• Une intellectuelle Châtillonnaise ....

    À la fin de mai 1795, Victorine et les siens reçurent à Châtillon Auguste de
    Marmont, alors officier d’artillerie, accompagné d’un général de vingt-six ans,
    dont elle n’avait jamais entendu le nom, lui-même accompagné de son jeune frère
    Louis, qu’il menait sévèrement et accablait d’algèbre. Mme de Marmont, ne sachant
    que faire de ce Bonaparte « maigre et pâle » qui ne desserrait pas les dents et que
    certains traitaient tout bas d’imbécile, l’avait, en désespoir de cause, amené chez
    ses voisins Chastenay.

    Le premier contact fut tiède. En bonne jeune fille de la maison, Victorine se mit au piano et, pensant plaire à son hôte, chanta en italien :

    « Je lui demandai si je prononçais bien ; il me répondit non, tout simplement. »


    Le lendemain, au dîner, Bonaparte, maussade, ne répond aux convives que par
    monosyllabes.

    Piquée, Victorine l’entreprend et les voilà, entre les deux fenêtres du
    salon, appuyés sur une console de marbre, le général se dégelant peu à peu. Il ne
    lui cacha pas qu’il n’avait « aucune maxime ni aucune foi républicaines » et qu’il ne
    croyait qu’à l’appui de la haute noblesse : « Je crois que Bonaparte eût émigré, si
    l’émigration, en effet, eût offert des chances de succès. » S’il ne se disait pas
    favorable aux terroristes, il ne l’était guère davantage aux thermidoriens. Puis ils
    parlèrent d’Ossian, alors à la mode et que Bonaparte savait par coeur : « Il me
    proposa de m’en apporter le recueil ; il allait à Paris et le retrouverait aisément.

    « J’étais encore jeune et un peu prude ; l’idée de recevoir ce général et d’accepter de
    lui un livre me parut manquer de convenance : je remerciai. J’avoue que depuis, et
    plus d’une fois, j’ai regretté la visite et le livre. »

    Puis ils s’entretinrent encore de Paul et Virginie et de la tragédie. Quand ils en vinrent à parler du bonheur, il lui dit « que pour l’homme il devait consister dans le plus grand développement possible de ses facultés ». Le général désormais apprivoisé, les jours suivants furent amicaux.

    À vrai dire, Napoléon déjà perçait sous Bonaparte. Comme on se
    réjouissait du calme revenu, malgré l’opposition des factions :

    « Bonaparte ne craignit pas de dire que sa façon de voir était très opposée ; en pareil cas il convenait qu’une victoire complète fût à l’un des partis : dix mille par terre, d’un
    côté ou de l’autre, autrement il faudrait toujours recommencer. »

    Entraîné par Junot et Marmont, le général s’abandonna jusqu’à participer à de petits jeux de salon. Grand moment, du moins à la lumière des événements futurs :

    « Par suite d’un gage touché, je vis à genoux devant moi celui qui vit bientôt l’Europe aux siens. »

    On s’en tint là : un courrier rappelait Bonaparte d’urgence à Paris

    Cet homme froid, préoccupé, secret, tranchant, dominateur, avait impressionné Victorine. En décembre 1797, elle manqua l’occasion de le revoir lorsque Talleyrand lui fit parvenir une invitation pour le bal donné en l’honneur du vainqueur d’Italie.

    Hélas, prise de court, elle n’avait « ni robe sortable, ni souliers blancs, ni ajustement convenable ». Le moyen de résister à des raisons si féminines ? Elle n’alla pas au bal. Elle revit pourtant Bonaparte chez Joséphine, à un moment où elle souhaitai tune audience du Premier Consul pour arranger des affaires de famille. On était au salon lorsqu’il entra :

