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Par Christaldesaintmarc le 10 Mars 2023 à 06:00
René Drappier nous envoie un joli reportage photo sur la "porte de cœur" Châtillonnaise du Parc National, merci à lui !
Tout l'hiver les marcheurs de la FNACA ont suivi la fabrication de cette "porte de cœur", entrée châtillonnaise du Parc National des forêts.
Cet abri forestier a un certain charme et se marie parfaitement avec son environnement.
Nous lui souhaitons longue vie et qu'elle surveille de son mieux notre belle forêt et ses promenades sans oublier son exploitation qui pour le moment bat son plein.
Quelques explications données par le journal Le Bien Public sur cette "porte de cœur" du Parc National :
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Par Christaldesaintmarc le 28 Août 2021 à 06:00
Le 17 août 2021, plusieurs membres de l'association des Amis du Musée du Pays Châtillonnais (AMPC) ont été reçus, à Arc en Barrois, siège du nouveau Parc National de Forêts, par Philippe Puydarrieux son nouveau Directeur.
Philippe Puydarrieux à l'aide de belles projections nous a fait découvrir le nouveau Parc National qui est le 11ème parc National Français, ses missions, son fonctionnement, et ses projets à court et à moyen terme.
Monsieur Puydarrieux m'a autorisée à publier les diapositives qu'il a projetées (l'éclairage de la salle s'y reflétant parfois, c'est dommage)
Je l'en remercie infiniment, les voici :
La diapositive suivante n'étant pas bien lisible, je recopie son texte ci-dessous, car elle contient des points importants concernant certains lieux de notre Châtillonnais :
-Le "Relais" du siège du Parc National des Forêts à Arc en Barrois
*Espace d'exposition, de documentation et de réunion réalisé
-Constitution d'un réseau de 6ème 'Maisons" du Parc National des Forêts thématiques
*Enrichissement de la Maison du Parc et de la Forêt à Leuglay (accueil et dalle dédiée à la truffe de Bourgogne) en cours de financement plan de relance
*Aménagement de la Maison du Parc de Châteauvillain (tour de l'Auditoire) en cours sur financement plan de relance
*Création de la Maison du Parc et de l'Eau d'Aignay le Duc (prévu sur financement plan de relance)
*Création des Maisons du Parc d'Arc en Barrois (maison Renaissance), de Châteauvillain (Maison des Récollets) et d'Auberive (la Forge) avec la MDT52 en projet
*Création d'une Maison du Parc Vix-Châtillon sur Seine en projet
-Constitution d'un réseau de 4 "portes de cœur"
*Espaces réservés à l'accueil du public (zônes sans chasse) Arc en Barrois (les Essarts), Châtillon sur Seine (parcours sportif), Enclos de vision d'Auberive
*Marché de conception attribué à l'atelier d'architecture Correia (Saulieu) en cours pour financement plan de relance
*Constitution d'un réseau de "points d'information" sur le Parc National des Forêts : offices de Tourisme, aires de repos des autoroutes A5 eA31 (Châteauvillain et Langres)
*Mise en place d'un dispositif d'animateurs/Ambassadeurs du Parc National des Forêts, dispositif lancé en 2021 avec le recrutement de 5 animateurs(trices) nature : présentation du territoire et des événements.
Un grand merci à monsieur Puydarrieux pour son exposé très complet sur l'avenir du Parc National des Forêts, exposé qui nous a permis d'avoir une idée de son évolution future et surtout de son grand intérêt pour notre Châtillonnais.
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Par Christaldesaintmarc le 4 Février 2020 à 06:00
Lors de l'Assemblée Générale de la Société Mycologique, Luc Lefray, son Président, avait annoncé que plusieurs journées intitulées "L'Atelier des Territoires" allaient avoir lieu et que des membres de la Société Mycologique y étaient invités.
J'ai donc demandé à ces deux adhérents, François Poillotte et Pierre Potherat de m'apporter leur témoignage, ce qu'ils ont aimablement accepté .
François Poillotte nous informe sur ce qu'il a observé et entendu :
Nous avons eu le sentiment de reprendre intégralement le travail accompli par le GIP durant les dix années passées et qui ont abouti à la création du parc national. Tout est calqué sur ce qui a été fait à ce titre : le Territoire correspondant à l'aire d'adhésion du parc, l'invitation faite aux différents organismes composant l'ex GIP...
