-
Par Christaldesaintmarc le 13 Mars 2020 à 06:00
La salle du Théâtre Gaston Bernard était pleine le mardi soir 10 mars 2020, beaucoup de monde s'était déplacé pour assister à un spectacle très original, "le Siffleur" avec Fred Radix et son quatuor.
(dommage que le lanceur de fumées ait été déclenché trop tôt, la photo est floue !)
Ce spectacle a été accueilli en partenariat avec le Zonta Club.
Monique Harpé sa Présidente a rappelé que les bénéfices de la soirée iraient à l'aménagement de logements destinées à accueillir des femmes contraintes de quitter un compagnon violent.
Accompagné du Well Quartet, quatuor de quatre jeunes femmes ...
Au premier violon : Luce Goffi , au violon : Widad Abdessemed, à l'alto : Anne Berry et au violoncelle : Chloé Girodon, le "Siffleur" Fred Radix a ébloui les spectateurs par sa maîtrise du sifflet.
Mais il les a aussi ravis avec son humour décapant et sa relation extraordinaire avec la salle !
Il a même fait siffler les spectateurs avec lui, quelle ambiance !
Le récital du Siffleur a été tout simplement sublime, que ce soit en présentation de musique classique : "la flûte enchantée" et "la marche turque" de Mozart, "la truite" de Schubert, "Carmen" de Bizet...
En musique de film : "Blanche Neige", "L'ami de la famille" (j'ai d'ailleurs beaucoup apprécié qu'il cite une des actrices de ce film, qui était une siffleuse extraordinaire : Micheline Dax), "le bon la brute et le truand", "le pont de la rivière Kwaï"
En chanson : Eleanor Rigby des Beattles
ou en chants d'oiseaux comme celui du grimpereau des bois...(rappel pour moi de la conférence sur les oiseaux du Châtillonnais !) et puis n'était-il pas vêtu d'une...queue de pie ??
Il fait rire la salle avec ses anecdotes humoristiques comme "il ne faut pas confondre siffler l'apéro et siffler l'opéra ", ses remarques sur les "castes" présupposées des habitants de la ville suivant l'endroit où les personnes étaient assises...(aïe pour moi, car j' étais tout en haut !), il a aussi fait deviner les titres des films dont il sifflait la mélodie...
Le concert s'est terminé par un éblouissant passage à la Gene Kelly dans "Chantons sous la pluie", où Fred Radix a sifflé, mais aussi chanté et fait des claquettes ..
Siffleur, chanteur, comédien, danseur, Fred Radix est un artiste complet !
Que d'applaudissements, tellement mérités !
Avant de nous siffler lune dernière mélodie, Fred Radix a rappelé qu'il avait édité un CD qui devait être en vente après le spectacle.
Que le temps a paru court ! nous aurions écouté le Siffleur jusqu'au bout de la nuit !
Ce fut une superbe soirée, encore une réussite pour Catherine Miraton , la Directrice du Théâtre Gaston Bernard, qui a préparé un programme exceptionnel pour la saison 2019-2020, merci à elle de nous proposer des spectacles de cette qualité !
Vous pourrez retrouver le Siffleur sur cette vidéo tournée pendant l'émission de Michel Drucker :
1 commentaire
-
Par Christaldesaintmarc le 21 Février 2020 à 06:00
La salle du Théâtre Gaston Bernard était bien remplie ce mercredi soir 19 février...
La Directrice du TGB, Catherine Miraton, nous a présenté le Thomas Schoeffler Jr Band, pour lequel elle a eu un coup de cœur lorsqu'elle l'a entendu pour la première fois.
Auparavant Thomas Schoeffler se produisait en solo, mais depuis peu il fait équipe avec de talentueux artistes.
N'hésitez pas à danser nous a-t-elle dit...
Et c'est vrai que la suite nous en a donné envie, mais personne n'a osé !!
À la croisée de la country, de la folk et du blues-rock, Thomas Schoeffler Jr. et ses musiciens, ont fait voyager le public Châtillonnais dans un univers américain .
J'ai depuis toujours aimé les chanteurs folks américains comme Johnny Cash. Je pensais que ce genre de musique avait disparu...alors quelle surprise et quelle joie lorsque j'ai assisté au concert de Thomas Schoeffler Junio-Band au TGB !
Avec son harmonica et sa guitare, Thomas Schoeffler Jr a entretenu une belle et proche relation avec son public n'hésitant pas à plaisanter et discuter de ses chansons avec beaucoup d'humour...
Ses chansons (en anglais) parlent très souvent, nous dit-il, d'une histoire d'amour qui finit mal...ou même très mal ! mais ce qui compte pour nous c'est leur mélodie et leur rythme ravageur ...Les pieds trépignent, les mains frappent en cadence, c'est du délire !
Nick Wernert à la guitare et au banjo chante aussi :
Thibaut Levy est à la basse :
Maxime Domball est à la batterie, et chante également :
Le public a frappé des mains pour accompagner le jazz-band et a applaudi frénétiquement à la fin de chaque chanson.
Quel succès, tellement mérité !
L'harmonica de Thomas a accompagné merveilleusement la guitare, on pouvait se croire au Far-West !
Le banjo de Nick a fait revivre le sud...
et quelquefois la batterie de Maxime a rappelé les danses indiennes autour des tipis !
Que d'applaudissements pour les quatre musiciens que tout le monde espère voir revenir à Châtillon !
Et je n'oublie pas la technique qui a si bien éclairé la scène....
Au bar du TGB, Thomas Schoeffler a vendu ses disques avec un grand succès...
Ce fut une merveilleuse soirée, aussi merci à Catherine Miraton d'avoir programmé ce groupe talentueux d'artistes ....que j'espère nous pourrons applaudir encore dans notre ville.
Une vidéo de Thomas Schoeffler seul sur scène , avant la création du Jazz-Band :
2 commentaires
-
Par Christaldesaintmarc le 12 Février 2020 à 06:00
La salle du TGB était bien remplie le vendredi 7 février à 14h30...En effet plusieurs lycées de Côte d'Or, dont les Lycées Désiré Nisard et Saint Vincent, de Châtillon sur Seine, avaient proposé à leurs élèves de venir assister à la pièce "Les sentinelles" de, et avec Jacques Chambon.
