• Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource

    Isabelle Tristan-Coudrot, plasticienne châtillonnaise bien connue dans notre ville, expose très souvent à Troyes.

    Cette année , l'Association A.R.C.E. lui a demandé de présenter ses très beaux tableaux à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource.

    Cette magnifique exposition est intitulée « Poussières d’étoiles », elle  reprend le titre d’une des séries de tableaux qu'elle a exposés de 2007 à 2013.

    Quelques toiles de chaque série sont accrochées aux cimaises de l’Office du Tourisme de Recey sur Ource.

    Ecoutons Isabelle Tristan-Coudrot nous présenter son travail.

    Les yeux dans les yeux

    Le carré peint, un travail sur l’eau, élément vital, les regards se font face ou sont tournés vers le regardeur qui est lui aussi, interpelé par le mot OÏKOS , terme grec qui se répète sur ce carré peint et signifie en grec « le vivre ensemble », c’est un appel optimiste, un désir profond de paix, de sagesse, de respect et de partage.

    C’est un mantra qui invite à la méditation sur notre responsabilité sur la planète.

    Un moi que le regardeur lit et qui l’unit aux personnages du tableau.

    Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource

    Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource

    Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource

    Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource

    Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource

    Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource

     Arrêt sur nature

    Le plaisir du dessin d’après nature : au cœur de la nature s’arrêter de marcher, s’asseoir pour écouter, observer, sentir, toucher, goûter. Poussière d’étoiles parmi d’autres poussières d’étoiles, à ma place, respectueuse et tous les sens en éveil pour ne rien perdre du bonheur d’exister. Observer tout ce qui vit, les merveilles des formes, des transparences, des densités des couleurs, des matières et toute cette belle et lente construction : failles, fissures et anfractuosités, rameaux, racines et ramifications, plis, fronces et froissements. Et dans l’atelier plaisir du dessin d’observation à l’encre de chine sur toile.

     

    Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource

    Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource

    Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource

    Carnets de balade

    La démarche d’une promeneuse qui s’imprègne d’un lieu, écrit, ramasse des objets naturels, fait des photos et ensuite peint en atelier les souvenirs de ses émotions visuelles du moment.

    Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource

    Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource

    Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource

    Ne tirez plus sur l’araignée secrétaire

    En hommage à Joe Downing, ami peintre décédé qui nous avait raconté la légende de l’araignée secrétaire et qui aimait tant la vie et la nature et en parlait si bien.

    Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource

    Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource

    Le carré peint évoque un lieu que j’aime, l’écriture inlassable des noms d’espèces en latin détruites par l’homme, oubliées comme un téléscripteur qui défile, perpétue la mémoire du vivant et dit ma révolte et ma profonde inquiétude pour le devenir de la planète et tout ce qui y vit.

    L’araignée secrétaire est toujours présente dans la toile par la bande d’écriture imaginaire et sa silhouette. Elle signifie que nous n’avons pas tout découvert ni compris malgré notre arrogance et notre avidité.

    L’Homme et sa descendance sont présents également sous le regard de l’animal, vers quel avenir ?

    Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource

    Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource

    Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource

    Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource

     Poussières d’étoiles

    Une envie d’interpeller le regardeur ce qui est pour moi essentiel, à savoir la beauté de la vie qui nous entoure et le formidable hasard qui nous permet de la contempler et d’y participer, ici et maintenant. Hubert Reeves a dit que « Nous sommes des poussières d’étoiles »

    Je relève le défi de faire vivre ensemble différents langages, haïkus, dessins, peintures sur des triptyques : paysages intérieurs, espaces de méditation dans lesquels je suis quand je les peins et qui sont pour moi comme des mandalas, dessins et haïkus, hommages aux plus petites formes de vie au fil de mes émotions et contemplations.

    Elle est dédiée à tous ceux et celles qui ont compris la chance que nous avons d’être né(e)s sur terre et la modestie ainsi que le respect de la vie sous toutes ses formes dont nous devrions tou(te)s faire preuve.

    Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource

    Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource

    Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource

    Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource

    Méditations au jardin d’Hédoné

    On y retrouve le plaisir de la rêverie, évocation de l’extase charnelle, de la volupté des sens, de l’insouciance, du bonheur de dormir et d’aimer.

    Le carré peint exprime mes ressentis et la prédelle pour chaque carré peint associe un ou des détails d’œuvres anciennes que j’aime à un texte choisi parmi mes lectures ainsi qu’un dessin à l’encre de chine sur toile.

    Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource

    Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource

     L'exposition d'Isabelle Tristan-Coudrot est visible jusqu'au 29 août, ne manquez pas d'aller la voir, ses tableaux sont magnifiques et surtout pleins de sens et d'émotions...

    Son site à visiter :

    http://www.isabelle-tristan-coudrot.fr/

    Isabelle Tristan-Coudrot expose à l'Office du Tourisme de Recey sur Ource


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  • Il fait chaud, la piscine est ouverte...mais aussi le bar !

    Voici de très belles vidéos animalières de Christian Labeaune, merci à lui de me permettre de les diffuser, c'est un pur bonheur ...

    (Pour mieux en profiter visionnez-les en plein écran !)

    Le rouge-queue :

    Rouge-queue, merle noir, mésange charbonnière :

    Rouge-gorge familier :

    Mésange charbonnière :

    Mésange bleue :

    Le troglodyte mignon :

    Piscine étroite pour le merle...

    D'autres animaux viennent boire aussi au "drink Bar" de Christian Labeaune :

    Le campagnol roussâtre, et en guest star la musaraigne.

    Deux musaraignes différentes :


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  • Lectures choisies

    J'ai eu la grande joie d'assister à un spectacle de toute beauté dans le cadre magnifique du château de Bussy-Rabutin

    Quel plus bel endroit que le château de Bussy-Rabutin  où Hélène Babu et Marcel Bozonnet ont pu se donner la réplique et ont pu dévoiler l’intimité épistolaire des illustres cousins, la marquise de Sevigné et le comte Roger de Bussy-Rabutin ?

    Accompagnés par la violoncelliste Claire Gratton, les deux comédiens se sont installés, le temps de la lecture, dans le si beau salon doré.

    François-Xavier Verger, l'administrateur du château de Bussy-Rabutin a présenté les artistes.

    Marcel Bozonnet est un comédien et un metteur en scène français né à Semur-en-Auxois.

    Il a également été professeur à l’ENSATT (École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre) de 1979 à 1984 et a dirigé le Conservatoire Supérieur d’Art Dramatique de Paris de 1993 à 2001.

    Entré à la Comédie-Française en 1982, il en devient sociétaire en 1986.

    Nommé Administrateur Général de la Comédie-Française en 2001, il ouvrit la salle Richelieu à des auteurs contemporains, créa un spectacle remarqué autour des Fables de La Fontaine mises en scène par Bob Wilson et recruta le premier pensionnaire noir du Théâtre Français, Bakary Sangaré.

    Son mandat d'administrateur général de la Comédie-Française s'est achevé en 2006 

    Hélène Babu entra à l’âge de dix ans à l’école de danse de l’Opéra de Paris et commença son expérience professionnelle par la danse classique sur les plus grandes scènes.

    Six ans plus tard elle entama une formation théâtrale. Elle entra à la classe libre du cours Florent puis ensuite au Conservatoire National Supérieur d’Art dramatique de Paris.

    A sa sortie du CNSAD elle a joué dans La pluie d’été de Marguerite Duras mis en scène par Eric Vigner. Elle a travaillé également au théâtre avec Michel Didym, Julie Brochen, Arthur Nauzyciel, Jean Philippe Vidal, Laurent Laffargue, Roger Planchon…

    Au cinéma elle a tourné  sous la direction de Mathieu Amalric,Catherine Corsini, Roger Planchon, Jean Michel Ribes…

    "Correspondance choisie" entre la Marquise de Sévigné et le Comte de Rabutin

    Les lettres échangées par la Marquise de Sévigné et son cousin, le Comte de Bussy-Rabutin furent lues sous le portrait de ce dernier, vêtu à l'antique.

    "Correspondance choisie" entre la Marquise de Sévigné et le Comte de Rabutin

    Ce portrait de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné est tiré du triptique situé dans la chambre du Comte de Rabutin. Ce triptique représente la Comtesse de Rabutin épouse du Comte,  la Comtesse de Grignan, et la Marquise de Sévigné.

    Voici ce que disait Roger de Rabutin de sa cousine, dont il était secrètement épris :

     « Marie de Rabutin, une des plus jolies filles de France, épousa Henri de Sévigné, gentilhomme de Bretagne, ce qui fut une bonne fortune pour lui, à cause du bien et de la personne de la damoiselle ».

    "Correspondance choisie" entre la Marquise de Sévigné et le Comte de Rabutin

    Les différentes lettres choisies par les comédiens ont illustré tour à tour les liens entre les cousins, et nous ont entraînés au cœur du XVIIème siècle.

    Hélène Babu et Marcel Bozonnet ont donné superbement vie aux textes de la Marquise et du Comte et, par leur talent, ont magnifié les qualités d’écriture des auteurs.

    "Correspondance choisie" entre la Marquise de Sévigné et le Comte de Rabutin

    "Correspondance choisie" entre la Marquise de Sévigné et le Comte de Rabutin

    "Correspondance choisie" entre la Marquise de Sévigné et le Comte de Rabutin

    Le violoncelle de Claire Gratton a superbement fait la liaison entre les lettres tantôt joyeuses, tantôt plus acides des deux cousins.

    "Correspondance choisie" entre la Marquise de Sévigné et le Comte de Rabutin

     Roger de Rabutin, qui était mécontent du refus de sa cousine de Sévigné  de lui prêter de l'argent, avait tracé d'elle un portrait satirique dans son "Histoire amoureuse des Gaules".

    Il  lut ce portrait à sa maîtresse, madame de Montglas, qui  avait accepté de lui prêter cet argent. Cette dernière le transmit à une certaine madame de la Baume qui s'empressa de faire connaitre ce portrait acide de la Marquise à toute la cour, ce qui déplut fortement à Marie de Sévigné, on la comprend...

    Aussi, de 1666 à 1668, Roger Bussy ne cessa de correspondre avec Marie de Sévigné, pour rentrer en grâce.

    "Correspondance choisie" entre la Marquise de Sévigné et le Comte de Rabutin

    "Correspondance choisie" entre la Marquise de Sévigné et le Comte de Rabutin

    La réconciliation fut longue et ardue, de très nombreuses lettres furent échangées, mais elle eut lieu, Marie pardonna à son cher cousin Roger...

    "Correspondance choisie" entre la Marquise de Sévigné et le Comte de Rabutin

    Hélène Babu esquissa quelques pas de danse au son du violoncelle...

    "Correspondance choisie" entre la Marquise de Sévigné et le Comte de Rabutin

    Les artistes furent très applaudis...

    Ils nous ont fait passer une merveilleuse après-midi, nous faisant redécouvrir avec émerveillement le si beau style épistolaire de cette époque...

    "Correspondance choisie" entre la Marquise de Sévigné et le Comte de Rabutin

    Voici quelques extraits de la  lettre de reproches que madame de Sévigné adressa à son cousin, au sujet du portrait que ce dernier fit d'elle :

    À Paris, ce jeudi 26ème juillet de 1668

    Nous sommes proches, et de même sang. Nous nous plaisons ; nous nous aimons, nous prenons intérêt dans nos fortunes. Vous me parlez de vous avancer de l’argent sur les dix mille écus que vous aviez à toucher dans la succession de Monsieur de Chalon. Vous dites que je vous l’ai refusé, et moi, je dis que je vous l’ai prêté. Car vous savez fort bien, et notre ami Corbinelli en est témoin, que mon cœur le voulut d’abord, et que lorsque nous cherchions quelques formalités pour avoir le consentement de Neuchèze, afin d’entrer en votre place pour être payé, l’impatience vous prit ; et m’étant trouvée par malheur assez imparfaite de corps et d’esprit pour vous donner sujet de faire un fort joli portrait de moi, vous le fîtes, et vous préférâtes à notre ancienne amitié, à votre nom, et à la justice même, le plaisir d’être loué de votre ouvrage. Vous savez qu’une dame de vos amies vous obligea généreusement de le brûler. Elle crut que vous l’aviez fait ; je le crus aussi.

    (...)

    Il y eut des gens qui me dirent en ce temps-là : « J’ai vu votre portrait entre les mains de Mme de La Baume, je l’ai vu. » Je ne réponds que par un sourire dédaigneux, ayant pitié de ceux qui s’amusaient à croire à leurs yeux. « Je l’ai vu », me dit-on encore au bout de huit jours, et moi de sourire encore. Je le redis en riant à Corbinelli ; il reprit le même sourire moqueur qui m’avait déjà servi en deux occasions, et je demeurai cinq ou six mois de cette sorte, faisant pitié à ceux dont je m’étais moquée. Enfin le jour malheureux arriva, où je vis moi-même, et de mes propres yeux bigarrés ce que je n’avais pas voulu croire. Si les cornes me fussent venues à la tête, j’aurais été bien moins étonnée. Je le lus, et je le relus, ce cruel portrait ; je l’aurais trouvé très joli s’il eût été d’une autre que de moi, et d’un autre que de vous. Je le trouvai même si bien enchâssé, et tenant si bien sa place dans le livre, que je n’eus pas la consolation de me pouvoir flatter qu’il fût d’un autre que de vous. Je le reconnus à plusieurs choses que j’en avais ouï dire plutôt qu’à la peinture de mes sentiments, que je méconnus entièrement. Enfin je vous vis au Palais-Royal, où je vous dis que ce livre courait. Vous voulûtes me conter qu’il fallait qu’on eût fait ce portrait de mémoire, et qu’on l’avait mis là. Je ne vous crus point du tout. Je me ressouvins alors des avis qu’on m’avait donnés, et dont je m’étais moquée. Je trouvai que la place où était ce portrait était si juste que l’amour paternel vous avait empêché de vouloir défigurer cet ouvrage, en l’ôtant d’un lieu où il tenait si bien son coin. Je vis que vous vous étiez moqué et de Mme de Montglas et de moi, que j’avais été votre dupe, que vous aviez abusé de ma simplicité, et que vous aviez eu sujet de me trouver bien innocente, en voyant le retour de mon cœur pour vous et sachant que le vôtre me trahissait ; vous savez la suite.

    Être dans les mains de tout le monde, se trouver imprimée, être le livre de divertissement de toutes les provinces, où ces choses-là font un tort irréparable, se rencontrer dans les bibliothèques, et recevoir cette douleur, par qui ? Je ne veux point vous étaler davantage toutes mes raisons. Vous avez bien de l’esprit ; je suis assurée que si vous voulez faire un quart d’heure de réflexions, vous les verrez, et vous les sentirez comme moi. Cependant que fais-je quand vous êtes arrêté ? Avec la douleur dans l’âme, je vous fais faire des compliments, je plains votre malheur, j’en parle même dans le monde, et je dis assez librement mon avis sur le procédé de Mme de La Baume pour en être brouillée avec elle. Vous sortez de prison ; je vous vais voir plusieurs fois. Je vous dis adieu quand je partis pour Bretagne. Je vous ai écrit, depuis que vous êtes chez vous, d’un style assez libre et sans rancune. Et enfin je vous écris encore quand Mme d’Epoisses me dit que vous vous êtes cassé la tête.

    Voilà ce que je voulais vous dire une fois en ma vie, en vous conjurant d’ôter de votre esprit que ce soit moi qui aie tort. Gardez ma lettre, et la relisez, si jamais la fantaisie vous prenait de le croire, et soyez juste là-dessus, comme si vous jugiez d’une chose qui se fût passée entre deux autres personnes. Que votre intérêt ne vous fasse point voir ce qui n’est pas ; avouez que vous avez cruellement offensé l’amitié qui était entre nous, et je suis désarmée. Mais de croire que si vous répondez, je puisse jamais me taire, vous auriez tort, car ce m’est une chose impossible. Je verbaliserai toujours. Au lieu d’écrire en deux mots, comme je vous l’avais promis, j’écrirai en deux mille, et enfin j’en ferai tant, par des lettres d’une longueur cruelle et d’un ennui mortel, que je vous obligerai malgré vous à me demander pardon, c’est-à-dire à me demander la vie. Faites-le donc de bonne grâce.

    (...)

    La plus jolie fille de France vous fait des compliments. Ce nom me paraît assez agréable ; je suis pourtant lasse d’en faire les honneurs.

     


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  •  Toujours de très belles photos printanières, cliquables, de Jean-Pierre Gurga...

    "Images printanières", de très belles photos de Jean-Pierre Gurga

    "Images printanières", de très belles photos de Jean-Pierre Gurga

    "Images printanières", de très belles photos de Jean-Pierre Gurga

    "Images printanières", de très belles photos de Jean-Pierre Gurga

    "Images printanières", de très belles photos de Jean-Pierre Gurga

    "Images printanières", de très belles photos de Jean-Pierre Gurga

    ((Eglise de Poinçon-les-Larrey)

     


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  • Les canards de la mare de Cérilly possédaient deux charmantes petites maisons...

     http://www.christaldesaintmarc.com/les-canards-de-cerilly-sont-gates-a1157220

    Depuis peu, l'une d'entre elles a été remplacée par un superbe phare !!

    Une nouvelle "résidence" pour les canards de Cérilly !

    Une nouvelle "résidence" pour les canards de Cérilly !

    Une nouvelle "résidence" pour les canards de Cérilly !


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  •  "Un jour, une église", nous a permis de visiter l'église Saint-Antoine à Gomméville, guidés avec une grande compétence par David Loiselet, jeune historien passionné.

    Cette église date du XVIème siècle, sa construction eut lieu entre 1551 et 1573, financée par l'évêque de Langres, le cardinal de Givry, dont la résidence d'été se trouvait à  Mussy, à quelques kilomètres de Gomméville.

    Une ancienne église existait au XIIIème siècle, on sait qu'un chanoine de Mussy venait y dire la messe. Il n'en reste aucune trace.

    La façade de l'église Saint-Antoine  a été restaurée  en 1782 et en 1803.

    On ne sait pas pourquoi cette église est sous le vocable d' Antoine le Grand . Ce ne sont pas les habitants eux-mêmes qui choisissaient le vocable de l’église en question, mais très certainement le clergé qui consacrait l’édifice.

    Antoine le Grand, appelé aussi Antoine d'Égypte, et Antoine l'Ermite,  est considéré comme le fondateur de l'érémitisme chrétien. Les religieux ayant adopté le mode de vie solitaire de saint Antoine le Grand sont des  Antonins. Ils étaient très populaires entre le XIVème et le XVIème siècles, et puis, nous dit David Loiselet, le Duc de Bourgogne Philippe le Bon était né le jour de la saint Antoine le Grand...

    L'église de Gomméville

    L'église de Gomméville a une particularité: elle possède de chaque côté deux pignons qui réalisent un faux double transept.

    L'église de Gomméville

    L'église Saint-Antoine n'est pas classée, par contre la belle croix du cimetière l'est.