Après l'introduction par les directeurs départementaux des territoires de la Côte d'Or et de la Haute Marne, et la présentation du programme de travaux par le représentant du bureau d'études chargé du projet, les personnes présentes ont été invitées à emprunter les trois cars qui avaient été réservés pour un périple sur le territoire.
Le Maire d'Arc en Barrois a ouvert la séance :
Le représentant du bureau d'Etudes :
Une partie du personnel du bureau d'Etudes :
L'assistance :
Avec Pierre Potherat, nous n'avons pas participé à ce long déplacement et au repas au restaurant auquel ont été conviés les participants. Nous avons quitté la réunion.
La seconde journée, le mercredi 22 Janvier a été plus intéressante. L'assistance, beaucoup plus nombreuse que la veille, a été amenée à se répartir en plusieurs ateliers, pour parler des atouts du territoire, des perspectives, etc... Ce travail a déjà été vu et revu au titre des multiples réunions du GIP.
Il a permis cependant d'approfondir certains points. La présence le mercredi 22 janvier, du directeur départemental de l'ONF de la Côte d'Or, nous a permis aussi d'aborder la question du sort des étangs forestiers. Il n'y aucune crainte à avoir sur leur devenir, selon lui. Il nous a garanti qu'ils seraient remis en eau prochainement. Attendons donc pour voir. Nous lui avons remis une petite note sur l'historique de ces retenues pour apporter la preuve de leur caractère patrimonial.
Un note semblable a été également remise à un chef de bureau du ministère de la transition écologique, présent dans la salle. Il devait la remettre à l'un des hauts fonctionnaires qui accompagnait la ministre, le lendemain.
Je n'ai pas personnellement assisté à la séance de clôture du lendemain, en présence de la ministre, des préfets, sous préfets et autres parlementaires. J'avais un rendez-vous à Châtillon. Pierre Potherat par compte, s'y est rendu.
Voici maintenant le témoignage de Pierre Potherat :
J'ai représenté la SAHC lors de la dernière journée ou plutôt dernière matinée, puisque, après le repas pris dans la salle de réunion, le cortège ministériel s'est déplacé en Côte d'Or, à la maison de la Forêt de Leuglay puis aux établissements d'Herbomez à Châtillon.
La matinée a débuté par la restitution des ateliers de la veille. L'accent a été mis sur la nécessité de gommer la frontière entre la Côte-d’Or et la Haute-Marne en termes de gestion administratives et financière.
Le besoin de créer les conditions d'accueil optimales des futurs visiteurs du parc au niveau de l'information, de l'hébergement et de la restauration a également été pointé.
Ensuite trois directeurs de parc nationaux nous ont fait part de leur vécu après 40 à 50 ans de fonctionnement de leurs parcs respectifs:
Les Cévennes (1970), les Ecrins (1973) et le Mercantour (1979).
Quelques élus locaux, parmi lesquels Yolaine de Courson, député de la 4ème circonscription de la Côte d'Or, ont remercié tous les acteurs à l'origine de cette "aventure", en particulier les membres du GIP.
Le discours d'Elisabeth Borne, ministre de l'Ecologie, a rassuré les élus locaux quant au déblocage des moyens nécessaires à la mise en route et au fonctionnement du parc, sans nuire aux autres parcs nationaux.
Elle a aussi assuré que, la biodiversité disparaissant à grande vitesse, en particulier celle liée aux zones humides, la bataille du vivant est engagée.
Quelques questions ont été posées par le public, en particulier par un agent du SMS, à propos de la pertinence de l'application de la continuité écologique à nos cours d'eau (sic), au regard des à-sec sévères observés l'été dernier sur des dizaines de kilomètres cumulés appartenant à de nombreux cours d'eau de la région (Ource et Tille en particulier).
La ministre a répondu que "la transition écologique doit s’appliquer en fonction de la spécificité des territoires concernés".
En d'autres termes on ne peut considérer que les vannages sur nos rivières, avec une chute de 1 à 1,5 m, soient l'équivalent d'un barrage hydroélectrique alpin ou même du massif central, dont la hauteur varie de 20 à 120 m.
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Par Christaldesaintmarc le 1 Avril 2019 à 06:00
Comme chaque année, au début du printemps, le GIP du Parc National entre Champagne et Bourgogne organise une belle après-midi de découvertes en forêt.
Ce dimanche 24 mars, le rendez-vous était fixé à la maison forestière de la Grande Réserve, sur le territoire de Villiers le Duc, dans la forêt Châtillonnaise.
