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Par Christaldesaintmarc le 24 Janvier 2019 à 05:55
Assemblée générale de la société des
Amis du Musée du Pays Châtillonnais – Trésor ce Vix
Samedi 2 février 2019 à 16h
Salle des Conférences du Musée – 14 rue de la Libération, 21400 Châtillon sur Seine.
Ordre du jour.
- Rapport moral.
- Rapport financier ; rapport du contrôleur des comptes
- Gestion de l’association. Elections au conseil d’administration.
- Programme 2019.
- Budget 2019.
- Questions diverses.
La réunion se terminera par le verre de l’amitié.
Tous les adhérents aux Amis du Musée du Pays Châtillonnais sont
cordialement invités à participer à l’assemblée générale de leur association.
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Par Christaldesaintmarc le 12 Novembre 2018 à 05:55
Société des Amis du Pays Châtillonnais – Trésor de Vix (AMPC)
Vendredi 16 novembre 20h30
Salle de conférences du Musée du Pays Châtillonnais
14, rue de la Libération, Châtillon sur Seine
Conférence :
Une vision inédite de la Grande Guerre :
l’imagerie des assiettes patriotiques émises dans les deux camps
par
Jean-Pierre CHALINE
Professeur émérite d’histoire contemporaine à la Sorbonne Paris IV
Tout au long du premier conflit mondial, les Alliés comme leurs adversaires ont utilisé un moyen méconnu pour soutenir le moral des populations : la paisible assiette historiée, ornement des tables du XIXème siècle, s’est vue soudain mobilisée et transformée en objet hautement patriotique, engagé dans une véritable « grande guerre des assiettes ».
Monsieur Jean-Pierre Chaline, Professeur émérite d’histoire contemporaine à la Sorbonne Paris IV, a étudié une collection exceptionnelle de 400 assiettes historiées. Il nous fera partager le témoignage inédit d’un état d’esprit qui a prévalu de part et d’autre du front durant les quatre années de la Grande Guerre.
Remarquons en passant, que dans un musée archéologique présentant des objets datant de plus de 2000ans, comme celui du Pays Châtillonnais, il est assez piquant de discourir sur des objets témoins du siècle dernier, qui seront peut-être exposés dans un musée archéologique du cinquième millénaire !
Monsieur Chaline signera l’ouvrage dont il a dirigé la rédaction : « La grande guerre des assiettes »
Venez nombreux. Entrée libre pour les Amis du Musée ; 5€/personne pour les auditeurs non membres de l’association.
Contact : Robert Fries fries.robert@wanadoo.fr
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Par Christaldesaintmarc le 6 Octobre 2018 à 06:00
Après la visite du château de Montigny sur Aube et de ses jardins, les Amis du musée du Pays Châtillonnais se sont rendus à l'abbaye du Val des Choues.
La porte de l'abbaye est surmontée de la statue d'un moine... Jenry Camus nous précise que cette statue est l'œuvre de Roger de Villiers, auteur de nombreuses statues religieuses en France et au Canada. Il fut maire de Villiers le Duc.
Pour faire ouvrir la porte, il faut activer la cloche....
La cour intérieure révèle alors toute sa beauté...
Nous nous sommes tout d'abord dirigés vers le chenil , guidés par les aboiements joyeux de la meute....
Nous sommes arrivés un peu tard, le repas de la meute avait déjà été servi, mais les chiens avaient eu droit à un petit dessert à leur goût : un bien délicieux os à ronger !
L'abbaye possède aussi quelques cervidés, comme ce magnifique cerf et ses femelles....
La protection de madame biche est assurée !
Monsieur Monot, propriétaire de l'abbaye du Val des Choues nous a ensuite accueillis avec beaucoup de classe et d'humour...
Il nous a conté l'histoire de l'abbaye et nous a présenté son nouveau "Musée-Opéra de la Vénerie", situé à l'endroit où se trouvait autrefois la chapelle des moines.
Ce très beau cerf est entouré d'animaux prédateurs dont la vision n'est encore pas autorisée...mais elle le sera bientôt, nous retournerons alors les admirer.
Toutes les salles sont décorées de "massacres", autant de trophées rapportés par les chasseurs au cours des temps.
La salle où monsieur Monot présente sa collection de cors de chasse s'appelle "salle des échos" ou "salle des murmures".
C'est là que les moines pouvaient confesser les pèlerins, lépreux souvent. Le confessé et le confesseur étaient situés de chaque côté de la pièce, construite de telle sorte qu'un simple murmure était perceptible par l'un et l'autre, merveille de construction !
Monsieur Monot nous a révélé pourquoi les cors de chasse avaient cette forme...
En appuyant sur un de ces boutons on peut entendre les sonneries caractéristiques de la chasse à courre.