    L'église de Gomméville

    L'entrée est protégée par un auvent porté par deux colonnes.

    L'église de Gomméville

    On entre dans l'église par une porte en accolade.

    L'église de Gomméville

    L'église de Gomméville renferme une statuaire importante.

    L'église de Gomméville

    Les piliers sont massifs, non décorés.

    L'église de Gomméville

    Une clé de voûte est ornée de la croix de saint Antoine le Grand. Cette  croix en  tau, prend la forme de la lettre grecque tau.  Elle fut plus tard l'emblème des Franciscains, car adoptée par saint François d'Assise...

    L'église de Gomméville

    Les vitraux sont modernes, le vitrailliste qui les a réalisés a choisi de les orner de flammes très esthétiques.

    L'église de Gomméville

    Le transept de gauche :

    L'église de Gomméville

    A l'entrée du transept on remarque un Christ en croix au pied duquel se trouve une déposition de croix.

    L'église de Gomméville

    La déposition de croix date du deuxième quart du XVIème siècle :

    L'église de Gomméville

    Un groupe très original : un ange gardien guide une carmélite (XVIIème siècle) :

    L'église de Gomméville

    Beaucoup de statues  se trouvent dans cette église, la plupart sont du XVIIème et du XVIIIème siècles.

    L'église de Gomméville

    L'église de Gomméville

    L'église de Gomméville

    Le transept droit :

    L'église de Gomméville

    L'église de Gomméville

    L'église Saint-Antoine de Gomméville

    L'église de Gomméville

    L'église Saint-Antoine de Gomméville

    L'église renferme plusieurs bâtons de procession (XVIIIème siècle)

    L'église de Gomméville

    L'église de Gomméville

    L'église de Gomméville

    Le chœur :

    L'église de Gomméville

    Dans le fond du chœur on remarque un tableau d'autel : l'Annonciation par François Mauperin, peintre parisien  (4ème quart du XVIIIème siècle.)

    L'église de Gomméville

    Sur l'autel se trouvent cinq bustes reliquaires.

    L'église de Gomméville

    L'église de Gomméville

    L'église de Gomméville

    Celui-ci est le buste reliquaire de saint Antoine le Grand, patron de l'église de Gomméville.

    L'église de Gomméville

    L'église de Gomméville

    L'église de Gomméville

    D'autres statues se trouvent sur l'autel...

    L'église de Gomméville

    L'église de Gomméville

    et sur les côtés du chœur :

    L'église de Gomméville

    Saint Antoine le Grand et son cochon, pourquoi un cochon l'accompagne t-il ? Le porc est, au Moyen-Âge, symbole de la luxure et de la goinfrerie. La victoire du saint ermite sur les tentations du diable et des nourritures terrestres était symbolisée par la présence d’un porc auprès de lui.

    Saint Antoine le Grand est, de ce fait, devenu le patron des charcutiers...

    L'église de Gomméville

    L'église de Gomméville

    L'église de Gomméville

    La belle chaire sculptée est l'œuvre d'un artisan local.

    L'église de Gomméville

    Trois "piscines" où le prêtre se lavait les mains avant l'Eucharistie  :

    L'église de Gomméville

    L'église de Gomméville

    L'église de Gomméville

    Cette dalle funéraire a probablement été réalisée entre 1685 et 1700 : la représentation, inhabituelle, du Sacré-Coeur s'apparente étroitement à la première image du Sacré-Coeur vénérée en 1685 par sainte Marguerite-Marie Alacoque au monastère de Paray-le-Monial.

    L'église de Gomméville

    L'église de Gomméville

    Les fonts baptismaux datent de la seconde moitié du XIXème siècle.

    L'église de Gomméville

    L'église de Gomméville

    Michel Massé a photographié la croix et le coq du clocher de Gomméville, les voici :

    L'église Saint-Antoine de Gomméville

    L'église Saint-Antoine de Gomméville


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