• Molesme au temps de Saint Robert..

    François Poillotte , qui s'est spécialisé dans l'étude des ordres bénédictin et  cistercien, nous a présenté , dans le cadre de l'Association Culturelle Châtillonnaise, une passionnante conférence sur "Molesme au temps de Saint Robert".

    Molesme au temps de Saint Robert..

    Molesme est une abbaye bénédictine fondée en 1075, elle donna naissance à deux ordres : l'ordre cistercien à Citeaux, et l'ordre des Chartreux fondé par Saint Bruno à la Grande Chartreuse.

    Avant la fondation de Molesme la chrétienté, en expansion, voyait se dégrader le clergé séculier. En réaction au nicolaïsme (le nicolaïsme désigne, dans le christianisme et particulièrement dans l'Église latine du Moyen-Âge, l'incontinence :mariage, concubinage, etc., des clercs astreints au célibat) on vit poindre le monachisme (le monachisme est l'état et le mode de vie de personnes qui ont prononcé des vœux de religion, et font partie d’un ordre dont les membres vivent sous une règle commune, séparés du monde, les moines et moniales au féminin).

    Des ermites apparurent , menant une vie d'ascèse dans les bois.

    Molesme au temps de Saint Robert..

    Robert  était né en Champagne vers 1029, d'une famille de petite noblesse. En 1044 il entra au monastère de Moûtiers-la-Celle, puis à celui de Saint-Michel de Tonnerre et ensuite à celui de Saint-Ayoul à Provins.

    Dans la forêt de Collan, il rencontra des ermites et, avec eux, décida de fonder un monastère où les moines appliqueraient, dans toute sa rigueur, la règle de Saint Benoît.

    Les sires de Maligny , ainsi que deux seigneurs châtillonnais, offrirent les terres et une partie de la dîme.

    Ainsi fut créée l'abbaye de Molesme.

    Molesme au temps de Saint Robert..

    Les débuts furent extrêmement difficiles: les moines étaient très pauvres, vêtus de vêtements grossiers, ils n'avaient pas de matelas et se nourrissaient de ce qu'ils produisaient (interdiction de la viande).

    Au départ , l'abbaye de Molesme compta 13 moines, mais en 1098 elle en eut au moins 50, et au XIVème siècle environ 70.

    La vie monacale très stricte, voulue par Robert, suscita l'admiration des nobles qui firent des dons très importants à l'abbaye.

    Malheureusement, ce flot de donations favorisa l'immixion de la société féodale dans l'abbaye, on y voyait venir les ducs de Bourgogne avec toute leur cour, ce qui déplut fortement à Robert, car à la faveur de cette immixion, la règle bénédictine se relâcha fortement.

    Robert ne supportant pas ce relâchement, partit une première fois de l'abbaye en 1093 en laissant sa charge à Albéric ( il se réfugia sans doute au début à Riel les Eaux), puis il fonda en 1098, à l'Isle-au-Mont, un prieuré bénédictin. Il  revint à l'abbaye de Molesme, mais la situation de relâchement restant la même, il partit pour de bon avec Etienne Harding et Aubry, quatre ans plus tard, pour fonder une nouvelle abbaye près de Dijon : l'abbaye de Citeaux, abbaye qui donnera naissance à l'ordre cistercien.

    Molesme au temps de Saint Robert..

    Molesme au temps de Saint Robert..

    (Les trois fondateurs de Citeaux: Robert, Aubry et Etienne Harding. Cette peinture commémore et décrit la fondation de l'abbaye de Citeaux, en 1098, elle nous  montre les trois fondateurs vénérant la Vierge Marie.)

    Les moines de Molesme furent très affligés du départ de leur Abbé Robert, le nouvel Abbé alla trouver l'Archevêque de Lyon pour lui demander le retour de Robert à Molesme. A contrecoeur ce dernier fut obligé de retourner à l'abbaye. Mais il y fit alors règner l'obéissance stricte à la règle de Saint-Benoît jusqu'à sa mort en 1111.

