• "Les fondateurs cisterciens, de Robert de Molesme à Bernard de Clairvaux", une conférence de Gérard Beureux pour l'Association Culturelle Châtillonnaise

    "Les fondateurs cisterciens, de Robert de Molesme à Bernard de Clairvaux", une conférence de Gérard Beureux pour l'Association Culturelle Châtillonnaise

    Une conférence, proposée par l'Association Culturelle Châtillonnaise, qui devait s'intituler  "les cisterciens ont-ils fondé l'Europe ?", n'a pu avoir lieu car le conférencier monsieur Jean-François Leroux, président de l'Association Renaissance de l'Abbaye de Clairvaux, était souffrant.

    Une autre conférence, en remplacement de la première, a été proposée par le vice-président de l'Association Renaissance de l'Abbaye de Clairvaux, monsieur Gérard Beureux : "Les fondateurs cisterciens, de Robert de Molesme à Bernard de Clairvaux".

    Une conférence passionnante dont monsieur Beureux a eu l'extrême gentillesse de me donner le texte que je reproduirai en bleu. Je l'illustrerai par des photos personnelles et des photos libres de droits.

    "Les fondateurs cisterciens, de Robert de Molesme à Bernard de Clairvaux", une conférence de Gérard Beureux pour l'Association Culturelle Châtillonnaise

     L’émergence et l’essor de l’ordre cistercien puis son évolution jusqu’à aujourd’hui peuvent être analysés en considérant quatre périodes.

    Tout d’abord, pendant une quarantaine d’années, de la fin du XIème siècle au tout début du XIIème, le temps des pères fondateurs et leur recherche d’une perfection monastique nouvelle. Leur cheminement, dans tous les sens du terme finira par s’ancrer à Cîteaux.

     Puis, pendant 40 années encore, une consolidation triomphante, l’avènement d’une sorte d’utopie monastique qui deviendra pérenne sous l’influence décisive de Bernard de Clairvaux en son abbaye champenoise du Val d’Absinthe.

     Après la mort du célèbre abbé en 1153, ce sera un autre temps, à l’échelle des siècles cette fois-ci. Les moines blancs, présents aux quatre coins d’une Europe qu’ils ont contribué à créer ne faisant plus que cultiver jusqu’à la Révolution, l’héritage spirituel et patrimonial reçu des pères fondateurs.

     Enfin, au tournant des XIXème et XXème siècles un certain renouveau de l’ordre dont les moines, qu’ils soient de stricte ou de commune observance, vivent aujourd’hui tout à la fois dans la tradition et dans un nouveau temps cistercien. Un défi qui ne relève pas encore de l’histoire.

     Mon propos concernera le temps des fondateurs et, à un degré moindre, au travers du cas de Bernard, la période de consolidation mais pas les périodes plus récentes.

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     La première période s’ouvre au moment où l’Église, tirant la leçon des grandes peurs de l’An Mil et des désordres qui ont suivi, entame une longue remise en cause. C’est la réforme grégorienne. Il s’agit, entre autre, pour le clergé de conquérir son indépendance par rapport aux princes, notamment pour ce qui concerne les nominations des évêques et des abbés. Victoire en particulier du Pape sur l’Empereur germanique Henri IV lequel doit, suivant l’expression qui nous est restée, "aller à Canossa". Le clergé se doit en contrepartie d’inspirer le respect, c’est à ce moment-là qu’est institué le célibat des prêtres, à ce moment-là qu’on lutte contre la simonie, c'est-à-dire en fait contre le commerce des sacrements.

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    ( La repentance de Canossa : le roi des Romains Henri IV agenouillé devant Mathilde de Toscane en présence du Pape Grégoire VII qui l'a excommunié, miniature d'Hugues de Cluny (XIIe siècle). 

    En ces temps-là où fleurissent de toutes parts les ermitages, lieux de retraite spirituelle, notre première figure, Robert de Molesme s’est retiré en forêt de Collan, entre Auxerre et Tonnerre. Dès l’âge de 15 ans ce troyen de petite noblesse était devenu moine. Tout d’abord à l’abbaye de Montier-la-Celle puis à celle de St Michel de Tonnerre et à celle de St Ayoul de Provins. Ses qualités reconnues en avaient fait le prieur ou l’abbé de ces abbayes.

     Toutefois, Robert souhaitait réformer le monachisme et soutenait l’idée d’une application exigeante de la Règle de St Benoît. Les monastères où il avait officié étaient en effet bénédictins comme l’étaient devenus la quasi-totalité des monastères par la volonté des empereurs carolingiens qui en avaient fait des courroies de transmission de leur pouvoir.