La voilà la maison forestière de la Grande Réserve :
Un sympathique groupe attendait les visiteurs pour leur donner toutes indications sur la balade de 2 kms, ponctuée d'ateliers de découvertes.
Les randonneurs ont été munis d'un sac....
et d'une carte du parcours. Les plus jeunes avaient reçu une feuille de quizz à remplir au long de la promenade, les résultats exacts devant donner droit à une récompense !
Et nous voilà partis pour le premier atelier...
Le chemin était balisé ! car il ne s'agissait pas de se perdre, ça peut arriver en forêt ...
Voici le premier quizz, il y en aura 9 autres....
Il faut indiquer la bonne réponse...
La forêt s'éveille peu à peu, les premières feuilles apparaissent, quelques fleurs aussi, j'en montrerai quelques unes plus tard, mais c'est vraiment le début de la végétation.
Et voici le premier atelier....
c'est l'atelier de découverte de la faune , tenu par les animateurs de la Maison de la Forêt de Lauglay, Sylvain Boulangeot et Luc Vernevaut.
Des empreintes de pas d'animaux ...
voisinent avec des crânes....
Le jeu consiste à attribuer la bonne étiquette au crâne....et aussi aux traces moulées.
Le second atelier est celui tenu par Isabelle, qui travaille au GIP du futur Parc National. Un jeu est proposé : il faut reconnaître les différentes parties de la forêt : le taillis, la fûtaie....
Pour ne pas se perdre en forêt il faut s'équiper d'une boussole...
Certains arbres sont marqués de couleurs différentes...
avec de la peinture orange, bleue ou blanche. La couleur orange indique que l'arbre devra être coupé; , la bleue qu'il faudra le conserver, la blanche indiquera les parcelles délimitées
Si l'on a bien écouté Isabelle, la réponse doit être facile !
Continuant notre balade nous arrivons à un atelier de reconnaissance des arbres, tenu par un technicien de l'Office National des Forêts.
Il s'agit de reconnaître le nom des arbres en examinant leur écorce et de retrouver les feuilles qui leur sont associées.
La première anémone du parcours....
des fleurs de cornouiller :
Nous arrivons à l'atelier numéro cinq où nous attend Eric Triboulet, Responsable Unité Territoriale à l'Office National des Forêts.
Monsieur Triboulet nous a expliqué comment l'ONF gère la forêt, pourquoi certains arbres sont coupés (peu de valeur marchande, gêne pour les autres arbres...) pourquoi d'autres sont conservés (valeur marchande élevée, bel aspect...) il faut penser à l'avenir, et non au présent, ce sont les successeurs du technicien forestier qui apprécieront le travail qu'il a réalisé....
Comment évaluer la hauteur d'un arbre, comment s'effectue le martelage, voici des notions que peu connaissent, et qui nous ont été bien présentées.
Ici un arbre mort qui a été conservé uniquement parce qu'il sert de refuge à une faune nombreuse, un bel exemple de conservation de la biodiversité.
Le dernier atelier nous a présenté le sol de la forêt.
C'est Hervé Parmentier, le Directeur du GIP du futur Parc National entre Champagne et Bourgogne qui nous a accueillis.
Le sol de la forêt de notre région est calcaire...
Un peu d'acide versé sur une pierre suffit à nous le démontrer, on voit apparaître un bouillonnement, indiquant la présence de calcaire.
Ce sol est pauvre, de plus les roches qui le composent sont serrées ce qui empêche les racines des arbres de bien s'infiltrer.
Le sol profite de l'enrichissement organique par les feuilles mortes, mais aussi par le travail des animaux (vers de terre) et par celui de milliers d'organismes qui y vivent, il est vivant !
Le sol d'une forêt est un exemple pour les agriculteurs et les jardiniers !
Cette belle tranche d'arbre nous montre les cercles concentriques qui peuvent nous permettre de déterminer son âge.
Quel est donc ce trésor qui nous est promis en fin de visite ??
Le voici bien caché dans un coffret....
Eh bien, ce trésor, c'est LA FORÊT !
Et chaque participant a pu emporter en souvenir un joli arbre découpé....
La promenade se termina par un délicieux goûter offert avec des produits Châtillonnais :
Du pain d'épice de la miellerie Regnault de Savoisy
http://www.christaldesaintmarc.com/la-miellerie-regnault-de-savoisy-a4848560
Du jus de pommes de Sylvain Bouhélier
http://www.christaldesaintmarc.com/la-pressee-des-pommes-chez-sylvain-bouhelier-a5732421
Quel plaisir nous avons partagé, vivement l'année prochaine !!
J'ajoute que si vous voulez connaître les fleurs de la forêt au printemps, rendez-vous le dimanche 7 avril à la Maison de la Forêt de Leuglay, Sylvain et Luc vous les feront connaître pendant une autre jolie balade !
http://wpa2018.maison-foret.com/les-rendez-vous-decouvertes-2/
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Par Christaldesaintmarc le 18 Février 2017 à 06:00
Fort du succès des 3 années précédentes, le Groupement d’intérêt public (GIP) du futur Parc national des forêts de Champagne et Bourgogne propose, en 2017, une nouvelle occasion de découvrir les trésors de la forêt pour les Journées internationales des forêts.
Petits et grands, sportifs ou promeneurs, seul ou à plusieurs, venez vous initier à l'orientation en forêt de Châtillon (Côte-d'Or) le samedi 11 mars 2017 à partir de 13h30 !
Évènement gratuit, en partenariat avec le Lycée Désiré Nisard de Châtillon-sur-Seine, le Comité départemental de Course d’orientation de Côte-d’Or et l’Office national des forêts. Goûter offert.
Inscriptions obligatoires : secretariat@gipecb-parcnational.fr ou 03 80 93 10 92 ou 06 65 45 37 67
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Par Christaldesaintmarc le 27 Mars 2016 à 06:00
Pour la 3ème édition des journées internationales des forêts, le GIP du futur Parc national des forêts de Champagne et Bourgogne s’est associée à "l’Autre moitié du ciel", une association culturelle, créatrice d'évènements littéraires, basée à Langres.
À travers les bois, les participants ont eu l’occasion de croiser des personnages de contes célèbres qui ont marqué leur enfance… D’indices en énigmes, puis de quizz littéraires en jeux, il s’est agi, au cours de plusieurs étapes tout aussi littéraires que gourmandes, de trouver son chemin pour finalement déceler le trésor !
A Châtillon sur Seine, le dimanche 20 mars une quarantaine de personnes, enfants et adultes, a participé à "1, 2, 3, nous irons au bois !" Jeux, quizz littéraires, énigmes, indices... les contes préférés de tous ont été évoqués au cours d'une chasse au trésor enchantée !
Le lieu de rendez vous se trouvait au parking de l'ancienne carrière, avant la Maison forestière de la Grande réserve.
Isabelle accueillait les participants avec le sourire !
Elle a scindé les participants en trois groupes puis a donné l'itinéraire sur papier à une personne du premier groupe.
Et ce premier groupe est parti joyeusement, sous un soleil radieux.
Les marcheurs ont croisé le Directeur du GIP du futur parc national des frêts de Champagne et Bourgogne, Hervé Parmentier.
Les voilà dans la forêt...
Première rencontre : celle, surprenante, avec le Seigneur des Anneaux !!
Les indices suivants étaient des anneaux bien évidemment...
Mais qui apparaît au milieu de la fûtaie ?? l'ogre, accompagné de sa femme , du petit Poucet et de ses frères !
Poucet et ses frères ne sont guère rassurés...
Pour continuer, voici des indices très parlants....
Et c'est maintenant Blanche-Neige qui apparaît !
Cette guirlande évoque les sept nains...
Les indices suivants seront des coeurs....
et des pommes !
Le petit Chaperon Rouge a posé son panier dans une clairière...
Et le loup où est-il ?, pense, apeuré le petit chien...
Eh bien le loup le voici, et c'est vrai qu'il y a de quoi avoir peur....
avec ses grandes dents...
Mais non, c'est un très gentil loup, qui l'eut cru ?
Et dans le panier, il y a de délicieuses galettes !!
Les chasseurs de Trésor sont revenus au point de départ, ils ont bien mérité un bon goûter ...
Mais le jeu n'était pas fini ! il fallait retrouver dans la carrière un coffre rempli de pièces d'or...
Un guitariste a chanté de charmantes chansons à des auditeurs conquis...
Tous les participants ont reçu un diplôme, un "certificat de réussite" au parcours de santé littéraire...
Dans la forêt, les marcheurs ont découvert de bien jolies fleurs (qu'il ne fallait pas cueillir !)...
et des plantes surprenantes...