    Il fut canonisé en 1220.

    Molesme au temps de Saint Robert..

    (la crosse de Saint Robert, conservée au Musée de Dijon)

    Molesme au temps de Saint Robert..

    (cette statue montre Saint Robert portant les maquettes des deux abbayes qu'il créa : Molesme et Citeaux)

    On connaît l'histoire de l'abbaye de Molesme par deux cartulaires, où sont inscrites les chartes qui récapitulaient les dons faits à l'Abbaye. (d'autres cartulaires existaient mais ils ont disparu malheureusement lors d'incendies)

    Quelles étaient donc la cause des dons ?

    On faisait des dons pour le salut de son âme, lors de la prise d'habit, par des prébendes, des oblations,.On faisait des dons lors de prises d'habit "in-extremis", peu de temps avant la mort, ce qui donnait alors le droit d'être enterré dans le cimetière de l'abbaye.Lors des départs à la Croisade, des grands seigneurs faisaient des dons importants: Eudes Ier, duc de Bourgogne donna par exemple Marcenay à Molesme.

    La population de l'abbaye était composée de plusieurs catégories:

    -les religieux :moines et laïcs postulants. A leur tête: l'Abbé, qui dirigeait et représentait l'abbaye, son assistant le grand Prieur castral nommé et révoqué par l'Abbé, les officiers claustraux comme le chantre , le secrétaire (responsable du "scriptorum"), le chambrier s'occupant des finances, le sacristain qui organisait les offices et sonnait les cloches et l'aumônier qui distribuait les aumônes.

    -Des moniales furent acceptées à l'abbaye car lorsque leur conjoint entrait en religion l'épouse devait faire de même, ou alors avoir une continence perpétuelle. Ces moniales furent ensuite regroupées au prieuré de Jully les Nonnains. Hombeline, soeur de Saint Bernard, en fut la deuxième prieure.

    -Des convers qui étaient les hommes les plus pauvres de la société , mais qui n'étaient plus serfs. Les convers étaient ouvriers agricoles et travaillaient dans les "granges" de l'abbaye, ou dans les prieurés (les prieurés possédaient une chapelle et un cloître)

    -Des laïcs qui forment la "famille domestique", comme les cuisiniers, boulangers etc...

    Pour terminer son passionnant exposé François Poillotte évoqua les prieurés et les granges dépendant de l'abbaye de Molesme .Les prieurés furent créés pour y loger des moines, la population de l'abbaye de Molesme étant devenue  trop importante.

    C'est le cas de Saint-Broing les Moines qui possédait trois granges.

    La tour des moines, c'est tout ce qui reste de ce prieuré:

    Molesme au temps de Saint Robert..

    D'autres prieurés existaient : à Sèche-Fontaine (d'où partit Saint Bruno), Louesme, Frôlois, Villemartin (près d'Etrochey), Touillon, Grancey sur Ource, Jully les Nonnains

    Les granges  étaient des fermes exploitées par les convers, on en trouvait un peu partout, elles ont toutes disparu.

    Je laisse la parole à François Poillotte pour la conclusion , un texte qu'il m'avait envoyé pour inviter les spectateurs à sa conférence :

    Si Molesme fut loin d’être un échec malgré une histoire assez contrastée, l’abbaye n’eut pas le destin qui aurait dû être le sien.
    La faute en incombe au refus d’une faible majorité de la communauté monastique d’accepter les réformes préconisées par son premier abbé.
    Saint Robert et ses premiers compagnons issus de l’ermitage de Collan purent mettre en œuvre l’idéal de pauvreté auquel ils aspiraient dans les premières années qui suivirent leur installation sur la butte qui domine la Laignes.
    Mais cet idéal n’allait pas survivre à l’afflux considérable de biens dont allait bénéficier la nouvelle fondation et provenant de la générosité de la noblesse régionale. Le déclin entrainera le départ d’un certain nombre de religieux qui iront chercher ailleurs ce qu’ils n’ont plus trouvé à Molesme.
    Ce départ ne fut pas sans conséquences. Molesme va détenir le rare privilège d’être, soit directement soit indirectement, à l’origine de la fondation de deux ordres monastiques majeurs, l’ordre cartusien et surtout Citeaux dont la renommée allait rapidement supplanter celle de la grande abbaye bénédictine.

