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Par Christaldesaintmarc dans -La Société Archéologique et Historique du Châtillonnais le 30 Juin 2016 à 06:00
La sortie annuelle de la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (S.A.H.C.) a conduit ses adhérents pas très loin de Châtillon sur Seine, tout d'abord à Aisey sur Seine, appelé autrefois Aisey le Duc.
Bruno Chaume, le Président de la SAHC a accueilli 50 membres de la Société Archéologique, sur le parking situé près du pont des Troubles, à la sortie d'Aisey sur Seine.
Bruno Chaume leur a présenté Françoise Vignier Conservateur Général du Patrimoine, Directeur Honoraire des Archives départementales de Côte d'Or à qui il a demandé d'évoquer le château des Ducs de Bourgogne d'Aisey le Duc. (puis plus tard le château de Busseaut et l'église de Saint Germain le Rocheux)
A Aisey s'élevait autrefois un château dont il ne reste plus grand chose, mais dont Françoise Vignier nous a conté l'histoire.
La seigneurie d'Aisey qui appartenait au bailliage de la Montagne, revint aux ducs de Bourgogne et le Duc Hughes IV, qui résidait alors au château de Villaines-en-Duesmois, octroya une charte communale aux habitants en 1237.
Aisey-sur-Seine fut le siège d'une seigneurie avec château ducal fortifié en 1359. Il en reste les vestiges d’une maison forte avec un parc à gibier. Le bourg était alors entouré de murailles percées de 3 portes.
On voit où le château se trouvait sur le terrier d'Aisey le Duc....
Le plan de l'ancien château :
Ces murailles et le château furent détruits au XVIIIe siècle au profit d'un nouveau manoir, le château de Tavanne, construit sur la rive droite de la Seine en face du village.
Les terres qui entourent l'ancien château sont actuellement la propriété d'un habitant d'Aisey sur Seine. Ce dernier nous a montré où était autrefois le château des Ducs.
Il est vrai que si l'on regarde bien, on se rend compte qu'il existe une sorte de butte, dans les champs de l'autre côté de la route....
Et si l'on regarde mieux encore, on aperçoit des pierres qui sont les restes d'une tour, et plus loin d'un escalier....
Les courageux sont allés voir de plus près les ruines du vieux château...il fallait en effet être courageux, car les averses de pluie étaient nombreuses et violentes !
Nous nous sommes ensuite rendus dans un endroit mystérieux, près de Brémur et Vaurois...sur le site de deux tumulus de l'époque de la Tène (Premier âge du fer).
Les deux tumulus, dont voici le plus petit, ont été fouillés très maladroitement par un certain docteur Brulard , médecin, à l'époque, à...Saint-Marc sur Seine. Cet "antiquaire" comme on appelait les fouilleurs autrefois, était un personnage peu scrupuleux, qui a détruit les deux tumulus en y faisant des tranchées horizontales, sans trouver grand chose, mais en négligeant la tombe, le squelette, et en détruisant les indices précieux.
Jacques Stréer nous montre ici le peu d'objets trouvés dans ces tumulus . Ils se trouvent actuellement au Musée de Saint-Germain en Laye, avec les beaux objets qui ont été trouvés dans les tumulus de Magny-Lambert , de Sainte Colombe etc.... A l'époque le Musée de Châtillon sur Seine n'existait pas.
Le second tumulus est plus grand que l'autre. On voit tout autour les pierres devenues moussues qui ont été jetées au pourtour lors des fouilles.
Le groupe s'est ensuite dirigé vers le village de Busseaut, où là aussi existait un château.
Monsieur Jean Lastennet, né à Busseaut, nous a montré la petite tour qui contient un "bélier". Ce dernier permettait à l'eau de remonter jusqu'au village. Il y en avait un autre, entre Busseaut et Saint-Germain le Rocheux, qui alimentait ce dernier.
Il nous en a expliqué son fonctionnement.
Nous nous sommes ensuite rendus sur le site du mystérieux château de Busseaut, dont les traces se sont perdues. Même Jean Lastennet, enfant du village, ne le connaissait pas ! En effet il n'en reste que la trace d'une tour dont Françoise Vignier a essayé de retrouver l'histoire , mais ce fut très difficile.
Voici le seul plan retrouvé, avec quelques anecdotes sur les impôts que les villageois renâclaient à payer car ils avaient subi des pillages et la "pestilence". Le Roi Jean les affranchit de la "main morte" et ne leur imposa qu'une "taille" à la Saint-Rémy, selon leurs facultés, ce qui était fort généreux pour l'époque .....
Françoise Vignier nous a fait remarquer les constructions se trouvant sur la place du village.
La Mairie-école, l'église et le presbytère sont du XIXème siècle, elles sont l'exemple d'une harmonisation de constructions qui commençait d'exister à cette époque.
Une brève incursion dans l'église qui contient quelques statues du XVIIIème siècle, je ferai prochainement un petit article à son sujet.
Les visites de la matinée étant terminées nous nous sommes rendus à Aisey sur Seine pour déjeuner dans l'excellent Hôtel du Roy.
Un petit coup d'oeil à la roue sur la Seine qui, hélas, ne tourne plus.
Dominique Masson, avec le zoom perfectionné de son APN, a pu photographier la roue et la plaque qui se trouve près d'elle, voici ses photos :
Le beau lavoir en contrebas de la route...
Nous voici au restaurant de l'Hôtel du Roy, Jacques Stréer rappelle à chacun les éléments du repas qui ont été choisis il y a quelque temps.
Notre repas a été vraiment délicieux, c'est un restaurant à recommander dans le Châtillonnais : mets excellents, agréable service. Le repas en commun fut un moment très agréable et apprécié de tous !
Après le repas, nous avons repris nos voitures pour nous rendre dans deux endroits exceptionnels : l'église de Saint-Germain le Rocheux et le Fanum du Tremblois sur la commune de Villiers le Duc.
En partant, un coup d'oeil à la jolie girouette qui fut installée sur cette maison d'Aisey, après le passage de la fameuse girafe qui se rendait au jardin des plantes de Paris !
La suite des visites demain...
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Une très belle exposition féline, proposée par l'association A Tempo 21, présidée par Patricia Leblanc, s'est tenue dans le gymnase de la salle Destrumel à Laignes.
On pouvait y admirer des chats de toutes sortes de races, connues, moins connues et même inconnues de beaucoup de visiteurs. comme le Bengal et le Sphynx.
Les chats étaient bien sages dans leurs caisses d'exposition, aucun bruit... quelle différence avec les expositions canines !
Impossible de ne pas comprendre qui patronnait l'exposition....
Quelques portraits de félins, certains dont j'ai noté la race, et d'autres pas...
Chat angora turc :
Chat Bengal :
Le chat bengal a la fourrure du chat-léopard du Bengale.
Chat Bengal :
Chat persan :
Chat Maine Coon :
Chat Sacré de Birmanie :
Chat Sacré de Birmanie :
Chats siamois :
Chat Sibérien :
Chat siamois Havana brown :
Chat Sphynx :
Un magnifique chat (sans doute persan), appartenant à Karine Godefroy de Laignes :
Un très beau chat Bengal appartenant à un habitant de Meulson, Benjamin Ludinard (chatterie du Beau Bengal) :
Le passage devant les juges est toujours éprouvant pour les maîtres...mais aussi pour les chats !
Pourquoi me pincer la queue de cette façon ?
Les récompenses :
J'ai assisté à une présentation de chats, de toutes races, dont la particularité était de n'avoir jamais participé à une exposition.
Patricia Leblanc, Présidente d'A Tempo 21 a choisi son chat préféré....
et c'est un superbe chat sans poil Sphynx qui a eu sa préférence...
Quelle beauté !
On pouvait admirer les sculptures de chats réalisées par l'atelier sculpture de l'ASCLE de Laignes....
Mais aussi les photographies et les aquarelles de chats, des ateliers photo et peinture de l'ASCLE.
Ces très belles peintures sont celles de Janine Vareilles-Tchen.
Les propriétaires de chats pouvaient acheter tout ce qui à trait à leurs amis félins..
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Dimanche 19 juin 2016 avait lieu la journée du patrimoine et des moulins.
La famille de mon mari a possédé un moulin à Saint-Marc sur Seine, durant des dizaines de générations. Hélas, ce moulin a fermé en 1972, mais le souvenir des machines est toujours présent dans notre esprit, aussi nous avons décidé le 19 juin, d'aller visiter un moulin-musée, situé près de Nuits Saint-Georges, sur la rivière le Meuzin, à Messanges.
Sur la façade, au-dessus de l'escalier, on découvre cette belle statue de saint Roch.
Ce moulin a été transformé en éco-musée par une association créée autour des descendants de l'ancien propriétaire, c'est d"ailleurs un de ces descendants, monsieur Bonnard, qui nous a fait visiter le moulin.
La création du moulin Chevalier remonte à 1256, lorsque nous l'avons visité il avait donc 760 ans...Mais depuis cette date il a connu plusieurs remaniements, ainsi, au niveau du matériel on est passé des meules de pierre aux cylindres, installés en 1950
Le rez-de-chaussée, c'est l'étage de mouture
La salle des meules :
La meule à blé :
La meule à farine d'orge (XVIIIème siècle):
Le boisseau à farine d'orge :
La commande de la turbine :
La fosse où se trouvait la turbine :
Le rouet de fosse :
L'engrenage de meule débrayable :
L'axe de transmission horizontal :
Une roue à augets a été reconstituée sur les plans de l'ancienne roue, par les élèves du lycée Saint-Joseph de Dijon :
Au premier étage :
L'axe de transmission horizontal et l'élévateur à godets :
La brosse à son, par un battage vigoureux séparait les enveloppes du grain :
La vis d'Archimède :
L'appareil de nettoyage, ou nettoyeur, point de départ du blé, est chargé d'enlever toutes les impuretés contenues dans la céréale (épierrage, aspiration,criblage, triage)
La bascule à poids :
Le diviseur (séparation son, semoule, gruaux), à droite le meunier !
Les sacs de jute imprimés au nom du moulin, bien pliés...
Le balai indispensable !!
Et la brouette à sacs non moins indispensable....
Au deuxième étage :
L'élévateur à godets qui permet une répartition mécanisée de la marchandise sur les différents étages et machines. :
Le treuil du monte sacs :
La bluterie centrifuge, dont les pales intérieures projettent la farine contre la toile du tamis :
La bluterie hexagonale qui pratique un tamisage plus doux :
La bluterie plane, appelée "plansichter", est un appareil d'utilisation récente ( du début du XXème siècle) dont le principe dérive du tamis à main :
Une pièce au premier étage, qui était celle du stockage des produits finis, abrite une petite exposition explicative sur le fonctionnement du moulin.
On y voit...la belle meunière !
En partant,un coup d'oeil au bief du moulin ...
Avant de partir il faut aller absolument admirer le calvaire original qui se situe à l'entrée du chemin qui mène au moulin.
Ce calvaire est en fer forgé , il surmonte un haut socle cylindrique en pierre. Ce monument d'une hauteur totale de 4,60 m, est entouré de cinq bornes tronconiques ornées chacune d'une étoile.
Sur le fût on lit "A la mémoire d'André Picard et de Marguerite Oudot, cette croix qui appartient au moulin Chevalier a été érigée le 3 mai 1864. Dieu soit loué."
Sur le haut du socle six étoiles, le soleil et une comète. Pourquoi une comète ? eh bien parce que le meunier, dans sa jeunesse avait vu la fameuse "comète de 1811", et il en avait été très impressionné.
Sous la gravure de la comète on lit le nom de sa première épouse, Marguerite Oudot. Auparavant c'était le nom de la seconde, Jeanne Parizot, qui était inscrit dans la pierre. Mais les héritiers, mécontents, l'ont effacé et remplacé par la première ...
A la base du socle on peut lire une inscription circulaire "Dans ce monde hélas on est exposé aux vents et aux frimas, à la pluie et au verglas".
Aphorisme commun qui justifie la prévision d'André Picard, en effet clui-ci avait déclaré "J'ai fait tourner pendant ma vie, je ferai tourner après ma mort".
En effet depuis 114 ans tous ceux qui s'approchent du calvaire font le tour pour déchiffrer l'inscription !
Sur le socle ont peut voir les phases de la lune.
La base du monument est constituée d'une meule d'huilerie
et entre le socle et la croix celui d'un vieil engrenage de roue de moulin
ce qui faisait dire à Picard "Je veux être placé comme le Christ entre les deux larrons"...Car à cette époque les meuniers et les huiliers qui prélevaient une certaine quantité de grain (toujours trop forte au dire du client) en paiement de leur travail, étaient réputés malhonnêtes Toutefois le bon larron était certainement le meunier !
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François-Xavier Louchet, technicien rivières Seine et Laigne, m'a informée que des élèves de Seconde GT du Lycée Agricole de La Barotte, allaient nettoyer la Seine en centre ville de Châtillon sue Seine l'après-midi du jeudi 23 juin.