Tout reprend vie, cette immense fourmilière s'est réveillée !
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Par Christaldesaintmarc le 13 Août 2015 à 06:00
Une table ronde sur le projet de Parc National entre Champagne et Bourgogne a été proposée par le célèbre journaliste Philippe Bertrand, dont tout le monde écoute quotidiennement les "Carnets de campagne", sur France-Inter.
Cette réunion passionnante a eu lieu à la ferme du Pré du Soult, à Aignay le Duc, chez la famille Talpin qu'il faut remercier pour son accueil chaleureux.
Aignay le Duc, c'est "le grand amour" de Philippe Bertrand, il y est né, y a passé son enfance et il y revient le plus souvent possible, en attendant de s'y installer définitivement.
J'ai toujours rêvé que mon village serait le plus beau de tous. Il l'est évidemment. En réalité il possède son cachet, ses vieilles pierres qui parlent et j'y ai des souvenirs qui ne cessent de s'agiter lorsque j'y pose les pieds.
(tiré de son blog :.http://www.mescarnetsdecampagne.com/article-mes-carnets-de-campagne-37652580.html )
Philippe Bertrand a demandé à son ami Michel Onfray, le célèbre philosophe, créateur de l'Université Populaire de Caen, de l'accompagner au Pré du Soult, proposition que celui-ci a acceptée tout de suite, tant, lui aussi, il aime la province.
Tout au long de ses émissions, Philippe Bertrand s'intéresse à la vie rurale dont le niveau de qualité de vie est bien plus élevé qu'en milieu urbain. Il nous a révélé qu'en cinq ans plus d’un million de franciliens a quitté la région parisienne pour vivre à la campagne, dans le but de retrouver des valeurs et de se créer une nouvelle identité.
Michel Onfray n'a pu qu'être d'accord avec son ami Philippe, lui qui, nous confie-t-il, n'a jamais voulu quitter sa Normandie pour "monter à Paris", comme on dit.
Il a créé une Université Populaire, en Normandie, pourquoi ne pourrait-on pas en créer une sur notre territoire ?
Michel Onfray n'a pas mâché ses mots au sujet de la déliquescence de notre démocratie qui, pour lui, est morte. Le refus du vote de nombreux Français est dramatique car il ne laisse pour l'avenir que la renonciation à la souveraineté, et la venue d'un état ultra répressif.
La démocratie pourra résister si la réhabilitation de l'individu se met en place. Pour cela il faut voir les choses autrement, financer les associations sur le terrain, organiser les choses d'une autre manière avec un esprit girondin . Les démagogues ne veulent pas écouter le peuple, pourtant il faut croire au citoyen contre les élus. Michel Onfray a même cette idée percutante d'instituer une "anarchie positive " !
Il ne faut pas écouter les médias gouvernementaux qui sont la "voix de son maître" !! (d'où l'hilarité de Philippe Bertrand qui est journaliste à France Inter !!)
Au sujet du projet du Parc National entre Champagne et Bourgogne, les deux amis sont d'accord pour affirmer que celui-ci doit être pris en main par les habitants du territoire Châtillonnais et de Haute Marne. Ces derniers ont du talent, il faut qu'ils s'y impliquent.
D'où l'idée de Philippe Bertrand de proposer cette table ronde afin que chacun des habitants du territoire concerné puisse participer, donner son avis. (ce qui n'est pas le cas habituellement puisque les assemblées réunies par le GIP, ne se déroulent qu'avec des représentants sélectionnés: élus et membres de la société civile).
Quelques personnes avaient conseillé à Philippe Bertrand de prévenir la Gendarmerie de la tenue de cette table ronde, car des troubles pourraient advenir lors de pareil rassemblement de détracteurs et de partisans. Il n'a pas voulu, et il a eu raison, tant tout s'est magnifiquement déroulé sous la direction de cet animateur hors-pair, qui sait très bien éviter les conflits en les dénouant avec le sourire !! Quelle magnifique personnalité qu'on est en droit d'admirer ...
Jean-Yves Pineau, du Collectif Villes-Campagne, remarque , comme Philippe Bertrand, que l'exode rural s'est un peu inversé, et se demande en quoi cette mobilité nous questionne sur le terrain, comment les territoires ruraux deviennent des stratégies. Les Communautés de Communes doivent accompagner le développement. Certains territoires s'en sont bien sortis comme le Limousin, le Plateau de mille vaches..pourquoi pas le nôtre ?
