• La Société Mycologique du Châtillonnais était présente à la fête "Pierre et Terroirs" de Colmier le Haut

     Eric Tribouley, maire de Colmier le Haut, en Haute Marne, a invité la Société Mycologique du Châtillonnais à tenir un stand, et à présenter une conférence sur les champignons, lors de l'animation "Pierres et Terroir" qu'il a organisée dans son village.

    La Société Mycologique du Châtillonnais était présente à la fête "Pierre et Terroirs" de Colmier le Haut

    Les mycologues Châtillonnais ont récolté plusieurs sortes de champignons qu'ils ont exposées sur leur stand.

    Le premier photographié c'est l'amanite phalloïde, qui sous son air bien innocent, est une tueuse implacable.

    Ce champignon mortel fut justement thème de la conférence que François Poillotte donna dans l'après-midi avec son ami Patrick Boiron.

    La Société Mycologique du Châtillonnais était présente à la fête "Pierre et Terroirs" de Colmier le Haut

    D'autres espèces pas toutes aussi dangereuses, l'une d'entre elles est même délicieuse à déguster...

    La Société Mycologique du Châtillonnais était présente à la fête "Pierre et Terroirs" de Colmier le Haut

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    Une série de livres sur les champignons, œuvres de Marie-Geneviève et de François Poillotte étaient en vente.

    La Société Mycologique du Châtillonnais était présente à la fête "Pierre et Terroirs" de Colmier le Haut

    François Poillotte est adhérent de la Société Mycologique, mais il est aussi le Vice-Président de la Société Archéologique (SAHC).

    Aussi quelques ouvrages édités par la SAHC étaient présentés dans un stand adjacent.

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    A 16 heures eut lieu la conférence sur les empoisonnements célèbres par les champignons.

    La Société Mycologique du Châttillonnais était présente à la fête "Pierre et Terroirs" de Colmier le Haut

    François Poillotte s'est présenté devant les nombreux auditeurs, en compagnie de Patrick Boiron, de Cour l'Evêque en Haute-Marne.

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    Patrick Boiron a projeté une série de diapositives très éclairantes sur la toxicité extrême de l'amanite phalloïde.

    La description des symptômes, et de l'évolution de l'empoisonnement  par ce champignon vénéneux, font froid dans le dos....La Société Mycologique du Châtillonnais était présente à la fête "Pierre et Terroirs" de Colmier le Haut

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    La Société Mycologique du Châtillonnais était présente à la fête "Pierre et Terroirs" de Colmier le Haut

    Après cet exposé magnifique (mais très inquiétant !) de Patrick Boiron, François Poillotte a repris la parole pour nous raconter plusieurs histoires de sinistres règlements de comptes, ou d'empoisonnements par négligence ou manque de connaissances dus à l'amanite phalloïde ou à d'autres champignons toxiques.

    La Société Mycologique du Châtillonnais était présente à la fête "Pierre et Terroirs" de Colmier le Haut

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    C’est bien connu, les empereurs romains étaient de grands amateurs de champignons. Ils avaient fait de l’Oronge, le mets des dieux (cibus deorum). De l’importance ainsi donnée, et par ailleurs justifiée, à cette amanite, la postérité en fera l’Amanite des Césars.

    Rien n’était plus facile, pour un empoisonneur d’ajouter au plat divin, quelques accommodements phalloïdiens dont il avait le secret. C’était à l’époque le moyen le plus discret et le moins risqué de se séparer d’un personnage important.

    Au cours des siècles qui suivirent, on sut également utiliser les « vertus » de l’Amanite phalloïde ou de ses dérivés.

    Mais à côté de ces empoisonnements, dont le caractère criminel n’était pas toujours établi, les intoxications accidentelles étaient fort nombreuses. Certaines d’entre elles, par leur importance,  ont défrayé la chronique en leur temps.

    Par exemple, c'est en dégustant son plat favori d'oronges, que l'Empereur Claude a été empoisonné. Son épouse, Agrippine la Jeune, aurait, dit-on, ajouté des Amanites phalloïdes au mets préféré de son mari..

    Un peu plus tard Néron empoisonna Britannicus...

    Moralité :

    Avant de les déguster, apprenez donc à reconnaître les champignons, et  la meilleure façon de le faire, c'est d'adhérer à la Société Mycologique du Châtillonnais qui organise des sorties et des séances de détermination !


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