     


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  • Robert de Molesme mourut à l'âge de 83 ans , le 17 avril 1111.

    Le 17 avril 2011, le 900ème anniversaire de sa "naissance au Ciel" a été fêté par une très belle cérémonie : les Vêpres dédiées au Saint, fondateur de l'Ordre Cistercien, étaient aussi celles des Rameaux.

    -L'Abbaye de Molesme

    La châsse-reliquaire, renfermant les reliques de Saint Robert, était exposée dans la cour du cloître.

    Vêpres de Saint Robert

    La châsse-reliquaire  renferme une partie du  crâne de Saint Robert et quelques ossements.(D'autres reliques sont enfermées dans un autre reliquaire situé derrière l'autel de l'église de Molesme, voir le chapitre sur l'église de Molesme)

    Vêpres de Saint Robert

    J'étais dans l'église de Molesme lorsque les officiants et les Ambrosiniens sont partis en procession pour aller chercher la châsse-reliquaire de Saint Robert, en chantant le Cantique de Saint Robert.

    Vêpres de Saint Robert

    Vêpres de Saint Robert

    Vêpres de Saint Robert

    Vêpres de Saint Robert

    Vêpres de Saint Robert

    Le père Marc Robin dirige le Choeur des Ambrosiniens.

    Vêpres de Saint Robert

    A son retour, la châsse-reliquaire sera posée sur ce support bien fleuri.

    -L'Abbaye de Molesme

    Et voici la procession qui revient, les Ambrosiniens chantent l'Hymne des Rameaux "Gloria Laus", en brandissant des branches de buis qui seront déposées au pied de la Châsse-reliquaire de Saint Robert.

    -L'Abbaye de Molesme

    -L'Abbaye de Molesme

    -L'Abbaye de Molesme

    On voit ici Jacques Noël qui est membre des Ambrosiniens,  magnifique  groupe de chant grégorien de Dijon.

    Il est aussi titulaire de l'orgue de Molesme dont la réfection va être bientôt terminée. 

    -L'Abbaye de Molesme

    Voici donc la châsse-reliquaire de Saint Robert , portée avec dévotion par des fidèles.

    Vêpres de Saint Robert

    Vêpres de Saint Robert

    Le père Canat, curé de Molesme, mais aussi de Châtillon sur Seine, ne cachait pas sa joie de participer à cette si belle cérémonie...

    Vêpres de Saint Robert

    Vêpres de Saint Robert

    Vêpres de Saint Robert

    La châsse reliquaire a pris place sur son support.

    Monsieur le Maire de Molesme,Jacques Lazzarotti,  qui oeuvre tant pour la beauté de son église, se félicita que 900 ans après la mort de Saint Robert, la commune de Molesme célèbre avec reconnaissance et éclat la mémoire de celui qui fut à l'origine d'un des plus célèbres ordres religieux de l'Histoire.

    Vêpres de Saint Robert

    Vêpres de Saint Robert

    Le Père Lionel Canat dit sa joie de voir célébrer ce 900ème anniversaire, un jour de liesse, puisque celui des Rameaux qui commémore l'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, et salua le père Eric Millot, vicaire général du Diocèse de Dijon qui avait tenu à être  présent à cette cérémonie..

    Vêpres de Saint Robert

    Le père Canat remercia tous ceux et celles qui étaient présents, l'église n'était pas assez grande pour abriter tous les fidèles...

    Vêpres de Saint Robert

    Puis la cérémonie des Vêpres put commencer, chantée par les Ambrosiniens : Psaumes, Cantique Evangélique, Magnificat et Salut du Saint Sacrement...

    Vêpres de Saint Robert

    Vêpres de Saint Robert

    Vêpres de Saint Robert

    A la fin de les Vêpres des Rameaux dédiées à saint Robert, un tableau de Bertrand de Cointet, petit-fils de Monsieur et Madame Gélis, propriétaires de l'Abbaye de Molesme, fut dévoilé.

    Vêpres de Saint Robert

    Vêpres de Saint Robert

    Vêpres de Saint Robert

    Ce très beau tableau représentant Saint Robert , a été offert par la famille Gélis à l'église de Molesme, il se trouve maintenant au dessus de l'emplacement normal de la châsse-reliquaire et de la bannière de Saint Robert (transept gauche)

    Vêpres de Saint Robert

    Deux moines de l'Abbaye de Citeaux, fondée par Saint Robert de Molesme, étaient présents, ainsi que des représentants du Séminaire de Flavigny (en noir) et de l'Abbaye de la Pierre qui Vire (Yonne) en chasuble bleu-marine.

    Vêpres de Saint Robert

    Vêpres de Saint Robert

    Un vin d'honneur, offert par les vignerons de Molesme, terminait fort agréablement cette magnifique après-midi, de découvertes et de dévotion..

    Patrice Wahlen dédicaçait  son livre sur "Robert de Molesme" , ainsi que celui qu'il a écrit en compagnie de Laurent Berti et Christophe Petit  , intitulé "Molesme".

    Antoine Magana, co-auteur avec Jean Millot de l'ouvrage "Laignes et son canton en cartes postales" présentait également son ouvrage. 

    (Des commentaires sur le thème de l'article seraient les bienvenus, ils me montreraient que ce blog vous intéresse et ils me donneraient envie de continuer à  l'alimenter .

    Merci.)

     


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  • Robert de Molesme

    Jeune moine bénédictin de Montier-la Celle, en Champagne, devenu prieur de ce monastère, puis abbé de Saint-Michel de Tonnerre puis prieur de Saint-Ayoul de Provins, Robert était obsédé par un désir d'absolu et épris d’une vie parfaite.

    Aussi en vint-il à quitter son prieuré pour se joindre à un groupe d'ermites dirigé par Albéric, et s'adonner avec eux à la pénitence.

    A la fin de 1075, suivi de ses compagnons, il s'installa dans la forêt de Molesme , en Châtillonnais, et y établit un monastère qu'il plaça sous la protection de la Vierge, et qu'il souhaita exemplaire.


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  • Robert de Molesme


    La fondation de l’Abbaye de Molesme ne demeura pas sans écho.

    Les vocations affluèrent.

    Parmi elles celle d’ un Anglais, Étienne Harding, qui deviendra second abbé de Cîteaux et laissera son nom à la Bible du monastère, d'autres encore comme Étienne, qui avec Albéric l’ancien ermite, seront étroitement associés aux origines de l'ordre.

    Bruno, le futur fondateur de la Grande-Chartreuse, vint aussi s'initier à la vie monastique à Molesme.


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  • Robert de Molesme


    Toutefois, un renom spirituel s'établit rarement sans que des ombres ne viennent se joindre à la lumière.

    C'est ainsi que Molesme devint une sorte de lieu de rencontre entre seigneurs du voisinage, et une certaine faveur mondaine s'en empara, chose qui ne fut point pour plaire à Robert, on le devine..

    En effet Robert faisait pratiquer à ses moines la règle de Saint Benoît, une règle de grande austérité et d’observance rigoureuse des préceptes originels.

    Aussi, avec l'agrément d'Hugues de Romans, archevêque de Lyon et légat pontifical, décida-t-il, une fois encore, de fuir son monastère, avec vingt et un de ses moines, en un nouvel exode vers une nouvelle terre promise : le Novum Monasterium qui deviendra Cîteaux.

