• Encore quelques horloges de clochers Châtillonnais...

      Fontaines en Duesmois :

    Quelqies horloges vues sur des clochers Châtillonnais..

    Saint Broing les Moines :

    Quelques horloges de clochers Châtillonnais..

    Essarois :

    Quelques horloges de clochers Châtillonnais..

    Ampilly le Sec :

    Quelques horloges de clochers Châtillonnais..

    Aisey sur Seine :

    Quelques horloges de clochers Châtillonnais..

    Un complément intéressant que m'envoie Eulglod :

    Sur les horloges, le chiffre romain « IV » est écrit « IIII ». Pourquoi ?

     Quelques origines, raisons, légendes…

     Origines :

    Les chiffres romains « IIII » et « IV » étaient utilisés conjointement dans l’Antiquité.

    Cette méthode perdura jusqu'au XVème siècle puis la notation « IV » devint plus couramment utilisées.

     Lisibilité :

    Les premiers créateurs d’horloges (mais plus particulièrement de cadrans) auraient utilisé  le « IIII » dans un souci de clarté et de meilleure perception pour la plupart des gens.

    (Il semblerait que cette notation eut été plus simple pour les gens qui, nombreux à cette époque, comptaient sur leurs doigts. Cette évidence n’apparaît pourtant pas pour la deuxième partie du cadran…).

     Les chiffres de la partie inférieure du cadran des horloges sont écrits à l’envers, le « IIII » est ainsi plus lisible et évite la confusion avec le « VI » tout proche.

    Cette lisibilité apparaît d’autant mieux lorsque les chiffres, ou bières (gravures chiffrées), sont inclinées.

    Le « IIII » porte ainsi le nom de « quatre d’horloger » ou encore de « graphie d’horlogerie »

     Esthétique :

    Cette méthode permet un équilibre graphique entre les parties gauche et droite du cadran.

    Ainsi la notation de 1 à 4 est figurée par des « I », de 5 à 8 elle l’est par de « V » et enfin de 9 à 12 par des « X ».

     De la même manière, en séparant le cadran en deux parties verticales, on obtient un équilibre graphique avec 14 éléments de chaque côté.

     Religieux :

    La tripartition du cadran avec 4 chiffres en I, 4 chiffres en V et 4 chiffres en X, amène certains fervents à y voir une division permettant de rappeler le Père, le Fils et le Saint Esprit.

    Légendaire :

    L’histoire, bien sur non vérifiée et dont il existe de nombreuses versions, raconte que Charles Quint (V) reprocha à son horloger de s'être trompé dans l'écriture du chiffre « 4 » de l’horloge qu’il avait commandée.

    L’horloger expliqua qu'en chiffres romains, quatre s'écrivait bien « IV » mais le monarque précisa à l’horloger que : "Rien ne peut précéder le V…". Ainsi, par la volonté du roi, l’horloger se vit dans l'obligation de reprendre son cadran et, l’histoire de préciser que depuis ce temps, toutes les horloges portent le chiffre « IIII ».

     Exception :

    Un exemple pour remettre en cause toutes ces tentatives d’explications : Big Ben affiche crânement un « IV » !


  • Commentaires

    4
    Christaldesaintmarc Profil de Christaldesaintmarc
    Lundi 24 Septembre 2012 à 14:45

    Euglod avait posé la question, mais il savait la réponse !! Il me l'a envoyée par mail, elle se trouve maintenant en  bleu sous les photos d'horloges !

    Merci à lui !

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    3
    Christaldesaintmarc Profil de Christaldesaintmarc
    Lundi 24 Septembre 2012 à 13:02

    Bonne observation , je ne m'étais jamais aperçue de cette anomalie !

    Je ne sais pas répondre ...

    2
    anreb
    Lundi 24 Septembre 2012 à 11:17

    pour l'esthetique ?


     

    1
    Lundi 24 Septembre 2012 à 09:40

    Juste un clin d'oeil à Christiane :

    Pourquoi le "4" des horloges s'écrit (presque) toujours "IIII" et non pas "IV" ?

    Encore bravo pour ce Blog (avec un grand B)

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :