Quelques belles voitures exposées sur le Cours l'Abbé :

Quelques motos étaient aussi visibles....

Un concours d'élégance a eu lieu à 15 heures , animé par  Yannick Fanet...

Yannick a interviewé chaque conduct( eur-trice)...

De drôles de personnages sont sortis de la voiture "Dauphine" rouge....

Un ours et un lapin qui ont offert un bouquet de carottes au maire de Châtillon, Hubert Brigand !

Les récompenses destinées aux trois premiers lauréats :

Les récompenses pour les trois lauréats finalistes :

Puis vint le temps de la proclamation des résultats par le Président du jury....

Et voici les lauréats....

Tous les lauréats du concours d'élégance  (photo à cliquer)

Un orchestre de rock animait la journée....

Pierre Magès a réalisé une superbe vidéo, elle sera sur le blog bientôt avec d'autres photos que va m'offrir Carole Baudoin, qui a suivi toute la manifestation du matin au soir !

Dominique Masson nous offre aujourd'hui une étude sur les toits et les pigeonniers d'Ampilly le Sec (mais cette étude recouvre aussi les toitures que l'on peut voir dans tout le Châtillonnais)

A la découverte des toits et des pigeonniers à Ampilly-le-Sec

 Quand on passe à Ampilly-le-Sec, on peut voir, au bord de la route départementale, un groupe de maisons, aux toitures différentes.

Mais le village d’Ampilly, si l’on parcoure ses rues à pied, offre un grand échantillonnage de toits variés.

 Autrefois, les toitures étaient en chaume, mais présentaient beaucoup de risques d‘incendies. La lauze, ou la « lave », dans le Châtillonnais, évitait ce genre d’inconvénient. Il reste aujourd’hui peu de toits en lave dans le Châtillonnais et la confection d’un toit en pierre était laissée aux maîtres laviers.

La tuile, en argile, depuis l’époque romaine, était fort employée. Des tuileries existaient, depuis le moyen-âge et peut-être même avant, dans le Châtillonnais, fournissant, en particulier, les châteaux ducaux.

La tuile plate peut présenter plusieurs aspects ; si la plus courante se présente sous forme de rectangles, on trouve aussi des tuiles de forme écaille ou queue de castor.

Ces tuiles peuvent également être vernissées.

En 1840, les frères Gilardoni d’Altkirch (Haut Rhin), inventèrent la tuile à emboîtement en terre cuite. Le principe consiste à gagner de la surface utile en remplaçant le recouvrement important des éléments entre eux, nécessaire à l’étanchéité des tuiles plates, par un jeu de chicanes emboîtées. C’est ce que l’on rencontre essentiellement aujourd’hui.

Mais il existe plusieurs formes de ces tuiles.

On trouve couramment la tuile losangée.

Par contre, la tuile violon est plus rare ; quelques exemplaires de toitures avec ces tuiles se trouvent aussi à Montigny-sur-Aube ou à Lucey.

La pierre ou l’argile ne sont pas les seuls matériaux pouvant servir sur une toiture. Au XIX^e siècle, il y eut une mode, souvent pour marquer l’aisance ou la richesse, ou pour honorer Dieu : c’est l’ardoise, venue par le train d’autres régions françaises. En plus, le poids était beaucoup moins important sur les charpentes.

Là aussi, les ardoises peuvent n’être que des rectangles, maintenus par des crochets de fer au lattis sous-jacent.

 Mais il peut y avoir un peu plus de fantaisie.

Et il ne faut pas oublier les abouts de rive.

 Les pigeonniers offrent une autre forme architecturale, en rond ou en carré, avec un rebord en pierre pour que les oiseaux puissent arriver ou s’envoler, voire un cercle entier afin que des prédateurs ne puissent entrer.

Mais il y a encore d’autres richesses à voir à Ampilly…

(Photographies Dominique Masson)

Fabien Ansault vous invite aux animations qu'il propose dans sa galerie des Z'Uns possible à Chamesson, pour l'été 2022.

Fracasse

Compagnie des Ô

Au siècle dernier, les enfants abandonnés par leurs parents étaient enfermés dans des "instituts éducatifs et sanitaires".

L'un d'entre eux, situé à Quarré les Tombes, dans le Morvan, était appelé les Vermiraux.

En réalité cette maison était une sorte de prison où s'exerçaient des violences, des viols, de la prostitution, avec une hygiène déplorable menant parfois à la mort des enfants.

Les enfants des Vermiraux finirent pas se révolter, un procès qui eut  lieu en 1911, entraîna la fermeture de cette geole abominable.

Nicolas Turon, auteur de la pièce "Fracasse", a imaginé  qu'aux Vermiraux, dans cet enfer où il n'y avait ni livres, ni musique, ni jeux, trois enfants découvrent et volent un livre qui va changer leur vie : celui, flamboyant, du "Capitaine Fracasse" de Théophile Gautier.

Les trois orphelins s'identifient alors à Azala, Basque et Fracasse et trouvent la liberté et l’imaginaire, grâce à ce héros de papier.

Ils nous entraînent alors dans leur révolte et nous font revivre toutes les frustrations et les cicatrices de notre enfance.

 Un spectacle magnifique, plein d'émotions, joué à la perfection par trois comédiens exceptionnels.

Il est temps de grandir,

Grandir avant de vieillir,

Grandir toujours, et ne jamais vieillir...

Il est difficile de raconter les phases du spectacle, tant l'histoire des enfants devenus adultes, se mêle aux aventures du capitaine Fracasse.

Il y a en effet trois temps de la narration :

-Le temps de l’orphelinat des Vermiraux où les trois personnages se sont connus et où ils ont conduit une révolte grâce à la découverte du livre Le Capitaine Fracasse. (Récit et jeu en temps réel.)

-Le temps présent  : des comédiens adultes racontent pourquoi ils sont sur les routes tout le temps, pourquoi ils ont besoin de partager cet amour/émotion/humanité, pour lever le « Fracasse ».

-Le théâtre dans le théâtre : adaptation des moments forts du Capitaine Fracasse de Gautier. Intrigues, duels, guet-apens, enlèvements, combats, épées.  

En voici tout de même quelques images qui vous montreront l'énergie des comédiens, habités par l'histoire tragique des enfants des Vermiraux et par le récit de Théophile Gautier...

 A noter que ce spectacle a été accueilli en partenariat avec le Groupe Scolaire St Vincent - St Bernard de Châtillon-sur-Seine, que les meubles utilisés ont été fabriqués par la compagnie des Ô, et que les trois acteurs ont fait participer les spectateurs en les incluant dans leur jeu, c'était magnifique !

 Texte et dramaturgie : Nicolas Turon

Avec : Laura Zauner,  Fayssal Benbhamed et Otilly Belcour

Meubles : Sébastien Renauld

Direction d'acteurs : Odile Rousselet

Une vidéo du spectacle :

Post Scriptum :

Si vous voulez connaître la véritable histoire des Vermiraux, qui a inspiré "Fracasse", cliquez sur ce lien :

https://www.liberation.fr/societe/2011/07/02/enfants-d-outre-tombes_746595/

La Foire aux Graines, Jardin et Nature, organisée par l'association ARCE de Recey sur Ource a eu un bien beau succès, après deux années de silence....

J'y ai retrouvé mon ami Robert, alias "Monsieur Tomate", qui présentait plus de 300 sortes de pieds de tomates qu'il cultive lui-même.

Je connais Robert Cruel depuis fort longtemps et je suis même allée visiter ses serres.... c'est un passionné de permaculture.

http://www.christaldesaintmarc.com/une-rencontre-avec-monsieur-tomate-collectionneur-passionne-de-tomates-a126661510

D'autres stands très variés ont intéressé le public.

Les ruchers de Maud, apicultrice de Saint-Florentin :

Une vente de fleurs  pour le jardin :

Les jardins du Viaduc de Sainte Colombe sur Seine :

PierreBoisMétal, lapidaire, créateur de bijoux :

Des microbialites de toute beauté étaient présentés :

Des produits exotiques :

Un stand pour rappeler au public le problème de l'asséchement des étangs des Marots :

Gilles Surirey, vendeur de livres anciens :

La ferme Zarat de Saint-Broing les Moines, ses farines, sa bière :

Les beaux livres de Mathilde de Monte, libraire :

les cartes  et ouvrages en papier de Florence Bouchard :

Les pots de la sittelle : faïence et grès pour la maison, le jardin et les oiseaux :

Laurence Parisot, naturopathe :

Daniel Fraeye, tourneur sur bois...

"In Vino Romane", Dominique Romano et ses vins d'exception...

Les salaisons de la  maison Barbier

Les superbes couteaux de l'atelier Culann de Montigny sur Aube :

Au bar, quelques bénévoles d'ARCE...

Et au dehors  une restauration rapide...

 Association : Orgues, Musiques et Voix

L'association "Orgues, Musique et Voix" avait donné rendez-vous aux amateurs d'orgue, pour une présentation des orgues de deux églises, Saint-Niclas et Saint-Pierre (de son nom ancien Notre-Dame) suivie de  deux très beaux concerts.

Le premier rendez vous avait lieu dans l'église Saint-Nicolas.

Yolande Estrat, Présidente de l'association "Orgues, Musique et Voix" a remercié les amateurs d'orgue d'être venus aussi nombreux puis leur a donné des nouvelles de l'association.

Depuis 2019, c'est notre 1^ère manifestation autour des orgues de la ville !

En revanche, durant ces années qui ne furent pas sans relief, l'association "Orgues, musiques et Voix"  riche d'un bureau de 6 membres mais aussi bien sûr d'un conseil d'administration et d'une quarantaine d'adhérents a su s'activer afin de favoriser suivant ses possibilités physiques, financières et par tous les moyens appropriés, la mise en valeur des orgues des églises Saint-Nicolas et Notre-Dame.

Notre première action en mars 2021 fut grâce à France Fries, notre organiste, d'inviter le Père Baud, prêtre et organiste également. Son diagnostic fut rapide : malgré une fatigue provoquée par 140 ans de service, l'orgue de Saint-Nicolas "sonnait relativement juste" et méritait une véritable restauration, bien sûr nous espérons cette restauration voulue également par Monsieur le Maire de Châtillon et ses adjoints.

L'orgue de Notre-Dame c'était une autre "paire de manche" nous affirma-t-il.

 Il fallait prendre rendez-vous auprès de l'organier Jean Deloy. Le premier rdv rapidement pris, permit à notre facteur d'orgues d'intervenir dès le 24 avril durant 7 heures passées à l'examen de l'instrument : la soufflerie, la console qui nécessite l'installation d'un échafaudage car elle est retournée et donc inaccessible.

Perché haut sur son échafaudage, installé par la ville, Jean Deloye continua donc les travaux en octobre et dernièrement avril 2022, soit déjà plus de 40 heures à l'écoute de l'instrument; mais aussi remplacement des vergettes, barres , équerres… dévorés par des xylophages. Une autre action en faveur des orgues, patrimoine de la ville, instrument historique et liturgique, objet vivant créateur de musique et poésie, fut mise en place de janvier à mai 2022 avec l'autorisation de Monsieur le curé. Ainsi vous pourrez voir le panneau (textes et photos) installé au fond de l'église Saint-Nicolas près de la porte menant à l'orgue.  Vous pourrez également disposer de la plaquette réalisée à propos des manifestations que nous espérons organiser en 2022.

Et enfin, aujourd'hui, ce 8 mai 2022, une itinérance musicale concoctée par Michaël Ayache, un passionné de musique dont j'ai fait la connaissance à l'école municipale de musique. Mais, avant de donner la parole à notre organiste, je voulais excuser Monsieur François Gaillard, Adjoint au Maire chargé des affaires culturelles qui, grâce à son efficacité est un soutien pour l'association.

Monsieur le curé de la paroisse,toujours à notre écoute, qui facilite notre action parfois un peu débordante et nous apporte également son soutien.

Michel Lagrange qui nous a confié, pour notre panneau une de ses œuvres poétiques :

"Le sacrement de l'orgue"

Michaël Ayache, professeur de piano et musicologue a présenté tout d'abord l'histoire de l'orgue qui fut longtemps un instrument profane.

Il était déjà présent au IIIème siècle avant Jésus-Christ, au début alimenté par de l'eau. On en jouait dans les théâtres, les arènes, lors de triomphes d'empereurs romains etc...

La Chrétienté se méfia longtemps du rôle profane de l'orgue, mais il fit son apparition dans les cloîtres, au temps de saint Bernard, comme guide pour le chant.

Les églises l'adoptèrent au XIIème siècle

L'orgue connut une apogée au cours des XVII et XVIII èmes siècles.

Puis, supplanté par les orchestres il fut de moins en moins utilisé.

Le grand orgue de Saint-Nicolas se trouve au fond de l'église au dessus de la porte principale, en tribune.

Il a été réalisé dans les ateliers de MP Férat(Paris) son inauguration eut lieu en 1879.

Le buffet, en un corps , réalisé en sapin et en chêne est de style néo-gothique. En façade, il est encadré de deux tourelles comportant 21 tuyaux en étain de belle facture.

Les deux claviers et le pédalier sont en soubassement du grand buffet.

Le premier clavier est composé de 56 notes, le 2ème clavier de 44 notes et le pédalier de 25 notes

Michaël Ayache est ensuite monté à la tribune pour jouer magnifiquement plusieurs œuvres musicales.

(J'avais pu exceptionnellement le photographier pendant les répétitions, car les visiteurs ne sont pas admis dans la tribune en raison de la vétusté des planchers et escaliers.)

Beaucoup d'applaudissements ont salué l'organiste.

Lorsque vous vous rendrez dans l'église Saint-Nicolas, consultez ce panneau explicatif très bien fait, réalisé par l'association "Orgues, Musique et Voix".

Les amateurs d'orgue et de belle musique se sont ensuite rendus à l'église Saint-Pierre (autrefois Notre-Dame, car faisant partie de l'abbaye Notre-Dame qui, aujourd'hui abrite le Musée du Pays Châtillonnais).

Il existe encore un harmonium, dans l'église Saint-Pierre.

L'harmonium fait partie, comme l'orgue et l'accordéon, d'un ensemble d'instruments de musique à vent, à anches libres, à clavier et à soufflerie.

Le jeu sur un harmonium ressemble à celui  que l'on utilise sur un orgue, aussi Michaël a  profité de cette présence pour expliquer le maniement des claviers et des pédaliers, car les auditeurs ne peuvent monter dans la tribune voir l'orgue, pour des raisons de sécurité.

Voici quelques indications sur le grand orgue de l'église Saint-Pierre .

Après la Révolution, le chœur de l'église fut clôturé, coupant la chapelle en deux parties. L'orgue fut placé sur une tribune aménagée au XIXème siècle, au dessus de l'autel majeur.

Le style de facture du buffet pourrait évoquer une facture du XVIIIème  à la première moitié du XIXème  siècle.

Le buffet est très proche au niveau architectural de celui de Molesme (Pays Châtillonnais).

La partie instrumentale distincte de celle du buffet, comprend 12 jeux. Elle a été reconstruite par Gadeau (Paris) vers 1860. Ce n'est pas un instrument neuf, mais remployant les éléments d'une tuyauterie antérieure (étain et chêne).

Vers 2006, l'orgue fut cédé par les religieuses hospitalières de notre Dame de la Charité de Bénigne Joly à Talant à la ville de Châtillon sur Seine, en échange de l'euro symbolique.

En 2008 un moteur ventilateur d'occasion fut mis en place.

Dernièrement, en 2021, les travaux nécessaires  pour retrouver une bonne audition ont été entrepris sur l'orgue de Saint-Pierre et seront continués en 2022 grâce à l'intervention du facteur d'orgues Jean Deloye.

Yolande Estrat a présenté la seconde partie de cette belle après midi de découverte des orgues de notre ville :

Pour cette deuxième partie de l'itinérance, je ne veux pas reprendre le contenu verbal des trois années qui viennent de s'écouler au niveau de notre association, je voudrais simplement vous souhaiter une belle écoute de l'orgue dont le buffet est très proche de celui de Molesme et dont la partie instrumentale fut reconstruite vers 1860par un organier de grande renommée :

Jean-Baptiste Gadeau.

Ma conclusion est que nous espérons, dans un premier temps, un entretien régulier en faveur de cette orgue sans oublier les tuyaux et jeux d'anches à inventorier.

Michaël Ayache à vous maintenant !

 Michaël Ayache est monté à la tribune de l'orgue et a présenté un concert de plusieurs morceaux choisis.

Personnellement j'ai trouvé que le son de l'orgue de Saint-Pierre était beaucoup vif et plus clair  que celui de Saint-Nicolas.

Noël Estrat a pu prendre quelques photos en haut de la tribune, merci à lui.

L'organiste a été très applaudi et a proposé quelques morceaux supplémentaires.

Quel bonheur quand la musique de l'orgue vous pénètre littéralement et vous transporte au paradis, pour moi c'est une musique divine....

Et voici le beau poème de Michel Lagrange, membre d'"Orgues, Musique et Voix" a composé pour l'association ...

Prochaines manifestations de "Orgues, Musique et Voix" :

-Dimanche 11 septembre à 17heures

Eglise Saint-Nicolas

Anastasia Zhivotoskaya

Récital piano "du baroque au contemporain" et un moment d'orgue

-Dimanche 16 octobre à 17heures

Dans une église, lieu à définir

"Les chœurs Roger Toulet"

Chœur , piano

Direction Roger Toulet