    Citeaux qui sera à l’origine de « l’Ordre Cistercien. »

    Si Molesme trahissait un souci de vie parfaite, Cîteaux plus encore, représenta un effort de retour à la pureté originelle de la Règle de saint Benoît, par-delà les interprétations et inflexions apportées par les siècles.

    Pauvreté, pénitence, solitude formaient les bases du nouveau Monastère.


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  • Robert de Molesme


    Robert tient ici les maquettes de l’Abbaye de Molesme et de l’Abbaye de Citeaux qu’il a créées)

    Dix-huit mois après le départ de Robert , les moines de Molesme , se repentant de leur vie dissolue, demandèrent au Pape Urbain II son retour en terre Châtillonnaise.

    Robert fut contraint de se soumettre et d'abandonner Cîteaux.

    Mais toutefois, il n'aura pas renoncé à ses rêves de vie parfaite , et il profitera de son retour pour réformer Molesme, dans la mesure du possible.

    Bruno qui deviendra Saint Bruno, sera auprès de Robert à Molesme en 1080 , il fondera ensuite le Monastère de la Grande Chartreuse.


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  •  

    r


    Albéric prit alors la tête du Nouveau Monastère de Citeaux .

    Abbé, il édicta les premiers règlements de Cîteaux et donna à sa famille religieuse un admirable élan.

    Étienne Harding succèdera à Albéric à sa mort (1109).

    A son tour, il accentuera l'austérité de l'ordre et aura la joie, en même temps que l'insigne privilège, d'admettre en son monastère de Citeaux - dans un moment particulièrement difficile - le jeune Bernard , ( futur St Bernard qui fit ses études à Châtillon sur Seine et eut la vision de la « lactation » dans notre Eglise Saint Vorles).

    Bernard fut accompagné de trente autres gentilshommes bourguignons (1112).

    Cette vocation assurément peu commune sera désormais associée au renom et au rayonnement de Cîteaux.

    Le développement de l'abbaye de Citeaux suivra ensuite une progression stupéfiante .


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  • -L' YONNE

    L'ordre Cistercien ,fondé par Robert de Molesme, jouera un rôle de premier plan dans l'histoire religieuse du XIIe siècle.

    Par son organisation et par son autorité spirituelle, il s'imposera dans tout l'Occident, jusque sur ses franges.

    Son influence se révèlera particulièrement forte à l'est de l'Elbe où l'ordre fera « progresser à la fois le christianisme, la civilisation et la mise en valeur des terres ».


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  • -L' YONNE

    Robert de Molesme, fut l'initiateur du mouvement cistercien puisqu’en effet il créa Molesme, puis Citeaux .

    Il dirigea Molesme jusqu’à sa mort en 1111.

    A sa mort 66 Prieurés dépendaient de Molesme.

    De 1113 à 1115, quatre fondations virent le jour : La Ferté, Pontigny, Clairvaux (fondée par Bernard), Morimond.

    Ces nouvelles abbayes, elles-mêmes fécondes, donnèrent naissance à de nombreuses filiales, à tel point qu'en 1119, lorsque le pape Calixte II confirma la « Charte de Charité » qui régit le nouvel ordre, celui-ci comptait déjà 17 abbayes.!

    Ce chiffre sera porté à 73, à la mort d'Étienne Harding, vingt cinq ans plus tard, à 393 à la mort de saint Bernard, en 1153,pour atteindre, par la suite, jusqu'à 742 monastères !

    Ceux-ci s'épanouiront de l'Irlande à la Syrie, soit dans toute la chrétienté d'alors.

    Sans parler de la Grande Chartreuse,fondée par Bruno le disciple de Robert.…

    Voilà l’explication de la célèbre phrase de Michel Diey :

    « Le Châtillonnais est le nombril du monde »

    Car tout est parti de notre petit coin de Bourgogne ,et nous avons bien raison d'en être fiers !

    -L' YONNE

    -L' YONNE

    -L' YONNE

    -L' YONNE

    Robert de Molesme



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