     Fatigué par les refus et les intrigues des moines, Robert avait fini par se réfugier dans l’érémitisme. L’Église, qui n’a jamais aimé les ermitages qui perdurent trop longtemps, demande à Robert par la voix du légat du pape de quitter la forêt de Collan pour créer un monastère conforme à ses vœux. Nous sommes en 1075 et ce sont donc les débuts de l’abbaye de Molesme.

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    ( Ce qui reste de l'abbaye de Molesme)

     Immédiatement, c’est un grand succès et les moines affluent. Hélas ce succès va de pair avec l’invasion permanente et perturbatrice de la noblesse locale. Robert constate également que les moines n’acceptent pas nécessairement les dures conditions de travail et de vie qu’il voudrait imposer. Excédé, il ne résiste pas à un nouvel appel de la forêt.

    Le nouvel ermitage est semble-t-il à Sèche-Fontaine et il est le lieu d’un évènement qu’on se doit de rapporter.

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    (il ne reste rien de l'ermitage de Sèche Fontaine, seulement cette source qui s'assèche souvent, d'où son nom. Cette photo a été prise lors d'un pèlerinage menant de Molesme à Sèche-Fontaine le jour de la Saint Bruno, conduit par le père Canat et les Ambrosiniens)

     Il s’agit de la rencontre de l’écolâtre Bruno de Cologne et de Robert. Bruno arrive de Reims attiré par la réputation de notre ermite et l’on imagine l’incroyable dialogue entre ces deux hommes qui vont bientôt créer deux des plus grands ordres de la chrétienté, Bruno, l’ordre des Chartreux et Robert l’ordre cistercien qui nous occupe aujourd’hui.

     On estime que cette rencontre aurait eu lieu en 1083. Il faudra donc attendre encore 15 ans pour que Robert arrive à Cîteaux. Cette période est mal documentée. Sans doute une étape à Isle-Aumont, peut-être une autre à l’abbaye d’Aulps créée par deux frères transfuges de Molesme et qui deviendra cistercienne en 1136. Enfin en 1098, Robert arrive dans cette terre marécageuse des Cistels. Ce mot qui signifie "roseaux" deviendra vite le Citeaux que l’on connaît. Cette fois-ci la vingtaine de moines parmi lesquels Albéric et Étienne Harding sont très résolus à appliquer la Règle de St Benoît "dans la rectitude" et entendent créer un "Nouveau Monastère".

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     (Robert, Albéric et Etienne Harding lors de la fondation de Citeaux)

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    (Abbaye de Citeaux)

     Finissons avec Robert en disant qu’il ne sera jamais Robert de Cîteaux. En effet après avoir été brièvement le premier abbé du Nouveau Monastère, il est rappelé à Molesme dont les moines se sont plaints à Rome de l’entorse faite par Robert à son vœu de stabilité. Rome donne raison aux moines et Robert doit laisser l’abbaye qu’il vient de fonder. Il meurt à Molesme une dizaine d’années plus tard en 1111 et ne sera canonisé qu’en 1220.

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    (Saint Robert, fondateur de deux abbayes : Molesme et Citeaux) 

    C’est Albéric, certains disent Aubry, le compagnon de la première  heure, qui sera notre seconde grande figure des débuts de Cîteaux. Au départ de Robert, c’est lui qui devient abbé avec Étienne Harding comme prieur. On sait par les magnifiques enluminures réalisées au scriptorium de l’abbaye et dont certaines sont aujourd’hui conservées à la bibliothèque municipale de Dijon comment les moines travaillèrent dur aux champs et dans la forêt.

     C’est à Albéric que l’on doit le déplacement de l’abbaye du site primitif vers son site actuel pour des raisons d’ordre hydraulique. La maîtrise de l’eau deviendra d’ailleurs une spécialité cistercienne. La vie quotidienne des moines était assez dure pour que dans un premier  temps, les vocations n’affluent pas. Cette fois-ci, on avait su se tenir à l’écart des perturbations de la noblesse et à la mort d’Albéric en 1108, on peut dire que Cîteaux incarne véritablement le renouveau du monachisme.

     Étienne Harding devient le troisième abbé de Cîteaux et sera aussi le troisième personnage auquel nous nous intéresserons. C’est avec lui que s’ouvre le second temps de la fondation cistercienne, celui de la consolidation et c’est à lui que revient l’initiative de créer une filiation. L’idée est simple. Si le Nouveau Monastère incarne la vérité de la Règle de St Benoît, il faut en propager la pratique. C’est en ce sens que l’on peut dire qu’Étienne est le vrai fondateur de l’ordre. Difficile de savoir si cette idée de filiation doit quelque chose ou non à l’arrivée de Bernard à Cîteaux…

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    (Bible d'Etienne Harding)

     La question mérite d’être posée car Bernard arrive à Cîteaux en avril 1112 et la première fille, La Ferté, près de Chalon-sur-Saône, est créée en 1113.

    De plus, on admet en général que Bernard et sa trentaine de compagnons, en partie d’ailleurs ses frères et de proches parents, arrivent dans une abbaye où ne sont plus présents que les plus convaincus des premiers arrivants et qui n’a pas vu arriver grand monde pour assurer un quelconque développement. Comment à fortiori envisager l’essaimage ?

     Chacun se fera son idée mais personne n’enlèvera à Étienne le talent d’organisateur dont il a fait preuve en définissant le statut des convers d’une part et en écrivant la Charte de Charité d’autre part. Ce texte est pour l’ordre une véritable Constitution que le pape Calixte II approuvera définitivement en 1119 lors de son passage à Saulieu, mais dont la première mouture date de 1114. Elle réussit le tour de force de préserver l’indépendance de chaque abbaye dans une interdépendance garantissant le respect d’une ligne générale. Bref, le summum du compromis !

     Et pour quelles abbayes ce magnifique compromis ? On a seulement nommé pour l’instant Cîteaux et sa première fille : La Ferté.

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    L’année qui suit la naissance de cette première fille, c'est-à-dire en 1114, c’est au tour de Pontigny de voir le jour dans ce qui est aujourd’hui le département de l’Yonne puis en 1115.

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     Puis Clairvaux en juin :

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     puis Morimond.

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    (Plan de Morimond, Photo Frédéric Brice)

     Plus tard cette même année, ou peut-être un peu plus tard encore, dans le Bassigny, aux confins de la Champagne et de la Lorraine. Chacune de ces cinq abbayes est à son tour chargée d’ouvrir une filiation. Clairvaux et Morimond s’acquittent mieux que les autres de leur tâche et à la mort d’Étienne en 1133, ce sont trente-six  abbayes que compte l’ordre.

     L’autre grand apport de la Charte de Charité, en plus de la filiation, est lié à la gouvernance de l’ordre. En gardant présente à l’esprit la réelle indépendance des abbayes en particulier au point de vue financier - pas de redevance d’une abbaye à l’ordre ou à l’abbaye fondatrice – on mentionnera l’existence au niveau de l’ordre d’une sorte de pouvoir exécutif exercé par Cîteaux et les quatre filles majeures et d’un pouvoir législatif exercé par le chapitre général qui rassemble chaque année tous les abbés à Cîteaux.

    Avant de quitter Étienne pour Bernard, il serait dommage de ne pas mentionner à quel point le troisième abbé de Cîteaux était épris de précision quand il s’agissait des Saintes Écritures ou encore des hymnes ambrosiennes. Il n’a pas hésité à faire ou faire faire de longs voyages pour retrouver les textes originaux, ni à rencontrer de nombreux spécialistes et en particulier des rabbins pour s’assurer de l’exactitude de telle ou telle traduction.

     Passons au grand, à l’immense Bernard qui comme l’a si bien écrit Georges Duby, n’a pas fondé l’ordre cistercien mais en a fait le succès. Ne nous attardons pas sur sa biographie. Parlant à quelques encablures de l’église St Vorles où Bernard étudia disons depuis l’âge de 8 ans jusqu’à celui de 16 ou 17 ans, il y aurait sans doute pour vous beaucoup de redites et peu de nouvelles connaissances…

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    (L'église Saint-Vorles de Châtillon sur Seine, où Saint Bernard étudia, et où eut lieu le fameux miracle de la Lactation )

     On a déjà mentionné l’arrivée de Bernard à Cîteaux. Retrouvons-le trois années après lors de la création de Clairvaux. Clairvaux qui ne l’est pas encore d’ailleurs puisque c’est lui qui se serait écrié : "Oh, la claire vallée", clara vallis, Clairvaux. On imagine l’intense activité déployée dès son arrivée par cet homme encore jeune (il a 25 ans en 1115). Intense activité pour son abbaye, pour l’ordre tout entier et bien sûr largement en dehors de l’ordre pour l’Église tout entière. Limitons nous à ce que Bernard a apporté à l’ordre dans deux domaines particuliers.

     Premier point, la conquête territoriale. Il s’agit d’un véritable quadrillage de l’Europe par les sites cisterciens. Des quelques dizaines d’abbayes à la mort d’Étienne qui souhaitait certes que l’ordre se développe, mais lentement, on passe à plus de 350 à la mort de Bernard dont sensiblement la moitié est de la descendance propre de Clairvaux. Bernard n’avait de toute évidence pas la même idée qu’Étienne sur le rythme de développement…À la mort de Bernard, le phénomène ira se ralentissant mais les cisterciens resteront marqués par une véritable passion pour l’expansion territoriale et à la Révolution on compte 754 abbayes d’hommes, près de 1000 abbayes de moniales et si l’on inclut les granges, les moulins et autres forges et maisons de ville on peut risquer une évaluation du nombre de sites cisterciens : entre 20 000 et 40 000. Il conviendrait d’entreprendre un inventaire !

    Le second point que l’on abordera est le véritable cadeau de Bernard à son ordre, celui d’une architecture spécifique. C’est cette architecture que nous admirons par exemple à Fontenay, à Sénanque ou au Thoronet. Pour lui, l’architecture doit être en cohérence avec la spiritualité qui l’a inspirée et les bâtiments doivent servir la fonction qu’on leur a donnée.

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    (intérieur de l'église de l'abbaye de Fontenay)

     L’idée de fonctionnalisme en architecture date du début du XXème siècle. Bernard était clairement un fonctionnaliste avant la lettre. Les églises, et aussi les autres bâtiments des abbayes, empruntant à Clairvaux le plan que Bernard avait initié, il était logique de parler de plan bernardin. On dira de ce plan qu’il était la traduction dans l’espace de la Règle de St Benoît. N’oublions pas de mentionner la croisade de Bernard contre toute ornementation superflue. En témoigne cet extrait d’une lettre à son ami Guillaume de St Thierry qui devait devenir le premier des auteurs de la Vita prima destinée à favoriser la canonisation de Bernard :

     L’Église scintille de tous côtés mais les pauvres ont faim. Les murs de l’Église sont couverts d’or mais les enfants de l’Église restent nus (…). Vous me fermerez la bouche en disant que ce n’est pas à un moine de juger. Plaise à Dieu que vous me fermiez aussi les yeux afin que je ne puisse voir. Mais quand je me tairais, les pauvres, les nus, les faméliques se lèveront pour crier.

    "Les fondateurs cisterciens, de Robert de Molesme à Bernard de Clairvaux", une conférence de Gérard Beureux pour l'Association Culturelle Châtillonnaise

    (Statue de Saint Bernard, dans la cour de l'ancienne abbaye des Feuillants à Châtillon sur Seine, construite sur les ruines du lieu où il vécut, près de l'église Saint Vorles. Il porte la maquette de l'abbaye de Clairvaux qu'il fonda)

     Clairvaux porte encore la trace profonde du message spirituel comme de l’œuvre architecturale de son fondateur. Lieu de mémoire exceptionnel, il est devenu le cadre d’autres histoires humaines qui provoquent elles aussi une réflexion sur la liberté. Bernard dans sa quête de la Jérusalem céleste en avait donné le sens une fois pour toute : Le monastère est pour le moine comme l’était le désert pour les prophètes, une prison ouverte.

    D’autres enfermements ont noirci les murs de Clairvaux depuis deux siècles ouvrant l’éternel débat sur la condition humaine.

    "Les fondateurs cisterciens, de Robert de Molesme à Bernard de Clairvaux", une conférence de Gérard Beureux pour l'Association Culturelle Châtillonnaise

    Après la conférence très documentée de monsieur Gérard Beureux, les auditeurs ont posé plusieurs questions relatives à la construction des monastères cisterciens,  à la place des convers dans la communauté monastique, au rôle des abbés commendataires qui empochaient les recettes des abbayes sans, souvent, ne jamais y mettre les pieds.

    Jean Ponsignon a signalé que Bernard de Clairvaux avait ramené un taureau d'Italie, futur géniteur des veaux de l'Abbaye de Clairvaux, l'Abbé de Clairvaux était ainsi un précurseur de l'amélioration de la race bovine ...

    Gérard Beureux a porté à notre connaissance que les manuscrits de la bibliothèque de Clairvaux se trouvent dans les locaux de la Bibliothèque Municipale de Troyes. On y trouve, en particulier, la grande Bible de Clairvaux, chef d’œuvre du style monochrome et la Bible personnelle de Saint Bernard.

    la grande Bible de Clairvaux, chef d’œuvre du style monochrome ; la Bible personnelle de Saint Bernard. - See more at: http://www.mediatheque.grand-troyes.fr/webmat/content/mille-ans-de-livres-troyes#sthash.5ysDjeWV.dpuf

    Le site de l'abbaye de Clairvaux :

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    http://abbayedeclairvaux.com

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