La parole a été donnée ensuite à Guy Durantet, le Président du GIP ( Groupement d'Intérêt Public du futur Parc). Il a reconnu que le chemin était compliqué, et qu'il le serait encore plus lorsque la Bourgogne sera rattachée à la Franche-Comté et la Champagne-Ardennes à l'Alsace-Lorraine : le parc se trouvera à cheval sur ces deux nouvelles régions !!
Il a précisé que le GIP n'était ni de droite ni de gauche.
La nouvelle feuille de route va bientôt arriver. La consultation auprès des membres du GIP a été favorable à 79%... Là, des voix se sont élevées dans l'assistance, les uns disant que c'était faux, d'autres réclamant un référendum auprès de toute la population.
Pourquoi pas un référendum ? a répondu Guy Durantet, mais c'est aux citoyens de le demander, ou aussi, par exemple, réaliser une enquête publique dans chaque village.
Des cultivateurs se sont fait entendre comme Dominique Bayen de Nod sur Seine...
et Thierry Ronot membre de la FDSA : les agriculteurs s'inquiètent des énormes contraintes qui vont, selon eux, les empêcher de travailler normalement. Ils ne veulent pas que des terres agricoles soient incluses dans le parc, ils redoutent les normes qui pourraient leur être imposées : sur les fauchaisons, les semis, les épandages d'azote, la pose de clôtures et interdictions diverses comme cela existe dans le Parc des Cévennes.
Christian Jacquemin Président de l'ARPOHC (défense des ouvrages d'art sur les rivières, comme les moulins) s'étonne des directives de plus en plus contraignantes du SICEC sur les cours d'eau, qu'en sera-t-il dans le Parc ? Quand on sait que l'étang de Rochefort est menacé, qu'il pourrait être asséché, vous avez bien lu !!!
Laure Bernard, agricultrice et artisane, a défendu le projet de parc...
Fabienne Bécot-Ansault, Présidente de l'Association "Oui au Parc" en a fait autant.
Cette association a pour objet de promouvoir et de soutenir le projet de création de Parc National sur le territoire Châtillon sur Seine/ Arc en Barrois/ Châteauvillain dans le but déclaré que ce territoire soit choisi pour la mise en place du parc national. L’ association veut rassembler des citoyens, toute sensibilité politique confondue, dont l’unique but est la promotion de notre territoire à travers la création de ce Parc national. Dans le cas de création de ce Parc, l’association contribuera à sa promotion par tout moyen et apportera sa contribution à la reflexion associée à sa gestion , au développement des activités qui y seront liées."Oui au Parc" a récolté 10 000 signatures favorables sur un texte intitulé « tribune pour le parc » que l'association avait publié et fait circuler auprès des acteurs du troisième collège et des fédérations et associations concernées par le projet de parc. Ces adhésions à la tribune ont été remises au préfet et au sous-préfet début décembre 2014. L’objectif était de montrer qu’une grande majorité de citoyens qui ne s’expriment pas sur le sujet, le soutiennent néanmoins.
10 000 citoyens favorables alors que le territoire compte 25 000 habitants, c'est tout de même extrêmement important !
Les objectifs de l'Association : envoyer des pré-projets, travailler à la constitution du Parc bénévolement en tant que citoyens.
On a tous besoin du développement du territoire, il y a urgence, il faut se mettre tous ensemble pour rester ici, sinon notre région se désertifiera de plus en plus.
La parole a été ensuite donnée à Denis d'Herbomez, exploitant forestier et président de l’Union des entreprises du bois de Bourgogne. Il n'est pas du tout optimiste car il s'aperçoit que beaucoup de questions posées restent sans réponses. Il déplore les incohérences entre ministères, sa crainte est que le parc soit dirigé par des parisiens qui n'y connaissent rien.
La mondialisation inquiète aussi l'exploitant forestier, les papéteries utilisent du bois qui vient de tous les coins du monde. Si nous avons trop de contraintes avec le Parc, nos exploitations pourraient être menacées.
Les agriculteurs avaient donné l'exemple de la direction du Parc des Cévennes qui, selon eux, demandait trop de contraintes . Un jeune homme qui a travaillé dans ce Parc a affirmé que les craintes étaient vaines, car des moyens nouveaux ont été donnés aux cultivateurs pour que tout se passe au mieux.