    « Dirai-je qu’il fut surpris, et même un peu embarrassé ? Cela est pourtant
    parfaitement vrai. Il me reconnut, vint à moi, me demanda des nouvelles de maman,
    puis tout à coup si M. de Marmont était toujours aussi amoureux de moi. Je
    répondis, avec assez de fierté, que je ne pensais pas qu’il l’eût jamais été, et que,
    d’ailleurs, il était marié depuis deux ans. Les questions ne portèrent plus que sur mes
    talents de musique, dont Bonaparte me parla avec éloge ; puis il m’engagea à venir
    passer des soirées dans leur intérieur, et me priant de l’excuser, il sortit aussitôt, suivi
    de Mme Bonaparte, qui revint un moment après. On croira ce qu’on voudra croire,
    moi-même je n’y ai rien compris : pendant tout cet entretien, dont le ton un peu
    supérieur ne m’obligeait pas entièrement, cette femme tremblait comme une feuille
    agitée. Il est très sûr qu’elle m’a toujours comblée de politesses, et toujours tenue
    éloignée non d’elle, mais de son époux. Je n’étais pas trop dans le cas de lui inspirer
    de la jalousie, cependant alors j’étais assez brillante. Je connaissais ses beaux-frères,
    qui alors n’épargnaient rien pour éloigner d’elle Bonaparte ; on publiait des écrits de
    plusieurs genres pour le décider au divorce. Que sais-je ce qu’elle pouvait penser,
    puisqu’elle me connaissait si peu ? Quoi qu’il en soit, je terminai l’entretien en la
    priant de demander pour moi une audience ; elle s’en chargea, aussi ne l’ai-je point
    obtenue «

    Elle devait le rencontrer une dernière fois sous l’Empire. Priée à un bal chez Savary, duc de Rovigo, elle le vit entrer avec Marie-Louise, enceinte du Roi de Rome. Napoléon entreprit, d’un pas pressé, de passer en revue les dames alignées sur un rang. Victorine l’ayant entendu se montrer peu amène à l’égard de la duchesse de Brancas, elle eût souhaité échapper à la présentation :

    « L’Empereur me dit aussitôt que sûrement il me connaissait, qu’il se souvenait de
    m’avoir vue. Flattée qu’il m’eût épargné la question toujours un peu rude : « Votre
    nom ? » je m’empressai de l’articuler. « Oui, sans doute, me dit-il, je vous connais, je
    vous ai connue. Je vous ai vue à Châtillon ; vous étiez chanoinesse. Comment se
    porte madame votre mère ? » À ce début obligeant, l’Empereur ajouta : « Vous
    souvenez-vous de cette longue conversation que nous eûmes ensemble à Châtillon ?
    Vous en souvenez-vous, dites-moi ? Il y a seize ans, seize ans en vérité ! Elle fut bien
    longue, cette conversation ; dites-moi, vous en souvenez-vous ? » Il répétait : « Il y a
    seize ans ! » et invoquait mes souvenirs, en paraissant lui-même en rappeler de
    profonds. Je répondais de mon mieux ; ma reconnaissance était vive. Il me dit que
    j’avais fait plusieurs ouvrages marquants ; que, sans les avoir lus, parce que le temps
    lui manquait, il en avait su le mérite, et par conséquent le succès. Il ajouta que j’étais
    une Muse, et me demanda si j’avais cultivé mes beaux talents sur le piano, qu’il
    n’avait pas pu oublier. Après deux ou trois autres phrases, toujours également polies,
    l’Empereur passa à ma voisine ; il lui dit un mot de forme, parcourut rapidement le
    reste du cercle, et ne tarda pas à se retirer «

    Victorine avait retenu l’attention du maître et se vit donc aussitôt entourée de
    courtisans flairant une possible favorite. Elle crut bon, dès le lendemain, de faire
    relier ses ouvrages et de les envoyer à l’Empereur, qui fit placer le Génie des anciens dans sa bibliothèque, Udolphe et le Calendrier de Flore dans celle de l’Impératrice :

    « Il ne me fit pas dire un seul mot, et je ne l’ai jamais revu. »

    Si Mme de Chastenay a dû être flattée du souvenir que Napoléon avait
    conservé d’elle, elle n’a pourtant pas apprécié son régime ni sa poigne impitoyable,
    et son père pas davantage. M. de Chastenay était entré au Corps législatif
    heureux de toucher des appointements, mais il écrit à un ami :

