Vendredi 27 Mars,le Fournil saint Vorles ouvrait ses portes au public pour une visite guidée...

Autrefois ,nous appelions cette boulangerie industrielle "la Panification" ou plus familièrement..."la panif" !!

Elle a pris le joli nom de "Fournil saint Vorles", parce qu'elle se situe près de notre joyau Châtillonnais , l'église Saint Vorles..

Petite fille de boulanger,épouse de meunier,je ne pouvais rater ce si intéressant voyage au coeur du pain...

Avant de pénétrer dans l'atelier de confection du pain, il faut revêtir une blouse et se coiffer d'une charlotte,hygiène oblige !

Un technicien des Minoteries Dijonnaises (qui ne sont plus à Dijon d'ailleurs..) nous fit un petit exposé sur le blé,ses producteurs dans le monde,les métiers de la filière céréalière..

Il existe une traçabilité pour le blé,comme pour tout produit alimentaire..elle existe donc aussi pour la farine.

La farine utilisée en boulangerie est de type 65 pour le pain standard.

D'autres types peuvent être utilisés pour des pains spéciaux,comme le pain de campagne.

D'autres farines de céréales peuvent être aussi utilisées:le seigle par exemple.

Le Directeur du Fournil Saint Vorles nous montre la trémie par laquelle arrive la farine qui est stockée dans un silo.

160 kg de farine tombent dans le pétrin qui se trouve en dessous.

Aux 160 kgs de farine , on ajoute de l'eau,de la levure et du sel (beaucoup moins qu'auparavant nous a confié le Directeur ).

La température de pétrissage doit être régulière, 23° exactement .

Le pétrissage dure 25 mn.

La pâte devient élastique et emprisonne l’air.

Avant de pouvoir utiliser la pâte il faut la tester..

Comme pour le meunier qui tâte la farine pour apprécier sa consistance, le boulanger doit avoir du doigté ...

Lorsque le pétrissage a donné un excellent résultat,l'ouvrier-boulanger décroche le pétrin, qui est sur roulettes , et le déplace dans le fournil pour le conduire vers la machine à diviser.

Le pétrin est alors fixé sur la machine qui pourra le soulever...

Le pétrin est alors soulevé par la machine,il bascule,c'est impressionnant !

Oh que c'est beau la chute de cette pâte, qui de plus sent si bon !

La pâte est maintenant dans une trémie où elle va être divisée en pâtons réguliers qui tomberont sur un tapis roulant..

L'ouvrier-boulanger vérifie toujours que la diviseuse fait correctement son travail !

Ainsi il prend soin de peser le premier pâton, car les pains devront tous peser le même poids...

La machine à diviser met 20 minutes pour transformer en pâtons la totalité de pâte d'un pétrin.