Le dernier intervenant a été un membre du Conservatoire d'Espaces Naturels de Bourgogne qui est partenaire du Parc.
Les missions principales du Conservatoire sont de protéger, de gérer et de faire découvrir les espaces naturels remarquables.
Le territoire où se trouvera le Parc entre Champagne et Bourgogne possède une biodiversité extraordinaire, son emblème est le fameux sabot de Vénus. Les partenaires du Parc seront les Communes, les Communautés de Communes, les particuliers, tous devront travailler ensemble pour préserver cette biodiversité
Finalement cette table ronde s'est très bien passée, tous ceux qui ont voulu prendre la parole ont pu le faire sans avoir haussé le ton...grâce à l'intelligence et la bienveillance de Philippe Bertrand qui a proposé, à la fin de la séance, de continuer les conversations autour d'un pot amical.
Après la table ronde, j'ai pu parler avec Philippe Bertrand qui connaît très bien ce blog. Il m'a félicitée pour mon travail de valorisation du Châtillonnais, et m'a exhortée à continuer...ce que je ferai tant que je le pourrai, mais seulement si vous vous y intéressez, bien sûr.
Vidéo tournée par le GIP Forêts Champagne-Bourgogne :
Table ronde autour du projet de Parc national... par gip-forets-champagne-bourgogne14 commentaires
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Par Christaldesaintmarc le 5 Août 2012 à 05:50
Un site internet pour suivre la création du Parc national des forêts de Champagne et Bourgogne vient de paraître !
Le GIP des forêts de Champagne et Bourgogne, chargé de la création du futur parc national, a un nouveau site Internet :
www.forets-champagne-bourgogne.fr
Vous pourrez y suivre les différentes étapes du projet, en savoir plus sur comment fonctionne un parc national, mais aussi apprendre à mieux connaître le territoire concerné et ses nombreux atouts.
Vous aurez également la possibilité de contacter directement l’équipe du GIP pour lui poser vos questions, lui faire vos remarques et – pourquoi pas – lui proposer vos suggestions pour le futur parc national.
Bonne visite !
Cet outil a été réalisé avec le soutien financier de Parcs nationaux de France.
GIP des forêts de Champagne et Bourgogne
4 ruelle du monument
21290 Leuglay
03 80 93 10 92
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Par Christaldesaintmarc le 5 Juillet 2012 à 06:00
Lors d'une excursion en Haute-Marne, dans le périmètre du futur Parc National "entre Champagne et Bourgogne", l'Association des Amis d'Aignay le Duc, nous a fait rencontrer un botaniste bio, un personnage vraiment très original...
Xavier Decloux, rue des quatre noyers à Villemervry(52), cultive des plantes aromatiques et médicinales, sans aucun produit chimique ni engrais. Il desherbe seulement soigneusement autour des pieds, le reste du terrain est laissé libre pour les autres plantes sauvages.
Cela donne un curieux jardin que l'on pourrait penser, à tort, laissé à l'abandon. Il n'en est bien sûr rien !!
Xavier bichonne ses pieds de plantes aromatiques, les taille amoureusement après les avoir désherbées à la main.
Nous avons découvert ses plantes aromatiques et médicinales, mais aussi les plantes sauvages des environs, leur culture, leurs vertus, leur séchage.
Voici donc ses plantes, tout d'abord l'absinthe :
L'achillée millefeuilles:
L'agastache rugosa:
L'armoise:
L'artémise:
Le bouillon blanc (défleuri) :
La camomille :
La carotte sauvage :
L'estragon :
La guimauve :
L'hamamélis :
L'herbe à curry :
Le houblon :
L'hysope :
Le mélilot :
La mélisse :
La menthe poivrée :
La micromerie :
Le millepertuis :
Le millepertuis :
La monarde :
La monarde :
L'origan :
La santoline :
La sauge :
La sauge :
La tanaisie :
Le thym :
Le thym :
Le botaniste fait sécher ses plantes dans son petit cabanon :
Il réalise aussi des bracelets odorants..
et il fait déguster ses délicieuses tisanes..
Xavier Decloux possède aussi des ânes, d'où le nom de sa petite entreprise "l'âne fleuri", il propose donc aussi de jolies balades avec ses ânes.
Il vend aussi un peu de miel, quelques oeufs, ses sachets de plantes évidemment.
Villemervry, près du marais tufeux de Chalmessin, un joli coin à découvrir !
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