• Auguste-Frédéric Viesse de Marmont


    Militaire
    France
    Décédé à l'âge de 77 ans
    Né le 20 juillet 1774
    Décédé le 3 mars 1852

    Signe astrologique : Cancer

    Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont, duc de Raguse, né le 20 juillet 1774 à Châtillon-sur-Seine et mort le 22 mars 1852 à Venise, fut maréchal d'Empire (1809).

    Marmont sera un des trois maréchaux de la campagne d'Autriche de 1809 (celui nommé "par l'amitié").


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  • Armoiries de Marmont

    Pendant l'ancien régime :

    Fils d'un officier membre de la petite noblesse, il adopte les principes de la Révolution française. Il apprend les mathématiques à Dijon avant d'entrer à l'école d'artillerie où il rencontre Napoléon Bonaparte.

    Marmont était le neveu, dit l'Empereur, d'un de mes camarades de Brienne et au régiment de La Fère, qui me le recommanda en partant pour l'émigration ; cette circonstance m'avait mis dans le cas de lui servir d'oncle et de père, ce que j'avais réellement accompli ; j'y pris un véritable intérêt, et j'avais de bonne heure fait sa fortune. Son père était chevalier de Saint-Louis, propriétaire de forges en Bourgogne, et jouissait d'une fortune considérable. (Mémorial de Las Cases.)


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  • Quoique fort occupé de l'organisation de l'armée d'Égypte, Bonaparte songea à la fortune du jeune officier qu'il aimait, il alla trouver le célèbre banquier, M. Perrégaux.

    « Je viens, lui dit-il, vous demander la main de votre fille. — Si c'est pour vous, général, oui ; pour tout autre, non. — Je suis marié, ainsi ce ne peut être pour moi. Je vous la demande pour un de mes aides-de-camp, jeune colonel, que j'aime comme mon enfant, et qui est digne de toute mon affection.

    Et il plaida avec tant de chaleur la cause du jeune Marmont, qu'il parvint à décider M. Perrégaux. — Mais, dit ce dernier, il faudrait qu'il apportât au moins le déjeuner. — De combien serait le dîner? — D'un million. — Il l'apportera. » Il l'apporta ; le général, quoiqu'il ne possédât que 110 000 francs, quoiqu'il eût à pourvoir aux besoins de sa mère, de ses quatre frères et de ses sœurs, donna 300 000 francs, et le mariage se fit.

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  • La Révolution française

    Sous-lieutenant d'infanterie à 15 ans, sous-lieutenant d'artillerie en 1792, capitaine à l'armée de Mayence, commandant l'artillerie de l'avant-garde Desaix. Il collabore à Toulon avec Bonaparte. La connaissance se transforme en intimité. Marmont devient l'aide-de-camp du général Bonaparte, reste avec lui pendant sa disgrâce et l'accompagne en Italie et en Égypte.

    Il lui fut remis un sabre d'honneur pour son rôle à la bataille du pont de Lodi. Chef de brigade en l'an V, commandant de la 4e demi-brigade en Égypte, ramené en France par le général en chef.

    En 1799, il retourne en Europe avec son chef. Il est nommé conseiller d'État après le 18 brumaire auquel il participe et, quelques mois plus tard, il est promu au commandement en chef de l'artillerie de l'armée de réserve. Il déploie les ressources les plus ingénieuses pour transporter le matériel au delà du col du Grand-Saint-Bernard. Il organise l'artillerie pour l'expédition en Italie, qu'il commande avec efficacité à la bataille de Marengo.


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  • L'Empire

    Puis il est fait général de division. En 1804, il devient grand-officier de la Légion d'honneur mais est très désappointé de ne pas figurer sur la liste des nouveaux maréchaux.


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  • Le Marmontberg



    Commandant en chef des troupes françaises et bataves en République batave, il dirige un camp à Zeist, près d'Utrecht. À proximité de ce camp, il fait construire par ses soldats une pyramide commémorative, le « Marmontberg ». La ville d'Austerlitz sera fondée à l'emplacement du camp.

    La Pyramide d'Austerlitz est une pyramide en terre, construite par des soldats de l'armée napoléonienne, située aux Pays-Bas au nord d'Austerlitz. Toutefois, cette construction n'est pas située sur le territoire de la commune de Zeist, comme Austerlitz, mais sur celui de la commune voisine de Woudenberg.
    La pyramide a été érigée en septembre 1804 sur l'initiative du général Auguste Marmont, afin de combattre l'ennui de ses troupes. La construction a pris 29 jours. Initialement, il a baptisé cette butte artificielle Marmontberg (Butte de Marmont), d'après son propre nom de famille. En 1805, la butte a pris son nom actuel, pour commémorer la Bataille d'Austerlitz qui a eu lieu près d'Austerlitz, l'actuel Slavkov u Brna en République tchèque. Lors de cette bataille, Napoléon Ier a battu les armées russe et autrichienne.
    La pyramide est unique en son genre aux Pays-Bas. Elle a une hauteur de 36 mètres. Sur son sommet, Auguste de Marmont a fait placer un obélisque en bois de 13 mètres de haut.
    En 1894, l'obélisque en bois a été remplacé par un obélisque en pierre à l'initiative du propriétaire de l'époque, J.B. de Beaufort, maire de Woudenberg.

    En 1805, les trois divisions du camp forment le 2e corps d'armée (36 000 hommes environ) avec lequel il participe à la bataille d'Ulm. En 1806, il est nommé général en chef en Dalmatie, pour débloquer les Français assiégés dans Raguse (Dubrovnik) par les Russes. Pendant les cinq années suivantes, il est gouverneur civil et militaire de la Dalmatie, et les traces de son régime bienfaisant survivent à la fois dans de grands travaux publics et dans la mémoire de la population.


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  • Raguse (actuelle Dubrovnik)


    En 1808, il est fait duc de Raguse et, en 1809, étant requis par Napoléon pour prendre part à la campagne d'Autriche, il marche sur Vienne et participe aux dernières opérations de la campagne. Napoléon le fait alors maréchal sur le champ de bataille de Znaïm, et gouverneur général de toutes les Provinces illyriennes.
    En juillet 1810, Marmont succède en hâte à Masséna dans le commandement de l'armée française dans le nord de l'Espagne. L'habileté avec laquelle il fait manœuvrer son armée pendant cette année là est reconnue. Son secours à Ciudad Rodrigo à l'automne de 1811, malgré la présence de l'armée britannique, est un exploit. Le positionnement avant la bataille de Salamanque est le meilleur possible. Mais Wellington, conquiert sa position pendant la bataille et inflige une sévère défaite aux Français, le 22 juillet 1812, à la bataille des Arapiles, Marmont lui-même étant gravement blessé au bras et au coté droit, cède le commandement à Clauzel, qui sauve l'armée.
    Il rentre en France pour récupérer. En avril 1813, il est à peine remis quand Napoléon, oubliant son ressentiment pour la défaite, lui donne un nouveau commandement. Il sert dans les batailles de Lützen, Bautzen et Dresde en Allemagne, et pendant la campagne de 1814.


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  • La trahison

    Fidèle jusqu'alors aux ordres reçus, Marmont, circonvenu par Talleyrand, le ministre des affaires étrangères, fidèle jusque dans la dernière bataille avant Paris, de laquelle il retire ses troupes, 20 000 hommes sur les hauteurs de l'Essonne, la rivière. La trahison est consommée !

    Marmont joue là un rôle politique qui, sans doute justement, est stigmatisé comme celui d'un ingrat et d'un traître. Une convention secrète est conclue avec l'ennemi, et le corps de Marmont se rend à l'ennemi. De son titre, on forma d'ailleurs le mot « ragusade » pour signifier trahison.

    Voilà ce qui se passa :

    Le 1er avril, un incident marqua la revue que l'EMPEREUR passa à ESSONNES du 6e Corps, provoqué par le Général de Cavalerie CHASTEL, avec lequel MARMONT s'était disputé la veille aux portes de PARIS, cet officier le Général CHASTEL ayant refusé de cesser le combat : « Sire, dit MARMONT, qui voulut venger l'affront qu'il avait reçu devant les Troupes : Demande la mise en jugement immédiate du Général CHASTEL.
    « Et moi. Sire, s'écria CHASTEL, je le répète devant vous ; depuis DRESDE, Sire, on vous trahit à chaque combat … ! ».
    NAPOLEON calma avec douceur le Général CHASTEL et conserva sa confiance au Maréchal MARMONT qu'il traitait presque comme un fils.

    Dès le lendemain, MARMONT, qui commandait l'Avant-Garde de l'Armée, est entrepris, d'abord oralement par un de ses anciens aides de camp, MONTESSUIS, qui se présente aux avant-postes costumé en Cosaque ; puis il reçoit une lettre du Prince de SCHWARTZENBERG, Généralissime des alliés, qui l'engage à se « ranger sous les drapeaux de la bonne cause FRANCAISE » et « au Nom de la Patrie et de l'Humanité, à écouter les propositions qui doivent mettre un terme à l'effusion du sang précieux des Braves qu'il commande ».

    Extrêmement orgueilleux, MARMONT se voit soudain l'arbitre des destinées de la FRANCE ; il réunit ses Généraux — SOUHAM, BORDESSOULE, JOUBERT, MERLIN, DIGEON, LEDRU des ESSARTS et le Chef d'État-Major MEYNADIER, il leur expose la situation et, après quelques résistances, tous tombent d'accord pour entrer en négociations avec l'ennemi, à l'insu de l'EMPEREUR.

    Marmont écrit donc au Prince AUTRICHIEN pour régler avec lui les modalités de la défection de son Corps qui, de nuit, à travers les lignes ennemies, doit être amené en Normandie où il sera neutralisé.

    Mais le 4, apprenant l'abdication de l'EMPEREUR par NEY, MACDONALD et CAULAINCOURT, qui se rendent à PARIS en plénipotentiaires auprès des alliés, MARMONT s'empresse de rapporter des ordres qui n'ont plus de raisons d'être et, après avoir enjoint aux Généraux Divisionnaires SOUHAM et BORDESSOULE de ne faire aucun mouvement avant son retour, il se rend auprès de SCHWARTZENBERG pour annuler la Convention.
    Or, tandis que les trois « traîtres » Maréchaux plénipotentiaires discutaient avec ALEXANDRE, on vint avertir le TSAR que le 6' Corps était passé à l'ennemi. Cette défection modifiait complètement la position des négociateurs.

    Après le départ de MARMONT, le Général SOUHAM, persuadé, par suite de l'arrivée inopinée du Colonel GOURNAUD, aide de camp de l'EMPEREUR, que NAPOLEON avait eu vent du traité conclu avec SCHWARTZENBERG, et redoutant « la colère du maître », avait réuni les autres Généraux et les avait décidés à exécuter la manœuvre prévue, en dépit du contre-ordre du Maréchal : « MARMONT s'est mis en sûreté, déclara SOUHAM, je suis de haute taille, moi, et je n'ai nulle envie de me voir raccourcir de toute ma tête ».

    Les Généraux BORDESSOULE, JOUBERT, MERLIN, DIGEON, LEDRU des ESSARTS et MEYNADIER approuvèrent SOUHAM, qui avertit SCHWARTZENBERG de ses dispositions ; puis, sans informer leurs subordonnés et en laissant croire aux Soldats qu'ils allaient attaquer, les Généraux prirent la tête de leurs Troupes et leur firent traverser de nuit les lignes ; lorsque le jour se leva, la colonne était environnée d'ennemis qui présentaient les armes...

    MARMONT, qui s'était fait rendre « sa parole » par SCHWARTZENBERG, apprend à PARIS la désobéissance de ses subordonnés et reste atterré : « Je donnerais un bras, dit-il, pour que cela ne soit pas arrivé … ! ».

    « Un bras, riposte NEY, brutal, dites la tête : ce ne serait pas de trop … ! ».

    MARMONT apprend de plus qu'arrivés à VERSAILLES les troupes se sont révoltées et que les Colonels ont pris le commandement des Régiments pour les ramener à FONTAINEBLEAU ; il accourt, rejoint les colonnes à TRAPPES, les harangue et parvient à les arrêter en confirmant l'abdication de NAPOLEON et « en rappelant pathétiquement ses services et ses blessures ».

    Lorsqu'il apprit la défection du 6" Corps, NAPOLEON s'écria : « Un fait pareil de MARMONT, un homme avec qui j'ai partagé mon pain, que j'ai tiré de l'obscurité... l'ingrat … ! Il sera plus malheureux que moi … ! ».

    « On ne peut oublier, remarque THIERS, que MARMONT était revêtu de la confiance personnelle de NAPOLEON, qu'il était sous les armes et qu'il occupait sur l'ESSONNE une position capitale ».

    En dépit de tous ses Glorieux faits d'Armes, le Maréchal MARMONT ne se releva jamais de sa trahison. La Compagnie des Gardes du Corps, dont LOUIS XVIII lui donna le commandement, fut baptisée « la Compagnie de JUDAS » et « TROMPER » dans le langage Populaire se dit désormais « RAGUSER ».

    En 1815, au retour de l'Ile d'ELBE, MARMONT suivit à Gand le Roi LOUIS XVIII qui lui fit sur sa cassette personnelle un don de 450 000 francs.

    NAPOLEON, reprenant le pouvoir, le raya de la liste des Maréchaux.

    Lorsqu'en 1830 CHARLES X fut chassé de PARIS par la Révolution des « TROIS GLORIEUSES », MARMONT, qui avait reçu le commandement des troupes Royales contre les émeutiers, dut s'entendre dire par le Dauphin exaspéré :

    « Vous êtes un traître, Monsieur, et vous nous avez trahis, comme vous avez trahi l'autre … ! ». MARMONT ne rentra jamais en FRANCE après 1830 et mourut en exil âgé de soixante-dix-huit ans à VENISE, où il vécut ses dernières années, les gamins qui regardaient passer le vieux Maréchal sur le quai des ESCLAVONS le montraient du doigt en criant : « Voici celui qui a trahi NAPOLEON … ! ».

    (source « les amis du patrimoine Napoléonien »)


    Peu de noms de la période de l'Empire sont autant frappés d'opprobre que celui de Marmont (pour ceux qui s'en souviennent). Raguser, ragusade sont des mots devenus désuets, mais qui ont eu longtemps un terrible sens. Comme le disait Napoléon à Ste-Hélène :

    "Tout le monde regarde Marmont comme un traître, mais il y a des gens plus coupables que lui [...] Marmont sera un objet d'horreur pour la postérité. Tant que la France existera, on ne pourra entendre le nom de Marmont sans frissonner d'horreur. Il le sent; et c'est sans doute maintenant l'homme le plus misérable qui soit au monde. Il ne saurait se pardonner à lui-même et il terminera sa vie comme Judas."
    En effet, Marmont passera le reste de sa vie à essayer de justifier sa trahison de 1814, d'autant plus inexcusable qu'il était un ami intime de longue date de Napoléon.


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  • La Restauration


    Cette action ne fut jamais oubliée par ses concitoyens.
    À la Restauration des Bourbons, le duc de Raguse est nommé capitaine des Gardes du corps, il se rend à Gand en 1814, comme chef de la maison militaire de Louis XVIII qui le crée Pair de France. Il passe les Cent-Jours aux eaux d'Aix-la-Chapelle. Napoléon revenu au pouvoir le raye de la liste des maréchaux.

    Après la seconde abdication, il rentre à Paris à la suite du roi qui en fait l'un des quatre majors generaux de sa garde . Le duc de Raguse se déshonore une nouvelle fois en votant la mort du maréchal Ney en décembre 1815.

    En 1817, il est envoyé en mission expéditionnaire à Lyon. Il est en 1820 chevalier du Saint-Esprit et grand officier de l'ordre de Saint-Louis.

    En 1825, en qualité d'ambassadeur extraordinaire il assiste au couronnement de l'empereur Nicolas. Il s'occupe quelque temps de la fabrication du sucre de betteraves et y compromet sa fortune.

    En 1830, il est nommé le 28 juillet, commandant de la division militaire, et a ordre de réprimer toute opposition aux ordonnances.
    Lui-même opposé à la politique de la cour il essaye néanmoins de faire son devoir jusqu'à ce qu'il devienne évident que ses troupes ne suffisent pas à la tâche. Le dauphin ordonne alors son arrestation.

    La dernière entrevue de Marmont avec la famille royale présente un incident curieux: Le 29 juillet, au moment où le duc de Raguse rend compte à Charles X du résultat de la lutte, M. le duc d'Angoulême est à cheval à la tête de quelques troupes. À peine écouta-t-il le récit du maréchal, et lui dit avec hauteur : « Savez-vous à qui vous parlez ? — Au dauphin, réplique le duc de Raguse. — Le roi m'a nommé généralissime, repartit le prince. — Je l'ignorais, repartit le maréchal, mais je n'en suis pas surpris. — Eh bien! ajoute le dauphin, je vous déclare en cette qualité que l'échec qu'on vient d'essuyer n'est dû qu'à vous et que vous êtes un traître ! vous nous avez traités comme Vautre. — À ces mots, le maréchal répond fièrement : Prince, sans les traîtres, vous n'eussiez jamais régné. » Le dauphin se tourne alors vers un garde du corps et lui ordonne de recevoir l'épée du maréchal. Le prince la prend ensuite et, en cherchant à la briser de ses deux mains sur le pommeau de la selle de son cheval, il se blesse et ensanglante ses mains. Enfin, il ordonne au duc de Raguse d'aller tenir les arrêts. «Bientôt Charles X fut informé des détails de cette singulière altercation, et il blâme entièrement la conduite brutale de son fils; mais ne voulant pas lui donner tort aux yeux de la cour, il restreint la durée des arrêts à quatre heures. Après ce temps écoulé, l'heure du dîner arrive, le couvert du duc de Raguse est mis, mais il ne croit pas devoir paraître à table. » Le duc de Raguse quitte la France pour ne plus la revoir, en même temps que Charles X s'embarque à Cherbourg.

    Marmont ne trahit pas.
    Pourtant l'opinion négative sur Marmont a traversé la Deuxième Restauration. Le comble vient du duc d'Angoulême lui-même, qui a dit de Marmont, incapable de réprimer la Révolution de 1830 pour le Roi : "Vous allez voir, il va nous trahir comme il a trahi "l'autre"!" Sans commentaires...
    Il accompagne le roi en exil et abandonne son maréchalat.
    Son désir de retourner en France ne fut jamais réalisé et il erra en Europe centrale et de l'est, pour finalement s'installer à Vienne, où il est reçu par le gouvernement et étrangement fait tuteur du duc de Reichstadt, le jeune homme qui était Napoléon II.

    Il commença un long voyage en Hongrie, en Transylvanie, en Russie, à Constantinople, dans l'Asie mineure, la Syrie et l'Égypte; il visita ensuite Rome, Naples et la Sicile.

    (Source Wikipédia)


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  • Entrée du château

    Le château de la famille Marmont, où Bonaparte fut reçu les 12 et 13 mars 1796, alors qu'il se rendait à Nice prendre le commandement de l'armée d'Italie.


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  •  

    -L'Eglise d'Origny sur Seine


    Le château Marmont en carte postale
    (il est interdit de prendre des photos, c'est une propriété privée)


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  • Autre entrée du château


    Ce château joua un autre rôle dans l'histoire, car c'est ici que le maréchal Joffre séjourna du 6 au 25 septembre 1914 et qu'il rédigea le célèbre ordre du jour du 6 septembre. C'est cet événement que rappellent les deux plaques commémoratives de part et d'autre de la grille.

    Le musée de Châtillon-sur-Seine possède dans ses collections deux bâtons de maréchal de Marmont, un de l'Empire et un de la Restauration.

    Une salle dédiée à Marmont a été créée au nouveau Musée du Pays Châtillonnais, trésor de Vix, on y trouve en particulier son bureau et ses décorations .(voir le chapitre sur le Musée du Châtillonnais-trésor de Vix)


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  • Son tombeau au cimetière Saint Vorles


    Le maréchal Marmont décédé à Venise en 1852, et est enterré au cimetière St-Vorles à Châtillon-sur-Seine.


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  • Sur le côté de sa tombe:ses armoiries...


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  • Lettre de Marmont



    La plus grande partie de ses dernières années furent consacrées à la rédaction de ses Mémoires, qui doivent être lues comme une défense personnelle et non objective. Elles montrent Marmont comme un homme aigri qui estimait ses services comme insuffisamment récompensés et surtout un homme qui s'aimait trop plutôt qu'un ami véritable ou un fidèle serviteur. Sa stratégie tendait en vérité à être de la virtuosité pure, et ses tactiques, bien que claires, apparaissent frigides et anciennes en contraste avec celles des meneurs instinctifs, les généraux combattants comme Lannes et Davout, que les théoriciens méprisent.
    Il écrivit aussi Voyage en Hongrie, etc. (4 volumes, 1837); Voyage en Sicile (1838); Esprit des institutions militaires (1845); Cesar; Xenophon; et Mémoires (8 volumes, publiés après sa mort 1856).

    (Source : http://users.skynet.be/Empire/Napoleon1er/index.htm)

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