• Claude Lévi-Strauss


    Ethnologue,anthropologue

    France

    100 ans aujourd’hui….

    Né le 28 novembre 1908

    Lieu de naissance : Bruxelles, Belgique

    Signe astrologique : Sagittaire

    Signe astrologique chinois : Singe


    Claude Lévi-Strauss est un anthropologue et ethnologue, né à Bruxelles de parents français, dont les travaux sur la prohibition de l’inceste, les structures sociales de la parenté et les règles du mariage ont profondément marqué l’anthropologie moderne.

    Si j’ai ouvert aujourd’hui un chapitre spécial en l’honneur de grand savant ,c’est que Claude Lévi-Strauss est Châtillonnais ,d’adoption bien sûr..

    Il a fait un grand honneur à notre région en s’installant en 1964 dans le délicieux village de Lignerolles pour y passer sa retraite !

    Le Châtillonnais,une terre où il fait bon vivre,et très longtemps….

    Claude Lévi-Strauss a cent ans aujourd’hui !




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  • Né à Bruxelles le 28 Novembre 1908, Claude Lévi-Strauss poursuit ses études à Paris où il obtient, en 1931, l’agrégation de philosophie.

    Après quelques années d’enseignement en France, il est nommé auprès de la mission universitaire de São Paulo, au Brésil où, de 1935 à 1938, il effectue plusieurs missions ethnographiques (dans le Mato Grosso, puis en Amazonie).


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  • Durant la Seconde Guerre mondiale, il quitte la France pour les États-Unis, où il occupe divers postes jusqu’en 1948 (enseignant, conseiller culturel auprès de l’Ambassade de France).

    Peu après son retour en France, il passe avec succès son doctorat (les Structures élémentaires de la parenté, 1949) et présente sa thèse complémentaire (la Vie familiale et sociale des Indiens nambikwara).

    Simultanément, il devient sous-directeur du musée de l’Homme et directeur d’études à l’École pratique des hautes études (Ve section).

    En 1973, il est élu à l’Académie française.

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  • Jusqu’en 1982, date à laquelle il prend sa retraite, il occupe diverses fonctions : professeur au Collège de France (à partir de 1959), directeur du Laboratoire d’anthropologie sociale (fondé par lui-même en 1960) ; responsabilités à travers lesquelles il marque plusieurs générations de chercheurs qu’il forme et initie à l’anthropologie structurale.

    Il a raconté la naissance de sa vocation d’anthropologue et ses premières expéditions chez les Indiens du Brésil dans Tristes Tropiques (1955), journal de bord ethnographique aux tonalités littéraires et philosophiques, et autobiographie intellectuelle.


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  • Qu’il s’agisse des peuples de l’Afrique, des Amériques ou de l’Europe, l’anthropologie contemporaine reconnaît le fait de la diversité culturelle, la pluralité des groupes sociaux, des civilisations et des systèmes d’organisations dont les différences tiennent à des circonstances géographiques, historiques et sociologiques.

    L’une des questions majeures qui sous-tend l’œuvre de Lévi-Strauss est de savoir comment appliquer à des ordres de faits culturellement disparates une méthode de connaissance permettant de dégager une unité de structure anthropologique entre les représentations humaines et leurs manifestations institutionnelles.

    Il n’est pas question de gommer les différences entre les sociétés humaines, mais de contribuer à mettre au jour des mécanismes d’interactions entre les hommes et leur milieu, de saisir les modalités du passage de la nature à la culture humaine pour comprendre ce qui constitue l’unité de l’homme.

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  • Dans cette perspective, un article de Lévi-Strauss fait date : « l’Analyse structurale en linguistique et en anthropologie » (1945), repris dans Anthropologie structurale I (1958), où il formule les principes fondamentaux de sa méthode de recherche.

    Inspiré par les travaux de la linguistique — notamment par ceux de Nicolas Troubetskoï et de Roman Jakobson avec qui il se lie d’amitié — Lévi-Strauss postule que les faits sociaux sont structurés par un ensemble de déterminations inconscientes qui s’articulent de manière à former un système organisé.

    Chacun des éléments de ce système ne se définit que dans la relation qu’il entretient avec les autres

    L’analyse structurale consiste donc à dégager les lois générales qui régissent ces relations.



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  • Telle est la méthode appliquée dans le maître ouvrage de Lévi-Strauss, les Structures élémentaires de la parenté (1949), où sont analysées les formes de l’alliance matrimoniale.

    Il s’agit pour Lévi-Strauss de montrer que, sous la diversité des systèmes de parenté propres à chaque société, il existe des règles universelles.

    Ainsi en est-il de l’interdit concernant l’inceste qui, dans toutes les sociétés et de manière diversement codifiée, conditionne les relations d’alliance matrimoniale.


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  • L’application de l’analyse structurale à l’étude des mythes est centrale dans l’œuvre de Lévi-Strauss.

    Les mythes sont une forme du récit qu’il faut considérer comme un instrument intellectuel à partir duquel les sociétés formulent des réponses originales à des questions que se pose l’humanité en général (origine du monde, de l’Homme, phénomènes astronomiques, météorologiques, etc.).

    L’objectif fixé par les quatre volumes des Mythologiques (le Cru et le Cuit, 1964 ; Du miel aux cendres, 1966 ; l’Origine des manières de table, 1968 ; l’Homme nu, 1971) est de comprendre les mécanismes de construction de la pensée mythique ; mais c’est aussi une véritable plongée dans les catégories les plus fondamentales de la pensée symbolique.

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  • Cette vaste enquête de Claude Lévi-Strauss prolonge, en quelque sorte, l’étude des systèmes de parenté qui sont aussi des systèmes de symboles offrant un terrain privilégié pour saisir la spécificité de l’esprit humain.