Voici l'itinéraire :
J'ai attendu les jeunes gens et leur professeur Eric Demouron, professeur PLPA Zootechnie LEGTA de la Barotte, ainsi que François-Xavier Louchet, sur le pont de la rue Maréchal Leclerc (anecdote : ce pont n'a pas de nom car autrefois il n'existait pas ! Il a été érigé à la reconstruction de la ville, les Amis du Châtillonnais ont proposé un nom, ils n'ont pas eu de réponse à leur demande)
Un escalier descend à la Seine le long du pont, voilà donc nos lycéens prêts au travail, sous l'oeil bienveillant de la sirène de M Ladarré....
Le technicien rivière leur apporte des cuissardes et des gants....
Les voilà qui s'équipent devant monsieur Eric Demouron, leur professeur, qui va prendre des photos du nettoyage de la Seine.
L'an dernier, d'autres élèves de seconde PROPA de la Barotte ont fait ce travail entre Châtillon sur Seine et Sainte-Colombe sur Seine, ils ont récolté...300kg de déchets !
Bien qu'il fasse très chaud ce jeudi là (31° !) le contact de l'eau fraîche a été surprenant !
Voilà toute l'équipe prête au grand nettoyage !
L'équipe se dirige vers le pont du Pertuis au Loup, le plus joli pont de Châtillon sur Seine !
François-Xavier explique le travail à effectuer, il faut surtout explorer les bordures enherbées, c'est là que la crue dernière de la Seine a entraîné les déchets, jetés par des citoyens irrespectueux et inconscients.
Les élèves sont munis de sacs pour récolter bouteilles, cannettes et autres choses plus ou moins bizarres qui ont été jetées dans la rivière.
Voilà le genre d'objets que l'on trouve dans la Seine...
Une découverte surprise...un nid de poule d'eau avec quelques oeufs cachés sous les herbes.
Malheureusement les oeufs voisinent avec des déchets !
Et on repart avec énergie....
Le professeur prend des photos dans le but de réaliser un compte-rendu destiné aux autres élèves de la classe .
Une découverte surprenante... on trouve vraiment de tout dans notre belle rivière !
Le nettoyage est fini il est temps de rentrer....
Peser, et trier les déchets pour les mettre dans les bacs correspondants.
Le nettoyage de la Seine a permis de récolter 53 kilos de déchets.
Honte à ceux qui jettent n'importe quoi dans la rivière...
Et bravo à ces jeunes gens, lycéens de la Barotte, à leur professeur Eric Demouron et au Technicien-Rivière François-Xavier Louchet, d'avoir mis toute leur énergie à nettoyer notre si belle Seine.
Au prix de très beaux coups de soleil !!
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J'ai été dernièrement invitée au vernissage d'une exposition intitulée "Un américain à Bussy", au musée Gorsline à Bussy le Grand.
Le musée Gorsline, extérieurement, ne paie pas de mine : c'est une ancienne grange, transformée en galerie qui expose, durant toute l’année, les œuvres du peintre et illustrateur américain Douglas Gorsline (1913-1985).
Mais le visiteur est très agréablement surpris lorsqu'il rentre à l'intérieur, par la beauté de l'aménagement dû à l’architecte parisien Christian Lochon et au maçon bourguignon Jean-Pierre Bouillot .
Un très bel escalier en fer forgé relie trois niveaux d’exposition, où les murs en pierre et la luminosité, grâce à la verrière au sommet, donnent un relief spécial aux couleurs des tableaux.
Un superbe canapé-corbeille est recouvert de reproductions de tableaux de Douglas Gorsline, réalisés au petit point !
A l'étage supérieur, on peut admirer actuellement les photographies de Gene Fenn.
Qui était Gene Fenn ?
Fils d’un éclairagiste de théâtre, Eugene Fenn, alias Gene Fenn voit le jour le 16 avril 1911 à New York. Il est connu pour avoir été photographe de mode et peintre.
Au tournant des années 30, alors qu’il vend des légumes sur la sixième avenue pour financer ses études de photographie et de peinture à la Cooper Union de New York, il rencontre la photographe de mode Louise Dahl-Wolfe qui perfectionne son éclairage en le modelant sur celui de son nouvel assistant.
Par la suite, Gene est engagé par Alexei Brodovitch, directeur artistique du magasine Harper’s Bazaar, dont il fit, par exemple, la couverture en juillet 1944.Gene Fenn est aussi très connu pour ses reportages et ses photos à la chambre 8x10’ en Kodachrome du travail de Dior, Givenchy, Schiaparelli, etc...
Il utilise des techniques photographiques de pointe pour l’époque et rapporte des États-Unis les premiers flash pro électroniques copiés ensuite par Balcar.
De plus, il est à l’origine de la reconnaissance du Copyright en France pour les photographes- illustrateurs et reporters.Installé en France à partir de 1949, il étudie de nouveau la peinture avec Fernand Léger et André Lhote, ce qui l’établit durablement dans le milieu du monde de l’art duquel il ’’tirera le portrait’’.
Il s’oriente alors vers une production hybride de photographie et de peinture qu’il qualifiera lui-même, non pas de collages, mais de Photo-Peinture Intégrés.
Des vitrines présentent des planches photographiques...
Au centre son épouse et ses enfants.
Dans cette exposition on peut admirer des photos de Haute Couture, réalisées par Gene Fenn, en studio et en extérieur (29 en tout)
En voici quelques unes (malheureusement un peu dévalorisées par les reflets sur le verre de l'encadrement) :
Gene Fenn s'intéressa aussi au monde de la mode, et bien sûr aux grands couturiers : Coco Chanel, Guy Laroche, Jacques Fath, Lisa Schiaparelli, Pierre Balmain, Pierre Cardin, Yves Saint-Laurent,Christian Dior, Hubert de Givenchy.
En voici quelques uns :
Gabrielle Chanel :
Yves Saint-Laurent
Les mains de Pierre Balmain :
Jacques Fath :
Hubert de Givenchy :
Le monde des Arts n'eut plus de secrets pour Gene Fenn, il côtoya les plus grands artistes, écrivains, musiciens, peintres, sculpteurs de son temps...
Marcel Duchamp, Igor Stravinsky, Georges Balanchine, Mary McCarthy, Françoise Sagan,W.H.Auden, Lotte Jacobi, Joan Mitchell, Joan Miro, Pssip Zadkine, Pablo Picasso, Georges Braque, Fernand Léger, Marc Chagall.
En voici quelques uns :
Françoise Sagan :
Pablo Picasso :
Igor Stravinsky :
Voici quelques "Photos-Peintures Intégrées", pleines d'humour, de Gene Fenn :
Qui était le peintre Douglas Gorsline ?
Douglas W. Gorsline est un peintre et écrivain américain né le 24 mai 1913 à Rochester, dans l'État de New York (États-Unis) et mort le 25 juin 1985 à Dijon (France).
Douglas Gorsline a fait ses études à Yale Art School et à l'Art Student' League de New York. Il a enseigné à la National Academy of Design de New York avant de s'installer en France en 1964. Premier artiste américain invité par le Gouvernement chinois (1973) il a exposé régulièrement aux États Unis et en France, Belgique et Allemagne.
Il a obtenu de nombreuses distinctions et ses œuvres figurent dans un certain nombre de musées, des instituts d'art et des grandes collections privées. Douglas Gorsline nous a quittés en 1985. Le Musée Gorsline est inauguré en 1994.
Venu dans l'Auxois en 1962, influencé par la chrono-photographie, le cubisme et le réalisme, Douglas Gorsline a développé son concept de "simultanéité séquentielle" dans des portraits, natures mortes et paysages bourguignons.
L'accès au Musée Gorsline, pour admirer l'exposition de Gene Fenn, est gratuit du 11 juin au 18 septembre 2016.
Le musée est ouvert les vendredis, samedis et dimanches de 15 heures à 19 heures.
Ne vous privez pas de cette visite, les photographies et les peintures des deux amis Gene et Douglas sont magnifiques, originales et surprenantes.
(Je ne vous ai montré que quelques unes des photos exposées, à cause de la brillance du verre qui les recouvre. Il y a 80 photos de Gene Fenn, et 43 tableaux de Douglas Gorsline)
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Tronçon du GR2 de Saint Marc sur Seine à Châtillon sur Seine
Lundi 21 Juin, en me levant j’ai (enfin…) vu le soleil à travers les volets. Il n’en fallait pas plus pour enfiler mes chaussures de randonnée et partir pour une grande journée de randonnée.
Depuis le temps que je souhaitais faire ce petit tronçon du GR2, je me suis dis que c’était la bonne journée. Qui plus est, le lendemain, je me rendais à la mairie de Chanceaux pour le lancement du nouveau TOPOguide (partie Côte-d’Or) de ce même GR qui, rappelons-le, relie la ville de Dijon à celle du Havre en passant par Paris. Il longe la Seine de ses sources à son embouchure, soit environ 900 kilomètres.
