Contrairement à l’infarctus, la mort subite (arrêt cardiaque) survient généralement sans aucun signe précurseur.
Elle résulte de la succession de 3 évènements : disparition du pouls, perte de conscience et enfin arrêt de la respiration (d'où le terme d'arrêt cardiorespiratoire).
Ces évènements s'enchaînent très rapidement - quelques secondes seulement.
Sans traitement immédiat, 90 à 95% des victimes décèdent. La seule façon de survivre à une mort subite est de traiter l'arrêt cardiorespiratoire par défibrillation - un " choc " électrique appliqué au cœur pour rétablir un rythme cardiaque normal.
Ce " choc " doit être administré dans les minutes qui suivent l'arrêt cardiorespiratoire pour empêcher le décès.
En France, on estime entre 40 000 et 60 000 le nombre de décès par an.