• J’ai reçu dernièrement une invitation de la part des membres du Zonta-Club de Châtillon sur Seine pour assister à une conférence fort intéressante du Docteur Rifler.

    Qu’est ce qu’un défibrillateur ?

    A quoi sert-il ?

    Voilà des questions que je me posais depuis quelque temps…L’occasion était rêvée de m’informer et de vous informer..

    (cliquez sur la photo pour la voir en grand et pouvoir lire)

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  • En arrivant j’ai eu le plaisir de retrouver deux Zontiennes (les membres du Zonta-Club se nomment ainsi):

    Madame Michèle Gioffredi la dynamique Présidente du Zonta-Club local et Madame Josie Amizet ,que j’avais rencontrée à la Bibliothèque pour tous où elle est bénévole…

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  • Dans le public, fort intéressé par la venue du Docteur Rifler,on pouvait reconnaître beaucoup de Châtillonnais …

    Monsieur le Maire de Villiers le Duc était présent également…

    J’ai malheureusement eu la triste surprise de n’apercevoir AUCUN membre de la communauté Médicale de Châtillon sur Seine et AUCUN délégué du Conseil Municipal de la Ville,alors qu’ils avaient été invités m’a-t-on dit ….

    Que penser de cette absence ??

    Je suis perplexe,quelqu'un pourrait-il m'expliquer cette désaffection ?

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  • Madame la Sous-Préfète de Montbard a honoré de sa présence cette soirée si instructive.

    La voici aux côtés de Madame Gioffredi,la Présidente du Zonta-Club de Châtillon sur Seine.

    (J’ai donné quelques indications sur le Zonta-Club, qui n’est formé que de femmes,les « Zontiennes »,dans le chapitre « Le Marché de Noël du Zonta-Club »)

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  • Michèle Gioffredi ,Présidente de la section Châtillonnaise du Zonta-Club après avoir remercié toutes les personnes présentes, exposa le but de cette conférence et présenta le Docteur Rifler .

    Le Zonta-Club est un Club de femmes,je l’ai dit ,qui s’attache au sort de toutes les femmes dans le monde entier…

    Madame Gioffredi tint à le rappeler et termina sa présentation par un passage du discours du Secrétaire Général des Nations Unies,Monsieur Ban-Ki-Moon :

    « Il nous incombe à tous,hommes et femmes,membres des forces armées et des forces de maintien de la paix,simples citoyens et dirigeants,de contribuer à mettre un terme à la violence contre les femmes.

    Les Etats doivent tenir les engagements qu’ils ont pris de lutter contre la violence,en traduisant en justice les auteurs de ces actes et en offrant des moyens de recours aux victimes.

    Chacun de nous doit parler de ces actes de violence en famille,sur son lieu de travail et dans sa communauté ,pour qu’un terme y soit mis »



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  • Le Docteur Rifler,( que l’on voit ici règlant l’appareil qui va lui permettre de projeter des tableaux expliquant ce qu’est un défibrillateur) a fait ses études de Médecine à la Faculté de Médecine de Dijon.

    Il est devenu Médecin du Sport,Médecin- Commandant -Responsable médical des Sapeurs-Pompiers du secteur Nord Côte d’Or,puis Chef des urgences du centre hospitalier intercommunal Montbard –Châtillon sur Seine.

    Très pris par sa « croisade » en faveur du défibrillateur (il revenait par exemple du Maroc à la demande des hôpitaux et des médecins de ce pays),il a répondu tout de suite présent à la demande des Zontiennes Châtillonnaises …

    Merci à lui !

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  • Montbard est la première ville française à mettre à disposition du public des défibrillateurs entièrement automatiques (22 au total).

    Le Docteur Rifler, initiateur du projet Montbard, a d'ailleurs travaillé avec le député de la circonscription François Sauvadet qui a déposé une proposition de loi en ce sens de l'obligation à l'école d'une formation.

    La ville de Montbard , après avoir formé plus de 30 % de sa population en partenariat avec la Croix-Rouge française, a obtenu un taux de survie sans séquelle de 16 % après un arrêt cardiaque.


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  • Grâce à la sensibilisation des élus par le Docteur Rifler,la Municipalité de Montbard a installé des défibrillateurs externes automatiques (DEA) dans les principaux lieux publics de la ville :

    la mairie, la gare SNCF, les gymnases Saint Roch et Jo Garret, la salle polyvalente Paul Eluard et l’hôtel restaurant de l’Ecu.

    Les enjeux de cette première nationale sont importants :

    -Sauver des vies en permettant à une victime de ne pas succomber à une mort subite.

    -Montrer aux pouvoirs publics que l’utilisation des défibrillateurs externes automatiques par tous est non seulement possible mais utile.


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  • Contrairement à l’infarctus, la mort subite (arrêt cardiaque) survient généralement sans aucun signe précurseur.

    Elle résulte de la succession de 3 évènements : disparition du pouls, perte de conscience et enfin arrêt de la respiration (d'où le terme d'arrêt cardiorespiratoire).

    Ces évènements s'enchaînent très rapidement - quelques secondes seulement.

    Sans traitement immédiat, 90 à 95% des victimes décèdent. La seule façon de survivre à une mort subite est de traiter l'arrêt cardiorespiratoire par défibrillation - un " choc " électrique appliqué au cœur pour rétablir un rythme cardiaque normal.

    Ce " choc " doit être administré dans les minutes qui suivent l'arrêt cardiorespiratoire pour empêcher le décès.

    En France, on estime entre 40 000 et 60 000 le nombre de décès par an.


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  • L’application du « choc » électrique au cœur est effectuée à l’aide d'un défibrillateur externe.

    Il existe trois types d’appareils :

    -Les défibrillateurs externes automatiques (DEA) enregistrent et analysent le rythme
    cardiaque puis envoient le choc électrique si nécessaire .

    -Les défibrillateurs externes semi-automatiques (DSA) enregistrent et analysent le rythme cardiaque puis demandent à l’utilisateur d'envoyer le choc électrique si
    nécessaire

    -Les défibrillateurs externes manuels ne donnent pas d’indication à l’utilisateur qui doit ainsi décider seul de la nécessité de pratiquer ou non une défibrillation


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  • (on voit ici le défibrillateur DEA,posé sur une chaise)

    Les défibrillateurs externes automatiques (DEA) qui ont été mis en place dans les principaux lieux publics de Montbard sont de faible poids et d'encombrement réduit.

    Cet appareil portatif très sophistiqué guide les utilisateurs occasionnels en donnant des instructions vocales (l’appareil parle), à travers les étapes simples de la défibrillation.

    L’appareil commence automatiquement par analyser le rythme cardiaque et si un trouble du rythme cardiaque engageant le pronostic vital est détecté, il déclenchera un choc adapté permettant la délivrance d’un traitement capable de sauver une vie sans qu’une formation médicale spécifique de la personne utilisant le DEA ne soit nécessaire.


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  • Le défibrillateur automatique est un appareil portable, fonctionnant au moyen d'une batterie, de la taille d'une sacoche, dont le rôle est d'analyser le rythme cardiaque et si nécessaire de permettre la délivrance d'un choc électrique, ou défibrillation.

    Le premier défibrillateur automatique commercial date de 1994.

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  • (on voit ici que la Zontienne a posé les électrodes sur la veste du Docteur Rifler,c’était une démonstration !)

    Le boîtier est relié à deux électrodes collantes (patch) à disposer sur la poitrine de la victime, une au niveau de la clavicule droite, l'autre sous l'aisselle gauche.

    Les électrodes ont un double usage : elles permettent à l'appareil de recueillir le rythme cardiaque et servent si nécessaire d'interface de transmission de l'influx électrique vers la victime.

    Les réglages de l'appareil sont verrouillés, les seules actions possibles sont de l'allumer, de l'éteindre, et de délivrer le choc si l'appareil le demande.


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  • Le défibrillateur entièrement automatique (DEA) est un appareil qui décide de délivrer le choc, avec pour seule sécurité des invites vocales pour ne plus toucher la victime avant la délivrance du choc.

    La procédure s'en trouve simplifiée, c'est pourquoi les défibrillateurs mis à disposition du grand public sont généralement des DEA.



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  • 45 % des victimes en arrêt cardio-circulatoire sont en fibrillation ventriculaire lorsque les sapeurs-pompiers arrivent sur les lieux, seuls 12 % le sont lorsque le Smur arrive (le délai moyen d'intervention du Smur est plus long, 33 % des victimes passent en asystolie) .

    Si une défibrillation précoce est faite, 21 % des victimes reprendront une activité cardiaque spontanée et seront hospitalisées, et au final 7 % des victimes survivront .

    Si la défibrillation est tardive, seules 6 % récupèreront une activité spontanée et seront hospitalisées, et seules 2 % survivront au final.

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