• Eric Schier, l e Président du Lions Club de Châtillon sur Seine a invité les représentants de plusieurs associations du Châtillonnais pour leur remettre un chèque. Il a félicité ces associations qui œuvrent pour le bien-être des habitants du territoire par leurs actions bénévoles et qui méritaient d'être récompensées.

    Le Lions, toujours généreux, a remis des chèques aux associations de la ville de Châtillon sur Seine...

    Jean-Luc Runfola, Président de la commission "Humanitaire et Social",  a rappelé les nombreuses actions qui ont été menées par le Lions Club depuis le 1er juillet 2019 :

    -Envoi de Benoît Jambas en Croatie sur fin juillet début août

    -Envoi de quatre enfants à Arcenant du 13 au 36 août

    -Vendanges du Lions le 15 septembre

    -Ramassage de vieux vêtements le 23 septembre

    -Versement au TELETHON suite au caddython du 8 décembre 2018

    -Soupe des chefs le samedi 19 janvier

    -Double loto du samedi 23 mars

    -Salon Arts et Saveurs des 13 et 14 avril

    -Dépistage Lider Diabète le samedi 4 mai

    -Journée "Baptêmes de l'air" avec les enfants de l'IME du Petit Versailles ayant participé au concours annuel d'affiches sur l'environnement le vendredi 24 mai

    -Participation aux Journées Châtillonnaises (vente de livres au kilo et de matériel "Mésanges" avec la distraction des malades les 1er et 2 juin)

    -Divers ateliers "Mésanges" : fabrication, vente, repérages et aménagements de sites

    Le Lions, toujours généreux, a remis des chèques aux associations de la ville de Châtillon sur Seine...

    Eric Schier, Président du Lions Club de Châtillon sur Seine et Pays Châtillonnais, a ensuite remis de généreux  chèques aux associations.

    Tout d'abord à l'association Handi-chien du foyer Henri-Baillot qui a reçu un chèque de 300 euros

    Le Lions, toujours généreux, a remis des chèques aux associations de la ville de Châtillon sur Seine...

    Le chien Miro travaille au foyer Henri-Baillot, mais aussi à l'EPHAD de la Charme, ce qui fait beaucoup ! Handi-Chien aimerait donc acquérir un deuxième chien, c'est pourquoi elle a organisé dernièrement un loto.

    Le Lions, toujours généreux, a remis des chèques aux associations de la ville de Châtillon sur Seine...

    Miro nous a montré son talent, par exemple aboyer à la demande et dire bonjour en tendant la patte, ce qui réjouit bien sûr les personnes qu'il côtoie.

    Mais il sait faire bien d'autres choses et la relation d'amour qui s'établit entre les humains et lui, est primordiale pour le bien-être des résidents du Foyer Henri-Baillot  et de l'EPHAD de la Charme.

    Le Lions, toujours généreux, a remis des chèques aux associations de la ville de Châtillon sur Seine...

    Puis ce fut ensuite "la Ligue contre le cancer" qui fut dotée d'un chèque de 500 euros  :

    Le Lions, toujours généreux, a remis des chèques aux associations de la ville de Châtillon sur Seine...

    "La bibliothèque sonore" de Montbard a reçu 300 euros :

    Le Lions, toujours généreux, a remis des chèques aux associations de la ville de Châtillon sur Seine...

    L'Association "Tous a bord" a reçu un chèque de 500 euros :

    Le Lions, toujours généreux, a remis des chèques aux associations de la ville de Châtillon sur Seine...

    Les Restos du Cœur ne reçoivent pas de chèque car, chez eux, toute utilisation d'argent est interdite, mais le Lions Club leur octroie la somme de 1000 euros. C'est le Lions Club qui achète les éléments dont les Restos ont besoin et les leur livrent.

    Le Lions, toujours généreux, a remis des chèques aux associations de la ville de Châtillon sur Seine...

    D'autres associations ont aussi reçu des chèques, mais elles n'étaient pas présentes, Jean-Luc Runfola les leur adressera par la poste. Ce sont :

    -La Croix Rouge : 1000 €

    -Le Secours Catholique : 1000 €

    -La Distraction des malades : 300 €

    Tristan Golmard, jeune lycéen, a participé au concours d'éloquence , il était présent et a reçu 50 €

    Jean Luc Runfola a ensuite présenté les activités du Lions Club pour l'année à venir :

    -Du 29 juillet au 11 août : envoi de quatre enfants de 8 à 12 ans en centre de vacances à Arcenant

    -Envoi d'un lycéen à l'étranger en juillet 2020 (le Lions Club ne pouvait pas s'engager pour un envoi en juillet 2019)

    Benoît Jambas a présenté son séjour en Croatie lors de la réunion du vendredi 21 juin.

    Comme vous le voyez, après le creux qu'ont subi nos finances suite à nos mésaventures "vestimentaires" (vieux vêtements non payés, alors que nous avons dû rétribuer GREN qui assurait leur ramassage en déchèteries), nous avons remonté la pente, essentiellement grâce à la fréquentation de notre "double loto" et au succès de notre salon Arts et Saveurs qui a remplacé le Salon des Antiquaires et a suscité une curiosité qui sera encore plus marquée  en 2020, nous l'espérons.

    Que tous eux qui ont contribué à son succès soient ici remerciés (visiteurs, annonceurs, exposants, animateurs, cuisiniers...)

    Enfin nous vous invitons à venir nombreux à Montbard le dernier week-end de juin, où notre association Lions TRACTOFOLIES vous présente VELOFOLIX, grand rassemblement de Velosolex des années 50 à 80, avec balades et démonstrations diverses, en parallèle avec le festival JAZZ'N'ZAZOU.

    Les représentants des associations ,les membres du Lions Club de Châtillon sur Seine et du Châtillonnais  et le beau Miro, ont ensuite posé pour la photo-souvenir  (cliquable)

    Le Lions, toujours généreux, a remis des chèques aux associations de la ville de Châtillon sur Seine...


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  •  Le voyage annuel de la Société Archéologique et historique du Châtillonnais, nous a conduits dans un lieu prestigieux que j'avais depuis très longtemps envie de visiter : le Musée National de l'Archéologie de Saint Germain en Laye.

    En effet ce musée contient des collections qui proviennent du Châtillonnais, puisqu'à l'époque de leur découverte, le Musée du Pays Châtillonnais n'existait pas.

    Voici les adhérents à la descente du car, sous un temps estival inespéré.

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    Quelques mots sur le Château de Saint Germain-en-Laye :

    Résidence royale depuis Louis VI le Gros, au XIIsiècle, Saint-Germain-en-Laye fut à la fois un séjour de plaisance et un lieu de pouvoir des rois de France.

    De nombreux édits royaux ou traités ont été signés à Saint-Germain-en-Laye, jusqu'au traité de 1919 qui mit officiellement fin à la guerre avec l'Autriche.

    Saint Louis résida souvent ici et nous légua la chapelle gothique. François Ier construisit, sur les fondations du vieux château de Charles V, un palais Renaissance.

    Henri II et Henri IV bâtirent à côté un second édifice, dit le Château-Neuf, qui était situé à l'emplacement de l'actuel Pavillon Henri IV.

     Le Roi-Soleil naquit à Saint-Germain en 1638 et y passa, à partir de 1666, l'essentiel des premières années de son règne personnel, avant son installation à Versailles en 1682.

     Même un roi d'Angleterre en exil vécut là avec toute sa cour ! Louis XIV prêta en effet le Château-Vieux (celui de François Ier) à Jaques II Stuart à la fin du XVIIsiècle.

     Puis, délaissée, la résidence royale traversa de sombres années : le Château-Neuf fut rasé, le Château-Vieux devint un pénitencier militaire.

     En piteux état et promis à la destruction, il fut sauvé grâce à la création, par Napoléon III, d'un musée d'archéologie.

     Quelques images extérieures du magnifique château de Saint-Germain en Laye.

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    L'entrée se fait par un pont en pierre.

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    La cour intérieure est superbe, typique de la Renaissance : toits en terrasses, appareil en pierre mêlée de briques.

    La traversée de la cour, ouverte au public, permettait au Roi de se montrer à ses sujets lorsqu'il se rendait à la messe du matin.

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    Trois tours enserrent des escaliers à vis, surmontés de coupoles de pierre qui permettaient un accès direct au "logis".

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    Ce château a été dédié à l'archéologie par Napoléon III.

    Cette salle qui maintenant contient des vitrines, était autrefois une salle de bal.

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    La salle possède une grandiose cheminée...

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    ornée de la salamandre de François Ier.

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    et de ses initiales.

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    Même le plafond est décoré de fleurs de lys...

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    Sur un palier de l'escalier, un clin d'œil à notre région, avec cette reproduction de la statue de Vercingétorix à Alésia, voulue par le créateur du Musée...

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    Napoléon III :

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    Nous avons fait, durant une heure (c'était vraiment trop court !), avec une conférencière,  la visite générale des collections du Musée ( hors Âges du fer qui devaient être présentées l'après-midi par Bruno Chaume.)

    Visite bien trop rapide qui ne m'a pas permis d'admirer toutes  les collections  du Premier Moyen-Âge, et je le regrette.

     Nous avons tout d'abord admiré:

    les collections allant du Paléolithique au Mésolithique :

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    La merveille des merveilles c'est la tête minuscule de "La dame à la capuche, ou dame de Brassempouy"  sculptée vers - 25 000 ans avant notre ère, incroyable....

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    Des sagaies et des harpons (entre -17 000 et- 9 000ans avant JC)

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    Des sculptures en bois de renne :

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    Un superbe propulseur sculpté figurant trois têtes de chevaux :

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    Puis la société Gallo-Romaine , IIIème siècle après JC.

    Cette mosaïque dite des Saisons a été découverte à Saint-Romain-en-Gal (Rhône) Elle mesurait à l'origine 8,86 mètres sur 4,48 mètres et était constituée de 40 tableaux.

    Il n'en reste que 22 maintenant dont 4 ont été endommagés par un incendie.

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    Voici quelques superbes scènes champêtres présentant la vie des agriculteurs au cours des saisons :

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    Des vitrines présentent différents aspects de la vie gallo-romaine.

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    Le trésor de Rethel, 270 après JC :

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    Une autre partie du Musée présente le Premier Moyen-Âge du Vème au XIème siècle après JC :

    Cette vitrine présente les bijoux de la Reine Arégonde, morte vers 580 après JC. Elle était l'épouse de Clotaire 1er et la mère de Chilpéric 1er.

    Nous n'avons malheureusement pas pu voir la suite, faute de temps....

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

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    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    La pause de midi a eu lieu dans un restaurant situé face au château de Saint-Germain en Laye, le Soubise.

    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

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    A la découverte du Musée National de l"Archéologie avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC)

    L'après-midi, guidés par Bruno Chaume, Président de la SAHC, nous avons parcouru  les collections de l'âge du fer, qui nous intéressaient tout spécialement puisque certaines présentaient des objets trouvés dans notre Châtillonnais (Sainte Colombe sur Seine, Magny-Lambert, Minot, Baigneux les Juifs, Orret, Quémigny sur Seine et...Vix)

    Je vous les montrerai bientôt.


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  • Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson

     Anne Bouhélier, Marielle Lefils, responsables bénévoles d'"Un Jour, une église", et Sophie Calvet de l'Office de Tourisme du pays Châtillonnais, ont présenté le programme des visites des églises Châtillonnaises aux bénévoles qui ont accepté de recevoir des visiteurs dans l'église de leur village et de la leur fait découvrir.

    Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participeé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson

    C'est , nous a dit Anne Bouhélier, la troisième année que ces visites passionnantes d'églises Châtillonnaises ont lieu, et elles ont connu depuis ce temps un très grand succès, car elles ont été très appréciées par le public intéressé par notre patrimoine.

    Ces visites sont donc reconduites avec 37 églises à découvrir, soit 72 visites. Elle débuteront le 1er juillet et se poursuivront jusqu'au 12 septembre.

    Bienvenue aux nouvelles églises ouvertes en 2019 : Nicey, Savoisy, Buncey, Vanvey et Saint-Phal.

    "Un jour, une église" ce n'est pas une association, elle n'a pas de statuts, on y récolte pas de cotisations.... c'est  simplement la réunion de passionnés du patrimoine qui donnent leur temps bénévolement pour faire connaître l'église de leur village.Un jour, une église existe aussi dans l'Aube et la Marne (271 églises ouvertes), la Haute-Marne (30 églises ouvertes) et l'Yonne (12 églises ouvertes)

    Les visites durent une heure environ, il n'y a pas d'inscription, il faut regarder la liste que voici avec les dates et les horaires et s'y rendre.

    Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson

    Jérémie Brigand, Président de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais  s'associe à cette belle découverte de notre patrimoine. L'Office du Tourisme du Pays Châtillonnais a publié la liste des églises ouvertes et les horaires dans le mémento jaune distribué à tous les foyers du territoire

    Il a remercié les bénévoles pour leur beau travail , les Maires de chaque commune qui ouvrent leurs églises, la paroisse avec monsieur le Curé Houdard, et le Musée qui a accueilli la réunion préparatoire aux visites en ses murs.

    Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participeé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson

    Jean Millot, Historien du territoire, accompagné par Michel Massé, a rappelé l'histoire de l'Eglise dans notre pays, depuis ses origines jusqu'à nos jours.

    Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participeé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson

    Ces notions sont utiles aux bénévoles, qui outre la présentation des édifices et de leur mobilier, sont souvent amenés à répondre à des questions particulières des visiteurs.

    Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participeé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson

    Une belle gravure ancienne a servi de prélude à la conférence de Jean Millot : la translation des reliques de saint Vorles de Marcenay à l'église Saint-Vorles de Châtillon sur Seine.

    Superbe gravure où l'on voit le château des Ducs encore accolé à l'église !

    Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson

    Les relations entre l'Eglise et la Royauté ont évolué au cours des temps.

    En 1438, le Roi rechercha un statut possible par rapport à l'Eglise, il voulait nommer les prêtres ce que le Pape refusa.

    En 1516, le Roi François Ier, qui venait de gagner la bataille de Marignan,  obtint un accord avec la Papauté et put nommer les évêques. Le Roi fut reconnu  comme le véritable maître de l'Eglise de France.

    Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson

    Le concile de Trente qui dura dix-huit ans (avec des interruptions),  eut pour but de lutter contre les idées protestantes en matière de doctrine et de réformer le clergé catholique qui, jusque-là, était l'objet de critiques violentes. Ce concile a renforcé l'unité des catholiques autour du pape dont la suprématie en matière de religion a été affirmée.

    Il faut bien acquérir,  a martelé Jean Millot, ce que veut dire l'expression  "rite tridentin".

    Le rite tridentin désigne, dans la liturgie catholique, la liturgie telle que codifiée à la suite du concile de Trente et employée de manière canonique par la plus grande partie de l'Église latine jusqu'à la réforme liturgique opérée par Paul VI à la fin des années 1960 dans le contexte du concile Vatican II.

    Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson

    En 1790, eut lieu la Constitution Civile du Clergé, qui autorisait la liberté de culte et permettait à l'Etat le faire élire évêques et curés.

    Le Pape Pie VI refusa cette constitution et en 1794 la France se sépara de l'Eglise.

    Sur cette image on voit à gauche Talleyrand, évêque d'Autun

    Plus tard, en 1801, un concordat sera signé entre Pie VII et le Premier Consul .

    Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson

    La loi de 1905 ne fut pas acceptée par le Pape .

    La réconciliation viendra en 1924 et verra la création des associations diocésaines.

    Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson

    Le Concile Vatican II bouleversera  l'Eglise dans sa liturgie.

    Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson

    Après un exposé foisonnant, Jean Millot a demandé aux bénévoles de participer, par exemple en demandant quels étaient les vocables les plus utilisés dans le Châtillonnais (le vocable est le nom du saint Patron de l'église). Tout d'abord les vocables messianiques : le plus utilisé est Pierre, puis suivent la Nativité, Jean-Baptiste, Jacques, Madeleine... Il y a aussi beaucoup de vocables qui sont des noms d'évêques : Martin, Germain, Didier, Denis, Léger, Hilaire, Georges, Médard (devenu Marc).

    Quelques photos anciennes d'intérieurs d'église ont suivi...il a été difficile de les reconnaître tant,  autrefois, leur décor était très, très chargé !!

    Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participeé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson

    Auriez-vous reconnu Saint-Vorles ?

    Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson

    Après le concile de Vatican II tout a changé : la place de l'autel, les tenues des enfants de choeur...et des communiant(e)s !

    Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson

    Jean Millot a été très applaudi pour son érudition.

    Dominique Masson a ensuite pris le relais et nous a conduit à l'intérieur de l'église Saint-Pierre qui vient d'être magnifiquement restaurée extérieurement par la Municipalité de Châtillon sur Seine.

    Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participeé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson

    Dominique Masson a expliqué comment au fil des temps les églises furent construites. Au début elles prirent la forme de la "basilica" romaine... puis on essaya de construire des voûtes, souvent sans succès, tout s'effondrait, et le bois dont on les construisait était souvent la proie d'incendies.

    Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participeé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson

    Puis on essaya d'améliorer la voûte, qu'on imagina en plein cintre, avec une clé de voûte, mais avec obligatoirement des contreforts extérieurs.

    Les ouvertures étaient alors très petites.

    Le style roman évolua ensuite vers le gothique avec d'abord des voûtes en arc brisé.., puis vers le gothique pur comme à Notre Dame de Paris.

    Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participeé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson

    L'église Saint Pierre se nommait autrefois Notre-Dame, c'était l'église de l'abbaye qui fut fondée par saint Bernard pour abriter les chanoines de saint Vorles.

    Cette église servait de lieu de culte aux chanoines qui vivaient suivant la règle de saint Augustin, sous l'autorité d'un abbé.

    L'abbaye connut bien des vicissitudes, déjà par le relâchement des moines, puis par la présence d'un abbé commendataire, M de Boisrobert qui avait été nommé pour, surtout, empocher les revenus de l'abbaye.

    L'abbé Henri Lenet ramena le calme, embellit l'abbaye. C'est lui qui fit planter une allée d'arbres reliant l'abbaye à la porte de la ville, belle allée qui se nomme toujours le "cours l'Abbé".

    Après  la Révolution, l'abbaye devint un hôpital, le chœur de l'église fut ensuite démoli et l'on construisit des salles à l'intérieur.

    Les administrateurs de l'hôpital firent venir des sœurs hospitalières pour soigner les malades. Ce sont ces sœurs qui réaménagèrent la nouvelle chapelle, avec le fond que nous voyons aujourd'hui.

    La nouvelle église fut ensuite consacrée à saint Pierre. On l'appelle encore actuellement Notre Dame, mais ce n'est plus du tout son nom.

    A l'origine, cette église a été construite  comme celle de Fontenay dont elle possède les dimensions, elle avait une nef à face plate, sept travées entre quatre piliers, et aucune décoration comme le demandait l'ordre cistercien.

    Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson

    (illustration tirée de l'ouvrage de Dominique Masson "Châtillon sur Seine, 1000 ans d'histoire")

    Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participeé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson

    Les traces de la démolition du fond de l'église sont visibles  lorsque l'on passe derrière le chœur :

    Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson

    On peut encore admirer de très belles pierres tombales  présentes dans la nef :

    Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participeé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson

    comme celle-ci que j'ai réussi à photographier.

    Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson

    Dans la cour, touchant le Musée  on voit une autre partie de l'église qui vient d'être restaurée, c'est ce qui reste du transept gauche qui n'avait pas été démoli.

    Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participeé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson

    Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participeé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson

    Un grand merci à Dominique Masson pour cette visite très intéressante.

    Dans l'article suivant, je publie des documents passionnants  qu'il m'a fait parvenir sur l'abbaye Notre Dame.

    D'autres explications très détaillées sont à consulter sur son extraordinaire ouvrage intitulé "Châtillon sur Seine, 1000 ans d'histoire", un livre que tout amoureux de notre ville doit absolument avoir dans sa bibliothèque !

    J'avais publié un article sur l'église Saint Pierre il y a longtemps déjà . Sur des panneaux confectionnés par Dominique Masson, on pouvait prendre connaissance de renseignements sur les statues, les vitraux de l'église etc...

    à consulter là :

    http://www.christaldesaintmarc.com/l-eglise-saint-pierre-de-chatillon-sur-seine-a2594189

     Lorsque j'avais rédigé  cet ancien article, l'église Saint Pierre était dans un triste état extérieur, heureusement depuis cette année elle a été superbement restaurée.

    Les guides bénévoles d' "Un jour, une église" ont participé à une après-midi de formation avec Jean Millot et Dominique Masson


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  •  Dominique Masson a réalisé des documents racontant l'histoire de l'abbaye Notre Dame de Châtillon sur Seine, et il me les a confiés .

    Je les publie donc ici.

    Pour bien lire, cliquer sur le carré en haut à droite du document, ou mieux sur "lire l'original".

    Merci mille fois à Dominique Masson pour tous ses envois qui nous permettent de mieux connaître notre bonne ville de Châtillon !


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  • Depuis des années la Pointerie, ancienne usine de clous, ancienne forge, est porte close.

    Pourtant le week-end des Journées des Moulins les nouveaux propriétaires ont décidé de  faire découvrir ce lieu d’exception, de le raconter le plus possible, de montrer l’ancienne turbine qui est toujours en l’état.

    Cette visite était organisée par  Association des Riverains Propriétaires d'Ouvrages Hydrauliques du Châtillonnais (ARPOHC).

    Les journées du patrimoine de pays et des moulins ont eu lieu à la pointerie de Chamesson

    A Chamesson, au sud de Châtillon sur Seine, existait autrefois une fabrique mécanique de pointes d'origine parisienne, installée en 1854 et qui a fonctionné jusqu'en 1938.
    Cette pointerie qui faisait partie du groupe de la Société Châtillon-Commentry, avait succédé à la forge dite "du Bas" datant du 18ème siècle.
    La prospérité de cette usine était alimentée  par le besoin énorme de pointes nécessaires pour les constructions parisiennes.

    En effet, à cette époque, les constructions hausmaniennes battaient leur plein et il fallait des pointes pour clouer les charpentes...
    Les métiers à pointes et les frottoirs étaient actionnés par une turbine hydraulique utilisant l'eau de la Seine..
    Voici le bief tel qu'on peut le voir actuellement..

    Les journées du patrimoine de pays et des moulins ont eu lieu à la pointerie de Chamesson

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    Des vannes  obturent le bief....

    Les journées du patrimoine de pays et des moulins ont eu lieu à la pointerie de Chamesson

    Nous allons les voir de plus près.

    Les journées du patrimoine de pays et des moulins ont eu lieu à la pointerie de Chamesson

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    D'autres vannes, plus loin, ont été refaites avec la participation des propriétaires du château de Chamesson...

    Les journées du patrimoine de pays et des moulins ont eu lieu à la pointerie de Chamesson

    les voici :

    Les journées du patrimoine de pays et des moulins ont eu lieu à la pointerie de Chamesson

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    Jacqueline Cormier, dont le grand-père a été directeur de la pointerie de Chamesson, avait apporté des photos montrant les machines qui fonctionnaient en 1933.

    Les nouveaux propriétaires ont été fort intéressés par ces documents qui sont des témoignages précieux du passé.

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    Christian Jacquemin, Président de l'ARPOHC a commenté ces photographies aux visiteurs. On y voit des machines à faire les clous, des machines à polir et des machines qui faisaient les têtes de clous.

    Les journées du patrimoine de pays et des moulins ont eu lieu à la pointerie de Chamesson

    Jacqueline Cormier me les a confiées et m'a permis de les publier sur le blog, merci à elle  !

    les voici :

    Les journées du patrimoine de pays et des moulins ont eu lieu à la pointerie de Chamesson

    Je les ai isolées pour mieux voir les détails, le nombre de machines est impressionnant !

    Les journées du patrimoine de pays et des moulins ont eu lieu à la pointerie de Chamesson

     

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    Une photographie de l'usine lors d'inondations :

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    La photo du Directeur (au centre) entouré de ses ouvriers et employés.

    Il y avait environ 70 personnes qui travaillaient dans cette usine de pointes, on y réalisait 6 500 tonnes de clous par an !!

    Les journées du patrimoine de pays et des moulins ont eu lieu à la pointerie de Chamesson

    Nous nous dirigeons vers les salles, où subsistent encore certains objets du passé métallurgique de la pointerie, en repassant au dessus du bief.

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    Lorsque la hauteur de l'eau n'était pas suffisante, on utilisa de 1890 à 1900, une machine à vapeur  pour faire tourner les machines à fabriquer les clous. On voit encore la cheminée de cette machine à vapeur au fond de cet atelier.

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    Christian Jacquemin a expliqué aux visiteurs le fonctionnement de la machine à vapeur.

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    Le fer est toujours présent...

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    Nous voici dans la salle de la turbine...

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    La turbine est encore en bon état, elle pourrait marcher si la hauteur d'eau était suffisante, ce qui n'est pas le cas actuellement.

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    D'autres anciens moteurs subsistent...

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    ainsi que les tableaux d'alimentation en électricité.

    Les journées du patrimoine de pays et des moulins ont eu lieu à la pointerie de Chamesson

    Une maquette montrant les différents bâtiments de la pointerie nous fait mieux comprendre la grande importance qu'avait cette usine autrefois et sa grande surface puisqu'elle s'étendait sur 4,6 hectares.

    La pointerie de Chamesson cessa ses activités en 1938, lui succéda une entreprise de machines agricoles.

    Les journées du patrimoine de pays et des moulins ont eu lieu à la pointerie de Chamesson

    Un stagiaire en architecture a étudié l'histoire de la pointerie, il a réalisé des panneaux fort intéressants sur ce souvenir du passé métallurgique du Châtillonnais :

    Les journées du patrimoine de pays et des moulins ont eu lieu à la pointerie de Chamesson

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    Les journées du patrimoine de pays et des moulins ont eu lieu à la pointerie de Chamesson

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    Un dernier coup d'oeil en partant aux bâtiments des ouvriers. La jeune équipe qui a acheté le site espère pouvoir réhabiliter des logements, et aussi faire de ce lieu chargé d'histoire, un centre culturel...

    Ce serait vraiment merveilleux de voir renaître, sous une autre forme, ce patrimoine cher aux Chamessonnais.

    L'équipe  nous a promis de nous tenir au courant de l'évolution du lieu. 

    Alors bon courage et bonne chance à ces passionnés que j'espère revoir bientôt...

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