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Les élèves de l'école Saint Bernard de Châtillon sur Seine, de la Maternelle au CM2 se sont encore surpassés ! Ils ont imaginé et réalisé avec leurs maîtres et maîtresses, de bien belles décorations de fêtes.
Les dames "Cigales et Fourmis" (des bénévoles qui se dévouent sans compter pour les enfants) étaient là pour vendre tous ces jolis objets décoratifs.
Les voici ces jolies décorations de Fêtes :
Voilà une bien bonne idée de cadeau pour nos amis les insectes !! (une idée peut-être suggérée par les "Cigales et les Fourmis"!)
Les personnes qui, comme moi, n'ont plus d'enfant à l'école, pouvaient acquérir de superbes décorations....
Et on trouve toujours de bien belles couronnes de porte, confectionnées par une "Cigale"(ou "fourmi" ??) très douée !
Des gâteaux confectionnés par les mamans faisaient le régal de tous !
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A 14 heures, Laurence Pocheveux, une des organisatrices de Laignes, a annoncé l'ouverture du Téléthon. Elle a détaillé toute les animations qui allaient avoir lieu.
Elle a annoncé également que le Téléthon musical de Laignes aurait lieu à partir de 2020, tous les deux ans, en alternance avec un Loto-Téléthon.
De 14h15 à 14h35 Patricia Leblanc a joué du violon en compagnie de ses élèves de tous âges....
Puis elle a accompagné au violon la chorale des dames de Laignes.
De 14h40 à 15h40 c'est Patrice Sala qui a enchanté l'assistance avec ses chansons, reprises en chœur.
Et il a fait danser le madison....
Après ce madison plein d'entrain, j'ai été obligée de quitter la salle de Laignes où se déroulait le Téléthon.
En effet, à 16h, à Châtillon, avait lieu une conférence de la Société Mycologique du Châtillonnais sur les marais tufeux du plateau de Langres, qu'en tant qu'adhérente, je ne pouvais manquer.
Je n'ai donc pu assister au concert des Tamamous que j'adore ....J'ai quand même obtenu qu'ils se laissent photographier avant leur prestation, malgré la réticence de l'un d'entre eux.
Il y a des jours où j'aimerais beaucoup être saint Vorles, pour pouvoir me biloquer. Hélas, malgré mes efforts, je n'y arrive pas.... c'est bien dommage....
La suite à laquelle je n'ai pu assister :
16h20 à 16h50 : Patricia Leblanc en duo.
16h55 à 17h25 : Les Tamalous.
17h30 à 18h15 : Claude et son accordéon.
18h20 à 19h : Souffle populaire avec Jean-Marie Maître.
19h05 à 20h : Elèves batteurs et percussionnistes de Laignes et Loches-Landreville dirigés par Eric Thomas.
A noter que les spectateurs pouvaient se régaler de gaufres et de boissons, acheter des objets dont la vente allait directement au Téléthon.
J'ai particulièrement apprécié ce gobelet où j'ai bu un café, un gobelet-souvenir à garder précieusement, aussi beau qu'un verre gravé !
Et ces photophores qui seront ravissants sur ma table de Fête....
Laurence Pocheveux me communique le bon résultat de la journée Téléthon de Laignes en 2019 :
L'équipe de bénévoles a la joie de vous annoncer que la somme de 1778,18 € récoltée à l'occasion du Téléthon Musical 2019 a été reversée à l'AFM-Téléthon.
Celle-ci aidera à la recherche médicale et améliorera le quotidien.
Merci à tous d'avoir participé !
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Rencontre, désir, passion, jalousie, exil, c’est l’histoire de ce couple mythique et mémorable qu’ont formé Juliette Drouet et Victor Hugo. Une vie d’amour que la fiction n’aurait pas osé imaginer, ou la véritable histoire d’un demi-siècle de passion ponctuée par vingt-trois mille lettres échangées. À partir de cette monumentale correspondance, Anthéa Sogno a composé ce spectacle qui illustre les grands moments de leur vie amoureuse, littéraire et politique.
En 1833, un jeune dramaturge nommé Victor Hugo, tombe amoureux d’une princesse de théâtre lors de la lecture de « Lucrèce Borgia »
Jaloux, il lui demande d’abandonner la scène. Par amour, elle accepte...
et comme elle s’ennuie :
« écris-moi, lui dit-il, écris-moi tout ce qui te trottera par la tête, tout ce qui te fera battre le cœur. »
Ils partageront les joies comme les peines, le deuil de leurs filles respectives....
Elle l'admirera lorsque le grand homme s'exprimera à la Chambre des Députés...
Elle se fâchera lorsqu'il la trompera....
mais elle acceptera de le suivre en exil à Guernesey...
Il lui fera lire en premier son chef d'œuvre : les Misérables...
Leur amour durera cinquante ans....
jusqu’au 11 mai 1883, date à laquelle, après l’avoir adoré au point de lui avoir tout sacrifié, elle ferma les yeux.
Et, ce jour-là, Victor Hugo ferma son encrier pour toujours.
"Victor Hugo mon amour" fut un spectacle magnifique et les deux acteurs passionnés par leurs personnages, furent très applaudis.
Tout était réussi : le jeu des acteurs, les costumes, le décor, et la mise en scène.
Un bien beau spectacle que j'espère vous n'avez pas manqué !
Après le spectacle, Anthéa Sogno, l'éblouissante Juliette Drouet, nous a ensuite révélé de quelle façon elle a tenu à faire renaître cette héroïne trop méconnue, qui pourtant a tenu une grande place dans la vie et l'œuvre de Victor Hugo.
Le premier tour de force a été de choisir parmi leurs nombreux écrits, tous plus beaux les uns que les autres, de quoi recréer de véritables dialogues. Comme pour chacune des adaptations que j’ai faites auparavant, la même exigence m’a saisie, je voulais que tout soit authentique, que tout ait été dit, susurré ou hurlé. Ainsi, l’enfilade de scènes qui racontent leur vie, à été construite ainsi : une phrase écrite par Juliette répond parfaitement à une question extraite d’une des lettres de Victor et ainsi de suite. Puis, quelques extraits de pièces, de leurs journaux intimes, ou de la presse, tout devait être historique.
Nous avons fait tout cela pour faire du théâtre. En jouant la pièce, nous nous sommes aperçus que nous étions au-delà, car nous n’interprétons pas des personnages de théâtre, nous incarnons des personnes qui ont vécu, et nous ne disons pas des dialogues inventés par un dramaturge, les mots que nous nous disons sont les leurs.
Comment ne pas penser que ces deux-là ne se sourient pas tendrement au-dessus de la Comédie Bastille, comme ils ont souri au dessus du Théâtre des amants, lors de la création en Avignon et profitent de notre passage sur terre pour continuer à se dire, 125 ans après leur mort, combien ils s’aiment encore ?
Une pièce d’Anthéa Sogno
Mise en scène : Jacques Décombe
Avec Anthéa Sogno et Sacha Petronijevic
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Le Moulin Gautherot
En 1909, la famille Maître décide de vendre le moulin. Arsène Verniquet, régisseur, n’a aucune difficulté pour trouver un acquéreur. Son filleul, Georges Gautherot (1883-1939) habite en face du moulin.Ce dernier se sent à l’étroit dans la petite polyculture de ses parents. Entreprenant et dynamique, il reprend l’affaire à l’âge de 26 ans, puis il épouse Louise Gillon (1885-1980) ;
Deux filles vont naître de cette union : Lucie (1912-1993) et Rose (1915-2010)
(Georges Gautherot et ses deux filles sur le bief en 1933)
Georges ne se doute pas que 27 ans plus tard, en 1937, il accueillerait dans son moulin, pendant trois jours les 120 joyeux convives d’un double mariage, celui de ses deux filles : Lucie avec Marius Verniquet, le petit-fils d’Arsène, et Rose avec Georges Ducharme, fils d’un boucher de Châtillon.
Quant à moi, comment aurais-je pu imaginer que Lucie et Marius allaient me mettre au monde ?
Mon arrière-grand-père Arsène doit bien rire dans sa tombe, je me demande s’il n’a pas manigancé tout cela pour que le moulin retrouve son paronyme ancestral.
Georges Gautherot a tout juste le temps de prendre en main son moulin et c’est la guerre.Il est mobilisé dans l’artillerie.
Pendant plus de quatre ans, avec deux jeunes enfants à charge, ma grand-mère Louise fait tourner le moulin, aidée par les habitants du village. Il en était ainsi dans la plupart des familles de mobilisés.
Quel courage et quelles forces il a fallu à ces femmes qui tenaient à l’arrière pendant que les hommes étaient au front. Et quelle chance que Georges ait pu rentrer en pleine forme au début de 1919 !
La paix est revenue. Il a deux employés au moulin-scierie et deux à la ferme. Il y a tant à faire : le moulin, les champs,la vigne, les vaches, les chevaux qui servent aussi aux livraisons de farine en les attelant à des voitures bâchées semblables à celles des immigrants du Far-West.
Louise, la « patronne » est levée la première et couchée la dernière.
Elle assure l’intendance de toute la maisonnée : fabriquer les fromages, tuer les poules et les lapins, s’occuper des jardins, de la basse-cour, préparer les repas pour des tablées de 8 ou 10 personnes chaque jour, la couture (elle fabrique même des chaussons et des pèlerines dans des pièces de drap bleu-horizon, récupérées sur les vêtements rapportés par les soldats).
On fait appel à elle pour faire les piqures aux malades ou poser des ventouses…
Les activités sont multiples, les allées et venues continuelles, et ceci d’autant plus que Georges Gautherot vient d’être élu maire du village.
En1932, il entreprend une modernisation du moulin en faisant installer une chambre-mélangeuse de 80 quintaux pour stocker et brasser la farine, afin de prévenir toute fermentation.Il achète une boulangerie à Mussy , pour s’assurer un débouché stable à l’abri de la concurrence qui commence déjà à se manifester.
Sur la rive gauche du bief, la roue à aubes de l‘ancienne huilerie est octogénaire. Elle actionne encore de vieilles machines à pointes, d’où le nom de « pointerie » que porte cette annexe.
Un ouvrier vient de Mussy pour fabriquer des pointes de qualité spéciale (fines et rigides, piquantes, elles ne fendaient pas le bois, j’en utilise encore. Il en faisait aussi en laiton et même dans un alliage d’argent pour la tapisserie)En 1935, un camion Berliet tout neuf de 3,5 t vient remplacer les voitures à chevaux. Georges Gautherot a besoin d’un chauffeur : il embauche son futur gendre Marius Verniquet.
Pendant la guerre et l’après-guerre
Mon grand-père Gautherot décède subitement d’une crise cardiaque en août 1939, tout juste deux semaines avant la déclaration de guerre entre la France et l’Allemagne.
Marius Verniquet est mobilisé avec le camion du moulin, réquisitionné par l’Intendance Militaire pour transporter le ravitaillement des artilleurs du 104ème R.A. de Dijon.
(Marius part à la guerre avec son camion en 1939)
En mai 1940 il se trouve piégé comme tant d’autres dans le désastre de Dunkerque où il reçoit l’ordre de détruire son Berliet avant d’être embarqué de justesse sur un navire anglais.
Pendant ces quelques jours, Châtillon est bombardé. La grand-mère Louise, Lucie, Rose évacuent en Corrèze avec leurs jeunes enfants (mon frère Luc et moi, mon cousin Paul, ma cousine Marie-Rose est aussi du voyage, bien au chaud en attendant de naître quelques mois plus tard). A leur retour, en septembre 1940, elles retrouvent le moulin saccagé et pillé.
(Sur le pont du bief (1975) reconstitution d’un poste allemand pour le tournage du film « le bon et les méchants » de Claude Lelouch, avec J Dutronc, J.Villeret, M. Jobert)
On entre alors dans la sombre période de l’occupation allemande et de la Résistance.
J’étais trop jeune pour être conscient du danger, je me souviens es soldats allemands qui entraient en réclamant de la farine, ils ouvraient les placards, cherchant des armes>.Mon père allait secacher dans la chambre d’eau de la turbine. J’ai su plus tard que des maquisards venaient parfois la nuit pour se ravitailler.
En septembre1944, une escarmouche au carrefour devant la maison fait un mort parmi eux (un jeune de vingt ans). Puis c’est la Libération, les convois américains se succèdent pendant des jours… C’est une aubaine pour nous, les gosses :il suffisait d’agiter la main en formant le V des deux doigts et les chocolats, les chewing gums pleuvaient. C’est ainsi que j’ai reçu ma première orange.
En novembre 1945, un camion plateau-cabine Citroën P 45 destiné à l’armée, eint en kaki, est attribué au titre des dommages de guerre en remplacement du Berliet. Marius va le chercher à Paris, quai de Javel, à la sortie de la chaîne de montage. Raymond Loiselet, charron-forgeron à Gomméville, fabrique des arceaux pour le couvrir avec les bâches des anciennes voitures à chevaux que l’on avait précieusement conservées depuis 10 &ans, en cas de besoin.Mon père était bien sûr très sollicité avec son camion par les uns ou les autres pour des transports occasionnels qui n’avaient rien à voir avec sa profession, par exemple transporter les habitants du village à Châtillon pour aller au cirque Pinder, ou la fanfare de Mussy et ses flons-flons à la fête de Gomméville.
Mes actuels réflexes me font frémir quand je songe à sa propre responsabilité en cas d’accident. Mais on sortait d’une guerre de quatre ans, cette notion n’effleurait personne, et personne n’aurait songé à exercer le moindre recours à son encontre. L’entraide était de rigueur.
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Didier Baudry, maire de Nesle et Massoult, m'a invitée à venir voir les nouvelles extensions de la Mairie du Village, ainsi qu'une exposition consacrée à Hervé Baudry, enfant du village, artiste très connu des Châtillonnais, bien trop tôt disparu, hélas.
L'ancienne salle des fêtes où ont lieu périodiquement des concerts, a été superbement transformée et agrandie.
La salle est magnifique et fonctionnelle....
Sur ses murs on peut admirer des œuvres picturales et photographiques, certains tableaux ont été offerts par les artistes du village : Karin Neumann, Maryvonne Jeanne-Garrault, Jean-Pierre Garrault...
Les dessins d'Hervé Baudry et ses peintures ont été offerts au village de Nesle et Massoult par l'épouse d'Hervé.
Beaucoup de dessins de presse, puisqu'Hervé Baudry illustrait les pages de notre journal régional "Le Châtillonnais et l'Auxois".
Mais aussi des œuvres personnelles :
L'ancienne salle de classe, adjacente à la salle des fêtes, sert de salle du Conseil Municipal. On y trouve des anciens pupitres, le tableau noir et des tableaux illustrant des périodes de l'histoire de France, si appréciés des anciens petits écoliers.
Une superbe cuisine a été ajoutée à la salle des Fêtes....
Quelques tableaux ornent aussi le bureau de la Secrétaire de Mairie de Nesle et Massoult, ici un tableau de Maryvonne Jeanne-Garrault.
Un tableau, au centre, de Karin Neumann et deux aquarelles d'une artiste qui avait participé à une fête du village organisée par Hervé Niquet.
Un article que j'avais consacré à Hervé Baudry, illustré de quelques photos :
http://www.christaldesaintmarc.com/herve-baudry-n-est-plus-a126083492
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