• Châtillon sur Seine,ville martyre...

    J'avais déjà ouvert un chapitre "Châtillon sur Seine,ville martyre",mais les photos publiées ne me satisfaisaient pas..

    Or,il y a peu,j'ai eu la grande joie de me voir remettre un certain nombre de photos beaucoup plus nettes,provenant d'une collection particulière.

    Je remanie donc ce chapitre en commençant par ce très beau dessin de Monsieur Pierre Garnier représentant Châtillon sur Seine détruite...

    (Toutes les photos sont cliquables)


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  • Commentaires

    2
    tatada 1
    Dimanche 6 Juillet 2014 à 10:38

    Merci Madame Pluyaut de nous faire partager vos souvenirs.Nous sommes arrivés à Châtillon en 1947 ou 48 .J' ai vu les rues déblayées, nous marchions sur les murs des caves, J'ai connu les commerçants installés au cours l'abbé, nos écoles dans les baraquements mais peut-être par désir d'oublier le plus rapidement possible des souvenirs douloureux,personne ne m'a vraiment parlé des années précédant notre arrivée. Je peux mieux connaître cette période maintenant grâce aux photos anciennes du blog et de témoins comme vous . Peut-être avez vous d'autres souvenirs à raconter...

    1
    Pluyaut Christiane
    Vendredi 4 Juillet 2014 à 18:47

    Je redécouvre ces images qui me rappellent mes souvenirs d'enfance, l'exode, et cette pauvre ville ! Lorsque nous avons traversé Châtillo-sur-Seine, 8 à IO jours après le bombardement, à notre retour de l'exode, nous avons marché au milieu de ces ruines. Depuis Le Pont de Chevigny, où les allemands nous avaient rejoints, nous cheminions lentement à pied, et tout le long de la route, des  morts étaient sur les bas-côtés et dans les fossés: soldats français, réfugiés de tous âges, chevaux, et beaucoup de matériel disparate abandonné, surtout à Coulmier-le-Sec. A Châtillon, des hommes déblayaient les portes de caves, englouties par les décombres des maisons; ils sortaient les cadavres des habitants qui y avaient été emmurés. Une forte odeur de mort flottait dans la ville. J'avais II ans. Bien d'autres images aussi tristes se sont ajoutées à ma mémoire pendant ces 5 années d'occupation, que le temps n'a pas effacé.


    Christiane Pluyaut.

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