• (une cadole à Terrefondrée)


    Pris dans le sens de « cabane de vigne en pierre sèche », le terme cadole se rencontre aujourd'hui principalement en Saône-et-Loire mais aussi dans certaines communes de Côte-d'Or .

    La « cadole » est un mot du patois bourguignon.

    En voici une,certainement pas authentique,mais bien jolie,à Terrefondrée..

    Dans le midi on appelle ces constructions en pierres sèches des « bories »

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  • (Rachoux )

    Les cadoles désignent, en patois bourguignon, de petits cabanons en pierre sèche, souvent de forme circulaire (en cul-de-four), adossés à des meurgers, ouverts à l’est (au soleil levant, côté opposé à la pluie).

    Certains les appellent des cabotes..

    Un oncle de mon mari ,oncle de Jean Millot également,exploitait à Molesme une ferme appelée « la Cadole » preuve que ce mot était bien utilisé en Châtillonnais..

    Ainsi celles que je vais vous montrer sont celles de Noiron.,et elles sont authentiques et magnifiques !

    Les clichés que je vais publier ont été réalisés par un ancien habitant de Noiron..Michel Massé  .

    Il a recherché les cadoles Noironnaises ( dit-on ainsi ??) avec son ami Sylvain Bouhelier qui possède des vignes sur le finage du village.

    Et aujourd’hui il m'a fait le grand honneur de me les confier pour vous les montrer.


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  • (Crevenoize)


    Les cadoles étaient bâties avec les pierres retirées des vignes lors de la création ou de l'entretien de ces dernières.

    Les pierres les plus communes servaient à dresser les murs (ou meurgers) qui délimitaient les parcelles de vigne.

    Les pierres les plus belles, plates, larges et faciles à utiliser , étaient réservées à l'édification des cadoles

    (le nom indiqué est celui de la parcelle cadastrale de Noiron où elles se trouvent)

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  • (Crevenoize )

    Chaque cadole desservait une parcelle et servait d'abri au vigneron :

    Il y trouvait chaleur en hiver, fraîcheur en été et refuge contre les intempéries.

    Certaines cadoles comportaient des éléments de confort : banquette, niche, porte à serrure.

    L'édification d’une cadole se faisait « à sec », sans autre liant qu'un peu de terre,en empilant très habilement les pierres.

    Les vignerons, mais aussi les carriers, et les cantonniers maîtrisaient parfaitement la construction de la cadole..

    Toute la technique d’édification se faisait par expérience,les anciens expliquant aux plus jeunes la maîtrise de la pierre..


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  • (Une cadole éboulée : Matrot)

    Les cadoles en pierres sèches n'ont hélas ni une grande ancienneté ni une grande longévité .

    C’est pourquoi d’ailleurs il me semble qu’il faut les préserver !

    Quelques cadoles datent de la grande période d'extension de la vigne au XVIIIe siècle, mais la plupart remontent au XIXe. Leur construction a perduré jusque dans les années 1920

    La plupart des cadoles servaient de resserres-à-outils ou abris (en cas d’orage et à l’heure du casse-croûte)



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  • (Crevenoize )

    Les pierres calcaires utilisées pour construire les cadoles sont gélives et, qui plus est, ne sont pas liées par un mortier.

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  • (Terres rouges )


    Certaines cadoles n’étaient construites que d’un côté,comme celle-ci.

    Il ne s’agit pas d’une cadole éboulée…mais d’un abri contre le vent et la pluie.

    Ces cadoles étaient donc orientées Est-Ouest.

    Ici le côté de l'Est où s'adossait le vigneron pour se protéger du vent d'Ouest et donc de la pluie...


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  • (Terres rouges )

    On voit bien ici le côté Ouest de la cadole,exposé à la pluie et recouvert de mousse.



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  • (Rachoux)

    Certaines cadoles ressemblent à un mur de pierres sèches..

    Mais quand on s’en approche on distingue de petits détails qui montrent qu’il s’agit d’un abri,c'est une cadole-muraille !

    (mot que j'invente...)

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  • (Rachoux )

    Le mur de cette "cadole-muraille" est creux,un abri se trouve à l’intérieur,on voit d’ailleurs à droite une petite fenêtre…


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  • (Rachoux )

    De plus près ,voici encore la "cadole-muraille"...


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  • (Rachoux )

    Et voici l’abri intérieur de la cadole-muraille..encore bien visible.

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  • (Crevenoize )


    Je n’ai pas trouvé sur Internet d’étude faite sur les cadoles Châtillonnaises,les clichés de Michel Massé sont donc des documents précieux et inédits que je tenais à vous montrer…

    Mon souhait le plus cher serait la préservation de ces témoins du passé…

    Mais lorsque l’ on voit que des menhirs ont été détruits par ignorance,on peut avoir des craintes sur leur avenir !

    Préservons donc nos cadoles :

    recensons-les comme l’a fait Michel Massé.à Noiron,restaurons-les…elles le méritent !

    Encore un grand merci à Michel.un collaborateur  précieux de mon blog !



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  • Michel Massé avait photographié de très jolies cadoles à Noiron,pays de son enfance.

    Je les ai publiées dans le chapitre qui est consacré à ces petits abris de pierre que Jean Millot appelle des "cabanes". (pour lui le mot "cadole" relève d'un patois de l'Yonne ou de l'Aube)

    Michel  en a découvert une à...Châtillon sur Seine ,chemin du Chalumeau !

    Bien sûr de l'extérieur,rien ne peut la laisser deviner ...


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  • Mais lorsqu'on pénètre dans le jardin,on est surpris de voir cette "cabane"-"cadole" qui est en fait devenue un abri de jardin..

    Recouverte de laves,elle est bien jolie...bien qu'un peu négligée !!!

    Dommage que sa porte prenne un peu de gîte ...


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