• D'autres seigneurs à Aisey le Duc, évoqués par Pierre Roy

     D’AUTRES SEIGNEURS D’AISEY LE DUC AU COURS DES TEMPS….

    Guillaume de Blaisy, Pierre de Chancenai, Machecot d’Estrambourt furent les châtelains d’Aisey au XIVème siècle .

    Guillaume et Jean de Martigny en 1566, Jean Fyot au XVIème siècle, et depuis les Pitoiset, Claude Méot et les Espagnol.

    C’est encore aujourd’hui une chatellenie Royale qui comprend Nod, Saint-Marc, Brémur, Vaurois et partie de Saint-Germain le Rocheux, autrefois « gruerie » (juridiction connaissant ce qui concerne le bois : privilèges du Roi et de certains seigneurs sur ces bois et forêts) .
    Les derniers seigneurs engagistes ont été Gérard de Longuai en 1504, le duc de Montpensier en 1549.

    Anne Marie Louise d’Orléans, duchesse de Montpensier ( appelée "la Grande Mademoiselle") en 1644 :

    D'autres seigneurs à Aisey le Duc, évoqués par Pierre Roy

    Nicolas de Tenarre de Montmain, maréchal de camp en 1725, Charles Henri de Saulx, vicomte de Tavannes qui résidait dans le lieu où il faisait du bien, et où il a bâti une belle maison.

    Aujourd’hui Charles Antoine de Guerin, marquis de Lugeac, lieutenant général des armées.

    Dfférents lieux intéressants du village :

    Il y avait  à Aisey le Duc, jusqu’en 1630 des calvinistes qu’on enterrait au cimetière Gousselot. Au bas de la cour de l’ancien presbytère, brûlé par les Huguenots, était un emplacement où ils tenaient le prêche,  appelé encore par les anciens « Calvaine ».

    Claude Méot vendit en 1673 les bâtiments pour construire la nouvelle cure.

    En sortant du bourg de Baon, est une place, ornée de vieux tilleuls, sur la Seine, très propre à tenir foire et qui serait fort utile à un pays sans commerces. A l’entrée du Baon était une porte sur laquelle on avait établi « l’Auditoire » (démolie comme nuisible au passage des voitures) .

    Une deuxième porte du « Guichet » en la même rue, une troisième communiquait à la sortie du bourg avec des tours. Le tout fut réparé en 1630 et depuis a été détruit.

    Le « Bois du Parc » renfermait une belle fontaine, plusieurs abreuvoirs et deux étangs. Ces restes de l’ancienne seigneurie ont appartenu par la suite aux Lacordaire et c’est par là, dit la tradition, que l’illustre Dominicain écrivit une partie de la vie de saint Dominique.

    Dans le « Bois du Parc » on voit encore la place de la Fauconnerie et un abreuvoir formé d’une seule pièce, creusé au milieu des rochers.

    Une combe profonde, arrosée de fontaines occupe une partie du parc, un canal souterrain passe sous la route de Châtillon et conduit ses eaux dans les fossés du château.

    Les habitants d’Aisey ont contribué aux besoins des Ducs et de l’Etat, notamment en 1653 : ils empruntèrent 2000 livres pour fournir à la dépense des troupes en garnison.

    A partir de 1790, le bourg d’Aisey fut érigé en chef lieu de canton, comprenant 6 communes : Brémur et Vaurois, Semond, Chemin d’Aisey, Nod sur Seine, Chamesson sur Seine, Coulmier le Sec.

    Aisey perdit son titre de Chatellenie ainsi que sa particule « le Duc » et devint Aisey sur Seine le 13 vendémiaire de 1793.

     


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