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J'ai reçu avec une grande joie une lettre du père Bonneviale, ancien curé de Châtillon sur Seine, qui me donne de précieux renseignements sur son action en faveur de notre si belle église Saint-Vorles.
Je l'illustrerai de trois photographies qui proviennent de la famille Cuzin.
Madame,
J’ai apprécié votre travail documenté dans votre blog sur l’église St Vorles de Châtillon sur Seine.
Cependant, il y a un « trou » entre 1974 et 1997 :date de la reprise de la rénovation extérieure de l’église. Je me propose de le combler : est-ce un hasard si les travaux ont repris ?
Lorsqu’en 1989, je fus nommé curé de Châtillon, j’ai voulu visiter les quatre églises de cette ville.
Mais, pour St Vorles, il n’y avait pas de clés dans les locaux paroissiaux ; on m’a dit que cette église était fermée au culte et que les clés étaient en possession de la Conservatrice du musée : Madame Berthelier- Ajot. Avec elle, j’ai visité St Vorles : l’intérieur était vide… sans statue sauf le Sépulcre entassé dans la chapelle basse et la crosse eucharistique allongée dans la chapelle de la Croix…Les infiltrations d’eau achevaient de détruire les fresques murales!
Avec l’aide efficace de Madame Berthelier-Ajot, nous avons retrouvé, dans divers lieux de Châtillon (en particulier dans l’ancienne chapelle des Carmélites), le mobilier de St Vorles à l’abandon, entreposé là depuis des dizaines d’années. Avec l’aide du personnel municipal, nous avons remis en place les statues dans l’église et placé le Sépulcre dans le transept nord.
Nous avons retrouvé, chez les sœurs dominicaines, la statue de Notre Dame de toutes grâces que nous avons faite restaurer et que nous avons placée dans une niche sécurisée de la chapelle basse.
(Ici le Père Bonneviale descend les escaliers de la crypte avec la statue de Notre Dame de toutes grâces)
J’ai rassemblé, dans le transept sud, divers éléments dispersés dans la ville se rapportant à St Vorles et disposé à cet endroit les panneaux des miracles du Saint qui étaient accrochés, hors de vue, dans le chœur. Nous avons placé dans l’église des cartouches explicatifs, remis la cloche en fonction et… relancé la DRAC pour une reprise de la rénovation extérieure : ces démarches ont abouti en 1997.
Nous avons refondé, avec le concours, entre autres, de Michel Lagrange, et de Jean Lou Germain, l’ancienne Confrérie de St Vorles au service de l’enfance (la flamme de cette confrérie a été placée au fond du chœur). En support de la Confrérie, nous avons fondé l’association St Vorles (loi 1901) qui organise chaque été une semaine de chant choral.
En 1991, nous avons organisé les fêtes du millénaire de l’église St Vorles, coordonnées par Jean Lou Germain, et inauguré une plaque sur l’entrée de l’église. Un défilé costumé, avec en tête le Maire Michel Serex, le poète Michel Lagrange et moi-même, a parcouru les rues de la ville (les photos se trouvent dans un album à la maison paroissiale).
Avec l’aide des Amis du Châtillonnais, nous avons fait éditer une plaquette sur les églises de Châtillon (tirage en 500 exemplaires).
J’ai rétabli peu à peu le culte dans cette église St Vorles.
Les services de la Mairie et l’office du tourisme ont placé un accueil touristique pendant les mois d’été. Enfin… nos démarches auprès de la DRAC, en particulier de M. Pallot (architecte des monuments historiques) et de M. Sapin,ont enfin été couronnées de succès avec la reprise des travaux en 1997 !
Après 1999, mes successeurs : le Père F.Touvet et le Père L.Canat ont continué à veiller sur l‘église St Vorles enfin rétablie dans sa belle simplicité.
Père Jacques Bonneviale. (Curé de Châtillon de 1989 à1999.)
Le père Bonneviale est revenu à Châtillon lors de la consécration de l'église Saint-Vorles par Monseigneur Roland Minnerath, archevêque de Dijon.
Sur la photo de René Drappier, on voit le père Bonneviale et tout à gauche le père Touvet, maintenant évêque de Chalons en Champagne..
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Canard haut sur pattes :
Etau-hippo :
Horloge pour ne pas perdre le nord :
La chimère :
La lampe plombier :
Le "Bip-Bip" :
Le chat :
Le criquet :
Le poisson torpille :
Speedy Gonzales :
Voici la page Facebook de Création Nodoise :
https://www.facebook.com/Cr%C3%A9ation-Nodoise-400253533490438/
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"Les Divalala sont trois pétillantes jeunes femmes qui interprètent des chansons d'amour "traficotées" , issues presque toutes du répertoire français, mais réarrangées par leur complice Raphaël Callandreau.
Nos trois froufroutantes divas chantent merveilleusement "a cappella", en s'accompagnant parfois de petits instruments.
Les chansons choisies retracent le parcours amoureux d'une femme de l'adolescence à l'âge mûr : premiers émois, amour passion, trahison, solitude, sérénité retrouvée....
Elles miment les chansons, elles changent de tenues sans passer par les coulisses, nous emportent dans un tourbillon joyeux dont on sort ragaillardi ... Bravo Angélique Fridblatt, Gabrielle Laurens, et Marion Lépine, nous avons passé avec vous une merveilleuse soirée !