Catherine Miraton, la Directrice du TGB, les a remerciés d'être venus si nombreux et leur a annoncé que les comédiens, après la représentation, pourraient répondre à leurs questions, ce qu'ils ont d'ailleurs fait avec enthousiasme !
Cette année le TGB propose à tous des représentations l'après-midi, ainsi que le soir. J'aime beaucoup cette possibilité de venir l'après-midi et de pouvoir voir les comédiens répondre aux questions du public (ce qu'ils ne font pas le soir).
Un décor nous montre une frontière avec deux guérites et deux barrières... et du linge qui sèche sur un fil tendu entre entre elles.
Cette frontière est érigée entre deux pays se ressemblant trait pour trait mais qui s’affrontent régulièrement depuis la nuit des temps.
Deux barrières, deux guérites et deux soldats.
Sentinelles perdues dans un désert où rien, encore, ne se passe, ils attendent la prochaine et inévitable convulsion guerrière.
Ils se regardent en chiens de faïence que rien ne sépare vraiment, sinon la frontière et la propagande de leur gouvernement respectif.
L'un est un sévère militaire sans états d'âme...
l'autre montre un peu de laisser aller...(c'est lui qui faisait sécher son linge sur le fil !)
Les deux sentinelles se menacent parfois...
mais d'autres fois, elles s'offrent un café, finalement accepté avec plaisir...mais dans la limite stricte de la frontière !
Les deux militaires vont être rejoints par un errant magnifique, apatride et universel, fuyant la persécution.
L'apatride s'installera dans le "no man's land" entre les deux frontières, puisque l'autre territoire lui sera interdit.
Puis arrivera une femme chargée de bagages qui pressent l’arrivée imminente de la catastrophe et qui s’apprête donc à accueillir les enfants qui seront, comme à chaque fois, jetés sur les routes.
Ces quatre personnages partageront plusieurs journées et plusieurs nuits, fertiles en surprises...
Dans la nuit, loin des regards, ils fraterniseront au cours d’une fête copieusement arrosée...
Ils danseront même...
A cette occasion, ils vont se révéler à eux-mêmes, et comprendre toute l’inutilité de la haine nationaliste diffusée de part et d’autre de la frontière qu’ils gardent.
Hélas la guerre en décidera autrement.... une bombe anéantira à jamais cette nouvelle amitié qui les avait unis.
Et c'est seule que la survivante reprendra inlassablement sa quête d'enfants en souffrance....
Véritable farce tragique et humaniste, la pièce Les Sentinelles a entraîné le spectateur dans un récit qui nous a subjugués et transportés par ses valeurs universelles.
C'était vraiment magnifique et très émouvant.
" C’est une tragédie burlesque sur l’incapacité des hommes à se reconnaître dans l’autre. C’est une tentative, dérisoire certes, mais sincère de montrer l’absurdité d’un monde "(Jacques Chambon)
Beaucoup d'applaudissements et de rappels pour les quatre merveilleux comédiens qui ont su nous faire rire, mais aussi pleurer...
Comme promis, les acteurs ont répondu aux très nombreuses questions des lycéens et des adultes présents, avec beaucoup de bienveillance et de gentillesse...ils ont même évoqué la série Kaamelott où Jacques Chambon est "Merlin l'enchanteur" !
Auteur : Jacques Chambon
Mise en scène : Patricia Thévenet
Avec : Brigitte Jouffre, François Bourde, Jacques Chambon et Stéphanie Margot
Chorégraphies : Aurélie Gaillard
Musique : Maxime Jullia
Production Evedia et Théâtre Comédie Odéon
Une vidéo du spectacle :
votre commentaire
-
Par Christaldesaintmarc le 6 Février 2020 à 06:00
Artemisia - les alentours rêveurs
Vendredi 31 janvier 2020à 20heures
Dans cette nouvelle pièce, le chorégraphe et danseur Serge Ambert interroge sur la place des femmes dans notre société.
Passionné par l’écriture chorégraphique pour des corps féminins, il s’appuie sur la figure d’Artemisia Gentileschi et sur le témoignage qu’elle a fait lors de son procès : la force qu’elle a montrée à la suite de son viol et la résilience par l’art : « des thèmes qui me tiennent à cœur ».
Oscillant entre corps théâtral et corps dansant, Artemisia découvre la force et les fragilités sincères de cinq interprètes féminines. L’une d’elle portera les textes de la poétesse russe Marina Tsvétaïéva.
Installée à Corbigny (Nièvre), la compagnie de danse contemporaine les alentours rêveurs est déjà venue en 2018 à Châtillon-sur-Seine avec son spectacle de danse aérienne Entre deux horizons donné exceptionnellement sur la façade de la mairie :
Quelques images de ce beau ballet plein d'émotions :
Chorégraphie : Serge Ambert
Interprétation : Séverine Bennevault-Caton, Émilie Faucheux, Nolwenn Ferry, Nikola
Krizkova, Anne Minetti (… et une petite fille)
Lumières et vidéo : Patrick Debarbat
Vidéo et scénographie : AmadorArtiga
Durée : 1h10
Théâtre Gaston Bernard
Tout public à partir de 10 ans
Tarifs de 6 à 16 euros
Plus d’infos : 03 80 91 39 51
www.theatregastonbernard.fr et page Facebook du théâtre.
votre commentaire
-
Par Christaldesaintmarc le 31 Janvier 2020 à 06:00
Plusieurs fois dans l'année, des compagnies théâtrales viennent en résidence au Théâtre Gaston Bernard.
Les comédiens sont logés et répètent pendant une semaine salle Kiki de Montparnasse.
Ce fut le cas pour la compagnie Taxi-Brousse avec "Tête de Gong" du 14 au 19 octobre 2019
Du 20 au 25 janvier c'est la Compagnie Esquimots qui s'est installée salle Kiki de Montparnasse. Le public a été convié à une présentation de quelques extraits de son futur spectacle intitulé "La compétition".
Catherine Miraton, Directrice du Théâtre Gaston Bernard a présenté la metteuse en scène, Marion Chobert à l'assistance.
Puis Marion Chobert a évoqué le thème de cette pièce qui met en scène deux jeunes filles jumelles d'une quinzaine d'années.
Voici le pitch de la pièce que la Compagnie Esquimots a publié sur sa page Facebook :
Maxida et Alexa sont soeurs jumelles. Elles ont quinze ans et font du kung-fu depuis l’enfance. Alexa se prépare pour le championnat de France. Maxida n’a plus envie de se battre, en tout cas, plus de cette manière-là. Sur l’invitation d’une connaissance, elle s’inscrit à un jeu en ligne imaginé par un mystérieux groupe : « Génération Renégats ». Pour gagner et être acceptée dans le mouvement, Maxida doit relever une série de défis sans jamais poser de questions. Et c’est ainsi que de lycéenne exemplaire, la jeune fille devient Xam l’Explosive, sous l’oeil complice et inquiet de sa soeur qui se prendra elle-même au jeu de cette initiation à l’héroïsme… , existant à travers des vidéos et des textes postés sur les réseaux sociaux.
La Compétition, c’est la volonté de mettre en scène de jeunes personnages féminins qui investissent des univers associés plus communément aux garçons : les arts martiaux, qu’elles pratiquent en haut niveau, et les jeux vidéo où elles aiment à s’affronter virtuellement. Le kung-fu, discipline à laquelle les deux comédiennes sont initiées, est le langage commun des deux soeurs, et leur passion.
Ainsi, il s’agit d’un théâtre physique où le corps s’exprime constamment dans les rapports des deux femmes (jeux, affrontements) et dans leurs actions quotidiennes (échauffements, entraînements, étirements) autant que dans leurs références. En finalités, elles se rejoignent dans une fugue collective et désorganisée où l’identité virtuelle s’affranchirait du réel et de ses contraintes.
D’après un texte d’Émanuel Campo et Marion Chobert
En partenariat avec le Théâtre Universitaire de Dijon
jeu Myrddrina Antoni et Clémence Faure
production et diffusion Aurélie Cognard
(équipe en cours)Voici quelques images des différentes scènes auxquelles nous avons pu assister :
Après ces extraits, Marion Chobert a demandé aux spectateurs ce qu'ils pensaient de la mise en scène, du jeu des actrices, des questions ont fusé, des remarques ont été faites sur , par exemple, une scène nocturne où les jumelles échangent....
Et aussi sur le décor dont Marion Chobert nous a montré plusieurs maquettes.
La troupe va continuer à répéter, nous aurons sans doute le plaisir d'applaudir "la compétition" après la première présentation au Théâtre Mansart de Dijon les 14 et 15 octobre 2020. Donc peut-être au TGB en 2021.
votre commentaire
-
Par Christaldesaintmarc le 18 Janvier 2020 à 05:56
Boxon(s) Jusqu’à n’en plus Pouvoir - Le Petit Théâtre de Pain
Mardi 21 janvier 2020 à 20h
BOXON(s) - Jusqu’à n’en plus Pouvoir est une pièce chorale. La vie s’y présente comme une succession de rounds au cours desquels les individus reçoivent davantage de coups qu'ils n'en donnent.
Cependant, tant dans la sphère intime que dans la sphère du travail, par contamination ultralibérale ou « servitude participative », les coups bas fusent, les perfidies sont légion... Tout cela aux dépens de l'estime de soi et du bien-être de chacun. Alors que la société nous commande d’aller à l’encontre de notre humanité profonde et de devenir le bourreau de l’autre, la pièce interroge notre capacité à accepter l’inacceptable.
Avec un humour glaçant, l’étrange et le familier s'y partagent les rounds où les questions d’identité et de quête de sens se renvoient dans les cordes.
Un théâtre de haut vol, énergique et superbement interprété.
à ne pas manquer !
De Stéphane Jaubertie
en collaboration avec Le Petit Théâtre de Pain
Avec MariyaAneva, Cathy Chioetto, Cathy Coffignal, Jean-Marc Desmond, Eric Destout, Hélène Hervé, Guillaume Méziat, Jérôme Petitjean et Tof Sanchez
Mise en scène, rythme et mouvements :
Fafiole Palassio, Philippe Ducou
Durée : 1h40
Théâtre Gaston Bernard
Tout public à partir de 12 ans
Tarifs de 6 à 16 euros
Plus d’infos : 03 80 91 39 51
www.theatregastonbernard.fr et page Facebook du théâtre.
votre commentaire
-
Par Christaldesaintmarc le 17 Janvier 2020 à 06:00
"Au bord du vide" de la Compagnie Manie a été offert par la CCPC aux élèves de 6ème et 5ème du territoire.
Plongé dans le rituel d'un quotidien bien rodé, un homme se retrouve face à sa vie. Un regard en arrière, un regard en avant, ce qu’il a fait, ce qui lui reste à faire mais ce jour là il ne peut plus rien faire. C’est le début : la crise ! La compagnie Manie s'empare de ces instants de trouble, ces temps où la perception et la conception de notre existence changent.
L'adulte est un peu blasé....il se satisfait de sa petite vie tranquille.
L'ancien n'a plus guère de courage...
...il lui suffit de frapper sur la table pour faire apparaître son repas...
Qu'est ce que c'est que ça ?
Le jeune homme est fougueux, plein de vie....
en voici la preuve !
Ces trois personnages ne sont finalement que l'image d'une même personne au cours de sa vie: la jeunesse, l'âge mûr et la vieillesse.
Le reste du spectacle va nous montrer les dynamiques du corps à trois générations .
Et le plus âgé va finalement égaler les deux autres !
"Le jeune" a un besoin physique intense de bouger, de réaliser des acrobaties.
« l’adulte » se satisfait sans cesse à réussir de multiples manipulations, comme des jonglages...
mais la grande roue lui permet de réaliser de belles performances !
"L'ancien " veut se prouver qu’il est encore capable de tenir en équilibre, prendre des risques, faire face au vide.
Plus il se dévêt, plus il réussit !
Les trois âges de la vie vont montrer qu'ils sont capables de belles performances...
Moralité : même âgé on peut trouver au fond de soi l'énergie pour réaliser des performances, qu'elles soient physiques ou intellectuelles, il suffit de le vouloir !
"Au bord du vide", spectacle poétique, nous a donné envie d’avancer sans renier notre jeunesse et de trouver de nouvelles ressources, un nouvel équilibre pour s’accepter ou tout simplement apprendre à s’aimer...
Les trois circassiens ont été très applaudis :
Après le spectacle, les artistes ont pu échanger avec les enfants :
Interprétation :
Joël Colas, Martin Freyermuth, Vincent Regnard
Conception et direction : Vincent Regnard
Collaboration artistique :
Agnès Célérier et Marion Chobert
A noter que nous avions déjà applaudi d'autres excellentes performances acrobatiques des circassiens d'"Au bord du vide", dans deux spectacles :
Vincent Regnard (qui interprétait l'adulte) avait subjugué les tout-petits avec "Tout d'abord" :
Joël Colas (qui représentait la personne âgée) nous avait émus dans "Love Box" :
votre commentaire
-
Par Christaldesaintmarc le 5 Janvier 2020 à 05:55
Une bouteille sur le sable - Cie Le Turlupin
Mardi 7 janvier 2020 à 9h30 et 14h30
D'après le roman épistolaire Une Bouteille dans la mer de Gaza de Valerie Zenatti.
« C’est une journée ordinaire à Jérusalem, un attentat moyen : un kamikaze dans un café, six morts, deux jours d’info à la télévision. Oui, depuis trois ans, l’horreur est devenue routine et la Ville Sainte va tout droit en enfer.
Tal, jeune adolescente israélienne ne s’habitue pas. Elle aime trop sa ville et la vie. Un jour, en plein cours de biologie, une ampoule s’allume au-dessus de sa tête, comme dans un dessin animé. Voilà des jours qu’elle écrit ce qu’elle a sur le cœur, ses souvenirs, la fois où elle a vu ses parents pleurer de joie, le jour de la signature des accords de paix entre Israéliens et Palestiniens, et puis la désillusion, la révolte, la terreur, et l’espoir quand même.
Ce qu’elle pense, ce qu’elle écrit, quelqu’un doit le lire. Quelqu’un d’en face..Eytan, le frère de Tal, fait son service militaire à Gaza. Elle glisse ses feuillets dans une bouteille et la lui confie.
Ailleurs, un jeune homme s’allonge sur la plage et trouve la bouteille enfouie dans le sable...
Offert par la CCPC aux élèves de 4ème et 3ème du territoire.
Mise en scène : Elvire Ienciu
Collaboration artistique :
Nathalie Raphaël, Jacques Ville
Jeu : Charlotte Château, Rémi Bullier,
Elvire Ienciu
Scénographie et photographies : Nina Patin
Durée : 1h10
Théâtre Gaston Bernard
A partir de 13 ans
Tarifs de 4 à 12 euros.
Plus d’infos : 03 80 91 39 51
www.theatregastonbernard.fr et page Facebook du théâtre.
votre commentaire
-
Par Christaldesaintmarc le 22 Décembre 2019 à 06:00
Catherine Miraton , Directrice du Théâtre Gaston Bernard, accompagnée d'Annabel de Courson, metteur en scène, a présenté le spectacle musical "Promenons Nous, les Tout-Petits Patapons""conçu comme un véritable mini concert pour les tout-petits.
Ceux-ci étaient venus nombreux avec leurs parents, leurs grand-parents, leurs nounous et ils ont beaucoup apprécié cet adorable spectacle.
Accompagnées au violoncelle par Isabelle Vuarnesson (violoncelliste d’Anne Sylvestre et professeure au conservatoire de Saint-Mandé)...
Daphné Souvatzi (mezzo-soprano et comédienne)...
et Charlotte Pinardel (comédienne, chanteuse et guitariste)...
ont interprété une douzaine de chansons et comptines mettant en scène des animaux comme l'escargot :
Nestor l’alligator qui mord, qui mord....
en passant par les Lapinous, dans un décor enchanté d’arbustes, d’herbes folles et fleurs parfumées.
Ce fut une adorable promenade musicale d’une demi-heure qui a ravi petits et grands.
D’une grande exigence musicale et avec des arrangements originaux, ces mélodies et scènettes ont entrainé le mini public dans une fantaisie poétique, du rock and roll à la berceuse sans oublier quelques escapades dans l’univers des comptines, le tout agrémenté de jeux de doigts et de percussions corporelles.
Le jeu des couleurs a été aussi de la partie....
Les trois artistes très talentueuses ont été très applaudies pour ce joli moment rafraîchissant...
et elles ont pris le temps de laisser venir à elle les bambins....
Après le spectacle, une photo des artistes et de leur metteur (metteuse ?) en scène qui réalise aussi les arrangements musicaux :
Mise en scène et arrangements musicaux : Annabel de Courson
Avec : Charlotte Pinardel (chant, guitare et jeu)
Daphné Souvatzi (mezzo-soprano et jeu)
Isabelle Vuarnesson (violoncelle)
1 commentaire
-
Par Christaldesaintmarc le 17 Décembre 2019 à 06:00
Rencontre, désir, passion, jalousie, exil, c’est l’histoire de ce couple mythique et mémorable qu’ont formé Juliette Drouet et Victor Hugo. Une vie d’amour que la fiction n’aurait pas osé imaginer, ou la véritable histoire d’un demi-siècle de passion ponctuée par vingt-trois mille lettres échangées. À partir de cette monumentale correspondance, Anthéa Sogno a composé ce spectacle qui illustre les grands moments de leur vie amoureuse, littéraire et politique.
En 1833, un jeune dramaturge nommé Victor Hugo, tombe amoureux d’une princesse de théâtre lors de la lecture de « Lucrèce Borgia »
Jaloux, il lui demande d’abandonner la scène. Par amour, elle accepte...
et comme elle s’ennuie :
« écris-moi, lui dit-il, écris-moi tout ce qui te trottera par la tête, tout ce qui te fera battre le cœur. »
Ils partageront les joies comme les peines, le deuil de leurs filles respectives....
Elle l'admirera lorsque le grand homme s'exprimera à la Chambre des Députés...
Elle se fâchera lorsqu'il la trompera....
mais elle acceptera de le suivre en exil à Guernesey...
Il lui fera lire en premier son chef d'œuvre : les Misérables...
Leur amour durera cinquante ans....
jusqu’au 11 mai 1883, date à laquelle, après l’avoir adoré au point de lui avoir tout sacrifié, elle ferma les yeux.
