• Dix ans de recherches archéologiques dans la forêt Châtillonnaise

     Par l'intermédiaire d'Académia, j'ai reçu une étude de Laurent Popovitch, Maître de conférences à l'Université de Bourgogne, étude qu'il a réalisée en compagnie de Dominique Goguey, Yves Pautrat, Jean-Paul Guillaumet et Jean-Paul Thevenot.

    Des recherches sur les ensembles de structures de pierre sous forêt ont été  mises en œuvre depuis dix ans et ont été intégrées depuis 2003 dans le P.C.R. ‘Vix et son Environnement’, dirigé par C. Mordant, S. Wirth et B. Chaume.

    Les vestiges étudiés sont implantés dans deux milieux géographiques distincts mais contigus : le plateau calcaire recouvert par la forêt domaniale de Châtillon, et les rebords de la Digeanne et du Brevon qui entaillent ce plateau à l’est et au sud.

    Dix ans de recherches archéologique dans la forêt Châtillonnaise

     La  prospection présente ici des caractères particuliers liés au couvert forestier.

    Les relevés G.P.S. sont intégrés dans un S.I.G. et constituent la base de cette étude, dans un va et vient constant entre les sorties cartographiées à différentes échelles et l’observation du terrain.

    Une étude typologique des structures visibles en relief a été faite, appuyée en partie sur l’hypothèse d’une équivalence entre les formes dessinées par les murées de pierre, en forêt, et celles dessinées par les fossés, dans les terres agricoles (photographie aérienne).

    En complément des observations spatiales, des séries de structures ont été testées au détecteur à métaux pour apporter des éléments de datation.

     Après ce bilan méthodologique, les principaux emplacements d’habitat identifiés sont présentés dans leur environnement :

    -des enclos entourant les habitats en matériaux périssables identifiés (dont la description est appuyée sur des dessins de détails) sont présentés – rebords de la Digeanne, rebords du Brevon, sud du plateau – avec leur mobilier archéologique datant et  fonctionnel

    -des maisons en pierre non taillées à Minot 

    -deux exemples d’habitats en dur (fermes gallo-romaines) situés sur le plateau, repérés plus anciennement et réactualisés par des relevés G.P.S.

    -Enfin, un chapitre de synthèse tente de faire le point sur les formes des différents enclos d’habitat et des parcellaires.

    L’étude du matériel permet de cerner les principales périodes d’occupation – laténiennes et gallo-romaines – auxquelles il faut ajouter les signes d’une fréquentation plus récente, XVIe -XVIII e  siècle.

    L’étude du matériel fait émerger des hypothèses de fonctions de ces différentes occupations.

    Le texte intégral, passionnant, même pour des novices en archéologie,  de Laurent Popovitch, est consultable en cliquant sur ce lien :

    https://journals.openedition.org/rae/6108

     Yves Pautrat nous avait présenté, en  2010 le même sujet, lors d' une  conférence au Musée du Pays Châtillonnais :

     http://www.christaldesaintmarc.com/prospections-et-sondages-archeologiques-en-forets-chatillonnaises-par--a2082887

     Laurent Popovitch était, lui aussi, venu présenter les pièces de monnaies trouvées sur les sites étudiés.

    Je n'avais pu réaliser un article à cette époque car l'auteur m'avait demandé d'attendre puisqu'il n'avait pas encore publié officiellement ses recherches.

    Des photos de cette conférence seront visibles dans un article qui paraîtra dans quelques jours.


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