Premiers baisers (Emmanuelle)
Pour que tu m’aimes encore (Céline Dion)
Lolita (Alizée)
Les Garçons dans les vestiaires (Clarika)
Le Plastique c’est fantastique (Elmer food beat)
Les Nuits d’une demoiselle (Colette Renard)
Que je t’aime (Johnny Hallyday)
Demain tu te maries (Patricia Carli)
Un chagrin d’amour (Les Inconnus)
J’attendrai, Pour ne pas vivre seul, Je suis malade (Dalida)
L’amour à la plage (Niagara)
La Solitudine (Laura Pausini)
Aimons-nous vivants (François Valéry)
C’est l’amour (Leopold Nord et vous)
Les Coeurs tendres (Jacques Brel)
Les Divalalas ont été très applaudies, elles sont revenues deux fois enchanter le public, un bien beau spectacle qu'il ne fallait pas manquer !
Et merci au Zonta Club d'avoir déniché pour nous ce spectacle joyeux et pétillant pour notre plus grand plaisir !
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Il s’agit d’un audiovisuel sans parole (images et musiques seulement) destiné à présenter les femmes dans leurs diversités, ethniques et culturelles ; réalisé à partir de photos prises dans une quarantaine de pays de tous les continents, il évoque tour à tour :
-Les divers âges de la vie : de la fillette à la personne âgée.
-Quelques portraits issus de chaque continent.
-Des « mères courage » d’Haïti, du Cambodge, du Pérou, et de bien d’autres régions
-La place de la femme dans divers métiers : agriculture, commerce, artisanat, industrie, santé, enseignement, divers
-Les loisirs : lecture, photographie, baignades, promenades,…
-Les arts: la musique surtout.
-Des femmes en prière.
-Des femmes qui « portent le chapeau », partie humoristique consacrée à la variété des couvre-chefs en usage sous toutes les latitudes
-Des mariées (en blanc ou en rouge).
Il s’agit d’une ode pudique, musicale, et sans discours puisque la parole est laissée à l’image, sur des attitudes que la femme offre à notre regard à travers diverses coutumes et civilisations.
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Michèle Belot, Présidente de l'Association des Anciens élèves du Lycée Désiré Nisard et du Collège Fontaine des Ducs, a évoqué l'Association et les oeuvres que celle-ci subventionne, comme dernièrement la restauration de la plaque dédiée aux anciens élèves morts pour la France.
Elle a ensuite présenté la conférencière Claire Constans, ancienne élève du lycée Désiré Nisard de Châtillon sur Seine, devenue Conservatrice Générale du Patrimoine à Versailles.
Le thème de la conférence était "Les grandes galeries princières en Europe du XVIème au XIXème siècles".
L'évolution de l'habitat princier en Europe du XVIème au XIXème siècle entraîna son enrichissement : dans les palais toujours plus grands apparurent en particulier des galeries. Elles furent d'abord destinées à faciliter la circulation dans les appartements et, peu à peu, se transformèrent en lieu d'habitation et de loisir.
Promenade, fête, cérémonial, exposition de collections d'œuvres d'art, salon de musique furent les principales utilisations de ces galeries généralement décorées à la gloire des commanditaires, roi de France ou d'Espagne, empereur ou prince ecclésiastique et devenant ainsi un parfait instrument de propagande.
La Galerie des Glaces à Versailles, fut construite sur une terrasse qui reliait les appartements du roi à ceux de la reine.
Cette galerie fermée fut magnifiquement parée de glaces qui augmentaient sa luminosité, le plafond fut peint par Charles Le Brun.
Peinture du plafond de Charles Le Brun, représentant les bonnes relations qui unissaient la France à L'Espagne, mais montrant que ces Etats devaient tenir compte de leur jalousie réciproque :
La galerie Apollon au Louvre, fut construite avant la galerie des Glaces, mais non terminée, car Louis XIV préférait vivre à Versailles.
La galerie des Batailles à Versailles fut conçue par Louis Philippe pour abriter tous les tableaux racontant l'histoire de la France.
A côté de la galerie des Glaces de Versailles, existent de somptueuses galeries : celles des palais des doges de Venise ou de Gênes, des galeries de collections anglaises ou allemandes. Elles montrèrent l'ambition des princes romains confrontés au pouvoir papal, mais aussi, à travers toute l'Europe, le prolongement en plein XIXème siècle de la fascination pour cette expression de la grandeur et de la beauté.
En voici quelques unes qui ont fait l'objet de projections par madame Constans.
Le roi Louis II de Bavière admirait le Palais de Versailles, il fit construire le château d'Herrenchiemsee sur son modèle...
et la galerie du château rappelait la galerie des Glaces...
Cette peinture représente la marquise de Montespan dans son château de Clagny. On voit derrière la marquise la galerie qui contient deux "cabinets" chinois. L'un a disparu, mais l'autre se trouve au Musée des Beaux Arts de Dijon.
Des galeries abritant des boutiques furent construites dans les villes, ici à Paris.
Certaines galeries se parèrent au fil du temps, d'une multitude de tableaux, de sculptures, c'était une "muséographie" bien pensée.
Certains propriétaires firent réaliser ce qu'on pourrait appeler aujourd'hui des "catalogues" pour que les visiteurs puissent identifier les oeuvres d'art.
Les galeries devinrent finalement des sortes de musées.
Madame Constans nous a fait découvrir des merveilles dont nous ne soupçonnions pas l'existence...
Merci à elle pour cette superbe conférence, et aux Anciens Elèves du Lycée Désiré Nisard et du Collège Fontaine des Ducs pour nous l'avoir proposée
Claire Constans était déjà venue à Châtillon présenter une conférence sur les grands peintres bourguignons à l'époque classique.
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