L’archéologie peut-elle observer des inégalités entre femmes et hommes ?
Les rôles sociaux attribués aux unes et aux autres ont-ils varié au cours du temps ?
Depuis une cinquantaine d’années, des archéologues s’emploient à recenser et interpréter des données matérielles, issues surtout de contexte funéraire, pour différencier le masculin et le féminin.
Comme d’autres indices – âges, statut social, état de santé, etc – l’étude de la différenciation sexuelle est devenu essentielle à la compréhension des sociétés passé.
S’il reste difficile d’apporter des réponses pour les périodes lointaines de l’histoire humaine, certaines hypothèses se confirment à l’appui des vestiges découverts : tout indique qu’une répartition sexuelle du travail et que la valorisation sociale des attributions masculins sont une réalité depuis au moins 10 000 ans.