Je prépare donc mon sac à dos et commence cette sortie aux alentours de 9h30. Etant donné que j’habite à Bellenod sur Seine, je commence par monter à Origny pour ensuite redescendre sur Saint-Marc par la petite route « En montant la vie de Bussé » et rejoindre le GR2 qui grimpe raide dans le bois « Les fourches Martin ». Une bonne mise en jambe pour débuter.
Après avoir traversé ce bois, je retrouve la petite route qui relie Origny à Brémur et Vaurois. Je l’emprunte sur un peu plus de 2 kilomètres en direction de Brémur et Vaurois avant de bifurquer sur le chemin des Matelottes où je tombe nez à nez sur un chevreuil aussi surpris que moi de cette rencontre. Au bout de ce petit chemin, je tourne à droite sur un sentier entre le bois de la Sergesse et le pré « Le bouchot au blanc ».
Ce chemin me mène jusque sur les hauteurs de Brémur et Vaurois où je domine l’église...
et le magnifique château de Rocheprise.
Dans le village, je descends la rue du Château puis celle de l’église pour rejoindre la départementale D101g qui traverse la jolie petite rivière du Brevon avant de retrouver la départementale D29 que je longe sur environ 100 mètres et que je quitte, à gauche, par un petit sentier qui monte raide dans les petits bois d’Aisey. Dans la montée, on traverse « Les roches du Seigneur », un chaos rocheux splendide mais où il faut faire attention aux chevilles.
Au dessus de ces roches, je bifurque à gauche dans la forêt pour me retrouver sur les hauteurs d’Aisey sur Seine. Je continue sur le chemin blanc qui relie Aisey à Voisin pendant 2.5 kilomètres et je prends la piste forestière sur ma gauche où je croise une énorme borne en pierre sur laquelle est gravé un «P» majuscule
Après environ 2 kilomètres, je tombe sur la D29c. Je la longe sur 400 mètres, en direction de Nod, avant d’emprunter un chemin blanc qui traverse des cultures, où j’aperçois ce que je pense être un chat sauvage à 50 mètres devant moi, jusqu’à la forêt domaniale de Chamesson. C’est ici que je prendrais mon repas adossé sur une vieille borne en pierre qui donne les directions de Vanvey et de Saint Germain.
Je longe cette forêt avant de tomber sur le chemin «La route des Romains» que j’emprunte jusqu’à l’ancienne carrière. Une fois la carrière passée, je bifurque à gauche pour descendre sur le village de Chamesson où, dans un pré, j’aperçois 4 ou 5 lamas. Pas franchement courant dans nos contrées…
Dans le village, je descends la rue du cimetière puis la rue Saint Antoine avant de traverser la D971. Ensuite je descends la rue Saint Roch en passant devant le cabinet de curiosité « Les z’uns possible » de Fabien Ansault avant de traverser la Seine sur le magnifique pont à 7 arches du 17è siècle. J’arrive devant l’église et remonte sur le chemin de Coulmier, où j’aperçois un petit écureuil dans un cerisier, jusqu’à la jonction du GR2 et du GR213 qui lui part sur la gauche alors que moi je prends à droite sur le chemin blanc pour rester sur le GR qui m’intéresse aujourd’hui. Ce chemin me mène jusqu’au village d'Ampilly le sec avec son église à clocher en dôme, plutôt rare en Bourgogne.
Dans le village, j’emprunte la rue de Chamesson puis la ruelle de l’église. Je prends à gauche sur la rue de la Commune avant de traverser la D980 pour prendre un petit chemin sur ma gauche qui traverse des cultures avant de retomber sur une petite route qu’il faut remonter sur la gauche pendant environ 200 mètres avant de prendre un chemin blanc sur la droite sur environ 2.6 kilomètres jusqu’à la ferme des quatre bornes.
Au bout de ce chemin, je tourne sur ma droite pour emprunter un petit chemin sur 400 mètres puis je bifurque à gauche sur un chemin plein d’herbes hautes, où je surprends 5 chevreuils, qui longent cultures, haies et forêts sur 3.6 kilomètres. A la fin de ce chemin, je tourne à droite, pour arriver à Châtillon, sur la D118a. Je descends ensuite la rue de la Feuillée et je rejoins la rue du Maréchal de Lattre de Tassigny où ma femme m’attend pour me ramener à la maison.
Bien que les chemins soient agréables, cette randonnée est réservée aux initiés car ses 37 kilomètres ne peuvent être mis entre tout les pieds ou toutes les mains, comme vous voudrez.
Une chose est sûre, j’ai passé une journée extraordinaire à contempler les magnifiques paysages de notre si joli Châtillonnais.
A bientôt !
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