• Voici d'autres belles lithographies, transmises par Jean-Luc Bret, que je remercie.

    La chapelle d'Epailly :

    Gravures anciennes du Pays Châtillonnais

    La Charteuse de Lugny :

    Gravures anciennes du Pays Châtillonnais

    La chapelle Saint Thibault à Châtillon sur Seine :

    Gravures anciennes du Pays Châtillonnais

    L'église de Courban :

    Gravures anciennes du Pays Châtillonnais

    L'église Notre Dame de Châtillon sur Seine :

    Gravures anciennes du Pays Châtillonnais

    Les ruines de l'abbaye de Molesme :

    Gravures anciennes du Pays Châtillonnais

    L'église des Carmélites à Châtillon sur Seine :

    Gravures anciennes du Pays Châtillonnais

    L'intérieur de l'église de Minot :

    Gravures anciennes du Pays Châtillonnais

    Le château de Châtillon sur Seine :

    Gravures anciennes du Pays Châtillonnais

    Les remparts de Châtillon sur Seine :

    Gravures anciennes du Pays Châtillonnais

    La maison communale de Grancey sur Ource :

    Gravures anciennes du Pays Châtillonnais

    Gravures anciennes du Pays Châtillonnais

     

     


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  •  L’eau à Aisey sur Seine

    Souvenirs de Pierre Roy : L'eau à Aisey au XIXème siècle

    La commune d’Aisey sur Seine était approvisionnée en eaux par la source de Gossoin pour le dessus du pays, qui alimentait les abreuvoirs, le lavoir, avec le passage du ruisseau de la fontaine de Chemin, les habitants avec seaux et arrosoirs, venaient puiser de cette eau potable pour les besoins de consommation humaine.

    Sur la Voie d’Avril (Via Aprilis) est une source d’eau légère qui remplit un petit lavoir. La Barque est alimentée par une source de la même nappe. En Baon étaient des puits dans la nappe phréatique.

    Souvenirs de Pierre Roy : L'eau à Aisey au XIXème siècle

    Les  eaux de Bonnes Fontaines alimentaient la brasserie et le T.D.C.0.

    Près de l’hôtel, la belle source sous roche  était captée.

    Souvenirs de Pierre Roy : L'eau à Aisey au XIXème siècle

    Elle formait une petite réserve qui s’écoulait dans le bassin de lavage du très beau lavoir .

    Yvonne à l’âge de 3 ans tomba dedans, en grandes eaux, faillit s’y noyer, j’ai pu la retirer, ramenée chez notre grand-mère, séchée réconfortée, nous ne fûmes pas grondés.

    Souvenirs de Pierre Roy : L'eau à Aisey au XIXème siècle

    Souvenirs de Pierre Roy : L'eau à Aisey au XIXème siècle

    Le bassin de lavage rectangulaire de 4mx2x0,35, tout autour les pierres lisses, inclinées à 25%, une pale en bois retenait l’eau ou vidangeait.

    Souvenirs de Pierre Roy : L'eau à Aisey au XIXème siècle

    Parfois les vairons et truitelles par grandes eaux remontaient jusqu’à la source. A ce moment-là, l’usage du lavoir n’était plus possible.

    Sur le côté droit, les pierres à égoutter le linge, de l’autre un courant d’eau sur dalles qui servait à tordre les draps afin de les essorer au mieux.  Pour cela il fallait être à deux personnes, chacun se rendait ce service.

    Les lavandières l’utilisaient pour pisser, les femmes écullées (accroupies), les vieilles ayant de la difficulté à se baisser, debout en écartant les jambes. C’était facile avec les culottes ouvertes…certaines de ces personnes  avaient des relents d’urine. Les mains dans l’eau froide provoquaient le besoin de s’épancher souvent.

    Ces lavandières  étaient à genoux dans un « carrosse », les uns coquets faits par le menuisier, d’autres plus modestes avec une ancienne caisse à savon, garnis de paille et d’un coussin.

    Souvenirs de Pierre Roy : L'eau à Aisey au XIXème siècle

    D’un côté le « tapoir » ou battoir, de l’autre le cube de 0,500kg de savon de Marseille.

    Après leurs activités, chacune remettait son carrosse à sa place définie, j’ai vu parfois des disputes avec celles qui ne respectaient pas les us, retrouver le carrosse jeté dans un coin. L’habitude de ces gens de se mettre à une place précise ! Aussi le savaient-elles de ne pas s’installer n’importe où,  pour éviter les horions.

     


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  • Une conférence de Lydie Suty sur la sophrologie, proposée par l'association Culturelle Châtillonnaise

    Cette conférence intitulée "la Sophrologie, un art pour se sentir mieux" sera présentée par Madame Lydie SUTY. 
     
    Titulaire d'un doctorat et d'un HDR en sciences de la vie, Madame SUTY était chercheur à l'INRA de DIJON, est actuellement chargée de cours à l'Université de Bourgogne, et détentrice d'un certificat  d'aptitude à la pratique de la sophro-relaxologie.

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  •  information sur la présentation d'ateliers mémoire s'adressant aux seniors.


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  • Les PTT  à Aisey de 1830 à 1914

    Le bureau de Poste était situé sur la RN71, en face de la maison de Gail, qui fut aussi un relais postal et de diligences, puis il fut transféré derrière l’église.

    Les souvenirs de Pierre Roy : la Poste à Aisey sur Seine de 1830 à 1914

    Le bureau de 5mx5m était séparé du public par une banque avec un guichet grillagé.

    Côté public on trouvait une cabine avec tablette qui présentait les  formules télégraphiques, les mandats, annuaires etc…

    Dans le fond du bureau, existait un  standard de téléphone à fiches que la receveuse manipulait, avec sur une table l’appareil Morse pour les télégrammes.

    Les activités étaient nombreuses: Caisse d’Epargne, Chèques Postaux, paquets, timbres, pensions etc…

    Une sonnerie était reliée à un porteur de télégrammes qui venait à son appel et portait le message.

    Deux facteurs recevaient les sacs de courrier par le tramway.  Le courrier  apporté était dépouillé et classé au bureau.

    Chaque facteur quittait le bureau vers 8 heures du matin, pour  leur tournée bien définie.

    La tournée de Nod était longue et pénible, par les beaux jours en bicyclette, à pied les temps de neige, pour être de retour vers 16, 17 ou 18 heures suivant les conditions atmosphériques.

    Cette distribution commençait par Nod, le facteur relevait les boîtes aux lettres, oblitérait sa fiche de levée sur la boîte : Cet homme était le journal parlé !

    Une devinette avant de poursuivre…Pourquoi Aisey était le pays le mieux informé ? parce qu’à Aisey on voit tous les jours Nod (journaux) !

     Nod était une pénible localité pour le facteur, toute en côte...

    Les souvenirs de Pierre Roy : la Poste à Aisey sur Seine de 1830 à 1914

    Mais Nod se rattrapait  par la gentillesse de ses habitants : petits canons de blanc, goutte, mêlé cassis, café, lui donnaient du courage pour atteindre le hameau de Voisin après une bonne suée (quelques belles pierres, chapelle).

    Maintenant il fallait atteindre le hameau de Grange Didier à travers bois où il rencontrait parfois sangliers et chevreuils et toute la gente forestière paisible.  Un petit réconfortant à l’arrivée.

    Encore 3kms par la route, c’était Saint Germain vers midi.

    Les habitants reconnaissaient sa peine : il avait bien souvent son couvert à table, ce n’était pas de refus, surtout l’hiver avec la pèlerine  lourde d’eau ou de neige glacée, les pieds gelés malgré de bons brodequins. Cela représentait déjà  14 kms....

    Après cette pause, il fallait reprendre la route, traverser la vallée du Brevon, gravir la côte de 8% pour atteindre  Busseaut où il était attendu avec impatience pour  les communications de bouche à oreille , puis c'était la bonne descente, la ferme du Champ Chevalier, le moulin de Busseaut, la pisciculture de la Chouette.

    Les souvenirs de Pierre Roy : la Poste à Aisey sur Seine de 1830 à 1914

    Ouf ! encore 3kms, la journée allait prendre fin après avoir parcouru près de 25kms...

    Au bureau, le classement du courrier relevé était effectué et c'était enfin le retour bien gagné à la maison.

    La tournée d’Aisey débutait vers 8 heures, se poursuivait par celle de Chemin d’Aisey...

    Les souvenirs de Pierre Roy : la Poste à Aisey sur Seine de 1830 à 1914

    la ferme de Bon Espoir puis c’était Brémur et Vaurois, environ 20 kms et nouvelle tournée le soir de 18h30 à 19h, seulement pour Aisey.

    Celle-ci beaucoup moins pénible fut supprimée le soir.


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