    Conjointement, à travers l’analyse structurale, sa recherche amène à cette constatation majeure : tout système mythologique est le reflet d’une structure sociale indissociable d’un système de valeurs déterminé.

    Étudier et comparer les mythes, c’est découvrir comment, dans une société donnée, les techniques, l’art, les croyances religieuses, l’économie, l’organisation politique, les liens de parenté sont des aspects interdépendants de la vie sociale et constituent des domaines qui se répondent à des niveaux différents d’une même structure.

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  • Dans cette ligne, avec le Totémisme aujourd’hui (1962) et la Pensée sauvage (1962), Lévi-Strauss montre que, loin d’être l’expression d’une mentalité primitive et arbitraire de l’Homme, les mythes traduisent des opérations de pensée complexes et fournissent des modèles logiques à travers lesquels les sociétés dites « traditionnelles » structurent leurs représentations du monde et d’elles-mêmes.

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  • (Claude Lévi-Strauss à Lignerolles)


    En 1952, sur une commande de l’Unesco,Claude Lévi-Strauss rédige un texte intitulé Race et Histoire (repris dans Anthropologie structurale II, 1973) qui donne au structuralisme la dimension d’un nouvel humanisme.

    Mettant à profit les acquis de la réflexion ethnologique, Lévi-Strauss récuse l’idéologie raciste en remettant en cause le préjugé d’une relation entre l’apparence physique d’un individu et ses dispositions morales, et l’idée d’une hiérarchisation des « races » fonction de leurs productions culturelles.

    C’est pourquoi Lévi-Strauss rejette la notion de « progrès » liée à l’histoire et au développement technique de la civilisation occidentale, parce qu’elle « implique l’idée que certaines cultures, en des temps et en des lieux déterminés, sont supérieures à d’autres, puisqu’elles ont produit des œuvres dont ces dernières se sont montrées incapable de produire » (De près et de loin, 1988).


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  • (Claude Lévi-Strauss à Lignerolles)

    Claude Lévi-Strauss démontre donc qu’on ne saurait donc se pencher sur le problème de « l’inégalité des races humaines » sans aborder le problème de la diversité entre des cultures humaines qui conditionne la perception d’une différence de « nature » entre les groupements humains.

    Enfin, il est absurde de décréter qu’une culture est « supérieure » à une autre, car dans l’humanité aucune société ne s’est développée à l’écart des autres : aucun groupement social n’étant jamais absolument endogène, il est le produit historique d’échanges et de relations « interhumaines », au cours desquelles ont fusionné des influences culturelles variées.


    (source Encarta)

    Deux autres vidéos d'entretiens avec Claude Lévi-Strauss existent,pour les visionner,cliquer sur l'image de la vidéo quand elle est démarrée,vous verrez à droite les numéros 3 et 4 que vous pourrez consulter

    Il existe d'ailleurs d'autres intéressants documents sur notre grand homme ...Châtillonnais,à regarder et à écouter avec attention....

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  • Claude Lévi-Strauss et le Quai Branly

    Si des chercheurs comme Claude Lévi-Strauss n’avaient pas lutté tout au long du XXe siècle contre des préjugés tenaces, des musées comme celui du Quai Branly n’existeraient pas. Avant eux, il était commun de considérer que les peuples aujourd’hui qualifiés de « premiers » étaient par principe incapables de produire quoi que ce soit d’important du point de vue culturel. Tout juste pouvait-on trouver amusant ou décoratif ce qui est à présent étudié avec sérieux ou exposé avec respect. A travers des objets divers, destinés aussi bien à la vie quotidienne qu’aux rites ou aux loisirs, le musée du Quai Branly rend justice à de nombreuses civilisations africaines, asiatiques, océaniennes et amérindiennes.

    Ce n’est donc pas un hasard si Claude Lévi-Strauss a apporté son soutien au projet dès son origine. En 2006, âgé de 97 ans, il est même venu visiter le musée à la veille de son inauguration, en ne manquant pas de faire part de ses commentaires. Et il était là le lendemain pour écouter le discours du président Chirac qui, d’ailleurs, lui rendait un vibrant hommage. Passant de salle en salle, il a reconnu quelques-unes des pièces qu’il a rapportées de ses voyages. Car, dès ses premières expéditions chez les indiens du Brésil, il a pris soin d’envoyer des centaines d’objets au musée de l’Homme, dont une partie des collections a enrichi le musée du Quai Branly.

    Acquis auprès des Bororo, Caduveo et Kabisiana, ce sont des parures de plumes, des arcs et des flèches, des instruments de musique, des céramiques, des calebasses, des figurines en terre cuite et en bois, des pendants d’oreille, des épingles nasales et de cheveux, des outils… On peut voir ici une partie d’entre eux en permanence, de même que d’autres trésors que l’ethnologue a trouvé au cours des pérégrinations chez des antiquaires, souvent en compagnie du surréaliste André Breton. Cette fois, ce sont notamment des pièces provenant de peuples d’Amérique du nord, indiens et inuits.

    Source : http://www.routard.com/





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  • JOYEUX ANNIVERSAIRE A LIGNEROLLES,MONSIEUR LÉVI-STRAUSS !

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  • Michel Diey possède un autographe de Claude Lévi-Strauss,notre Châtillonnais d'adoption,oh combien célèbre !

    Il est d'ailleurs normal que Monsieur Lévi-Strauss ait choisi le Châtillonnais pour y résider en été,car...

    Le Châtillonnais c'est le nombril du monde !

    Michel Diey (l'auteur de cette maxime que j'adore !) m'a fait le grand plaisir de me confier cet autographe pour que je le publie sur le blog..dans le chapitre consacré à ce grand homme.

    Merci Michel !

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