacle et en compagnie du metteur en scène, saluer les enfants et leurs parents présents et leur a expliqué que le théâtre ne s'adresse pas qu'aux plus grands !
En effet, les élèves du cycle 1 du territoire sont venus voir, avec un très grand plaisir, le délicieux "A l'ombre d'un nuage" les lundi 17, mardi 18, et vendredi 21 décembre 2018, salle Kiki de Montparnasse.
Mais la séance du mercredi 19 décembre, à laquelle j'ai assisté, s'adressait aux enfants non scolarisés et même aux tout-petits à partir de 18 mois !
Après cette introduction, les spectateurs sont entrés dans un espace accueillant bercé d'une musique douce et éclairé par une lumière chaleureuse.
Deux grandes pages blanches se sont entrouvertes et ont laissé apparaître un souriant conteur qui tenait dans ses mains de très jolis nuages.
Les nuages ont cherché à prendre leur envol....
Le conteur s'est baladé au gré des nuages, du vent, des montagnes et des ruisseaux...
Une douce pluie est tombée du nuage...
et cette pluie a fait le bonheur des arbres , des torrents et des lacs.
Grâce aux nuages et la pluie qu'ils leur ont offert, les arbres ont fleuri...
Un bel instant de poésie tout en couleur pour les tout-petits, beaucoup apprécié des enfants...mais aussi des parents !
Le conteur a été très applaudi.
Un joli échange a suivi entre les spectateurs et le conteur, c'était bien sympathique !
N'est-il pas adorable ce décor ??
En co-réalisation avec la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais.
Mise en scène : Jean-Philippe Naas
Interprète : Lionel Chenail
Scénographie : Mathias Baudry
Images : Vincent Godeau
Lumières : Nathalie Perrier
Musique : Julie Rey
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Quelle a été ma surprise en recevant dernièrement cette jolie carte....Annick Gueneau, notre chère bibliothécaire allait partir à la retraite...
J'avoue que j'ai été surprise et un peu triste de son départ, sa bonne humeur, son énergie, sa connaissance des livres qu'elle conseille si bien, les intelligentes et belles animations qu'elle a organisées autour de la vie de la bibliothèque, vont beaucoup me (nous) manquer....
Deux départs en 2018 : Félicie Fougère au Musée du pays Châtillonnais et Annick Gueneau à la Bibliothèque Municipale, ça fait beaucoup !
Deux personnes extrêmement appréciées pour leur travail et leur contact chaleureux avec le public...
En cette fin d'après-midi, c'était l'émotion qui prévalait dans la salle de lecture de la bibliothèque de la rue des Avocats.
Michel Lagrange avait composé un bel hommage à madame Gueneau, qu'il lui a offert.
Très émue, Annick Gueneau a raconté quelle a été sa surprise, quand elle est arrivée dans cette bibliothèque châtillonnaise, pourvue d'un superbe fonds ancien. Dans la médiathèque où elle travaillait auparavant, à Martigues, il n'y avait que des ouvrages contemporains et beaucoup de livres pour les enfants.
Accueillie par madame Thomson, elle s'est vite mise au travail pour que la bibliothèque soit accueillante pour tous, elle a travaillé avec la MJC, a rencontré les instituteurs des écoles de la ville . Je la revois venir se présenter dans ma classe à l'école Cailletet, nous avons tout de suite sympathisé....
Hubert Brigand a rendu un hommage appuyé à Annick Gueneau qui a tellement travaillé avec son équipe pour rendre le lieu agréable et accessible à tous et pour offrir une belle diversité de lectures au public.
Avant de songer à son départ en retraite, Annick Gueneau a beaucoup collaboré à la naissance de la future médiathèque qui se situera à la place de l'ancien magasin Marmont. Le démarrage de ce grand et beau projet se fera en 2019,
Hubert Brigand a souhaité une belle et longue retraite à Annick Gueneau en lui offrant un beau bouquet.
L'émotion est ensuite montée d'un cran, quand Claudine, au nom des trois assistantes de madame Gueneau (elle-même , Karin, et Aude ainsi que Françoise qui, bien qu'en retraite, revient souvent participer aux animations), a rappelé combien elle était appréciée et aimée de toutes...
Les larmes ont coulé.... Nous étions prêts à en faire autant !!
Pour sécher les larmes, un ami de madame Gueneau a un peu transformé la chanson de Serge Gainsbourg "je viens te dire que je m'en vais" en "tu viens me dire que tu t'en vas"...avec beaucoup d'humour !
Que d'émotion lors de la remise des cadeaux !!
Bonne retraite chère Madame Gueneau...Si vous restez dans le Châtillonnais, nous espérons tous et toutes vous revoir....dans la nouvelle médiathèque par exemple...ou au théâtre dont vous aimez tant la programmation.
Cet au-revoir ne sera donc, certainement pas, un adieu !
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Il était 5 heures, ce matin du 9 novembre 2018, lorsque les adhérents de la Société Mycologique du Châtillonnais se sont retrouvés sur le Cours l'Abbé, puis plus tard à Montigny sur Aube ...
Il faisait nuit noire lorsqu'ils sont arrivés sur le promontoire du lac du Der-Chantecoq....
Sur le promontoire beaucoup d' amoureux des oiseaux attendaient silencieusement le "lever des grues"... On ne voyait pas encore les belles "demoiselles",, mais on commençait à les entendre peu à peu....gru, gru, gru ...criaient-elles, c'était superbe !!
Elles se trouvaient sur le petit bras d'eau que l'on voit au loin, très loin...
Le jour s'est levé peu à peu et on les a aperçues, alors qu'elles cherchaient leur nourriture, à droite au milieu de la photo...
J'avais oublié mon gros objectif et le pied pour l'appareil, mes photos ne sont donc pas très rapprochées, mais on voit quand même les grues cendrées en ombres chinoises...
Le soleil a éclairé un peu plus le lac....et on a vu que les demoiselles étaient très nombreuses...
et tout à coup les grues se sont envolées pour aller ailleurs chercher leur pitance...toujours en criant de plus en plus fort...
Quel spectacle magnifique...
d'un peu plus près...
Le soleil était haut, il n'y avait plus guère de grues sur le lac, il était 8 heures, le spectacle était terminé !
C'était fabuleux et unique, aussi je recommande cette sortie aux amoureux de la nature, il faut bien sûr être à 7 heures sur le promontoire, c'est un peu tôt, mais ça vaut vraiment le déplacement....
Merci à la Société Mycologique d'avoir proposé cette superbe sortie à ses adhérents....
Les grues parties, ce sont d'autres oiseaux qui ont occupé le bord de l'eau, plus près de nous, moins effarouchés que les demoiselles que l'on ne peut voir que de loin.
Nous étions un peu frigorifiés...aussi c'est avec un grand plaisir que nous nous sommes retrouvés à la Maison de la LPO, pour écouter une très intéressante conférence sur les demoiselles du lac du Der.
De plus nous avons pu nous réchauffer grâce à une bonne tasse de café offerte gentiment par les membres de la LPO....merci à eux !
Nous avons appris beaucoup de choses sur les grues cendrées car la conférencière a projeté de bien belles photos qu'elle a commentées avec talent....
Comment reconnaître la grue cendrée :
Pour voler, les grues cendrées profitent de l'ascendance thermique .
Oiseaux à ne pas confondre :
Les endroits du monde où l'on trouve des grues cendrées :
A cette époque les chaumes de maïs ont disparu au profit des champs nouvellement ensemencés...ce qui ne plaît pas toujours aux agriculteurs...
Aussi la LPO agit :
Afin de suivre les mouvements de l'espèce, le réseau grues européen centralise les informations issues des comptages et observations réalisées sur leur trajet migratoire.
Les grues cendrées sont protégées, mais il faut toujours surveiller la disparition des chênaies, les dégâts dans les grandes cultures, la surexploitation des forêts nordiques, la disparition possible des aires de stationnement, les collisions avec les lignes électriques et les éoliennes, et les dérangements à répétition.
Les grues demeurent des oiseaux farouches...
Mais :
Quelques conseils pour respecter leur quiétude :
Ne pas essayer de les approcher, ne pas circuler sur les chemins vicinaux, ne pas quitter son véhicule et s'arrêter à distance. Sur les digues, lors du lever des grues être discret et silencieux.
Pour les photographes : utiliser les affûts mis en place par la LPO, et respecter les zones de quiétude.
Respecter ces quelques conseils...
de se promener en toute quiétude dans les lumières du lac du Der.
Après la conférence, et avant de nous rendre au Musée du Der, nous nous sommes retrouvés sur la grande digue, quelques grues étaient encore visibles.
Notre conférencière, à droite sur la photo, avait apporté plusieurs longues- vues, que nous avons pu utiliser avec grand plaisir.
La sortie de la Société Mycologique du Châtillonnais n'était pas terminée, loin de là !
En effet, ensuite nous avons pu visiter le Musée du lac du Der, avec un guide extraordinaire, puis nous avons déjeuné au Casino du lac du Der et joué aux machines à sous, et pour finir nous avons découvert un fabuleux musée de la Fonderie en Haute Marne !
Mais les autres articles ce sera pour une autre fois !!
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Le préau de l'école Saint-Bernard de Châtillon sur Seine s'est animé pour le marché de Noël 2018, le sapin décoré par les enfants brillait de mille feux.
Les enfants de toutes les classes avaient réalisé , avec l'aide de leurs institutrices et de celle des "Fourmis et des Cigales", (des dames bénévoles qui se dévouent sans compter pour l'établissement) de ravissants objets destinés à la décoration des sapins, des tables...
Voici celle qui confectionne bénévolement de superbes couronnes de Noël depuis des années...quel talent, madame !
Les parents d'élèves de l'APEL, avaient confectionné de bien jolies et délicieuses préparations.
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L'association "Un jour, une église" a proposé, durant l'été 2018, la visite d'une série impressionnante d'églises du Châtillonnais.
Je n'ai pu en voir que quelques unes que je vous montrerai au cours de l'hiver 2018-2019.
Aujourd'hui je vous présente l'église Saint-Didier de Montliot.
Le début de la construction de l'église Saint-Didier a eu lieu en 1676, s'est poursuivie ensuite du XVIIème au XVIIIème siècles.
C'est madame Fleurot, guide bénévole, qui s'est proposée à "Un jour une église", pour faire connaître l'église de son village.
Mais , avant de nous faire entrer dans l'église, elle a tenu à nous montrer les dégâts occasionnés dans l'ancien cimetière par la tornade violente de juin 2013 : de nombreux monuments funéraires se sont effondrés.
Notre guide nous a fait également découvrir cette mystérieuse "pierre des morts" chargée de signes énigmatiques.
J'avais déjà présenté cette étrange pierre sur le blog :
http://www.christaldesaintmarc.com/la-mysterieuse-dalle-de-montliot-a505180
L'église Saint-Didier est en forme de croix latine, elle possède un chœur et deux chapelles latérales.
Fonts baptismaux du XVIIème siècle :
Deux bénitiers du XVIème siècle :
Le Christ, derrière l'autel, date du XVIIIème siècle :
Ce Christ serait plus ancien que le précédent, du XVIème sans doute.
Une croix de procession :
La chapelle de gauche, sur l'autel un tabernacle du XVIIème siècle.
La chapelle de droite possède un haut-relief représentant la Cène....
Ce haut-relief a été réalisé au 19e siècle, il s'agit peut-être d'un devant d'autel, sans doute la copie de l'original.
et des statues :
l'Immaculée Conception :
une sainte :
Sur les piliers on remarque des sculptures ....
Dans les vitraux modernes, on a inclus des fragments de vitraux anciens.
Cet écu armorié présenté dans un chapeau de triomphe est celui de Michel Boudet, évêque de Langres de 1511 à 1529.
Les armoiries de la famille Dubois d'Aizy (XVIème siècle)
Un emblème de confrérie :
Le vitrail sud présente en son centre une croix. Dans la partie supérieure, on distingue un motif quadrilobé, et sur les côtés une enfilade de colonnes créant un effet de perspective.
Une belle piscine où le prêtre procédait à ses ablutions :
L'église Saint-Didier de Montliot possède trois dalles funéraires.
Cette dalle est celle de Louis Berthault, seigneur des châteaux de Courcelles et Commissaire des guerres, mort le 17 août 1680
Cette autre dalle est celle d'un chevalier, capitaine du Roi, non identifié, mort le 5 mai 1585
La dernière est malheureusement illisible.
Au plafond de l'église un texte mystérieux...
et une jolie clé de voûte :
Le confessionnal est du XIXème siècle.
Plusieurs très jolis lustres éclairent l'église :
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