Et, ce jour-là, Victor Hugo ferma son encrier pour toujours.
"Victor Hugo mon amour" fut un spectacle magnifique et les deux acteurs passionnés par leurs personnages, furent très applaudis.
Tout était réussi : le jeu des acteurs, les costumes, le décor, et la mise en scène.
Un bien beau spectacle que j'espère vous n'avez pas manqué !
Après le spectacle, Anthéa Sogno, l'éblouissante Juliette Drouet, nous a ensuite révélé de quelle façon elle a tenu à faire renaître cette héroïne trop méconnue, qui pourtant a tenu une grande place dans la vie et l'œuvre de Victor Hugo.
Le premier tour de force a été de choisir parmi leurs nombreux écrits, tous plus beaux les uns que les autres, de quoi recréer de véritables dialogues. Comme pour chacune des adaptations que j’ai faites auparavant, la même exigence m’a saisie, je voulais que tout soit authentique, que tout ait été dit, susurré ou hurlé. Ainsi, l’enfilade de scènes qui racontent leur vie, à été construite ainsi : une phrase écrite par Juliette répond parfaitement à une question extraite d’une des lettres de Victor et ainsi de suite. Puis, quelques extraits de pièces, de leurs journaux intimes, ou de la presse, tout devait être historique.
Nous avons fait tout cela pour faire du théâtre. En jouant la pièce, nous nous sommes aperçus que nous étions au-delà, car nous n’interprétons pas des personnages de théâtre, nous incarnons des personnes qui ont vécu, et nous ne disons pas des dialogues inventés par un dramaturge, les mots que nous nous disons sont les leurs.
Comment ne pas penser que ces deux-là ne se sourient pas tendrement au-dessus de la Comédie Bastille, comme ils ont souri au dessus du Théâtre des amants, lors de la création en Avignon et profitent de notre passage sur terre pour continuer à se dire, 125 ans après leur mort, combien ils s’aiment encore ?
Une pièce d’Anthéa Sogno
Mise en scène : Jacques Décombe
Avec Anthéa Sogno et Sacha Petronijevic
votre commentaire
-
Par Christaldesaintmarc le 10 Décembre 2019 à 06:00
Quelque part en Orient, Djolen, musicien du Roi et son fils Tiaren, partent lever le sortilège qui a frappé la petite Cassandra.
Dans un décor à l'esthétique soignée et chaleureuse, les sons se sont mêlés à la parole, laissant les spectateurs faire leurs chemins d'imaginaire.
Il est question du Puits-Milieu, un endroit unique, si profond qu'on y entend le battement du cœur de la terre.
Jouée en direct, la musique s'enrichit de techniques d'enregistrements "invisibles", faisant naître comme par magie des paysages sonores propices à l’éveil des sens. Les instruments, gongs, zarb, udu, rhombe, didjeridoo, bol chantant et autre arrosoir, sont autant d’objets sonores à la beauté étrange et fascinante, à découvrir par les yeux et les oreilles.
Pour trouver le remède qui guérira la princesse Cassandra, il faudra parcourir des lieues, nager dans des rivières...
et arriver enfin au Puits-Milieu au fond duquel se trouve ce qui guérira la princesse...
La cruche remontée ne contiendra pas d'eau, mais elle-même, par la musique qu'elle dégage, fera des miracles...
Ce sera la fête au pays lorsque la petite princesse sera enfin guérie...tous les instruments joueront ensemble joyeusement...rythmés par les jeunes spectateurs....
qui n'ont pas ménagé leurs applaudissements !
Alexis Louis-Lucas a ensuite dialogué avec le jeune public qui a posé beaucoup de questions sur l'histoire, les instruments utilisés, la mise en scène etc...
Écriture, musique et jeu : Alexis Louis-Lucas
Mise en scène : Jacques Arnould
Régie lumière et son : Aurélien Chevalier
1 commentaire
-
Par Christaldesaintmarc le 4 Décembre 2019 à 06:00
Le public du TGB avait découvert Aurélien Kairo dans son spectacle
« Un petit pas de deux sur ses pas » autour de Bourvil.
Adrien est revenu sur la scène du TGB, seul cette fois, avec "Petite Fleur", une performance burlesque attachante où son personnage est un agent d’entretien dans le Cabaret du Chat Noir.
Il est amoureux de la danseuse vedette. Hélas, cet amour est à sens unique. Alors qu’il nettoie sa loge pendant qu’elle est sur scène et que les numéros s’enchaînent il se laisse emporter par la musique et laisse libre cours à son imagination...
Nous nous sommes laissés embarquer par ce doux rêveur poétique aussi maladroit que tendre, quelque part, dans les coulisses des étoiles et nous l'avons très applaudi !
Et après le spectacle, Aurélien Kairo est venu dialoguer, en bord de scène avec le public et a répondu à bien des questions sur la façon de composer un spectacle, la recherche de gags, le nombre d'heures qu'il consacre chaque jour à la danse...
« Plus qu’un exercice de style, le solo est, selon moi, la plus singulière des propositions artistiques. Avec le corps, on ne triche pas »
1 commentaire
-
Par Christaldesaintmarc le 13 Novembre 2019 à 06:00
L’Art c’est comme la politique, c’est pas parce qu’on n’y connaît rien qu’on ne peut pas en parler. Et Alex Vizorek en a des choses à dire sur la Musique, la Sculpture, le Cinéma ou encore l’Art Moderne. Le phénomène de l’humour belge vous emmène dans un univers flamboyant où Magritte, Ravel, Bergman, Visconti et Bergson côtoient Pamela Anderson, Luis Fernandez et Paris Hilton.
Sa mission : vous faire rire tout en apprenant. A moins que ce ne soit l’inverse.
Ce jeune belge n’est pas drôle uniquement sur les planches. En parallèle à son spectacle, Alex Vizorek anime avec Charline Vanhoenacker l’émission culte "Par Jupiter" sur France Inter, et a proposé une chronique dans l’émission « Salut Les Terriens » chaque week-end.1 commentaire
-
Par Christaldesaintmarc le 2 Novembre 2019 à 06:00
65 Miles - Cie Paradoxes
Vendredi 8 novembre 2019 à 14h et 20h
65 miles, c’est la distance entre Hull et Sheffield. C’est aussi la distance entre un père et sa fille… Et c’est l’histoire de deux frères que tout oppose : Pete et Rich sont très différents. En quête d’un pardon salvateur, ils se revoient après plusieurs années de silence, dans la maison familiale où plane l’ombre de la mère et d’un père qui les a abandonnés. Le grand frère, fraîchement sorti de prison où il purgeait une peine pour homicide involontaire est à la recherche de l’unique femme de sa vie qu’il n’a jamais vue : sa propre fille.
Le petit frère, lui, prend alors conscience de l’essentiel. Il a besoin de se confronter à son ancienne petite amie et aux conséquences de son passé ombrageux… La violence serait-elle innée ?
Chacun dans leur errance, ils vont aller à la rencontre de leur histoire pour apprendre à se construire et à se découvrir. Les fantômes du passé vont alors ressurgir pour leur renvoyer leur propre image.
Dans la lignée de Ken Loach ou Mike Leigh, Matt Hartley, pose la question de la filiation. Il s’interroge sur les fondements mêmes de l’individu. Sommes-nous libres de nos actes et de nos choix ?
De Matt Hartley
Traductrice : Séverine Magois
Mise en scène :
Pamela Ravassard assistée de Cyril Manetta
Avec Karina Beuthe, Johanna Boyé, Emilie Piponnier, Stefan Godin, Laurent Labruyère, Garlan Le Martelot, Benjamin Penamaria
Durée : 1h45
Théâtre Gaston Bernard
A partir de 14 ans
Tarifs de 6 à 16 euros
Plus d’infos : 03 80 91 39 51
www.theatregastonbernard.fr et page Facebook du théâtre.
votre commentaire
-
Par Christaldesaintmarc le 28 Octobre 2019 à 06:05
Le Théâtre Gaston Bernard de Châtillon sur Seine propose une à deux fois par an, à des artistes, à des compagnies, de venir en "résidence" soit au théâtre, soit salle Kiki de Montparnasse, pour leur permettre de préparer leurs futurs spectacles.
En cette fin d'année 2019, c'est la Compagnie Taxi-Brousse qui a profité , du 14 au 19 octobre, de ce dispositif d'accueil.
Le 15 octobre nous avons pu rencontrer les deux artistes qui ont préparé pendant leur semaine de résidence, un spectacle intitulé, provisoirement, "Tête de Gong".
Catherine Miraton a présenté le metteur en scène de cette pièce, Pierre Yanelli, et l'acteur-musicien Alexis Louis-Lucas.
Le malicieux comédien-musicien Alexis Louis-Lucas...
et le fougueux metteur en scène, Pierre Yanelli, bouillonnant d'idées...
Le scénario de "Tête de Gong" a été inspiré à Alexis Louis-Lucas par sa propre histoire.
Il nous a confié que durant ses années d'adolescence, de 14 à 18 ans, il n'avait été qu'une sorte d'endive !! c'est à dire une personne amorphe, allongée sur son lit, mais ...écoutant de la musique.
Un jour l'endive s'est inscrite, sans trop y croire, et avec appréhension, à un stage de musique africaine animé par un musicien burkinabé très célèbre, Adama Dramé... Ce stage de percussions a été pour lui une révélation, il avait trouvé sa voie, il serait percussionniste...
Pierre Yanelli et Alexis Louis-Lucas ont cherché durant leur résidence comment transposer cette histoire en récit musical.
Des dizaines d'idées ont fusé, imiter par exemple les cris d'animaux de la jungle, additionnés, puis multipliés par un instrument extraordinaire , le "looper", dont Alexis manœuvre les pédales avec son pied.
Le comédien pourra y ajouter les sons des percussions de son choix...le résultat est véritablement bluffant, c'est magnifique !
Bien sûr il sera question d'utiliser les percussions de toutes sortes, du triangle au tambour en passant bien sûr par le gong.
Une autre idée géniale trouvée par le metteur en scène et son acteur-musicien, serait de représenter le lit de l' "endive" par une sorte de caisse de bois sonore sur lequel l'ado pourrait rythmer ses musiques intérieures.
Les idées pour le scénario ont fusé durant cette semaine où Pierre et Alexis se sont retrouvés tous les deux, loin d'événements qui auraient pu les distraire dans leurs recherches scénographiques et musicales.
Tous deux nous ont dit le grand plaisir qu'ils ont eu à profiter de cette résidence offerte par le Théâtre Gaston Bernard et sa Directrice.
Pour ma part, j'ai suggéré aux deux compères d'appeler leur future pièce, non "Tête de Gong", mais "Tête d'Endive" !!
Serai-je écoutée ?? nous saurons cela lors de la programmation de 2020-2021 ...alors vivement l'an prochain !
Un petit rappel :
Alexis Louis-Lucas interprétait superbement "l'usine de Sainte Colombe" dans "Métallos et dégraisseurs"....
et magnifiquement l'enfant amoureux des arbres dans "L'utopie des arbres"
Et bientôt nous pourrons l'applaudir....dans "la légende du Puits-Milieu" au TGB les 2,3 et 5 décembre 2019 :
Post Scriptum :
Je voulais aller voir et écouter Alexis Louis-Lucas à la fête organisée par la MJC de sainte Colombe sur Seine qui fêtait son 40ème anniversaire (le matin, car l'après-midi je devais me rendre à l'exposition mycologique d'Arc en Barrois)
Hélas il n'a pu venir, c'est bien dommage, alors j'attends "La légende du Puits Milieu au TGB pour applaudir de nouveau ce comédien-musicien vraiment exceptionnel.
votre commentaire
-
Par Christaldesaintmarc le 25 Octobre 2019 à 06:00
Niki de Saint Phalle, Vivre ! - J. Andréa Thierrée
Sur scène une femme apparaît
Qui est-elle ? Une folle, échappée de l’asile psychiatrique ? Une sorcière ? Une politicienne ? Une artiste ? Une visionnaire sociale ?
"Je m'appelle Niki", a-t-elle dit très simplement.
Auprès d’elle, un personnage en ferraille comme tout droit sorti d’une œuvre de Tinguely (qui fut son époux)....
et à ses pieds ; une valise
Dans cette valise se cachent les souvenirs de toute une vie qui vont défiler à mesure qu’elle nous en déroulera l’inventaire.
On la retrouvera dans la maison New-yorkaise avec Jacqueline, la mère qui la fera élever par son père, dans la Nièvre, dès l'âge de trois ans
Petite fille de trois ans dans le château paternel de la Nièvre...
Niki évoque ses nombreuses recherches plasticiennes...
ses rencontres avec le psychiatre...puisqu'elle était atteinte de schizophrénie .
Pour elle, l’art a été une thérapie, le seul moyen de calmer son chaos intérieur.
Niki de Saint Phalle, c’est l’histoire d’une guérison à travers la parole et la création.
L’histoire d’une femme qui a vécu mille vies.
Seule au milieu d’objets, de costumes, d’accessoires, Juliette Andréa Thierrée a été Niki de Saint Phalle.
Le spectateur a découvert l’histoire de l’enfant puis de la femme Niki devenue plasticienne, peintre, réalisatrice, sa folle envie de vivre, ses amours, Jacqueline, sa mère américaine, André, son père français, ses enfants, et le lourd secret qui marqua toute sa vie : le viol par son père lorsqu'elle avait 11 ans...
Juliette Andréa Thierrée a été très applaudie pour son époustouflante évocation d'une femme extraordinaire, libre de toutes les conventions, dont la vie fut véritablement un roman.
Elle a évoqué devant nous, avec passion, Niki de Saint Phalle dans son intimité, dans sa folie jusqu’à la déraison et c'était magnifique !
Texte, mise en scène, interprétation :
Juliette Andréa Thierrée
Collaboration artistique & direction d’acteur : Marcelo Zitelli
Scénographie :
Marcelo Zitelli et Juliette Andréa Thierrée
Production : Compagnie Annaël
votre commentaire
-
Par Christaldesaintmarc le 3 Octobre 2019 à 06:00
Des spectacles musicaux aux textes drôles et affûtés : les cinq compères multi-instrumentistes reviennent avec leurs nouvelles créations où chanson, théâtre et burlesque s’accompagnent d’une réflexion sur la société. Avec son enchaînement de tableaux qui évoquent tour à tour l’amour, l’amitié, la malbouffe ou la fonte des glaces… avec drôlerie, au final, ils s’amusent de la vie.
Des étoiles et des idiots est un petit bijou de poésie, d’humanisme, de musicalité et d’humour. Parce que l’être humain est capable du meilleur comme du pire, on jubile devant ce sens festif de l’autodérision.
Les Fouteurs de Joie portent bien leur nom : ce groupe d’amis de longue date concentre tous les talents : chanteur, auteur, compositeur, musicien multi-instrumentiste, clown et comédien. Après La Cigale en février dernier, la tournée continue. Ce sont de vrais artistes réjouissants du spectacle musical français qui débarqueront pour enflammer la scène du Théâtre de Châtillon-sur-Seine !
Offert par la Communauté de Communes du Pays
Châtillonnais (CCPC) aux personnes de plus de
60 ans du territoire dans le cadre de la Semaine Bleue.
Avec
Nicolas Ducron : chant, sax, ukulélé, clarinette, percus, banjo
Tom Poisson : chant, banjo, guitare, percus
Christophe Doremus : chant, contrebasse, banjo
Alexandre Leauthaud : chant, accordéon, bandonéon, percus
Laurent Madiot : chant, tuba, buggle, guitare, banjo
Durée : 1h15
Théâtre Gaston Bernard
Tarifs de 6 à 16 euros
votre commentaire
-
Par Christaldesaintmarc le 27 Septembre 2019 à 06:00
Le plus burlesque et le plus déjanté des quatuors de music-hall, intitulé "Les Mangeurs de Lapin", a débarqué sur la scène du théâtre Gaston Bernard pour nous présenter des numéros de haute voltige et des performances hallucinantes.
Virtuoses de la pitrerie, les mangeurs de lapin ont revisité de manière décalée et potache les standards du music-hall et des arts du cirque.
Quelques images de ce spectacle absolument loufoque et hilarant, avec une superbe mise en scène, spectacle qui a provoqué l'enthousiasme des spectateurs, c'était génial !!
La joyeuse troupe arrive sur scène en dansant...
Les éléphants et leurs facétieux cornacs....
Les mariatchis...
Un jongleur extraordinaire....
Des danseurs loufoques...
Un joueur de cornemuse...
.
qui jongle avec le public !
Un fakir pris à son propre piège...
Le jongleur stupéfie avec son lancer de balles et de raquettes....
Un montreur d'oiseau hilarant...
Des applaudissements nourris ont salué la performance de cette troupe extraordinaire qui nous a offert un spectacle sensationnel !
Les joyeux compères ont salué le public dans le hall d'accueil de TGB, encore une occasion pour le public de leur dire merci pour les moments de joie qu'ils nous ont donnés !
Un petit aperçu de ce spectacle époustouflant :
https://mangeursdelapin.com/equipe
Écrit et interprété par : Dominic Baird-Smith, Jean-Philippe Buzaud, Sigrid La Chapelle
Mise en scène : Alain Gautré
Musique live : Jorge Migoya
Scénographie : Sigrid La Chapelle
votre commentaire
-
Par Christaldesaintmarc le 26 Septembre 2019 à 06:00
La salle du Théâtre Gaston Bernard, le TGB, était absolument pleine ce vendredi après-midi 30 septembre 2019 en cette soirée d'ouverture de la nouvelle saison 2019-2020.
Hubert Brigand, Maire de Châtillon sur Seine, et Martine Aubignat, Adjointe à la Culture ont rappelé que depuis son inauguration en 2006, le TGB propose une saison culturelle de qualité offrant une large palette de rendez-vous artistiques et culturels (théâtre, musique, danse, chant, arts du cirque, créations jeune public...), soit plus d'une soixantaine de représentations annuelles.
Dans le cadre de son projet artistique, le TGB accueille également des compagnies en résidence de création permettant ainsi aux publics de rencontrer les artistes en action tandis qu’ils créent leur nouvelle œuvre.
Ce lieu culturel dont le dessein est d’offrir le meilleur du spectacle vivant accessible à tous coordonne un programme d'actions culturelles nombreuses et structurant en direction des jeunes publics et des habitants du Pays Châtillonnais.
Les publics sont très variés et pleinement intergénérationnels : de plus, au théâtre de Châtillon-sur-Seine, on vient de quatre départements, de Côte d'or bien sûr, mais aussi de l'Yonne, de l'Aube et de la Haute Marne !
Le nombre d'abonnements est déjà très proche de 500
Catherine Miraton, Directrice du théâtre Gaston Bernard a placé la saison 2019-2020 sous l'emblème d'une abeille qui symbolise la nécessité des Arts Vivants pour l'Homme, comme elle symbolise la Vie pour l'Humanité tout entière...Sans abeilles, plus de vie possible sur la terre.Sans les Arts Vivants , plus de Culture !
Elle a annoncé une très riche saison au théâtre Gaston Bernard, fruit d'une année où elle a récolté des "pépites", des spectacles originaux pour tous les âges et toutes les sensibilités : du théâtre , mais aussi des spectacles et humour, des concerts et de la musique, des résidences de création et des rendez-vous culturels et associatifs.
Catherine Miraton a ensuite présenté chaque spectacle oralement puis visuellement avec quelques extraits significatifs.
Les spectateurs ont pu ainsi avoir une idée précise des spectacles proposés pour la saison 2019-2020.
LE THÉÂTRE
Exil pour deux violons, Compagnie Bacchus
Niki de Saint Phalle, Vivre ! J.Andréa Thirrée
65 Miles, Compagnie Paradoxes
La légende du Puits-Milieu, Compagnie Taxi-Brousse
Victor Hugo, Mon Amour, Compagnie Anthéa Sogno
Une bouteille sur le sable, Compagnie le Turlupin
"Boxon(s) Jusqu'à n'en plus pouvoir", Compagnie Le petit Théâtre de Pain
"Les Sentinelles" de, et avec Jacques Chambon
Une formidable surprise attendait les spectateurs lors de la présentation de la pièce de Théâtre "Sentinelles".
En effet l'auteur et interprète de la pièce est monté sur scène !
Il s'agissait de Jacques Chambon, l'illustre Merlin de la série TV désopilante "Kaamelott", mais aussi l'acteur que nous avions tant applaudi l'an dernier dans "Les nouvelles métamorphoses" :
Il avait beaucoup apprécié à ce moment l'accueil du TGB, et a voulu revenir y présenter son nouveau spectacle.
Très étonné par la grande richesse du programme élaboré par Catherine Miraton, il a dit en souriant qu'il louerait bien un studio à Châtillon sur Seine pour assister à tous ces merveilleux spectacles ! Chiche monsieur Chambon ?
quel plaisir ce serai de nous compter parmi nous !!
"Les Facheux" de Molière
"Fracasse", Compagnie des Ô
SPECTACLE ET HUMOUR
"Des étoiles et des idiots", Compagnie les Fouteurs de Joie
"Alex Wizorek est une œuvre d'art"
"Le siffleur"-Fred Radix et son quatuor
CONCERTS ET MUSIQUE
"Promenons-nous" Les Tout-Petits Patapons
"Thomas Schoeffler Jr Band"
"Clara, une passion romantique"-Le Stagioni
"Mon Totem" Yves Jamait
"Escale en Argentine" Migoya Dos
"Nova Stella-Initial CD"
"Petite Fleur" Compagnie De Fakto
"Au bord du vide" Compagnie Manie
"Artemisia-les alentours rêveurs"
"Répliques", compagnie Le grand jeté !
LES RÉSIDENCES DE CRÉATION
LES RENDEZ-VOUS CULTURELS ASSOCIATIFS
La directrice du Théâtre Gaston Bernard, Catherine Miraton, a ensuite convié le public au bar, où allait leur être offerte une coupe du délicieux crémant châtillonnais de Ghislain Brigand de Massingy.
Après l'entracte, un superbe spectacle loufoque a été présenté au public ravi : "Les Mangeurs de Lapin", un spectacle que personne n'oubliera !
Des photos demain...
En attendant vous pourrez consulter le programme détaillé du TGB pour la saison 2019-2020 en cliquant sur ce lien :
votre commentaire
-
Par Christaldesaintmarc le 22 Septembre 2019 à 05:55
Vendredi 27 septembre 2019 à 14h30 et 20h
Cette nouvelle création théâtrale de la compagnie Bacchus (Besançon) accueillie en résidence la saison passée par le TGB est signée de Jean Pétrement. Interprétée par trois comédiens dont l’auteur et deux comédiens-violonistes, Exil pour 2 violons convie le public à pénétrer l’univers du grand compositeur hongrois Béla Bartok, sa vie et son œuvre, autour de ses 44 duos pour violon.
On y retrouve Bartók évoquant son intérêt pour les musiques traditionnelles, son attachement à sa terre natale et à ses compatriotes, sa recherche et ses ambitions musicales mais également ses réflexions sur l’époque, son engagement politique, son opposition à la montée du nazisme, son exil à New-York, des extraits de sa correspondance...
1940 « c’est la mort de ma mère qui m’a décidé à quitter notre chère Hongrie abîmée par ces chiens. » Béla Bartók s’exile aux Etats-Unis emmenant avec lui ses 44 duos pour violon, petits chefs-d’œuvre construits à partir d’airs populaires hongrois, slovaques, serbes, roumains, arabes. Une belle invitation au voyage, théâtrale, musicale et sensible.
Avec le soutien du réseau “affluences”
Texte et mise en scène : Jean Pétrement
Avec : Clément Wurm, Léonard Stefanica et Jean Pétrement
Création lumières : Luc Degassart
Assistante mise en scène : Lucile Pétrement
Musique : Béla Bartok
Durée : 1h10
Théâtre Gaston Bernard
Tout public à partir de 12 ans
Tarifs de 6 à 16 euros
Plus d’infos : 03 80 91 39 51
www.theatregastonbernard.fr et page Facebook du théâtre.
Je serai absente, hélas, lors de la représentation de cette pièce de théâtre dont la création , salle Kiki de Montparnasse, m'avait subjuguée par la beauté du texte et la virtuosité extraordinaire des violonistes...
Un spectacle à ne pas manquer !
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique