• Sylvain Beuchot, historien de Prusly sur Ource, fait des recherches sur le patrimoine de son village et sur le Châtillonnais.

    Aujourd'hui il nous dévoile l'origine de cette ferme isolée de Prusly sur Ource, au nom surprenant,  de "Sèche-Bouteille".

    "Sèche-Bouteille", ferme de Prusly sur Ource

    "Sèche-Bouteille", ferme de Prusly sur Ource

    "Sèche-Bouteille", ferme de Prusly sur Ource

     On ignore l'origine de ce curieux nom.

    Mademoiselle Augusta Hure publia une étude sur la signification de quelques noms de lieux du département de l'Yonne en 1934 et propose cette explication :

    "Ces climats étaient considérés comme de ceux que la vigne ne rémunérait pas le vigneron de ses fatigues et de ses dépenses".

    Une autre explication indique qu'il pourrait s'agir simplement d'une ferme où l'on séchait les bouteilles de vins lavées car la ferme située en hauteur  était très ventée.

    La création en 1533 d’une ferme au finage de Crépan pour remplacer une ferme en ruine (un texte parle de Grange Madame) suite à un incendie, au lieu-dit "En l'Espronyer" 1, commune de Prusly-sur-Ource, a eu pour origine un bail à trois vies fait le 24 avril 1533 par François de Chandio, seigneur d'Origny, de Bussy-les-Forges, de Rochefort-sur-Brevon et de Crépan, et par Antoine de Chandio, son frère, qui s'engagèrent, moyennant certaines charges imposées par un bail à cens 2 au preneur, M. Morillot, à construire une grange avant la Saint Remi 3, et une seconde à côté, avant Pâques charnel 4 suivant.

    Comme toutes les fermes isolées de Prusly, elles étaient la propriété des seigneurs de Crépan.

    Rapidement les deux édifices furent construits.

    En premier une grange située dans le clos actuel, le second comme le bail le prévoyait, avec une habitation juste à côté.

    Pour se protéger des loups, on édifia un grand mur, dont une grande partie est toujours en place.

    La grange située dans le clos fut détruite par le feu vers 1868.

    Il n'en reste rien même si certains experts voient encore des traces sur la photographie aérienne de 1997.

     Michelle Morillot, femme de Nicolas Drouin, céda à Guillemin Morillot son frère, tous ses droits sur la ferme de Sèche Bouteille, laquelle avait été amodiée 5 à trois vies à leur père en 1533 par François de Chandio seigneur de Crépan.

    En 1641, l'abbaye du Puits d'Orbe est située entre Verdonnet et Asnières en Montagne 6.

    Sous l'abbesse Angélique d'Estrées,les mœurs des bénédictines se dégradèrent.

    L'abbesse Rose Bourgeois de Crespy lui succéda et y organisa la débauche des religieuses.

    Les sœurs durent s'installer à Châtillon sur Seine et y créèrent un couvent intra-muros (qui devint la mairie actuelle de Châtillon-sur-Seine).

    Les deux dernières ailes ne furent jamais créées par manque de financement (la reine Anne d'Autriche qui finançait le projet est décédée avant la fin de la construction qui resta inachevée).

    Elles achetèrent la ferme de Sèche-Bouteille en 1714 et certainement la ferme de la Pidance à Châtillon sur Seine pour y pratiquer la culture de la terre et subvenir à leurs besoins.

    Pour éviter de nouvelles débauches, un des portails de la ferme de Sèche Bouteille fut condamné pour en limiter les entrées.

    A partir de 1788 on commence de retrouver naissance et mariage à la ferme.

    Tout laisse à penser que les sœurs ont loué la ferme à la famille Larrey (ancêtres de Madame Larrey Jeanne qui vendit le terrain du cimetière actuel, ainsi que de la famille Lombaert qui occupa les lieux jusqu'en 2020).

    La ville de Châtillon avait proposé aux bénédictines le rachat de cette ferme en 1790 mais au final les biens seront vendus à des particuliers après le 31 mars 1792 (le couvent de Châtillon est vendu le 12 messidor An V soit le 20 juin 1797 à M. Ligerot et Sèche Bouteille à la famille Larrey).

    La ferme est la dernière à rester habitée et en bon état avec la ferme de la Chassaigne.

    La ferme de la Colombière a disparu totalement depuis de nombreuses années.

    Les ruines de Grange Madame ont servi pour renforcer les chemins.

    Enfin, la ferme de la Parisotte est en ruine dans les bois.

    .......................................................................

    1 Espronyer : mot venant d'éperon.

    L'ancienne ferme a pu être utilisée par un maréchal-ferrant pour s'occuper des chevaux du seigneur de Crépan.

    2 Bail à cens : Sous l'ancien régime, le paysan n'est qu'un tenancier qui paie chaque année au seigneur le cens (location).

    Le bail à cens ne s'éteint jamais.

    Il est aboli à la révolution.

    3 Saint Rémi fut évêque de Reims au VIème siècle et célébra le baptême du roi Clovis ainsi que 3 000 de ses guerriers francs le 25 décembre 496 ou 497.

    Dans son diocèse de Reims, on fête la Saint Rémi le 1er octobre conformément à une tradition locale remontant à la fin du VIe siècle.

    4 Pâque est fêté le 7 avril en 1554.

    5 Amodier: Louer à quelqu'un une terre moyennant une redevance.

    6 Le monastère d'Asnières dont l'enclos abbatial de plus de 3 hectares était ceinturé de murs de quatre mètres de haut est aujourd'hui en ruines.

    On en trouve encore la porte d'entrée ainsi que des pans de murs percés de brèches.


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  •  Sylvain Beuchot, habitant de Prusly sur Ource et historien de son village, m'a prêté plusieurs exemplaires du petit journal de la Commune de Prusly.

    J'y ai découvert l'histoire du château de Crépan :

     http://www.christaldesaintmarc.com/le-chateau-de-crepan-une-etude-de-sylvain-beuchot-historien-de-son-vil-a201905228

    Et celle de la Vierge au Rocher :

    http://www.christaldesaintmarc.com/la-statue-de-notre-dame-de-lourdes-au-rocher-a-prusly-sur-ource-a202216208

    Voici maintenant l'histoire incroyable du lavoir de Prusly. Et à cette histoire mouvementée, s'ajoutent des anecdotes amusantes sur ce qu'imaginaient les galopins du village pour ennuyer les lavandières....

    Merci Sylvain Beuchot pour tous les documents que vous m'avez offerts.

    Le lavoir (ou "la Fontaine" de Prusly sur Ource, comme  il vous plaira) :

    L'histoire du lavoir de Prusly sur Ource

    D’où nous vient ce bâtiment à la porte branlante et aux vitres brisées qui abrite des pierres à laver privées d’eau, mises à l’abri de la pluie par une toiture récemment rénovée ?

    L'histoire du lavoir de Prusly sur Ource

     Documenté à souhait Pierre Chainey a éclairé notre lanterne.

    Dans les années 1800, les lavandières du village lavaient leur linge dans un bâtiment fait de planches disjointes, installé sur le bief nouvellement creusé de main d’homme pour alimenter le fourneau

    En  l’année 1826, ces braves femmes, les mains dans l’eau glacée et le corps aéré au vent du nord déposèrent plainte en mairie. Leurs doléances furent prises en considération et la construction d’une fontaine fut projetée par la mairie.

    Pour ce, un ruisseau provenant du bief fut creusé à main d’homme. Il allait se jeter dans l’Ource, tel qu’il existe encore actuellement.

    Ce nouveau bâtiment était surmonté d’un étage qui logeait un pâtre. Il faut dire qu’à l’époque, la prairie était dépourvue de clôtures et les bêtes des paysans y paissaient en commun sous la surveillance d’un homme dont le nom de Bénigne Pierre fut relevé.

    Mais voilà qu’en 1831, le bâtiment fut la proie d’un incendie. Sa rénovation y apporta un visage nouveau : les pierres de l’ancien lavoir y furent installées.

    Mais la finition de l’ouvrage était laborieuse. La commune ne disposait pas des fonds nécessaires pour financer la toiture en tuiles du bâtiment.

    Le Maire de l’époque, monsieur Chaume,s’engagea à avancer l’argent pour régler l’entrepreneur. Mais il ne put tenir ses engagements et la commune déposa plainte contre lui.

    Le tribunal l’obligea à payer, chose faite, et l’année suivante, en 1832, c’était au tour de monsieur Chaume de déposer plainte contre la commune qui, ayant récupéré les fonds nécessaires, ne l’avait pas remboursé.

     Il obtint satisfaction, mais les frais du tribunal lui furent imputés.

    Quant à cette toiture, au fil des ans, elle fut victime d’avaries sérieuses qui nécessitèrent sa rénovation  en 1997.

    L'histoire du lavoir de Prusly sur Ource

    Celle-ci fut assurée par l’entreprise Humbert pour un montant de 21 597 francs.

    Voici quelques anecdotes qui y furent vécues, au temps où les ménagères y conduisaient leurs brouettes et garnissaient parfois les deux rangées de pierre du lavoir .

    L'histoire du lavoir de Prusly sur Ource

    L'histoire du lavoir de Prusly sur Ource

    -Le jeudi, les gamins lançaient des pierres sur le toit, tuiles brisées parfois et si le caillou était trop lourd pour l’atteindre, il finissait sa course sur le grillage de protection des vitres, qui, hélas, ne remplissait pas  toujours son rôle, ceci à la grande frayeur des occupantes.

    -Autre amusement, moins dangereux : barrer le ruisseau alimentant la fontaine pour la priver d’eau ou alors bien remuer la vase pour en troubler l’eau. Que faisaient alors les femmes ? Abandon de la lessive pour identifier les perturbateurs en attendant que l’eau s’éclaircisse.

    -Il pouvait aussi y avoir le brûlage de feuilles mortes additionnées de paille humide dans le but d’enfumer le local.

    -Certains galopins disposaient les carrosses (caisses en bois garnies d’un coussin où s’agenouillaient les lavandières pour frotter leur linge) dans l’eau du lavoir. Bien lestés de pierres, ils gardaient un certain temps une humidité qui n’était pas sans nuire aux genoux fragiles.

    Et Pierrot d’en citer une, revenant de la fontaine avec ses lessiveuses au linge non lavé, s’arrêter auprès de ses parents pour leur narrer ses déboires, ce qui se traduisit par de sévères remontrances : privation de sortie et mise au pain sec pour la journée.

    Un autre amusement : prélever dans la vase à la sortie du ruisseau, des sangsues (et il y en avait !) et les mettre dans le lavoir. Cris d’horreur des ménagères !

    Et le regretté Georges Petit a complété le récit :

    Pour ma part j’ajouterai que ce bâtiment n’était pas fréquenté par les seules lavandières. Hormis les gamins qui y trouvaient grand plaisir à s’y défouler (l’eau ça attire, n’est ce pas ?), j’y ai relevé des empreintes diverses en attestant le passage, ainsi que des annotations dont celle-ci : « Ici on lave le linge, on salit le monde » . Ce qui, bien sûr, n’a rien enlevé à l’utilité du lieu, ni nuit à sa fréquentation.

    C’était une époque…. que n’envient sans doute pas les utilisatrices de machines à laver le linge !


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  •  Sylvain Beuchot nous conte l'histoire de la Vierge au Rocher de Prusly sur Ource :

    LA STATUE DE NOTRE DAME DE LOURDES AU ROCHER

     Au sud du village, à l’orée de la forêt, on découvre sur les hauteurs une Vierge en bronze sur un rocher artificiel fait de pierres de rocaille.

    La statue de Notre Dame de Lourdes au Rocher, à Prusly sur Ource

    La statue de Notre Dame de Lourdes au Rocher, à Prusly sur Ource

    Cette statue fut édifiée en 1899 à l’initiative et aux frais de Révérende Mère Marie Isaïe Mathieu, supérieure générale du couvent de la Providence de Vitteaux.

    La statue de Notre Dame de Lourdes au Rocher, à Prusly sur Ource

    Cette statue de l’Immaculée Conception fut dédiée à Notre-Dame de Lourdes.

    De nombreux ex-voto sont apposés sur le socle fait de pierres percées.

    La statue de Notre Dame de Lourdes au Rocher, à Prusly sur Ource

    La statue de Notre Dame de Lourdes au Rocher, à Prusly sur Ource

    Placée sur les hauteurs du village, elle était censée veiller sur les populations de Prusly sur Ource et ses environs.

    Le terrain appartenait à une fille Mathieu, épouse de Jean-Baptiste Matrat.

     En 1954, sur la demande de monsieur Matrat Marcel, cet emplacement a été maintenu dans les propriétés. Lors de cette vente, un accord verbal a été donné à madame Girardot pour que l’entretien du site soit assuré par monsieur Matrat Marcel.

    Depuis, la famille Matrat, de père en fils, entretient le site.

    Dès l’origine de l’édification jusqu’aux années d’après guerre, la Vierge du Rocher était fêtée , tous les 15 août, par  une célébration de la messe.

    L’évolution de la religiosité dans la société et le recul des vocations chez les prêtres ont provoqué le quasi abandon de cette pratique.

    Cependant en  1999, l’idée de fêter le centenaire de cette édification a mobilisé la paroisse de Châtillon sur Seine et ses participants.

    Encore aujourd’hui, tous les 14 août, une procession éclairée par des lampions part de l’église à la nuit tombante et rejoint la  statue en chantant.

     Une vue du village de Prusly sur Ource depuis le rocher de la Vierge...

    La statue de Notre Dame de Lourdes au Rocher, à Prusly sur Ource

    et de son "écart", le lotissement du Conroy :

    La statue de Notre Dame de Lourdes au Rocher, à Prusly sur Ource

    (suivant les témoignages d’Annie Fournier et d’Henri Matrat, recueillis par Sylvain Beuchot)

     


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  •  Voici la suite de l'histoire du château de Crépan (commune de Prusly sur Ource) racontée par Sylvain Beuchot, l'historien passionné de son village.

    (le texte, les photos et les plans lui appartiennent)

    Un château est construit à l'emplacement de la place forte au XIIIème siècle. A cette époque le domaine appartient à Jean de Crépan ou Crespans ou Crespens. Cependant rien n'atteste qu'il soit à l'origine du château qui remplace la place forte. Son frère Guillaume peut aussi en être le bâtisseur avant de le vendre à l'évêché.

    Le château et ses dépendances en 1800 :

    Le château de Crépan, une étude de Sylvain Beuchot

    En 1865 il est remanié. Le coût de la construction revient au Comte de Cossé-Brissac, à 120 000 francs.

     Le château et ses dépendances en 1900 :

    Le château de Crépan, une étude de Sylvain Beuchot

    Malheureusement pour le Comte, il est totalement détruit par un incendie dans la nuit du 26 décembre 1896.

    Le feu prend naissance au deuxième étage, dans une chambre de domestique, et se propage avec une telle rapidité que, seul, le mobilier du Comte est sauvé.

    Des charbons ardents roulant sur le plancher en l'absence d'un domestique, seraient à l'origine de l'incendie.

    Tout le reste, meubles, portraits de familles, effets d'habillement des châtelains et des domestiques, est détruit.

    Du château neuf, il ne reste que les quatre murs.

    Il est de nouveau reconstruit par le Comte de Cossé-Brissac.

    Après différents changements de propriétaires, le château brûle de nouveau en 1986.

    Personne ne sait vraiment comment le feu à commencé mais des doutes subsistent quant à l'origine de cet incendie.

    Le château de Crépan, une étude de Sylvain Beuchot

    (vue aérienne du château après l'incendie de 1986)

    Il reste dans un état de ruines quelques années avant sont rachat en 1997.

    Son dernier propriétaire décide de le raser par mesure de sécurité ne laissant que les soubassements de la partie principale du château avec des deux côtés les escaliers

    Le château de Crépan, une étude de Sylvain Beuchot

    (en 2020)


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  •  Le hameau de Crépan

     Crépan, actuel hameau de Prusly sur Ource, est situé dans la vallée de l'Ource à 2 km au nord du village.

    D'après certaines archives ce hameau est un ancien village avec un moulin, une glacière, un pigeonnier seigneurial, une ferme et un château fort mentionné dans une charte de 973.

    A l'époque gallo-romaine le site est déjà utilisé .

     En 1250, Jean de Crépan, chevalier engage pour dette sa maison de Crépan, les bois, la bergerie et la bouverie, le moulin, et la moitié des prés environnant la maison, fief de l'évêque de Langres. Amaury Bonin de Crépan (de Crespanto) occupe les lieux en 1269.

     Une maison-forte, dont il subsiste quelques vestiges, y est attestée en 1275.

    A cette date le site est le domaine du seigneur Guillaume.

    Ce dernier vend l'ensemble de la propriété à l'évêque de Langres en 1286.

     En août 1350, Philippe, Roi de France, donne à Geffroy de Blaisy, chevalier, maître d'hôtel de la jeune reine, pour lui et ses héritiers, la maison forte de Crépan mouvant de l'évêque de Langres, confisquée par le roi après la rébellion de Saillart Roussel.

    Le 11 octobre 1553, un contrat de vente à Antoine de Chandio à la seigneurie de Rochefort-sur-Brevon, passé au lieu, maison fort et châtel de Crépan.

    (Les frères de Chandio sont à l'origine de la reconstruction de la ferme de Sèche Bouteille par un bail à 3 vies en 1553)

    La seigneurie de Crépan est offerte à André de Macheco auditeur du roi à la chambre des comptes de Dijon en 1573.

    Il ne reste plus qu'un porche fortifié avec quelques vestiges de pont-levis et pilastres.

    Une tour-porche à pont-levis au milieu de la façade occidentale.

    Cette tour est percée d'une porte charretière, d'une porte piétonne

    . Les portes sont encadrées par trois chaînes en bossage troué.

    Entre les rainures de la porte charretière, au-dessus du blason sculpté, deux culots sous une fenêtre barlongue.

    "Crépan",  hameau de Prusly sur Ource, une étude de Sylvain Beuchot, l'historien de son village

    "Crépan",  hameau de Prusly sur Ource, une étude de Sylvain Beuchot, l'historien de son village

     En 1624, aveu rendu à l'évêque par Claude Catin, seigneur de Crépan, pour le châtel et maison fort dudit Crépan entouré de murailles, tours, pont-levis, fossés, basse-cour, colombier.

    En 1679 la propriété passe aux mains de François de Vaussin, puis Villers la Faye en 1724.

     Suivent les Chastenay, le Marquis Du Boutet, le Marquis de Brissac, le Comte de Cossé Brissac et pour en finir avec les grandes familles françaises le Duc et Prince Romain Aynard IX de Clermont Tonnerre issu d'une vieille famille du Dauphiné dont on retrouve des traces en 1110.

    C'est le père de Blandine de Clermont Tonnerre que beaucoup au village ont connue.

    Cette dernière est décédée le 3 juillet 2016.

      (la suite de l'histoire du château de Crépan nous sera contée par Sylvain Beuchot dans un prochain article)

     

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