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"Stabat Mater de Pergolesi" le concert final de la Semaine de Saint Vorles fut une pure merveille !!
Par Christaldesaintmarc dans -La Semaine Musicale de Saint Vorles et du Châtillonnais le 3 Septembre 2013 à 06:00Michel Lagrange, devant un public encore plus nombreux que les années précédentes, a présenté le concert final de la Semaine de Saint Vorles, consacré au "Stabat Mater" de Pergolesi. Ce concert a été le dix-huitième, présenté par l'Association Saint Vorles, sous la direction du "Concert de l'Hostel Dieu" de Lyon.
Le Vice-Président de l'Association Saint Vorles a rappelé les buts de l'Association qui œuvre pour le bien-être des enfants. La Semaine de Saint Vorles a été aussi associée aux manifestations qui ont salué le centenaire de la disparition de Louis Cailletet, grand savant châtillonnais.
Franck-Emmanuel Comte a découvert, dans les archives lyonnaises, un manuscrit très ancien du "Stabat Mater" de Giovanni Battista Pergolesi (1710-1736), une version réorchestrée pour trois solistes, sept instruments et un chœur mixte. Il a présenté cette version sous le titre :
Polyphonies traditionnelles napolitaines et tarentelles, Miserere, Stabat Mater
Il existe en Campanie une légende selon laquelle Pergolèse aurait composé ce Stabat Mater après avoir été témoin d’une scène dramatique. Sur une place publique de Naples, une foule est rassemblée pour assister à un triste spectacle : un jeune larron est pendu par l’occupant espagnol pour avoir volé quelques pommes. Sa mère se tient à ses pieds, submergée par la douleur.
A partir de cette légende, Franck-Emmanuel Comte a imaginé une interprétation de l’œuvre de Pergolèse totalement nouvelle : associer au Stabat Mater des polyphonies traditionnelles, chantées lors de la Semaine Sainte. Cette alternance a mis en avant l’expression première du texte et les contrastes violents, tout en soulignant les liens entre l’héritage populaire du sud de l’Italie et le talent cosmopolite de Pergolèse.Les instruments : trois violons, un basson, un violoncelle, un théorbe et un orgue :
Trois solistes, ici Heather Newhouse, soprano :
Anthéa Pichanick, mezzo :
Un soliste : Hugo Peraldo, ténor, ici avec Anthéa Pichanick :
et avec Heather Newhouse :
Franck-Emmanuel Comte joue de l'orgue, mais il dirige aussi solistes et chœurs.
Les tarentelles instrumentales, et d'autres chantées, étaient associées à la flûte à bec qui scandait le rythme hypnotique et endiablé de cette danse traditionnelle d'Italie du sud.
Les tarentelles étaient jouées au cours de cérémonies qui pouvaient durer des journées entières, afin de guérir ceux qu'on croyait victimes de morsure d'une araignée, la tarentule.
La tarentelle la plus acclamée fut "La Cicerenella"", chantée merveilleusement par Heather et Hugo.
Ce "Stabat Mater" , ponctué de tarentelles (association toute personnelle, nous dit Franck-Emmanuel Comte) fut un moment de pur plaisir musical. Les auditeurs ne s'y sont pas trompés puisqu'ils ont applaudi longuement, debout, tous les musiciens et chanteurs du Concert de l'Hostel Dieu. Plusieurs morceaux furent bissés, dont la tarentelle "A cantina" qui nous a donné à tous une furieuse envie de danser, bien que n'ayant pas été piqués par une tarentule !
Un petit, tout petit extrait du concert, à la fin, un extrait de "la cicerenella""...
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Commentaires
merci grace à vous j'ai pu voir un peu de la semaine de musique qu'hélas cette année je n'ai pu entendre,étant pris par des obligations de famille .décidément cette année j'ai manqué tous les grands evenements de Chatillon .Amicalement Guy