D'autres splendides massacres de cerfs nous sont présentés par le propriétaire de l'abbaye. Ce ne sont pas des cornes, mais des os qui poussent au printemps, sont au paroxysme au moment du brâme et tombent ensuite.
Dans des vitrines on peut admirer de superbes tenues portées par les chasseurs à courre.
De très nombreux artistes exposent leurs œuvres dans le Musée-Opéra, comme le photographe Eric Poitevin. Ses photos, qui bannissent tout bavardage, sont régulièrement changées.
Un autre photographe a magnifiquement saisi la beauté et le regard intelligent de chiens de la meute.
La lettre M tatouée sur le flanc des chiens , indique qu'ils appartiennent à l'équipage Monot du Piqu' Avant Bourgogne.
La décoration de cette salle, située sous la magnifique charpente de l'abbaye, est l'œuvre d'une grande artiste internationale : Gloria Friedmann.
Tirée d'un ouvrage de Bernard de Fontenelle "Entretiens sur la pluralité des mondes", cette phrase "La nature est un grand spectacle qui ressemble à celui de l'Opéra" a inspiré Gloria Friedmann.
Sa présentation d'un Opéra de la Nature est magique...
C'est celui où l'homme et ses rituels, son goût des artifices...
L'homme et sa quête de maîtrise...
L'homme, dont les activités impactent l'écosystème terrestre tout entier, est maintenant face à ses responsabilités et aux nécessaires connivences avec tous les êtres vivants.
Bien d'autres merveilles sont à admirer dans ce beau Musée, je vous laisse les découvrir à votre prochaine visite...
Après ces moments riches en découvertes, les visiteurs se sont rendus dans le jardin à la française de l'abbaye du Val des Choues, jardin qui a reçu en 1993, le premier prix du concours Régional des Parcs et jardins de Bourgogne.
Nous passons devant l'ancien moulin des moines.
L'équipage Piqu'Avant Bourgogne chasse en priorité le sanglier , ce superbe bronze nous le rappelle.
La vue sur le Val des Choues en ce début d'automne est vraiment splendide....
Pierre Magès avait tourné une vidéo sur l'Abbaye du Val des Choues en 2014 Le Musée-Opéra n'était pas encore créé.
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Par Christaldesaintmarc le 13 Mai 2018 à 06:00
Vendredi 4 mai à 20h30, Sabine Lefebvre, Professeur d’Histoire Romaine à L’Université de Bourgogne (Dijon), a présenté une conférence sur le thème :
Les oppida gaulois : définition, organisation et gestion d’un habitat préromain.
Lorsque les Romains partirent conquérir la Gaule du Sud, puis les parties plus occidentales et septentrionales à l’époque de César, ils découvrirent des structures, souvent fortifiées, perchées qu’ils désignèrent par le terme d’oppidum.
Or la variété des formes, d’organisation interne, de gestion de ces entités était grande sur le territoire gaulois.
Depuis le petit oppidum de moins de 10 hectares à celui de Bibracte, le plus grand découvert en Gaule, madame Sabine Lefebvre a tenté de nous faire comprendre qu’elle était la réalité des oppida et de voir aussi ce qu’ils représentaient pour les Romains.
Robert Fries, Président des Amis du Musée du Pays Châtillonnais a présenté au public Sabine Lefebvre, Professeur d’Histoire Romaine à L’Université de Bourgogne .
Madame Lefebvre est bien connue des Amis du musée du Pays Châtillonnais puisqu'elle est déjà venue plusieurs fois présenter de passionnantes conférences, à leur invitation.
Sabine Lefebvre n'apprécie pas le terme "oppidum" (au pluriel oppida) que l'on donne à ces structures fortifiées du monde Celte.
En effet, "oppidum" est un mot latin employé par les Romains, en particulier par César dans ses ouvrages sur la conquête de la Gaule..
Mais, hélas, on ne connaît pas le mot celte pour indiquer ce qu'était ce lieu, étant donné que les Celtes ne connaissaient pas l'écriture, et bien sûr, on n'a non plus aucune indication écrite sur la vie menée dans ces structures.
Certains historiens voudraient remplacer le mot "oppidum" par d'autres termes : ville, cité, ou agglomération etc..mais cette traduction n'est pas satisfaisante pour la conférencière.
On ne connaît donc rien de ces structures fortifiées, à part ce qu'en dit Jules César dans ses ouvrages, mais peut-on lui faire confiance ?
Heureusement, on peut, grâce aux fouilles archéologiques, avoir quelques idées sur la construction des remparts et sur l'organisation des habitats à l'intérieur de ces oppida.
En effet, nous dit Sabine Lefebvre ces structures fortifiées, leur construction, l'édification d'un habitat à l'intérieur des enceintes prouvent qu'il devait y avoir, sans aucun doute, une organisation dirigeante, un ou des chefs...mais hélas, a martelé la conférencière on n'en sait rien, absolument rien...et c'est très frustrant !
Voici la carte des oppida mentionnés par César dans le Bellum Gallicum, mais il y en avait beaucoup d'autres que l'on a découvert depuis.
(on note près de chez nous l'oppidum d'Alesia où s'enferma Vercingétorix)
Carte des Oppida mentionnés par César dans le Bellum Gallicum :
Les oppida étaient installés sur un éperon rocheux, ou en bord de rivière, ou encore fermant le méandre d'un fleuve etc...
Voici un résumé de ces différents lieux d'installation :
Les fortifications des oppida étaient faites de pierres et de bois savamment mêlés, ce qui fait qu'ils étaient difficilement attaquables même par des béliers très puissants.
Voici ce que dit César de ces fortifications celtes qu'il appelle des "murus gallicus" :
En voici une reconstitution sous forme de maquette, ce sont ceux de Bibracte :
Un oppidum remarquable, celui de Nages dans le sud de la France, est lui, perché sur un éperon rocheux :...
Ce site a livré ses secrets aux archéologues qui ont découvert trois enceintes successives réalisées au cours des temps :
Un oppidum très célèbre, est celui de Bibracte, situé au centre du territoire des Eduens.
Le territoire de Bibracte, (ici vu d'avion), était très vaste, il avait une surface d'environ cent trente cinq hectares.
A l'intérieur de l'oppidum de Bibracte on a trouvé des constructions...dont on ne connaît pas l'usage, comme ce bassin d'une forme peu courante..
Car nous le répète Sabine Lefèbvre, on ne sait rien, absolument rien de ce qui se passait à l'intérieur de ces structures celtes...on ne peut faire que des suppositions.
Les fouilles de Bibracte ont permis de retrouver des traces d'un habitat très important.
Quelle était l'organisation de cette "cité" ? on sait par les fouilles qu'il y avait des artisans, des commerçants...mais c'est tout.
Voici à quoi pouvait ressembler une habitation de Bibracte....
César lors de la conquête de la Gaule a fait des observations sur la vie des habitants des oppida...
Il mentionne tout de même la présence de chevaliers, d'esclaves, de commerçants et de druides, ce qui est déjà une indication.
Comme c'est la seule source écrite qu'ont les historiens, on est tenté de le croire, mais n'y a-t-il pas un peu d'arrogance, de supériorité romaine dans ses propos ?
Sabine Lefèbvre souhaite que soient traduits de nouveau, les ouvrages de César, pour que l'on comprenne mieux le sens romain du mot "oppidum" qui pose problème aux historiens.
Mais hélas cela ne nous donnera pas d'autres explications, puisque les Celtes ne nous ont laissé aucune trace écrite de leur brillante civilisation et cela, je le répète, c'est frustrant.
La conférencière a répondu aux nombreuses questions des auditeurs, Robert Fries lui a ensuite remis un cadeau bien Châtillonnais en remerciement de sa superbe conférence.
Merci madame Lefèbvre pour votre très intéressant exposé.
Je me permets d'ajouter le lien d'un article que j'avais réalisé sur l'oppidum d'Alésia, devenu ensuite une ville gallo-romaine, après une visite guidée du site.
http://www.christaldesaintmarc.com/l-oppidum-d-alesia-a43591070
Et j'espère bien, cet été, me rendre sur le lieu de l'oppidum de Gergovie où Vercingétorix remporta une bataille contre César... avant de perdre, hélas, celle d'Alésia.
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Par Christaldesaintmarc le 6 Mai 2018 à 06:05
Chers Amis du Musée
Rappel : Il reste des places disponibles pour notre sortie culturelle le dimanche 10 juin 2018.
Inscrivez-vous dès à présent et avant le 10 mai avec le bulletin ci-dessous, prévu à cet effet car si le nombre de participants est insuffisant , nous sommes dans l’obligation d’annuler notre voyage ,auprès de l’Office de Tourisme, dans un délai d’un mois.
Nous vous communiquons ci-dessous le programme de la journée.
Départ Châtillon ( rue Forgeotte à côté du Musée) aux environs de 7 h
- visite guidée Auberge Ganne
- Déjeuner à Barbizon
- Balade guidée Barbizonnaise
- Visite guidée de l’atelier Jean François Millet
Retour aux environs de 20H30.
Nous serons heureux de partager avec vous et vos amis une belle journée de découverte et convivialité.
Bien cordialement
Le secrétariat
Annette Vaney-Réddé
Tél 06.95.74.82.81
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