    « Je ne crois pas, mon ami, qu’à aucune époque l’espèce humaine se soit montrée aussi dégradée qu’elle paraît aujourd’hui dans la nation française ;
    imaginez que cette nation que vous pouvez vous rappeler avoir vue, il y a vingt cinq
    ans, montrer tant d’amour pour la liberté, le porter même jusqu’au fanatisme
    et au délire, est depuis neuf ans soumise au despotisme le plus absolu dont le
    pouvoir s’exerce sur lui de la manière la plus rigoureuse qui à peine trouverait son
    exemple dans le Levant. Vous serez porté à croire qu’au moins elle a, dans cet
    espace de temps, tenté quelques efforts pour secouer le joug sous lequel elle gémit,
    vous seriez dans l’erreur, et votre surprise sera sans doute bien grande, quand vous
    saurez que dans ce moment même, elle est armée et combat pour garantir la durée
    d’un régime qu’elle abhorre… »

    Sa fille aussi juge sévèrement le despote et, au fil des Mémoires, son image se dégrade. Le jeune général qui l’avait impressionnée et peut-être séduite fait place sous sa plume à un tyran sacrifiant tout à son ambition insensée et qu’elle finit par traiter de fou dangereux. C’est pourquoi, bien qu’orléaniste, elle applaudira à la Restauration des Bourbons.

    Bonaparte fut certes la rencontre la plus prestigieuse de Victorine, mais elle a
    approché nombre d’autres personnages de la Révolution, du Consulat de l’Empire.
    Barras, par exemple, qui l’invita souvent à ses réceptions où elle rencontrait Tallien
    ou Fréron, mais où elle s’ennuie ferme. :

    « Sa mine était fière, son regard vif, toutson extérieur distingué et réellement imposant. »

    Elle a bien connu Fouché ;

    « grand, maigre, pâle » et « habile à se rallier au vainqueur ». Adroit, surtout, et
    indéchiffrable : « Avec de vrais talents, il avait du charlatanisme. Sa conversation
    avait toujours de l’abandon, toujours de la franchise, en tant que conversation,
    parce qu’il ne se croyait pas obligé de se rappeler toujours ses paroles. ».

    Parmi les dames, elle distingue Mme Tallien, impressionnante par sa beauté et son aisance un peu froide, ou Mme de Staël, qui se plaît à la taquiner :

    « Elle me demandait quelquefois, en riant, et tout haut, si j’avais un amant » .

    Elle la retrouva plus tard flanquée de Schlegel et de Simonde de Sismondi comme d’une paire de sigisbées, et lui dit son admiration pour De l’Allemagne, « indignement mis au pilon ».

    Elle reconnaît que l’illustre opposante à Napoléon « n’a jamais fait une
    méchanceté et que le génie brille dans ses ouvrages », mais aussi qu’il n’était pas
    commode de converser avec elle : « On ne devait guère songer qu’à la faire parler.
    Il y aurait eu plus que de la présomption à entreprendre une discussion avec elle
    devant témoins, et dès qu’un entretien où elle avait part commençait, on eût dit
    qu’on jouait au proverbe, et chacun venait l’écouter »

    . Benjamin Constant, lui, paraissait rarement, « souvent très isolé », affectant « un ton de demi-persiflage, qui masque toutes les opinions » . L’entourage de
    Bonaparte est présent aussi : Lucien, « vif, spirituel, peu mesuré dans ses saillies »,
    Joseph, « doux et gracieux », Bernadotte, « sans beauté, sans un esprit brillant »,
    mais remarquable dans un salon par sa haute taille, ses cheveux noirs, « ses dents
    d’une éclatante blancheur ».

    Elle vit souvent Talleyrand :

    « Je ne sais comment ce politique un jour me dévoila le secret de sa vie ; il fallait toujours, disait-il, se mettre en situation de pouvoir choisir entre deux partis »

    Liée surtout, en raison de la situation de son père, avec des hommes de
    pouvoir, elle fréquente moins les gens de lettres. Elle voit cependant Marie-Joseph
    Chénier, toujours poursuivi du soupçon d’avoir trahi son frère et dont elle n’aimait
    pas le Charles IX aux accents jacobins et elle s’enhardit à lui dire qu’il écrivait mal :

    « Il me crut folle, et il me le dit » .

    Il la condamna à lire son Fénelon et luifit cadeau d’un exemplaire de Charles IX retouché. Victorine a encore retrouvé Mmede Genlis, logée à l’Arsenal, qui lui témoigna toujours beaucoup d’affection etdont elle aimait la conversation enjouée et spirituelle, ou Bernardin de Saint-Pierre, l’admiration de son adolescence, qui la charmait par sa douceur et sa bonhomie.
    Comme elle rêvait d’écrire un opéra, elle se présenta chez Grétry pour
    obtenir ses conseils et le trouva « enfoncé dans un immense fauteuil » et d’humeur
    réservée. Elle comprit qu’on n’attire pas les mouches avec du vinaigre et entreprit
    de le séduire :

    « Je fis fumer l’encens que je m’étais proposée de brûler pour lui. Je
    repris courage, en un mot, par degrés, et il est impossible d’avoir été peu à peu plus
    aimable que ne le fut aussi Grétry »

    . Le vieil abbé Delille, « le Virgile français », flatté de l’intérêt d’une jeune femme, lui récita complaisamment des vers et la pria de se mettre au piano. En revanche, Antoine-Vincent Arnault,thuriféraire de l’Empereur, lui déplut. Pour fêter le retour de Napoléon après Austerlitz, Arnault avait composé à la hâte une incroyable flagornerie
    intitulée Le Retour de Trajan, jamais représentée mais lue dans les salons, et sur
    laquelle il demanda l’avis de Mme de Chastenay :

    « Nous ne pouvions en croire nos oreilles, et je ne m’explique pas encore cette monstrueuse production. […] Je me tirai heureusement d’embarras par une prompte retraite, mais j’eus besoin de rire tout le soir ! »

    . Elle n’a du reste pas grande estime pour une littérature de commande, faite pour plaire au maître :

    « Ce fut pour Bonaparte une fantaisie impossible à satisfaire que celle de créer un siècle littéraire. Toute production devait servir de cadre à l’apothéose d’un nom, à la paraphrase d’une maxime. Il y avait, d’ailleurs, mille sujets interdits même à la pensée . Le jeune Charles Brifaut en sut quelque chose, qui vit, malgré l’avis de Talma, sa tragédie de JaneGrey rejetée sans discussion par l’Empereur, parce que, trancha-t-il, ce sujet « était de ceux qu’on ne devait pas encore produire sur la scène »

    et Raynouard subit le même sort pour ses États de Blois, interdit par Napoléon avec cette sentence :

    « On ne fait pas assassiner le duc de Guise ; on nomme une commission et on le fait pendre. »

    Elle se lia surtout avec le fragile et discret Joseph Joubert, avec qui elle entretint une amicale correspondance et dont la touchaient la bonté et délicatesse:

    « J’ai dit de M. Joubert qu’en lui tout était âme, qui semblait n’avoir rencontré un
    corps que par hasard, en ressortait de tous côtés et ne s’en arrangeait qu’à peu
    près » .

    Jolie formule que Chateaubriand retint et consigna dans ses Mémoires d’Outre-Tombe. Ses rapports avec l’Enchanteur demeurèrent cependant assez tièdes, en dépit de ses avances. Elle l’avait entrevu deux ou trois fois mais ne fit vraiment sa connaissance que chez une dame qui présentaVictorine comme un auteur :


    « Je crois que sur ce mot il me prit en grippe, et moije me promis de garder le silence. »

    Comme il fallait bien tout de même engager la conversation à table, « je hasardai de dire combien René m’avait inspiré d’intérêt.“René, reprit M. de Chateaubriand, c’est un véritable imbécile”. Tout fut fini, et à peine hors de table, l’auteur de René avait fui la maison »

    . Elle le rencontra encore après le pèlerinage de l’écrivain à Jérusalem, se promettant bien, cette fois,de ne pas s’occuper de lui, mais Chateaubriand, de meilleure humeur, consentit à raconter son voyage :

    « Il parlait avec feu, avec simplicité. On reconnaissait en lui une bonhomie charmante, une franche gaieté et, on peut bien le dire, le plusbrillant esprit » .

    Comme elle avait su écouter et se taire, Chateaubriand consentit à la juger aimable et elle le retrouva à plusieurs reprises dans la Vallée au-Loup, en compagnie de Joubert, où il lui montra une bouteille contenant l’eau du Nil et une autre celle du Jourdain et quelques pierres ramassées à Athènes.

    L’Empereur le voulant à l’Institut, Chateaubriand fit les démarches nécessaires et
    raconta à ce sujet à Mme de Chastenay une plaisante anecdote :Lorsqu’il faisait les visites d’usage aux membres de l’Institut qui devaient lui donner leurs voix, par suite d’un ordre supérieur, il était arrivé chez l’abbé Morellet. Ce vieillard tenait un livre et s’était endormi ; réveillé en sursaut quand M. de Chateaubriand se présenta, il laissa tomber son livre en criant : « Il y a des longueurs ! » et ce livre était précisément Le Génie du christianisme …

    En dépit de ses efforts, elle ne réussit jamais à l’attirer vraiment chez elle, ce
    qu’elle met sur le compte de sa propre conversation, « toujours un peu sérieuse,
    généralement raisonnable et le plus souvent sans aucun trait » qui manquait de ce
    qui pouvait « captiver une imagination ardente et avide d’idées ». Il vint pourtant
    quelquefois, mais ce fut pour l’entendre jouer au piano, accompagnée par le
    violoniste Baillot. Deux billets déclinent d’ailleurs, courtoisement mais
    résolument, d’autres invitations. Sans doute Victorine en conçut-elle quelque dépit
    et elle l’accusera plus tard d’avoir introduit dans la littérature « une coupable
    anarchie » et, girouette en politique, d’avoir été « « le mauvais génie de tous les
    gouvernements, qui a vendu son ombre par amour des gros sous ».

    Mme de Chastenay accueillit avec joie la fin d’un règne qui avait saigné la France à
    blanc pour la gloire et l’ambition d’un homme. Orléaniste depuis sa jeunesse, elle
    est pourtant heureuse du retour des Bourbons et de la monarchie. Ses Mémoires
    s’achèvent sur ces mots :

    « Ah ! si jamais fut vérifié le mot adressé par M. Bailly au roi Louis XVI, ce fut dans
    l’événement tant de fois béni de ce retour : “Henri IV avait conquis son peuple, ce
    jour-là le peuple avait reconquis son roi. »

    Les Mémoires de Mme de Chastenay furent publiés par Alphonse
    Roserot, beau-fils de Gustave Lapérouse, ancien sous-préfet de Langres, luimême
    fils d’Alexandre Lapérouse, exécuteur testamentaire de Victorine.

    Parmi lesmémorialistes de son temps, Mme de Chastenay est l’un des plus ingénus mais aussides plus sincères.

    Du XVIIIe siècle, elle a l’urbanité, la modération dans le propos,la politesse dans l’écriture. Elle est aussi un lucide observateur des événements etapporte un témoignage non négligeable sur les effets de la Révolution en province,en Normandie et en Bourgogne. Elle sait l’art du portrait, du trait qui fixe uncaractère et une personnalité, la manière légère et pittoresque de rendre l’atmosphère d’une soirée aux Tuileries ou à la Malmaison.










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  • Commentaires

    1
    Anonyme
    Vendredi 27 Mars 2009 à 12:00
    Ciao! M'interessa molto la storia di Victorine de Chastenay. Volevo sapere dove posso trovare dei suoi ritratti?Grazie mille.
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